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Ce lundi, le député européen Benoît Biteau est de passage dans le département du Doubs. Il vient parler d’agriculture et notamment décliner les 10 mesures phares du groupe écologiste pour une agriculture alternative, « protectrice de la santé des agriculteurs et des consommateurs, de la biodiversité, de l’environnement et du climat et soucieuse de la bonne santé financière de ces professionnels ».

Benoît Biteau veut que les politiques publiques mises en œuvre par l’Europe cessent «  de soutenir les intérêts des grands laboratoires », mais soient en capacité de relever les défis contemporains, pour une agriculture répondant aux enjeux de son époque. L’élu demande « une autre utilisation de l’argent public afin qu’il cesse de perfuser une agriculture, qui devrait se réinventer ».  Aujourd’hui, la Politique Agricole Commune représente 38% du budget de l’Union Européenne. Une somme conséquente qui mérite d’être utilisée pour les professionnels et en direction de ceux qu’ils nourrissent.

Dix mesures phares pour lutter contre le lobbying

Installer massivement des agriculteurs, faciliter la transmission des fermes, former ces professionnels, accompagner la transition vers une alimentation durable, le soutien à la transition agroécologique, … font partie des mesures que souhaitent mettre en œuvre les écologistes. Des élus qui dénoncent l’interventionnisme des grands groupes,  qui viennent s’octroyer une partie des moyens financiers existants pour mieux asseoir leurs intérêts. Sans se soucier des conséquences sur  la santé, l’environnement et l’avenir de l’agriculture. Benoît Biteau fait référence aux dernières décisions liées à l’utilisation du glyphosate, qui a été prolongée de 10 ans, « sur les bases d’un document écrit par Bayer, lui-même ».

L'interview de la rédaction / Benoît Biteau, eurodéputé écologiste

 

La Ville de Besançon rend hommage à Léonard Gianadda, qui s’est éteint. « Cet amoureux de Rodin, grand ami de la France, avait dernièrement offert une statue d’Auguste Rodin, représentant Victor Hugo, à la cité comtoise. « Par ce geste, il voulait corriger ce qu’il considérait comme une injustice » écrit la municipalité bisontine. Il voulait que la ville natale de Victor Hugo puisse ériger un Rodin au cœur de la cité. Une création qui trônera prochainement dans le futur quartier de Saint Jacques, à proximité de la bibliothèque.

Les élus de Besançon Maintenant et Ensemble Bisontins ont quitté le conseil municipal hier soir. Ils attendent des excuses d’Anne Vignot. Ils lui reprochent de les avoir empêché d’exprimer leur condamnation concernant les actes antisémites qui gangrènent Besançon. Selon l’opposition, « Madame Vignot a délibérément coupé la parole du député Laurent Croizier au cours de son propos solennel et ensuite nié le rejet du nazisme du premier vice-président du département Ludovic Fagaut et des élus du groupe Besançon Maintenant ». « Dans des moments aussi graves, l’unité, au-delà des sensibilités politiques, devaient s’imposer » conclut le communiqué de presse.  

De nouveaux tags antisémites ont été recensés ce vendredi par la police municipale de Besançon. Ils ont été constatés à Tarragnoz et aux Chaprais. Ils font suite à ceux qui ont été découverts jeudi.  La Ville de Besançon ne laissera pas passer ces actes, que la maire juge de « grave ». La cité dit mettre « les outils qu’il faut pour arrêter ces individus ». Anne Vignot  dénonce des faits « d’une extrême gravité ». La Maire de Besançon veut «  que cesse ce mouvement antisémite ».

Elle invite chacun à se rappeler les heures noires de notre histoire contemporaine. « Nous avons déjà vécu une période  extrêmement grave, douloureuse et inadmissible, sur laquelle tout le monde était pourtant tombé d’accord pour que cela ne devait ne plus se reproduire  » explique Anne Vignot. Et de poursuivre : « Cette histoire nous a amenés à la guerre, à la déportation. Aujourd’hui, il ne faut pas considérer qu’elle ne nous servirait pas de leçon. Elle est là pour nous apprendre et nous rappeler qu’il faut mettre tous les garde-fous nécessaires ».

La Ville a porté plainte. Elle espère que les auteurs de ces agissements soient identifiés et condamnés.

L'interview de la rédaction : Anne Vignot

 

Anne Vignot portera plainte ce lundi après la découverte de centaines d’autocollants VDL BSK dans le centre-ville de Besançon. Le collage de ces messages est l’œuvre d’un groupuscule d’extrême droite, qui s’était déjà manifesté dans la capitale comtoise. La Maire de Besançon indique qu’elle et son équipe « lutteront très fermement contre ces organisations pour tout acte délictueux ou pénal commis sur les bâtiments publics ou dans l’espace public ».

