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Anne Vignot, Maire de Besançon, vient d’envoyer un courrier à Elisabeth Borne et Clément Beaune, le ministre des Transports, dans lequel elle leur demande de développer l’offre de train de nuit, en ouvrant des lignes reliant les régions entre elles et ces dernières aux villes européennes. Cette démarche fait suite à la mobilisation, organisée hier par le collectif « Oui aux trains de nuit Â» et Alternatiba à la gare Viotte de Besançon.

L’accord trouvé cet après-midi entre les députés et sénateurs en commission mixte paritaire sur le projet de loi immigration suscite de vives réactions dans le monde politique. Après le parti socialiste du Doubs qui appelle les députés de la majorité présidentielle Eric Alauzet et Laurent Croizier à respecter leurs électeurs, Anne Vignot, la maire de Besançon, a interpellé à son tour les députés et sénateurs de Franche-Comté, hors Rassemblement National, en leur demandant de ne pas voter ce texte qui va à l’encontre du respect des Droits de l’Homme. De son côté, la bisontine Séverine Véziès, membre de la coordination de la France Insoumise, demande également à Eric Alauzet et Laurent Croizier « de se ressaisir et de voter contre ce texte, en restant fidèles à leurs engagements Â».

Ce lundi, le député européen Benoît Biteau est de passage dans le département du Doubs. Il vient parler d’agriculture et notamment décliner les 10 mesures phares du groupe écologiste pour une agriculture alternative, « protectrice de la santé des agriculteurs et des consommateurs, de la biodiversité, de l’environnement et du climat et soucieuse de la bonne santé financière de ces professionnels Â».

Benoît Biteau veut que les politiques publiques mises en Å“uvre par l’Europe cessent «  de soutenir les intérêts des grands laboratoires », mais soient en capacité de relever les défis contemporains, pour une agriculture répondant aux enjeux de son époque. L’élu demande « une autre utilisation de l’argent public afin qu’il cesse de perfuser une agriculture, qui devrait se réinventer Â».  Aujourd’hui, la Politique Agricole Commune représente 38% du budget de l’Union Européenne. Une somme conséquente qui mérite d’être utilisée pour les professionnels et en direction de ceux qu’ils nourrissent.

Dix mesures phares pour lutter contre le lobbying

Installer massivement des agriculteurs, faciliter la transmission des fermes, former ces professionnels, accompagner la transition vers une alimentation durable, le soutien à la transition agroécologique, … font partie des mesures que souhaitent mettre en Å“uvre les écologistes. Des élus qui dénoncent l’interventionnisme des grands groupes,  qui viennent s’octroyer une partie des moyens financiers existants pour mieux asseoir leurs intérêts. Sans se soucier des conséquences sur  la santé, l’environnement et l’avenir de l’agriculture. Benoît Biteau fait référence aux dernières décisions liées à l’utilisation du glyphosate, qui a été prolongée de 10 ans, « sur les bases d’un document écrit par Bayer, lui-même Â».

L'interview de la rédaction / Benoît Biteau, eurodéputé écologiste

 

La Ville de Besançon rend hommage à Léonard Gianadda, qui s’est éteint. « Cet amoureux de Rodin, grand ami de la France, avait dernièrement offert une statue d’Auguste Rodin, représentant Victor Hugo, à la cité comtoise. « Par ce geste, il voulait corriger ce qu’il considérait comme une injustice Â» écrit la municipalité bisontine. Il voulait que la ville natale de Victor Hugo puisse ériger un Rodin au cÅ“ur de la cité. Une création qui trônera prochainement dans le futur quartier de Saint Jacques, à proximité de la bibliothèque.

Les élus de Besançon Maintenant et Ensemble Bisontins ont quitté le conseil municipal hier soir. Ils attendent des excuses d’Anne Vignot. Ils lui reprochent de les avoir empêché d’exprimer leur condamnation concernant les actes antisémites qui gangrènent Besançon. Selon l’opposition, « Madame Vignot a délibérément coupé la parole du député Laurent Croizier au cours de son propos solennel et ensuite nié le rejet du nazisme du premier vice-président du département Ludovic Fagaut et des élus du groupe Besançon Maintenant Â». « Dans des moments aussi graves, l’unité, au-delà des sensibilités politiques, devaient s’imposer Â» conclut le communiqué de presse.  

De nouveaux tags antisémites ont été recensés ce vendredi par la police municipale de Besançon. Ils ont été constatés à Tarragnoz et aux Chaprais. Ils font suite à ceux qui ont été découverts jeudi.  La Ville de Besançon ne laissera pas passer ces actes, que la maire juge de « grave Â». La cité dit mettre « les outils qu’il faut pour arrêter ces individus Â». Anne Vignot  dénonce des faits « d’une extrême gravité Â». La Maire de Besançon veut «  que cesse ce mouvement antisémite Â».

