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Sur son compte twitter, Anne Vignot, la Maire de Besançon, fait savoir qu’elle a obtenu « une rencontre avec Gérald Darmanin, le ministre de l’intérieur, pour traiter de la situation à Planoise Â». Le député Laurent Croizier devrait également y assister. L’étude de faisabilité d’un commissariat de secteur « est lancée Â» annonce l’édile. Un projet qui sera mené sous une co-direction,  avec notamment Jean-François Colombet, le Préfet du Doubs.

Ce vendredi matin, Anne Vignot, la maire de Besançon, a présenté ses vœux à la presse. Durant cette rencontre, l’élue bisontine a rappelé son attachement à la liberté de la presse. Mme La Maire n’a pas caché ses inquiétudes sur les difficultés de cette dernière et les freins que les journalistes peuvent rencontrer dans l’exercice de leur mission d’informer. Anne Vignot, en compagnie d’Anthony Poulin, Abdel Ghezali et Kevin Bertagnoli, a décliné également les grands projets et actions qui verront le jour tout au long de l’année. Certains se poursuivront au-delà de 2023.

Malgré un contexte économique difficile, la cité comtoise continuera d’investir. Chaque année, ce sont 42 millions d’euros qui sont engagés. 97% de cette somme revient dans l’économie régionale, puisque les travaux missionnés sont confiés aux entreprises du territoire. Pour cette nouvelle année, les chantiers concerneront tous les quartiers bisontins, dans des registres divers et variés. Les objectifs sont multiples : associer la population locale et transformer la ville avec les enjeux du moment liés à l’écologie et au social.

Les projets

La Ville de Besançon poursuit son plan de rénovation des écoles et des crèches, qu’il s’agisse des bâtiments ou des cours. Elle continuera de décliner  son programme de végétalisation des espaces publics, d’aménagement urbain, notamment à Planoise et dans les secteurs Grette, Brulard, Polygone, la création de nouvelles voies cyclables (rue de Dole, rue de la Grette,…), d’aménagement du Campus de la Bouloie et d’amélioration des équipement sportifs ( création d’un terrain synthétique à Velotte, gradins autour de la piste BMX, â€¦). Le social n’est pas oublié. La Ville investira dans la rénovation de la boutique Jeanne Antide, la création d’un espace de vie social sur le quartier des Hauts de Saint-Claude et la rénovation du siège des locaux du Centre Communal d’Action Sociale.

L'interview de la rédaction / Anne Vignot

Anne Vignot, Maire de Besançon, vient de transmettre au Procureur de la République de Besançon plus d’une centaine de messages racistes, haineux et violents qui ont été tenus sur les réseaux sociaux. Certains ont été envoyés sur les comptes Facebook et Twitter de l’édile. Parfois le contenu est menaçant pour l’intégrité de l’élue. Ce déchainement de haine est né dans le contexte de la restauration de la statue de Victor Hugo, création de l’artiste sénégalais Ousmane Sow.

La municipalité a annoncé l’extinction de l’éclairage public de 23h à 5h dans certains quartiers de la cité comtoise. Une décision qui a fait bondir Ludovic Fagaut et ses soutiens. En effet, ces derniers craignent que cela rende encore plus difficile l’identification des auteurs de faits de violences.

« Eteindre l’éclairage public peut renforcer le sentiment d’insécurité qui est déjà bien ancré partout en ville comme en témoignent les épisodes de violences de ce week-end où des tiers ont eu lieu […] Dans les quartiers dont la municipalité souhaite éteindre l’éclairage, l’insécurité est tout aussi présente […] Ces quartiers ne doivent pas devenir des zones de non droit Â»

Besançon Maintenant souhaite le renforcement de la vidéo de protection sur tous les quartiers, notamment celui de Planoise, ainsi que le concept de détection de mouvement pour éclairer et rendre sécurisant les espaces publics. Le parti de Ludovic Fagaut « dit oui à la réflexion sur les économies d’énergies, mais non à une réaction de principe, sans perspectives, qui aggraverait encore l’insécurité dans la ville Â».

Anne Vignot, maire de Besançon, accompagnée de Christophe Bery, directeur de la fonderie Coubertin à l’origine de la rénovation de l’œuvre, étaient réunis ce mardi matin devant la statue de Victor Hugo sur l’Esplanade des Droits de l’Homme. Après les actes de vandalisme réalisés sur l’œuvre d’Ousmane Sow dans la nuit de dimanche à lundi, Anne Vignot s’est dit profondément touchée et affectée par ces agissements.

