Le Palais des Sports de Besançon s’est transformé ce mardi en une véritable arène de la robotique. C’est ici que s’est tenue la 21e édition du concours Cybertech, un événement unique en son genre réunissant plus de 1200 élèves de 21 collèges et 4 lycées de l’académie de Besançon. Ce rendez-vous annuel, devenu incontournable dans le paysage éducatif technologique, mêle compétition ludique, innovation, et apprentissage de compétences de pointe.
L'interview de la rédaction : Alain Piard, enseignant en technologie au collège de Morez et président de l’association Cybertech Comtois
De la salle de classe à l’arène
Le concours est l’aboutissement d’un projet pédagogique qui s'étend sur toute l'année scolaire. Comme le souligne Alain Piard, enseignant en technologie au collège de Morez et président de l’association Cybertech Comtois, organisatrice de l’événement : « Nos élèves de 3e travaillent sur la conception de robots, depuis le cahier des charges jusqu’à la réalisation finale. L’objectif est de valider les compétences de fin de cycle 4, tout en valorisant la pratique. ». Les élèves sont évalués sur une variété de savoir-faire : modélisation, programmation, design, réalisation technique… « Chaque robot est unique, car chaque équipe développe des solutions techniques différentes. La technologie évolue, et avec elle les défis à relever », ajoute l’enseignant
L'interview de la rédaction : des jeunes venus de Pontarlier, Saône et Valdahon
Sumo, biathlon et programmation mobile
Sur place, l’ambiance est électrique. Des dizaines d’équipes s’activent autour de leurs machines. Maïtéma et Louise, élèves au collège Malraux, expliquent avec enthousiasme : « Il y a différentes épreuves : le défi sumo, où les robots doivent se pousser hors du cercle, et les défis vitesse, vadrouilleur et biathlon ». Et de poursuivre : « On a travaillé toute l’année en cours de techno pour construire nos robots. » Le stress est palpable, mais les élèves semblent préparés : « On a eu peur de ne pas être prêts à temps. Mais on s’est organisés : chacun avait sa tâche, que ce soit pour le cahier des charges, la programmation ou l’assemblage » expliquent ces élèves du collège Edgar Faure de Valdahon. Louis, élève au collège de Saône, confirme : « On a créé une application pour piloter notre robot à distance. Même si notre design est un mal-adapté à certains obstacles, c’est une belle expérience. »
Entre bricolage et expertise technologique
Les coulisses révèlent un autre aspect du concours : la réparation et l’adaptation en temps réel. Imed, élève du collège de Edgar Faure de Valdahon, explique l’importance du matériel embarqué : « On a apporté des fers à souder et d’autres outils car parfois des soudures lâchent. Il faut réparer sur place. Par exemple, une roue ne tournait plus, on a dû intervenir rapidement. » Les élèves deviennent ainsi ingénieurs d’un jour, maniant aussi bien les circuits électroniques que les enjeux d’organisation collective. Pour certains, c’est aussi l’occasion de découvrir des filières peu connues : « Le concours permet de valoriser les voies technologiques et scientifiques, souvent négligées, notamment auprès des filles qui s’y distinguent largement », précise M. Piard.
L'interview de la rédaction : des jeunes venus de Pontarlier, Saône et Valdahon
Une pédagogie de projet, porte d’entrée vers l’avenir
Au cœur de cette aventure, c’est toute une philosophie de l’enseignement qui se dessine : apprentissage par projet, autonomie, coopération, évaluation par la pratique. Cybertech est plus qu’un concours : c’est un accélérateur de vocations. Comme le résume Mathis, concentré sur son robot juste avant une épreuve : « Il faut programmer, construire, tester, recommencer… On apprend beaucoup. Et surtout, on est fiers de ce qu’on a fait. »
A compter de septembre 2025, le lycée Victor Considérant de Salins-les-Bains proposera une nouvelle section sportive dédiée à l’athlétisme-trail, en partenariat avec l’Entente Jura Centre Athlétisme. Ce dispositif permettra aux élèves motivés de concilier leur passion avec leurs études, tout en bénéficiant d’un encadrement professionnel et d’un cadre naturel exceptionnel.
Les inscriptions sont ouvertes. Pour plus d’informations : 03 84 73 02 78 ou Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.. Dossier de candidature disponible ici.
