Journée de mobilisation, ce jeudi, pour dénoncer la précarité au sein de l’Education nationale, et notamment celle touchant les assistants d’éducation (AED) et les accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH). A Besançon, ce matin, ils étaient invités à participer à un temps de rencontre et d’échange à la maison des syndicats, située dans le quartier de Planoise.
Ils dénoncent la précarité de leur emploi, demandent de meilleures conditions de travail, des salaires à la hauteur de leurs responsabilités et une titularisation, sous un statut de fonctionnaire, au bout de trois ans d’exercice de la fonction. Aujourd’hui, il est rappelé que les emplois d’assistant d’éducation ont évolué et qu’il ne s’agit plus « d’un job », comme la fonction de surveillant les concevait auparavant. « Aujourd’hui, seulement 30% des étudiants occupent un tel poste ». C’est la raison pour laquelle le combat pour la transformation de leur contrat de travail en CDI fait partie des priorités. Actuellement, les contrats sont renouvelés chaque année par la direction de l’établissement. Ce qui renforce encore la précarité. Difficile de se projeter dans l’avenir et d’évoluer dans un tel cadre. Pourtant, le rôle et la mission de ces intervenants sont déterminants pour le fonctionnement d’un établissement scolaire. Surveiller, enseigner, punir, écouter, soigner, conseiller, … la liste et les responsabilités peuvent être très longues.
L'interview de la rédaction :
Une autre précarité
La situation des accompagnants d’élèves en situation de handicap est toute aussi difficile. Même s’ils ont obtenu la possibilité de pérenniser leur emploi, leur salaires sont largement insuffisants. Beaucoup doivent combiner un deuxième emploi pour vivre le plus décemment possible. Il est également dénoncé le processus de mutualisation, qui n’offre plus la même qualité de soutien aux élèves, privilégiant ainsi le nombre d’enfants à suivre au sien d’un Pôle d’inclusion, réparti sur différents établissements scolaires ou écoles. Ce qui dégrade encore les conditions de travail.
L'interview de la rédaction :
Ces personnels, dont l’action est si importante, espère une véritable prise de conscience de l’Education nationale et souhaitent vivement, que les paroles entendues tout au long d’une année scolaire, se traduisent par des actes.
Dans le cadre de la journée de mobilisation pour dénoncer la précarité à l’Education nationale, qui se tiendra, demain, jeudi, les deux internats du lycée Louis Pergaud seront fermés ces mercredi et jeudi soirs à Besançon. Environ 400 élèves sont concernés. Par cette action, les assistants d’éducation dénoncent la précarité de leur situation et demandent une revalorisation de leurs salaires et une titularisation, sous un statut de fonctionnaire, au bout de trois ans d’exercice de la fonction.
Ce mercredi 15 janvier marque le coup d’envoi des inscriptions sur la plateforme Parcoursup. Elles se termineront le jeudi 13 mars. Depuis le 18 décembre dernier, les jeunes, à la recherche d’une formation pour septembre prochain, ont accès à l’offre complète des formations.
Le début de la phase d’admission, autrement dit les réponses aux vœux formulés, est programmé le 2 juin prochain. La fin de la phase principale d’admission aura lieu le 10 juillet. A compter du 11 juin, s’ouvrira la phase complémentaire, qui permettra de formuler de nouveaux vœux.
Les syndicats FSU-SNUipp du Doubs et Sud éducation Franche-Comté appellent les accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH) et les assistants d'éducation (AED) à se mobiliser par la grève, le jeudi 16 janvier contre la précarité dans l'éducation nationale. Ils sont invités à se rassembler ce jeudi, dès 11h, à la maison des syndicats de Besançon, rue Léonard de Vinci. Pami les revendications : la titularisation de tous, sans condition, de réelles augmentations de salaire et l’accès aux primes et indemnités « dans les mêmes conditions que ceux fixés pour les autres personnels ».
Les chiffres sont têtus. Selon une dernière étude de l’Insee, sur les 17.000 jeunes, qui ont obtenu leur baccalauréat dans la région en 2022, un quart quitte la Bourgogne Franche-Comté pour poursuivre leurs études dans le supérieur. Ce sont le plus souvent ceux ayant obtenu les meilleures mentions, ou ceux d’origine sociale très favorisée. L’offre régionale étant très concentrée dans les zones de Dijon et Besançon, les néo-bacheliers habitant aux franges de la région quittent le plus fréquemment la Bourgogne-Franche-Comté. Il est ajouté que la mobilité des néo-bacheliers varie fortement selon la filière demandée. Un sortant sur cinq poursuit ses études dans l’agglomération lyonnaise.
Cette étude nous apprend que près de la moitié des néo-bacheliers de la région poursuivent leur cursus en licence. Parmi eux, 1 550 personnes étudient en dehors de la région. C’est bien plus que les 610 néo-bacheliers qui viennent étudier en Bourgogne-Franche-Comté. Les néo-bacheliers visant des licences de droit, sciences politiques et de sciences-technologie sont, par la force des choses, plus mobiles que la moyenne. En effet, le nombre de places disponibles est inférieur au nombre de néo-bacheliers de Bourgogne-Franche-Comté acceptant une proposition d’admission dans ces disciplines. À l’inverse, les licences santé médecine (PASS) et activités physiques et sportives (STAPS) voient chacune sortir moins de 3 % des néo-bacheliers de la région.
