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Suite au discours du 25 février du Président de la République, qui a annoncé que « La France, comme tous les autres pays européens, prendra sa part pour assister la population ukrainienne », le ministre de l’Intérieur a réuni le 1er mars 2022 l’ensemble des préfets pour fixer les modalités opérationnelles de prise en charge et d’accueil de ces populations déplacées. Il a leur demandé d'organiser la coordination et le recensement, dans chaque département, des possibilités d'aides à ces personnes déplacées, notamment en matière d'hébergement, en lien étroit avec l’ensemble des maires, des élus et des acteurs concernés.

 

Un courrier à destination des maires du Doubs

Jean-François Colombet, préfet du Doubs, a adressé ce mardi à l’ensemble des maires, le courrier cosigné par l’ensemble des ministres chargés du volet de la gestion du conflit en Ukraine. Il a mis à leur disposition un numéro de téléphone spécifique et une adresse électronique dédiée pour répondre à leurs questions. Cette adresse est également ouverte afin de communiquer les solutions d’hébergement ou d’accueil dont ils ont connaissance au sein de leurs communes. Des consignes complémentaires seront mises en ligne sur le site Internet des services de l’État dans le Doubs, en fonction de l’évolution de la situation. Une cellule d’accueil sera également mise en place par la préfecture et la municipalité de Besançon.

Afin de garantir que l’élan de solidarité qui s’exprime dans le département produise des résultats concrets au service des ressortissants ukrainiens que le Doubs pourrait être amené à accueillir, il est indispensable que toutes les initiatives locales soient portées à la connaissance des maires, afin que ces derniers puissent en assurer la remontée à travers l’adresse courriel mis à leur disposition par la préfecture. Il est rappelé que les ressortissants ukrainiens titulaires d’un passeport biométrique bénéficient d’une dispense de visa et sont donc en situation régulière jusqu’à 90 jours après leur entrée dans l’espace Schengen. Sous réserve des considérations d’ordre public, il leur sera accordé des prolongations de droit au séjour en France. Pour ce faire, une demande est à adresser par courriel via l’adresse : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. 

Les sapeurs-pompiers du Doubs indiquent qu’un accident vient de se produire impliquant deux véhicules, entre Etalans et Valdahon. On déplore 7 victimes dont 4 blessés graves et 3 blessés légers. Les secours sont sur les lieux. Il y a pour l’instant, une importante gêne à la circulation.

La Transjurassienne 2022, épreuve mythique de ski de fond, aura lieu les 12 et 13 février. La course partira de La Combe du Lac à Lamoura et ira jusqu'à Chaux-Neuve. Les conditions d'enneigement ne permettent néanmoins pas d'aller jusqu'à Mouthe, comme c’est le cas habituellement. C’est un parcours de 60,4 km qui a été révélé ce lundi, mais qui devrait être légèrement rallongé pour arriver aux 70km symboliques.

 

Un parcours de Lamoura jusqu’à Chaux-Neuve

Après 2 années de disette à cause du manque de neige et de la crise sanitaire, la 44ème édition de la Transjurassienne aura lieu ce weekend avec des conditions météorologiques idylliques. Pour assurer des conditions optimales à tous les participants, il a donc été décidé de placer la ligne d’arrivée 6 km en amont, sur la commune de Chaux-Neuve, soit 60,4km d'efforts en lieu et place des habituels 70 kilomètres. « Un gros travail de « réenneigement » a été effectué par nos équipes entre Prémanon et Bois d’Amont afin de relier la forêt du Massacre et le Risoux ainsi qu’entre Bellefontaine et le Pré Poncet, explique Pierre-Albert Vandel, président de La Transju’. Au regard de la situation, elles ont fait le maximum possible ». Pierre-Albert Vandel, président de Trans’Organisation, et son équipe attendent 3500 participants. Malgré une baisse de participation de 30% pour cause du contexte sanitaire, la course accueillera environ 250 participants étrangers, dont 33 nations étrangères.

 

Des athlètes de renom

Dimanche, sur La Transju’ skating, Jean-Marc Gaillard, membre de l’équipe de France depuis de très nombreuses années, s’affichera comme le grand favori selon Marie-Pierre Guilbaud, directrice d’épreuve et quadruple gagnante de la Transju. À 41 ans, le tricolore, doublé médaillé de bronze aux Jeux olympiques en relais (2014 et 2018) concourt encore sur le circuit Coupe du monde. A noter également la présence de Xavier Thévenard, triple vainqueur du mythique ultra-trail de l’UTMB et fidèle de La Transju’.  