Elle invite chacun à se rappeler les heures noires de notre histoire contemporaine. « Nous avons déjà vécu une période  extrêmement grave, douloureuse et inadmissible, sur laquelle tout le monde était pourtant tombé d’accord pour que cela ne devait ne plus se reproduire  Â» explique Anne Vignot. Et de poursuivre : « Cette histoire nous a amenés à la guerre, à la déportation. Aujourd’hui, il ne faut pas considérer qu’elle ne nous servirait pas de leçon. Elle est là pour nous apprendre et nous rappeler qu’il faut mettre tous les garde-fous nécessaires ».

La Ville a porté plainte. Elle espère que les auteurs de ces agissements soient identifiés et condamnés.

L'interview de la rédaction : Anne Vignot

 

Anne Vignot portera plainte ce lundi après la découverte de centaines d’autocollants VDL BSK dans le centre-ville de Besançon. Le collage de ces messages est l’œuvre d’un groupuscule d’extrême droite, qui s’était déjà manifesté dans la capitale comtoise. La Maire de Besançon indique qu’elle et son équipe « lutteront très fermement contre ces organisations pour tout acte délictueux ou pénal commis sur les bâtiments publics ou dans l’espace public Â».

Anne Vignot, maire de Besançon, était à la Sorbonne, ce jeudi après-midi, à la réunion des Maires des villes touchées par les émeutes urbaines de juin dernier.  Au cours de ce moment, Elisabeth Borne a annoncé que le quartier Planoise était retenu pour expérimenter le dispositif « forces d’action républicaine Â». Par ailleurs, la maire de Besançon demande des besoins supplémentaires de l’état pour répondre aux questions de parentalité et de prévention. Par ailleurs, la Ville maintient sa demande pour l’implantation d’un commissariat à Planoise et un renfort de policiers nationaux.

Anne Vignot, Maire de Besançon, s’est rendue à Paris ce jeudi. Elle faisait partie de la liste des 500 maires des villes qui ont connu des violences urbaines, cet été, en France. Ce jeudi, dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne, Elisabeth Borne, a décliné les mesures « régaliennes Â» du gouvernement en réponse aux émeutes de juin dernier. L’objectif étant pour la cheffe de file du gouvernement de « garantir la sécurité de (ses) concitoyens, mieux soutenir les familles et renforcer la cohésion sociale Â».

Ce lundi soir, de nombreuses communes de France ont rendu hommage à Dominique Bernard, le professeur de lettres, frappé  de plusieurs coups de couteau à la gorge par un individu d’une vingtaine d’années fiché « S Â». A Besançon, de nombreux élus, de tous bords, étaient présents sur l’esplanade des droits de l’Homme. Tous sont venus dire leur attachement aux valeurs de la République, où l’école a toute sa place, et rendre hommage à cet enseignant qui a perdu la vie pour avoir protégé ses élèves et ses collègues.

Anne Vignot, la maire de Besançon, a demandé « de faire corps Â» avec les enseignants. Aux côtés de la rectrice, des Sénateurs Jacques Grosperrin et Jean-François Longeot, du député Laurent Croizier et de nombreux élus locaux, La Maire bisontine a apporté son soutien aux enseignants. La Marseillaise a été entonnée et des roses et des bougies ont été déposées au pied de la statue de Victor Hugo. A l’image du député Laurent Croizier, de très nombreuses personnes savent que ces actions symboliques sont importantes, mais qu’elles sont insuffisantes. « La loi peut être changée Â» explique le parlementaire, qui précise qu’il faut s’attaquer « au terreau qui produit le terrorisme islamiste Â». Et de poursuivre : « il faut agir très fortement.  Les valeurs de la République ne sont pas négociables Â».

Le reportage de la rédaction : Laurent Croizier (député du Doubs). Anne Vignot (Maire de Besançon)

Tristesse et colère

Au cours de cet hommage, la parole a été laissée aux syndicats enseignants. Nathalie Faivre du syndicat SNES-FSU ne cache pas que ce drame a marqué les esprits. La tristesse et la peur se côtoient également à la colère. Mme Faivre explique que « beaucoup de personnalités politique sont présentes pour exprimer leur soutien à l’école Â», mais elle regrette que « le reste du temps Â», ces derniers soient plus discrets. La responsable syndicale  demande davantage de soutien de la part de sa hiérarchie et des moyens supplémentaires pour permettre aux enseignants de pouvoir effectuer leur travail et leur mission dans de biens meilleures conditions.

L'interview de la rédaction : Nathalie Faivre