Anne Vignot, maire de Besançon, était à la Sorbonne, ce jeudi après-midi, à la réunion des Maires des villes touchées par les émeutes urbaines de juin dernier.  Au cours de ce moment, Elisabeth Borne a annoncé que le quartier Planoise était retenu pour expérimenter le dispositif « forces d’action républicaine ». Par ailleurs, la maire de Besançon demande des besoins supplémentaires de l’état pour répondre aux questions de parentalité et de prévention. Par ailleurs, la Ville maintient sa demande pour l’implantation d’un commissariat à Planoise et un renfort de policiers nationaux.

Anne Vignot, Maire de Besançon, s’est rendue à Paris ce jeudi. Elle faisait partie de la liste des 500 maires des villes qui ont connu des violences urbaines, cet été, en France. Ce jeudi, dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne, Elisabeth Borne, a décliné les mesures « régaliennes » du gouvernement en réponse aux émeutes de juin dernier. L’objectif étant pour la cheffe de file du gouvernement de « garantir la sécurité de (ses) concitoyens, mieux soutenir les familles et renforcer la cohésion sociale ».

Ce lundi soir, de nombreuses communes de France ont rendu hommage à Dominique Bernard, le professeur de lettres, frappé  de plusieurs coups de couteau à la gorge par un individu d’une vingtaine d’années fiché « S ». A Besançon, de nombreux élus, de tous bords, étaient présents sur l’esplanade des droits de l’Homme. Tous sont venus dire leur attachement aux valeurs de la République, où l’école a toute sa place, et rendre hommage à cet enseignant qui a perdu la vie pour avoir protégé ses élèves et ses collègues.

Anne Vignot, la maire de Besançon, a demandé « de faire corps » avec les enseignants. Aux côtés de la rectrice, des Sénateurs Jacques Grosperrin et Jean-François Longeot, du député Laurent Croizier et de nombreux élus locaux, La Maire bisontine a apporté son soutien aux enseignants. La Marseillaise a été entonnée et des roses et des bougies ont été déposées au pied de la statue de Victor Hugo. A l’image du député Laurent Croizier, de très nombreuses personnes savent que ces actions symboliques sont importantes, mais qu’elles sont insuffisantes. « La loi peut être changée » explique le parlementaire, qui précise qu’il faut s’attaquer « au terreau qui produit le terrorisme islamiste ». Et de poursuivre : « il faut agir très fortement.  Les valeurs de la République ne sont pas négociables ».

Le reportage de la rédaction : Laurent Croizier (député du Doubs). Anne Vignot (Maire de Besançon)

Tristesse et colère

Au cours de cet hommage, la parole a été laissée aux syndicats enseignants. Nathalie Faivre du syndicat SNES-FSU ne cache pas que ce drame a marqué les esprits. La tristesse et la peur se côtoient également à la colère. Mme Faivre explique que « beaucoup de personnalités politique sont présentes pour exprimer leur soutien à l’école », mais elle regrette que « le reste du temps », ces derniers soient plus discrets. La responsable syndicale  demande davantage de soutien de la part de sa hiérarchie et des moyens supplémentaires pour permettre aux enseignants de pouvoir effectuer leur travail et leur mission dans de biens meilleures conditions.

L'interview de la rédaction : Nathalie Faivre

 

Après la conférence de presse de Ludovic Fagaut, chef de l’opposition municipale,  Anne Vignot, la Maire écologiste de Besançon, a tenu à faire le point sur la situation de l’amiante dans les écoles de la ville. Document d’experts à l’appui, elle a rappelé, concernant les trois écoles, dont la situation méritait un suivi, que rien ne justifiait une fermeture. Néanmoins, soucieuse de ne faire prendre aucun danger aux enfants et aux enseignants, l’édile a décidé de mener les opérations nécessaires, ciblant les sites Bruyère, Bourgogne et Sapins. Des travaux de recouvrement des sols à surveiller ont été demandés, avant d’entamer des interventions plus lourdes cet été.

Des expertises menées en interne

Concernant le litige portant sur les rapports et évaluations de la situation, Anne Vignot reconnaît que le suivi demandé, « s’il était effectué par les services de la ville de Besançon », aurait mérité d’être mené par un cabinet indépendant. Ce que la Maire s’est attachée de mettre en place dès qu’elle a eu connaissance de ce manquement. « Le diagnostic de 2016 a été réalisé suite à un travail qui avait été fait en 2005. Sa réalisation ne pouvait être effectuée en interne. Nous avons désormais pris les mesures qui s’imposent » ajoute Mme Vignot.