C’est au cœur du 19e régiment du génie de Besançon que se déroule, durant deux journées intenses, ce jeudi et ce vendredi, le Rallye Citoyen 2025, une initiative conjointe de l’Éducation nationale, de l’Institut des Hautes Études de la Défense Nationale (IHEDN) et des forces armées. Un événement marquant destiné à sensibiliser les jeunes à la citoyenneté et à valoriser les métiers des forces en uniforme – loin de toute visée de recrutement.
L'interview de la rédaction : Samuel Rouzet, directeur académique des services de l'Éducation nationale du Doubs
Une pédagogie de terrain pour forger l'esprit citoyen
« Ce rallye s’inscrit dans une dynamique éducative forte : former les élèves à devenir des citoyens éclairés et engagés », explique Samuel Rouzet, directeur académique des services de l'Éducation nationale du Doubs. Environ 350 élèves de 4e et 3e issus de 11 collèges du département ont ainsi participé à treize ateliers ludiques et pratiques, encadrés par des professionnels de la défense, de la sécurité et de la santé. Ateliers de secourisme avec les sapeurs-pompiers, simulations d’interventions par la police et la gendarmerie, découverte du "Bleuet de France", ou encore immersion dans la médecine de guerre avec le service de santé des armées : tout a été pensé pour éveiller la curiosité et ouvrir les perspectives.
Un partenariat au service de la jeunesse
Le lieutenant-colonel Jean-Marie Bezard, délégué militaire départemental adjoint, insiste : « Ce n’est pas une opération de recrutement, mais bien une action de sensibilisation au rôle du citoyen et à la reconnaissance des services publics qui protègent et accompagnent au quotidien. » L’organisation de l’événement repose sur le trinôme académique, une alliance entre l’Éducation nationale, l’IHEDN et les armées. Il s’agit de la deuxième édition de ce rallye, après une première session en 2024 ayant réuni 70 jeunes. Cette année, le succès est manifeste, avec une participation cinq fois supérieure.
L'interview de la rédaction : Le lieutenant-colonel Jean-Marie Bezard, délégué militaire départemental adjoint de ce dispositif
Un parcours structurant dans l’orientation
Ce rallye entre aussi pleinement dans les objectifs du parcours citoyen de l’élève, qui représente une part essentielle de la scolarité. « L’école a un rôle à jouer dans l’apprentissage de la citoyenneté, comme elle le fait pour toutes les autres compétences », rappelle Samuel Rouzet. Ce type d’initiative complète d’ailleurs d’autres dispositifs comme le Service National Universel (SNU).
Un engagement collectif salué
Le succès du Rallye repose également sur l’engagement des enseignants, des référents défense dans les établissements et des corps en uniforme qui ont répondu présents : armée de terre, gendarmerie, police nationale, sapeurs-pompiers, service médical des armées. « Il s’agit d’une alliance éducative solide entre les familles, les enseignants et les institutions républicaines », conclut M. Rouzet.
Ce jeudi matin, une opération de contrôle des sacs a été menée au lycée Condé, à Besançon, dans le cadre d'une campagne de sensibilisation contre la présence d'armes blanches en milieu scolaire. Organisée sous l'impulsion du ministère de l'Éducation nationale, cette initiative vise à rappeler que les établissements scolaires doivent être des lieux sécurisés et apaisés, éloignés de toute forme de violence.
L'interview de la rédaction : Nathalie Albert-Moretti, rectrice de l'académie de Besançon
L'interview de la rédaction : Jennyfer Rousselle, directrice de cabinet du préfet du Doubs
Une démarche pédagogique avant tout
Si le lycée Condé n’est pas ciblé pour une inquiétude particulière, cette action s’inscrit dans une série d’opérations similaires menées dans l’ensemble du département du Doubs. L’objectif est double : prévenir les risques et éduquer les élèves sur l’interdiction du port d’armes dans l’enceinte scolaire. « Ces contrôles sont avant tout pédagogiques », souligne Nathalie Albert-Moretti, la rectrice de l’académie de Besançon. Depuis plusieurs mois, les autorités locales travaillent en collaboration avec les forces de l’ordre pour sécuriser les établissements scolaires. Face à la hausse des cas de possession d’armes blanches en milieu scolaire, le préfet a demandé aux policiers et gendarmes de mener des contrôles aléatoires aux abords des établissements.
