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Handicap : Quelle rentrée scolaire dans le Doubs ?

Publié le 02 Sep. 2022 à 15:09
Tags: handicap | education nationale | société |
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Handicap : Quelle rentrée scolaire dans le Doubs ?

Rendre l’école inclusive. Telle est l’une des missions que se fixe chaque année l’éducation nationale. De belles intentions. Mais est-ce toujours le cas ? Comment les enfants en situation de handicap trouvent-ils leur place dans le système scolaire français ? Nous avons posé la question à Bruno Ubbiali, le directeur départemental des structures pour enfants et adolescents de la Fondation Pluriel ( ex-Adapei).

« Tous les enfants ont le droit à l’école de la République, avec les moyens techniques que nous apportons » explique Bruno Ubbialli. Dans le département du Doubs, la Fondation Pluriel scolarise 1000 enfants. Elle concentre 450 professionnels qui interviennent en fonction du handicap des jeunes. Une trentaine d’enseignants sont mis à la disposition du pôle chaque année par le rectorat de Besançon. 70% de ces enfants sont scolarisés en milieu ordinaire. Certains sont accueillis dans des classes ordinaires. D’autres suivent une scolarité en classe ULIS ou dans des unités d’enseignement externalisés dans les écoles, collèges ou lycées du département. Les autres, plus vulnérables, sont accueillis dans les murs des structures de l’association. « Même si les pouvoirs publics nous incitent à intensifier le nombre d’enfants à scolariser en milieu ordinaire, nous sommes vigilants à ne pas les mettre en difficulté Â» explique le responsable bisontin.  Pour que cela fonctionne, il faut que « la structure d’accueil soit en capacité de disposer des moyens humains nécessaires, quant à leur nombre et leur qualification Â» souligne-t-il.

Trois postes d’enseignants en cours de nomination

Bruno Ubbiali juge cette rentrée des classes « globalement satisfaisante Â».  Néanmoins, comme tous les services de santé, la Fondation éprouve des difficultés à recruter des professionnels. Il en est de même dans le domaine de l’enseignement, où les intervenants sont nommés tardivement. Dans le département, sur les trente postes alloués à l’association par le rectorat de Besançon, trois ne sont pas encore pourvus en cette période de l’année. Les besoins en personnel formés sont importants et une réalité. « Nous accueillons de plus en plus d’enfants qui souffrent de troubles autistiques ou psychiques. Ce qui nécessite une prise en charge individuelle et diversifiée Â» complète le responsable. Et de conclure : « Plus nous sommes dans des réponses individuelles, plus il faut des moyens en ressource humaine et plus il faut des gens spécialisés dans différents domaines Â».

L'interview de la rédaction / Bruno Ubbiali

 

Dernière modification le vendredi, 02 septembre 2022 16:44