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Justice : Nicolas Zepeda devant la cour d’assises de Haute-Saône jusqu’au 10 mars

Publié le 20 Fév. 2023 à 09:02
Tags: nicolas zepeda | justice |
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Justice : Nicolas Zepeda devant la cour d’assises de Haute-Saône jusqu’au 10 mars

A compter de ce mardi, et jusqu’au 10 mars prochain, le tribunal de Vesoul accueille le procès en appel de Nicolas Zepeda, le tueur présumé de l’étudiante japonaise Narumi Kurosaki. En avril dernier, en première instance, la cour d’assises de Besançon avait condamné le jeune chilien à 28 ans de réclusion criminelle. Zepeda a toujours nié les faits. Malgré des preuves pourtant indiscutables. La question désormais est de savoir ce qu’apportera ce nouveau rendez-vous avec la justice. Les charges à l’encontre du meurtrier présumé sont lourdes. De nombreuses questions restent en suspens. Celle de la disparition du corps sera bien évidemment, une nouvelle fois encore, abordée. Peut-on s’attendre à des révélations ou des aveux de la part du jeune homme qui, à Besançon, était resté droit dans ses bottes ?

Décembre 2016

Pour les enquêteurs et la justice,  Narumi Kuraski a été victime d’un homicide volontaire. L’implication de Nicolas Zepeda ne fait aucun doute. La question  de la préméditation sera également au cÅ“ur du procès.  Rappelons que les faits remontent à décembre 2016. Depuis cette date, la jeune femme n’a plus donné signe de vie. Elle vivait au sein du campus de la Bouloie à Besançon. La dernière personne à l’avoir vue est justement le Chilien,  qui a été repéré à plusieurs reprises à proximité de la cité universitaire. Des caméras de vidéo surveillance ont d’ailleurs corroboré ces témoignages.

Un nouvel avocat

Pour ce procès, Nicolas Zepeda s’est attaché les services d’un nouvel avocat. Exit Maître Jacqueline Laffont. Le Chilien sera défendu par Me Antoine Vey, avocat parisien, ancien associé d’Eric Dupont Moretti.  

Une vingtaine de médias

Au moins une vingtaine de médias, venus majoritairement du Japon, du Chili et de France bien sûr, ont investi la capitale haut-saônoise. Ils sont moins nombreux que lors du premier procès, ce printemps,  Ã  Besançon. En avril dernier, la comparution de Nicolas Zepeda avait suscité un énorme engouement. Elle avait également été forte en intensité. La détresse de la  sÅ“ur et de la mère de Narumi avaient ému l’assistance.