Un nouvel exercice « attentat-intrusion » s’est tenu au cours de la matinée de ce lundi 2 décembre dans les structures scolaires de l’académie de Besançon. Un scénario commun avait été établi. Les objectifs étaient de tester la chaîne d’alerte entre les écoles, collèges et lycées du territoire, l’inspection académique et le rectorat et de sensibiliser les enfants, les adolescents et les adultes à ce genre de situation. Pour l'occasion, 180 observateurs, dont les forces de l’ordre, ont suivi cette opération.
Dans le contexte de suppressions de postes, avec 4.000 postes menacés à l’Education Nationale, les syndicats se sont mobilisés, ce vendredi, à Besançon lors du déplacement dans la cité comtoise d’Anne Genetet, la ministre de l’Education Nationale. La délégation d’enseignants des syndicats FSU et CGT a pu exprimer son mécontentement, ce jour, à une attachée de la ministre, qui les a reçus en préfecture. Selon les syndicats, « l’argument budgétaire ne tient pas ». Ils rappellent que la suppression du SNU et la fin de l’expérimentation de l’uniforme à l’école permettraient « de dégager des moyens ».
Ce lundi, se déroule, partout en France, dans de nombreuses structures scolaires, la dictée d’ELA. A cette occasion, Nathalie Albert Moretti, rectrice de la région académique Bourgogne Franche-Comté et de l’académie de Besançon, se rendra, cet après-midi, à l’école élémentaire d’Annoire (39). L’objectif de cette opération est de sensibiliser les élèves à la solidarité, au respect de la différence et à la fraternité, à partir d’une cause solidaire : la lutte contre les leucodystrophies.
Des jeunes volontaires et une équipe pédagogique investie. Tels sont les ingrédients du dispositif prépa-seconde, mis en œuvre cette année par l’Education Nationale et déclinée au lycée Louis Pergaud de Besançon dans le département du Doubs. Une initiative de Gabriel Attal, ministre de l’Education nationale, que ses, déjà , deux autres successeurs n’ont pas remis en cause. Rappelons que l’objectif est de permettre à ces anciens élèves de 3è, volontaires et ayant échoué au brevet des collèges, de bénéficier d’une année complémentaire pour renforcer les acquis du collège, avant de rejoindre une classe de seconde générale ou professionnelle.
L'interview de la rédaction : Ethan, lycéen volontaire
La pédagogie de projet
Telle est la démarche déclinée par l’équipe enseignante, également volontaire, pour « relancer » ces jeunes. L’objectif est d’inscrire la transmission de savoirs dans un cadre moins théorique. Les projets touchent l’intégralité des disciplines scolaires, allant du français, aux mathématiques, aux langues vivantes, en passant par l’Education Physique et Sportive et les Sciences de la Vie et de la Terre. Le souhait est également d’apporter des savoir être et de redonner confiance à ces jeunes gens qui en ont peut-être perdue. Une philosophie et une réflexion qui demandent aussi aux adultes d’adapter leur pédagogie et revoir leurs méthodes de travail. L’hétérogénéité du public et ses besoins et attentes différents exigent une telle approche.
L'interview de la récation : Jean-Baptiste Garnier, proviseur-adjoint du lycée Louis Pergaud
La gestion de projet
La classe bisontine compte dix jeunes. Sur les 27 heures de classe, 7h sont accordées à la construction du projet du jeune. Tout au long de l’année, chaque adolescent aura la possibilité de réfléchir et faire avancer son projet professionnel et personnel. L’orientation sera également travaillée. Pour ce faire, des stages, des visites d’entreprise et des rencontres avec des professionnels et des intervenants de l’éducation nationale sont prévus. Les élèves en ont conscience, cette classe passerelle est une chance qu’on leur offre pour repartir du bon pied et envisager un avenir plus serein et positif. La spirale de l’échec ne doit être plus qu’un mauvais souvenir.
L'interview de la rédaction : Jean-Baptiste Garnier, proviseur-adjoint du lycée Louis Pergaud
Le savez-vous ? A Flangebouche, les enfants des communes de Flangebouche, Loray et Plaimbois-Vennes sont accueillis, depuis janvier dernier, dans un nouveau bâtiment de 900 m2. Une structure classée Bâtiment à énergie positive, disposant d’une isolation d’origine végétale, composée de fibre de bois, coton et lin, à laquelle une chaudière à granulés de bois et des panneaux photovoltaïques ont été ajoutés. Le coût total du chantier s’élève à près de 3 millions d’euros. Il a obtenu le soutien de plusieurs partenaires, dont le Conseil Départemental du Doubs, à hauteur de 232.000 euros.