L'interview de la rédaction : Colonel Lionej James, commandant le groupement de gendarmerie du Doubs.
Sanctions en cas de découverte d’armes
Si un simple couteau suisse peut paraître anodin aux yeux de certains élèves, son port reste strictement interdit. En cas de découverte d’une arme, l’élève concerné peut faire l’objet d’un conseil de discipline et d’une saisine du procureur. « Nous avons constaté que certains jeunes ne réalisent pas toujours que ces objets sont prohibés », explique un représentant des forces de l’ordre. Depuis le début de l’année, 113 opérations de contrôle ont été menées dans les établissements scolaires du département. À ce jour, seules trois armes blanches ont été découvertes, mais les autorités insistent sur l’importance du message préventif. « L’objectif n’est pas de sanctionner, mais d’informer et de sensibiliser ». La sécurisation des établissements scolaires reste une priorité pour les autorités. En complément des opérations de contrôle, les forces de l’ordre continueront d’intervenir dans les établissements pour mener des actions de prévention, notamment sur les risques liés à la drogue et à la sécurité routière.
L'interview de la rédaction : le Commissaire Déborah Bouché
A Besançon. Un appel à la mobilisation est lancé au lycée Louis Pergaud. Le risque de suppression d’un demi-poste administratif au sein de l’établissement suscite la colère. Selon des chiffres communiqués, « depuis moins de 10 ans, le lycée Pergaud a perdu 4,5 postes administratifs ».
En septembre 2023, le rattachement de la comptabilité de deux établissements à celle du lycée s’est effectuée sans nouvelle embauche (au total, 6 établissements sont rattachés à l’agence comptable de Pergaud). Ainsi, un rassemblement est annoncé ce mercredi 8 avril, à 15h, devant le rectorat à Besançon. Une audience au rectorat a été demandée et obtenue. Elle se tiendra ce mercredi 8 avril de 14h à 15h.
Dans le Doubs, un partenariat a vu le jour entre l’éducation nationale et la Fondation Plurielle, qui, via l’ESAT d’Ornans, fabrique un outil pédagogique pour l’enseignement des mathématiques, et plus particulièrement des fractions. Il est à destination des enfants de cycle 3 des circonscriptions bisontines. Cette initiative est le fruit d’une réflexion de Cyril Pasteur, conseiller pédagogique au sein de l’académie de Besançon.
L'interview de la rédaction : Cyril Pasteur, conseiller pédagogique à l'éducation nationale
L'interview de la rédaction : Cyril Pasteur, conseiller pédagogique à l'éducation nationale
Les pièce Klasma
Ces formes géométriques, en plastique et en bois, sont usinées, sur place. Grâce à cet outil, les enfants manipulent le matériel et se représentent mieux les fractions. Une conception moins théorique et beaucoup plus pratique de cette approche mathématique, qui peut en déstabiliser plus d’un.
L'interview de la rédaction : Cyril Pasteur, conseiller pédagogique à l'éducation nationale
Plusieurs enjeux
Si cette initiative éducative a pour objectif de faciliter l’enseignement des mathématiques, et plus particulièrement des fractions, et l’apprentissage et la compréhension des enfants, elle tisse également du lien entre différents partenaires, qui n’auraient peut-être pas eu l’occasion de se rencontrer et d’apprendre à se connaître. Cette commande offre du travail au public de l’ESAT et favorise son intégration sociale. Ce dernier point a d’ailleurs pu se vérifier lors d’un déplacement des enfants de l’école de Nancray dans les ateliers d’Ornans. Ils ont ainsi visité l’endroit, échangé avec leurs hôtes et réalisé une émission radiophonique dans le cadre de semaine de la presse.