À l’origine, Ousmane Sow avait donné vie à son Å“uvre en utilisant du bronze pour son visage, ce qui lui donnait ce teint particulier. C’est ainsi que cette statue avait été dévoilée le 17 octobre 2003. Vingt années plus tard, le temps et la météo ont marqué cette Å“uvre qui a donc a été placée entre les mains d’un patineur de la fonderie de Coubertin. C’est donc depuis sa rénovation, il y a une semaine, que la statue présente des couleurs légèrement différentes de celles de d’habitude. Une chemise plus blanche, une veste plus sombre, ses mains et son visage de couleur brune. C’est ce qui a suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux. Certains élus auraient même eu des propos abjects, selon Anne Vignot. La maire de Besançon déplore « l’emballement Â» de ces derniers jours, avec le standard de la maire saturé d’injures et d’appels malveillants.

Une situation qui s’est conclue par le vandalisme de l’œuvre dans la nuit de dimanche à lundi, où une personne a jeté de la peinture blanche sur le visage de la statue à l’abri des regards. La maire de Besançon a porté plainte et espère exploiter au mieux les images des caméras de vidéosurveillance placées autour de l’Esplanade. 

 

Anne Vignot, maire de Besançon : 

 

 

Anne Vignot déplore que Laurent Croizier, le député du Doubs, fasse  cavalier seul sur la question portant  sur la création d’un deuxième commissariat de police à Besançon. Celui-ci est souhaité dans le quartier de Planoise, où un poste de police existe déjà, mais dont l’offre de service est insuffisante. La maire écologiste regrette les difficultés qu’elle rencontre pour communiquer avec les deux députés bisontins, Laurent Croizier et Eric Alauzet, pour faire union autour de ce projet.

Anne Vignot explique qu’elle s’entretient régulièrement avec Yves Cellier, le directeur départemental de la sécurité publique du Doubs, pour faire avancer ce dossier et proposer une démarche solide à Gérald Darmanin, le Ministre de l’Intérieur. Après avoir été informé, il y a quelques semaines, de la réorganisation sur le territoire bisontin des moyens policiers, l’édile lui a proposé de mobiliser la foncière immobilière AKTYA  pour accélérer cette implantation. Mme Vignot explique que ce type de projet s’inscrit dans un cahier des charges très précis, qui doit tenir compte de tous les critères de faisabilité ( sécurisation des lieux, évacuation, parking,…).

Réflexion sur la réorganisation des missions de la police municipale bisontine

En parallèle de cette réflexion, Anne Vignot et ses équipes travaillent sur la réorganisation des missions de la police municipale bisontine. Cette réflexion porte sur les missions, mais également sur les horaires et la répartition des effectifs sur les différents territoires de la cité. Les axes prévention et police de proximité devraient être travaillés. L’armement des policiers municipaux ne fait pas partie des discussions envisagées. La majorité campe sur ses positions.

L'interview de la rédaction / Anne Vignot

 

Anne Vignot fait partie des 14 élus de la gauche qui ont signé une tribune dans le JDD dans laquelle ils appellent les banques à cesser de financer les énergies fossiles. La maire bisontine rappelle que cette démarche est plus que symbolique, la ville ayant été « l’une des premières à questionner ces établissements sur leur relation avec ces entreprises Â». Et de continuer : « il était important de démontrer que nous n’étions pas isolés, que toutes les grandes villes sont en train de s’emparer de ce levier-là. Si on veut arriver à une décarbonation de notre territoire, il faut le faire de façon cohérente, avec des partenaires qui sont dans cette démarche Â».

Et la COP 27 ?

La COP 27 a  débuté ce dimanche en Egypte. Anne Vignot dit « suivre  attentivement Â» ce nouveau rendez-vous. L’édile espère qu’il ne s’agira pas « d’un jeu de dupes Â». Mme Vignot attend « des mesures extrêmement fortes Â». Elle rappelle que la France « fait partie des pays européens les plus touchés Â». L’Est de la France et le Sud-Ouest sont plus particulièrement concernés.

Mme Vignot, femme, maman et grand-mère, prévient qu’elle s’est engagée en politique pour « défendre la planète Â». « L’avenir se construit aujourd’hui. Si on ne prend pas les mesures radicales nécessaires, nous allons transmettre quelque chose qui est insupportable, insoutenable, avec une crise sociale et  économique majeure Â».

L'interview de la rédaction / Anne Vignot

Dans un communiqué de presse, les élus du Groupe Génération·s, Social, Ecologie, Démocratie du conseil municipal de Besançon « appuient la proposition d’Anne Vignot sur la légalisation du cannabis Â». Selon Kevin Bertagnoli et son équipe : « la légalisation est le meilleur moyen d’anéantir le trafic et ruiner les trafiquants en coupant leur principale source de financement Â», « c’est un moyen de protéger nos enfants en contrôlant l’âge des clients et les produits consommés Â» et « permettre le redéploiement des moyens humains et matériels dédiés à la lutte anti-drogue et aux autres enjeux de tranquillité publique.