Vendredi matin, un individu de 40 ans a été interpellé à l’Hyper U de Doubs, en train de dérober des polos de marque pour un montant avoisinant les 300€. Ce même individu avait, la veille, dérobé 7 polos de cette même marque pour un montant de 200€. Sa technique était de rentrer dans la cabine d’essayage, de découper les étiquettes, puis de porter tous les vêtements sur lui, recouverts d’un gros pull, avant de sortir au niveau de la caisse sans achat.

Vendredi, il  a changé de méthode, en plaçant les polos dans leur emballage entre son pull et son blouson. Mais lorsqu’il a été contrôlé pendant son passage à la caisse sans achat, les vigiles se sont rendus compte de son escroquerie et ont pu récupérer les articles volés. L’homme a reconnu l’ensemble des faits qui lui sont reprochés, et tout le butin a été restitué en bon état. 

Les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus en début d’après-midi pour un accident sur la RD27, au niveau de la commune de Voires, dans le Doubs. Une voiture est impliquée, et une personne serait incarcérée. Plus d’informations à venir.

Les sapeurs-pompiers du Doubs indiquent être intervenus ce matin aux alentours de 7h pour repêcher un corps flottant dans le Doubs, au niveau du rond-point de la Citadelle. Ce corps dérivant a été repéré par un policier effectuant son jogging. Il a été extrait de la rivière par une équipe de sauveteurs aquatiques et de plongeurs. La victime, une femme de 70 ans est décédée.  

Dès le 12 janvier prochain, un second centre de vaccination prendra place dans la salle Espace Rives du Doubs, au 12 rue du Puits à Doubs jusqu’au 30 mars 2022. Il abritera 3 nouvelles lignes de vaccination, en complément des 3 lignes déjà existantes au centre de vaccination de Pontarlier. Il sera ouvert aux mêmes horaires que son homologue pontissalien : du lundi au samedi, de 8h à 17h. 

Pour la 3ème année consécutive, l'Université Savoie Mont-Blanc réalise une Enquête nationale sur la qualité du lien entre la population et les forces de sécurité intérieure. Chaque citoyen peut ainsi donner son avis au travers d'un questionnaire qui lui sera adressé par mail. Pour s'inscrire, il faut télécharger une demande de participation sur le site www.eqp21.fr, l'imprimer et la rapporter complétée au commissariat central de Besançon ou Planoise, Montbéliard, Héricourt ou Pontarlier. Pour les personnes qui ne peuvent pas imprimer le formulaire, il est également possible de se rendre directement dans les divers commissariats pour s'inscrire.

Jacques Grosperrin, sénateur du Doubs, porte-parole et référent de Valérie Pécresse pour la Franche-Comté, appelle les adhérents de la région à la soutenir en votant pour elle lors du deuxième tour de la primaire des Républicains qui se terminera ce samedi. Rappelons qu’Éric Ciotti est arrivé en tête avec 25,59% des voix et Valérie Pécresse deuxième avec 25%. Michel Barnier a terminé troisième (23,9 %), suivi de Xavier Bertrand (22,4 %) et Philippe Juvin (3,1 %).

« À l’issue du premier tour de la primaire, nous connaissons les deux qualifiés pour l’investiture. J’ai une pensée pour tous les candidats éliminés. Ils participeront à la belle équipe de France qui saura nous conduire à la victoire en avril prochain. Et je félicite Éric CIOTTI pour le score important qu’il a réalisé.

Référent et porte-parole de Valérie PÉCRESSE pour la Franche-Comté, j’appelle tous les électeurs de cette primaire à se tourner vers elle pour le deuxième tour. Je sais que beaucoup vont le faire dans notre parti. Je connais bien Valérie PÉCRESSE, depuis longtemps. Ses compétences. Son opiniâtreté » 

Depuis le 23 octobre, 80 réservistes participent à la préparation militaire gendarmerie (PMG) à Besançon. L’objectif est de pourvoir au recrutement de la réserve. Un candidat breveté PMG est apte à être recruté comme militaire du rang de réserve pour tenir un poste d’exécutant sous la responsabilité d’un gendarme d’active. Il peut ensuite, en suivant une formation continue, accéder aux grades supérieurs. La formation est centrée sur l’apprentissage des missions élémentaires des agents de la force publique et la maîtrise de l’arme de dotation.