L'interview de la rédaction : Cyril Pasteur, conseiller pédagogique à l'éducation nationale
La Ville de Valdahon fait savoir que les inscriptions dans les écoles publiques de Valdahon se feront à la mairie les 2 et 5 avril prochains. Cette démarche s’adresse aux enfants concernés par une entrée en maternelle, au CP ou pour les nouveaux arrivants. Des permanences sont prévues uniquement sur rendez-vous. Pour ce faire, il suffit de composer le 03.81.56.23.88. Par ailleurs, le bulletin d’inscription est disponible à l’accueil de la mairie ou téléchargeable sur le site de la ville : www.valdahon.com
Hasni Alem, élu à la ville de Besançon, en charge du quartier Orchamps-Palente, s’oppose aux projets de fermeture d’une classe de maternelle à l’école Condorcet et d’une classe de primaire à l’école Pierre Marie Curie. Pour l’élu bisontin, ces fermetures auront pour conséquence d’aggraver les inégalités sociales. « Cette fermeture impliquera qu’il y aura en moyenne 24 élèves par classe dans ces deux écoles” pointe-t-il. Et de terminer : “Dans un quartier comme celui d'Orchamps-Palente, ce choix est un très mauvais signe et ouvre la porte à un risque de dérive du quartier. L’émancipation des quartiers populaires passera par l’école publique ou ne passera pas… ».
Mercredi soir, la Ville de Besançon avait également réagi. Si la cité reconnaissait le dialogue constructif avec le directeur académique des services de l’Education Nationale, qui avait conduit à la fin des projets de suppression de classes dans les écoles Sapins, Jean Zay et Saint-Claude, elle s’inquiétait quant au maintien d’autres projets de fermeture, concernant des structures implantées dans les quartiers prioritaires. Elle demandait la réouverture des discussions. « L’inclusion scolaire, l’égalité des chances et la réussite éducative des enfants bisontins passe par l’amélioration de la prise en compte des besoins pédagogiques des enfants et de la diminution de la charge de travail des enseignants ».
Dominique Voynet, députée de la 2è circonscription du Doubs, pointe les décisions prises dans le cadre de la prochaine carte scolaire dans l’académie de Besançon. « La baisse des effectifs scolaires doit être l’occasion de réduire le nombre d’enfants par classe au bénéfice des élèves et des professeurs et non servir une politique d’érosion du nombre d’enseignants que les parlementaires de tous bords ont dénoncée ! » explique-t-elle.
L’élue pointe notamment la fermeture d’une classe à l’école de Chantrans, « pour seulement 4 ou 5 élèves en moins ». Tout comme à Besançon, « où les fermetures concernent quasiment exclusivement des quartiers prioritaires ».
A l’Education nationale, le syndicat UNSA communique le visage de la prochaine carte scolaire dans le Doubs, concernant le 1er degré. Il est annoncé 19 fermetures de classe en maternelle et de cinq fermetures d’école, avec des transferts vers d’autres villages ( Arc-Sous-Montenot, Rosières-sur-Barbèche, Roulans, Jouffroy d’Abbans à Sainy-Vit et Villers-sous-Chalamont). 40 classes fermeront en élémentaire. Plein Air fait le point :
Fermetures de classe en maternelle
Besançon ( île de France)
Besançon (Condorcet)
Besançon (Butte)
Besançon (La Bruyère)
Bethoncourt ( Louis Pergaud)
Cussey-sur-l’Ognon
Devecey
Ecole Valentin
Exincourt (Voivre)
Labergement Sainte Marie
Les Hôpitaux-Neufs
Malbuisson (Louis Thibert)
Montbéliard (Jean Moulin)
Montbéliard (Claude Debussy)
Noironte
Pelousey
Sancey
Sochaux (centre)
Valentigney (Pierre Donzelot)
Fermeture de classe en élémentaire
Audincourt (Les Vignes, Montanot, Forges)
Bavans (Dolto)
Besançon (Bourgogne X2, Fourier, Champagne, Pierre et Marie Curie)
Bethoncourt (Nelson Mandela)
Bonnetage
Chalezeule
Chantrans
Chapelle d’Huin
Cuse-et-Adrisan (René Perrot)
Dannemarie-sur-Crête
Grand Charmont (Daniel Jeanney)
La Tour-de-Scay
Levier ( Louis Pergaud)
L’Isle sur le Doubs (Henri Bourlier)
Lougres (Beausoleil)
Mandeure ( Les Estelles)
Montbéliard (André Boulloche)
Montbéliard (Petit Chênois)
Montenois
Montlebon
Pays de Clerval
Pontarlier (Henri Cordier, Joliot Curie)
Quingey
Recologne
Roche-lez-Beaupré
Seloncourt (Berne)
Sochaux ( Simone Veil, Chênes et Centre)
Val d’Usiers ( Goux les Usiers)
Valdahon (Saint Exupéry)
Vuillecin