Anne Vignot, la maire de Besançon, a pris un arrêté concernant l’ouverture des portes des magasins climatisés. L’édile bisontine justifie cette décision en évoquant le dérèglement climatique, et les fortes chaleurs qu’il engendre, et la guerre en Ukraine, et les déstabilisations qu’elle génère au niveau de l’approvisionnement en énergie et les répercussions économiques qui vont avec. Anne Vignot souhaite que l’Assemblée nationale s’empare de cette question. C’est la raison pour laquelle un courrier a été envoyé en ce sens  au député doubiste de la majorité présidentielle Laurent Croizier

Après le deuxième tour de l’élection présidentielle, qui a vu Emmanuel Macron être reconduit une nouvelle fois à la tête de la nation française, Anne Vignot, maire de Besançon, indique que le président de la République devra rendre des comptes à la gauche, ayant grandement participé à sa réélection.

 

Un cri d’alerte face à l’extrême droite

Emmanuel Macron a été réélu pour un second mandat avec 58,54% des suffrages exprimés. Marine Le Pen obtient 41,46% des voix. L'abstention reste très élevée avec 28,01%. Et selon les premières estimations d'Ipsos-Sopra Steria, 42% des électeurs d'Emmanuel Macron ce dimanche ont voté pour lui, « afin de faire barrage à Marine Le Pen Â». Les 58% restants ont choisi le président sortant car ils considèrent « qu’avant tout il ferait un bon président de la République Â». Dans son discours de victoire ce dimanche, au Champ de Mars, Emmanuel Macron a d'ailleurs reconnu ce vote barrage : « Je sais que nombre de nos compatriotes ont voté pour moi, non pour soutenir les idées que je porte, mais pour faire barrage à celles de l’extrême droite. Ce vote m’oblige pour les années à venir Â». Un avis partagé par Anne Vignot, maire de Besançon. « Cette élection démontre qu’on n’a pas entendu ni écouté tout ce qui se passe en ce moment. La fracture sociale dans laquelle on est, l’écologie qui n’a pas eu de place dans le discours. On voit qu’il y a eu un vote par défaut, on le lit très bien dans de nombreux bureaux de vote Â» précisait l’édile bisontine dimanche soir. Avant de poursuivre : « Nous sommes passés à côté de l’extrême droite de façon importante, et j’espère que la leçon sera retenue, car on ne peut pas se réjouir des chiffres que nous avons eu. On peut dire que la gauche s’est mobilisée pour sauver Macron Â».

« Nous sommes confrontés à une fracture sociale qui est absolument insupportable. On attend des gestes forts dans les ministères qui vont être créés, avec beaucoup de modestie, beaucoup d’écoute. Il faut aussi que les élus se rapprochent du terrain. Il y a une rupture avec les collectivités. On a besoin d’un autre gouvernement, qui sache travailler avec les élus sur le terrain, en face des difficultés des citoyens, c’est urgent Â» Anne Vignot, maire de Besançon.

 

Une union totale de la gauche pour les législatives ?

« La situation est grave, avec la crise sociale, la crise climatique, la crise de manque de confiance. On ne peut pas continuer comme ça. La colère est déjà présente aujourd’hui, elle s’exprimera. Nous devons franchir un cap avec les législatives » poursuit la maire de Besançon. Et lorsqu’on évoque avec elle, une possible union de toute la gauche, cette dernière ne referme pas complétement la porte. Bien au contraire. « La rupture est tellement forte aujourd’hui, il faut que les discussions aient lieu. Chacun doit prendre ses responsabilités. Nous avons besoin de montrer une union de la gauche, écologiste qui va montrer une nouvelle façon de penser le gouvernement et le Parlement. Je suis pour l’union, le dialogue est ouvert. Les partis sont d’ailleurs en train de discuter, et je suivrai la ligne du parti Â». Et quand on questionne Anne Vignot sur une possible alliance avec La France Insoumise, laquelle n’avait jamais été possible jusqu’à présent, l’élu bisontine évoque des discussions en cours. « Une chose est certaine, aujourd’hui je gouverne une équipe qui est multiple, et on a besoin de cette diversité de pensées, même si ce n’est pas simple. Je pense qu’il risque d’avoir un gouvernement avec un dialogue extrêmement difficile, puisque si les votes pour le Parlement s’expriment de la même façon, voire avec plus de diversité qu’au premier tour, la gouvernance va être compliquée. Il va falloir apprendre à vivre ensemble et à s’écouter. Moi je remets toujours tout à plat à chaque élection Â».