Choix du secteur :
Se connecter :

Une éolienne fabriquée par des élèves allophones du collège Diderot partira alimenter une école au Sénégal

Publié le 14 Jui. 2023 à 18:06
Tags: upe2a | college diderot | Besançon | senegal | eolienne | electricite |
Lecture: min
Une éolienne fabriquée par des élèves allophones du collège Diderot partira alimenter une école au Sénégal

Le collège Diderot à Besançon annonçait ce mardi la dernière journée de fabrication d’une éolienne par des élèves allophones, encadrés par l’association « Il y a de l’électricité dans l’air Â». Cette éolienne partira le 14 juillet à Dakar au Sénégal, puis jusqu’aux îles de Fafaco, dans un milieu isolé et sans électricité dans les écoles. Elle sera combinée à deux panneaux photovoltaïques installés sur le toit. Une initiative qui a pour objectif de promouvoir l’apprentissage de la technologie et des énergies renouvelables. Ces très jeunes élèves, venus d’horizons différents, ont travaillé avec passion et détermination tout au long de l’année scolaire pour réaliser ce projet.

 

Ce mardi 13 juin, les élèves de l’UPE2A (l’Unité Pédagogique pour Elèves Allophones Arrivants) présentaient leur éolienne élaborée tout au long de l’année scolaire ainsi que sa mise en marche pour la première fois. Les élèves allophones ont présenté fièrement leur travail aux enseignants, aux parents et à la presse présents lors de cet évènement. Située dans une région isolée du Sénégal, plus précisément à Mar Fafaco, cette éolienne fabriquée par les élèves aura un impact significatif sur la vie quotidienne des écoliers et la communauté éducative locale. En fournissant de l’électricité propre et durable, elle contribuera à améliorer les conditions de vie des habitants et à ouvrir de nouvelles perspectives pour le co-développement, puisque des stages de formation destinés à certains d’entre eux sont prévus sur place, en marge de l’installation de l’éolienne. L’éolienne partira le 14 juillet à Dakar, puis jusqu’aux Îles de Fafaco, dans un milieu isolé, sans électricité dans les écoles.

 

« Ce projet a mis en valeur l’entraide, la solidarité et la cohésion, en étant d’horizons différents, d’origines différents, de culture différentes et de langues différentes. C’est ce qui nous a touché Â» Boutcha Barzani, enseignant en sciences et technologie au collège Diderot

« Ã‡a fait déjà deux fois que je visite cette école, et il y a effectivement un besoin d’électricité, pour l’éclairage et la vidéo-projection Â» indique Boutcha Barzani, enseignant en sciences et technologie au collège Diderot et à l’initiative de ce projet. « Cette éolienne est petite mais génère pas mal d’énergie ! Elle sera aussi combinée à deux panneaux photovoltaïques qu’on va installer sur un toit de l’école. Ces énergies seront stockées dans deux grosses batteries, qui permettront d’alimenter en électricité à petite dose. On ne cherche pas à créer un besoin, on interdira par exemple l’installation de frigo, climatisation, etc. On reste dans le besoin immédiat de l’école Â» poursuit l’enseignant. Ces élèves au parcours atypique, des primo-arrivants, allophones, se sont investis avec passion et détermination tout au long de l’année scolaire. « On a réfléchi à quelque chose qui pouvait les lier, les mettre en commun. Et ce projet a permis de créer une symbiose, une entente. Les élèves ne parlent pas la même langue, mais ils travaillent ensemble et communiquent entre eux. C’est ce qui est extraordinaire Â».  

 

 

Boutcha Barzani, enseignant en sciences et technologie au collège Diderot :