70 millions d’euros d’investissement

Les travaux de désamiantage programmés s’effectueront dans le cadre des 70 millions d’euros consentis sur la totalité du mandat pour la rénovation et la réhabilitation des écoles bisontines. Douze écoles sur les soixante quatre que comptent la ville bénéficieront d’une cure de jouvence. C’est concrètement un peu plus d’un million d’euros qui sont budgétisés chaque année dans ce plan. « Lorsque nous sommes arrivés aux responsabilités, nous avons constaté que les écoles n’avaient pas fait l’objet d’une attention particulière » explique Mme la Maire. « Ce sont de véritables passoires thermiques. Il va falloir encore de nombreuses années pour arriver à mettre aux normes tous ces sites » termine la maire de Besançon.

L'interview de la rédaction / Anne Vignot

 

Ce mardi matin, Ludovic Fagaut, chef de file de l’opposition municipale, alertait sur la présence d’amiante dans les écoles bisontines, tout en soulignant l’absence de diagnostics réalisés ces dernières années. Il pointe du doigt la responsabilité d’Anne Vignot, la maire de Besançon, qu’il accuse d’avoir menti sur ces diagnostics et leurs constats.

« Aujourd'hui on est sur une situation très inquiétante en ce qui concerne nos écoles sur le territoire bisontin » introduit Ludovic Fagaut. « Nous avions questionné sur la présence d'amiante dans 59 écoles sur le territoire bisontin, mais surtout de l'effectivité des diagnostics amiantes qui doivent être réalisés tous les 3 ans pour suivre l'évolution et l'état de dégradation de cette amiante » poursuit le chef de file de l’opposition municipale.

Tout commence un soir de conseil municipal, le 22 juin dernier. Ludovic Fagaut assure qu’Anne Vignot lui a certifié, « la main sur le cœur », être en possession de l'ensemble de ces diagnostics. Une version qui changera, puisque le 22 septembre dernier, toujours selon Ludovic Fagaut, la maire de Besançon aurait finalement indiqué ne plus posséder ces diagnostics. Le lendemain, le 23 septembre, un article paraît dans la presse locale, et dévoile que des diagnostics ont bien été réalisés, au mois d’août, sur plusieurs écoles. Sept au total. C’est alors à l’issue du conseil municipal du 25 septembre que Ludovic Fagaut interpelle à nouveau Anne Vignot. Selon lui, la maire de Besançon lui aurait indiqué que sept diagnostics avaient été effectivement réalisés durant l'été, mais qu’ils relevaient la présence d'amiante uniquement dans « des espaces de stockage ». Après avoir enfin obtenu ces diagnostics le 6 octobre dernier, Ludovic Fagaut a réuni la presse ce mardi matin pour tirer la sonnette d’alarme. « Contrairement à ce qu’à pu nous dire Anne Vignot, il s'avère que ça ne concerne plus uniquement des lieux de stockage. Mais des salles de classe, des couloirs de circulation pour les élèves, des bureaux pour les enseignants, des espaces de repos, et on parle aussi de salle de réfectoire ».

 

Un niveau de dangerosité élevé ?

Parmi les écoles concernées, certaines seraient sujet à un taux haut d'évaluation « d'action corrective 2 (AC2) » à mettre en place immédiatement. Il s’agit de l’école Bruyères, l’école Les sapins à Saint-Ferjeux ainsi que l'école Bourgogne à Planoise. Dans ce cas de figure, la loi est très claire et impose plusieurs solutions : désamianter immédiatement, calfeutrer les zones en mettant en place des mesures d’empoussièrement pour voir le taux de volatilité de l'amiante dans l'espace, ou interdire les espaces. « Mais aujourd'hui rien n'est fait. Et Madame le maire nous a menti une deuxième fois, le 25 septembre dernier, en nous disant que c’étaient uniquement des lieux de stockage qui étaient concernés » ajoute Ludovic Fagaut.

Une situation inquiétante, alors qu’on se souvient encore de la condamnation du CHRU Minjoz de Besançon en 2020, pour avoir caché les risques de contamination à l'amiante à son personnel pendant des années. « C'est très alarmant. Nous n’avons des diagnostics qui ont été réalisés seulement dans sept écoles. Il y en manque quand même 51 dans lesquelles il y a encore de l'amiante, et on ne sait pas quel est le degré de volatilité de cette amiante. A partir du moment où vous avez, selon la grille d'évaluation, un niveau AC 2 qui a été positionné, la loi elle est très claire : vous n'avez pas le choix que de désamianter, confiner l'espace avec des mesures d’empoussièrement, ou éventuellement interdire l'espace. Ça n'a pas été fait, et on nous annonce un plan de désamiantage aux vacances de la Toussaint. C'est déjà trop tard. Et j'espère qu'il n'est pas trop tard en tout cas notamment pour les familles et les enfants qui sont passés dans ces écoles depuis 2016, date à laquelle nous n'avons plus de trace, donc de diagnostic, qui auraient dû être réalisés en 2019 et en 2022 » indique Ludovic Fagaut.

 

Anne Vignot s’exprimait ce mardi à 15h depuis la mairie. Sa prise de parole sera également prochainement publiée sur notre site.