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Société : quand la précarité touche des personnels de l’Education nationale

Publié le 16 Jan. 2025 à 14:01
Tags: education nationale |
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Société : quand la précarité touche des personnels de l’Education nationale

Journée de mobilisation, ce jeudi, pour dénoncer la précarité au sein de l’Education nationale, et notamment celle touchant les assistants d’éducation (AED) et les accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH). A Besançon, ce matin, ils étaient invités à participer à un temps de rencontre et d’échange à la maison des syndicats, située dans le quartier de Planoise.

Ils dénoncent la précarité de leur emploi, demandent de meilleures conditions de travail, des salaires à la hauteur de leurs responsabilités et une titularisation, sous un statut de fonctionnaire, au bout de trois ans d’exercice de la fonction. Aujourd’hui, il est rappelé que les emplois d’assistant d’éducation ont évolué et qu’il ne s’agit plus « d’un job Â», comme la fonction de surveillant les concevait auparavant. « Aujourd’hui, seulement 30% des étudiants occupent un tel poste Â».  C’est la raison pour laquelle le combat pour la transformation de leur contrat de travail en CDI fait partie des priorités. Actuellement, les contrats sont renouvelés chaque année par la direction de l’établissement. Ce qui renforce encore la précarité. Difficile de se projeter dans l’avenir et d’évoluer dans un tel cadre. Pourtant, le rôle et la mission de ces intervenants sont déterminants pour le fonctionnement d’un établissement scolaire. Surveiller, enseigner, punir, écouter, soigner, conseiller, … la liste et les responsabilités peuvent être très longues.

L'interview de la rédaction :

Une autre précarité

La situation des accompagnants d’élèves en situation de handicap est toute aussi difficile. Même s’ils ont obtenu la possibilité de pérenniser leur emploi, leur salaires sont largement insuffisants. Beaucoup doivent combiner un deuxième emploi pour vivre le plus décemment possible. Il est également dénoncé le processus de mutualisation, qui n’offre plus la même qualité de soutien aux élèves, privilégiant ainsi le nombre d’enfants à suivre au sien d’un Pôle d’inclusion, réparti sur différents établissements scolaires ou écoles. Ce qui dégrade encore les conditions de travail.

L'interview de la rédaction :

Ces personnels, dont l’action est si importante, espère une véritable prise de conscience de l’Education nationale et souhaitent vivement,  que les paroles entendues tout au long d’une année scolaire, se traduisent par des actes.

Dernière modification le jeudi, 16 janvier 2025 15:35