 

Un engagement fort

 

Ce sont 900 réservistes qui sont répartis sur toute la Franche-Comté, et 360 au niveau du Doubs, qui œuvrent jour et nuit aux côtés de la gendarmerie. Le rythme est soutenu, ils sont mobilisables toute l’année, en fonction des disponibilités. Cela peut concerner jusqu’à 120 jours chaque année, la nuit tout comme le week-end. « Des gens prennent même des vacances spécialement pour s’engager avec la réserve opérationnelle » souligne le lieutenant-colonel Petit, en charge de la réserve opérationnelle du Doubs. Il s’agit d’un engagement républicain fort, une démarche citoyenne déterminée, qui a convaincu Quentin, 24 ans, étudiant en droit. « C’est ce qui fait notre fierté. C’est donner du temps pour les autres. Il faut qu’il y ait des gens qui puissent être présents pour la nation, pour le pays, et pour les concitoyens. C’est un sacrifice, mais pour moi c’est très important ». Des propos partagés et soutenus par Romane, 19 ans. « On a vu avec la crise Covid que c’était hyper important de s’engager. Pouvoir porter l’uniforme bleu c’est une fierté et un honneur. La PMG, une fois qu’on est dedans, on est un peu mordu ! ».

 

Une formation complète et exigeante

 

« On ne vient pas là par hasard, on a une formation exigeante. On leur demande des comportements et des réactions exemplaires, qu’ils doivent mener à travers cette formation, et ensuite sur le terrain » précise le lieutenant-colonel Petit. « Ils ont une formation continue, avec un stage de 15 jours. Et ensuite une autre formation continue sur une année, avec des recyclages permanents, de manière à pouvoir œuvrer de manière efficiente sur le terrain » poursuit-il. Pour pouvoir intégrer la PMG, il faut être volontaire. Mais aussi de nationalité française, âgé de 17 à 40 ans, avoir effectué la JAPD, la JDC ou la phase 1 du SNU, être apte physiquement et avoir « une bonne moralité ». Ensuite il faut suivre une formation théorique en enseignement à distance pendant plusieurs mois, passer des examens intellectuels et physiques, ainsi que des entretiens. Si ces étapes ont été concluantes, alors vous êtes invités à passer cette PMG. Il s’agit de 15 jours complets au sein de la caserne, en internat, avec des cours théoriques et pratiques.

 

« La réserve opérationnelle est là pour compléter le dispositif de la gendarmerie en matière de lutte contre la délinquance, mais pas seulement. Ça peut être l’assurance de proximité, tout comme des interventions routières, ou encore la lutte contre les violences familiales » Lieutenant-colonel Petit

 

« Extenué… mais heureux »

 

La formation a débuté le 23 octobre et s’achèvera le 6 novembre. Deux semaines intenses au cours desquelles ces réservistes ont appris à se connaître, à vivre ensemble, et former un groupe homogène. Une cohésion de groupe puissante est née, et des liens se sont tissés entre tous les réservistes. C’est d’ailleurs ce qui a plu et motivé les troupes à de nombreuses reprises. « J’ai adoré ces deux semaines. Il y a un vrai esprit de corps qu’on retrouve dans peu d’endroits. Il y a cette forme de discipline, mais on sait aussi rigoler quand il faut » confie Romane sans cacher une certaine émotion. « Je suis très fier d’être allé au bout de ces 15 jours, c’est un stage assez éprouvant. Il faut être solide, ce n’est pas une colonie de vacances. Mais on est très heureux d’avoir acquis toutes ces connaissances » révèle Quentin à son tour. Même si la formation s’achève au-delà de ces quinze jours, d’autres petites formations, avec des enseignements à distance et de examens en physique se prolongeront pour les réservistes. « L’objectif, c’est de leur donner le plus d’outils et de clés possibles. Qu’ils aient un bagage intellectuel et physique pour mieux aborder les situations auxquelles ils seront confrontés » conclut le lieutenant-colonel Petit.