Concernant l’affaire de la pancarte « un flic, une balle » apparue samedi dernier lors de la manifestation bisontine contre les violences policières et le racisme systémique, il apparaît que la jeune femme de 20 ans, qui était en possession de cette pancarte, a donné une fausse adresse la concernant au moment de son interpellation. Ce qui n’a pas empêché les forces de l’ordre de l’interpeller le 26 septembre dernier à son domicile.
Lors de son audition, elle a expliqué que ce slogan signifiait pour elle que « les policiers armés étaient susceptibles de présenter un danger pour la société ». Sa garde à vue s’est terminée, le 26, en fin d’après-midi. Sur instruction du magistrat, une composition pénale avec exécution d’un travail non rémunéré pour des faits de dissimulation volontaire du visage sans motif légitime afin de ne pas être identifié lors de manifestation sur la voie publique, faisant craindre des atteintes à l’ordre public, a été prononcée.