A Besançon. SUPMICROTECH, l’École nationale supérieure de mécanique et des microtechniques, a fêté ce samedi 29 novembre la diplomation de sa Promotion 2025 lors d’une cérémonie au Parc des Expositions de Besançon (Micropolis). Au total, 242 nouveaux ingénieurs et titulaires de Master ont été mis à l’honneur devant 1 000 invités. L’établissement, adossée au laboratoire FEMTO-ST, demeure une école d’ingénieurs de référence en France, historiquement ancrée en Franche-Comté, capitale de l’industrie de précision.
Bourses versées, résidences pleines, nouveaux services de restauration, guichets d’accueil hybrides et espace “zen” : le Crous de Bourgogne–Franche-Comté (BFC) a détaillé, à l’occasion de la rentrée universitaire, un ensemble de mesures destinées à sécuriser les premières semaines et améliorer la vie de campus. L’établissement, désormais membre associé des EPE Université Bourgogne Europe et Université Marie & Louis Pasteur (UMLP), insiste toutefois : « le CROUS reste le CROUS » — personnalité juridique inchangée, coopération renforcée.
L'interview de la rédaction : Murielle Baldi, directrice de la Crous BFC
Bourses : paiements enclenchés et notifications à grande échelle
Malgré le basculement cette année vers la nouvelle application du Dossier social étudiant (OLAF), Les bourses étudiantes sont honorées. Un premier versement a été effectué fin août et le deuxième est en cours. 21 000 notifications (définitives ou conditionnelles) ont été envoyées la semaine passée, pour un ordre de grandeur d’environ 24 000 boursiers en 2024-2025 dans la région. Les notifications conditionnelles ouvrent déjà des droits (repas à 1 €, exonération des droits d’inscription, … ).
Logement : 7 000 lits et un filet d’urgence sous 24 h
Le parc CROUS affiche environ 7 000 lits en Bourgogne Franche-Comté (dont ~3 300 à Dijon, ~2 300 à Besançon). Besançon est plein à la rentrée, principalement avec des boursiers et des étudiants internationaux accueillis via conventions. Pour les situations critiques (pas de toit, précarité aiguë), le CROUS bloque des chambres d’urgence : prise en charge sous 24 h, hébergement temporaire (jusqu’à 1 mois) et accompagnement par le service social.

Restauration : tarifs maintenus, un food-truck pour désaturer Haut-du-Chazal
Les tarifs sont reconduits : 1 € pour les boursiers et publics précaires, 3,30 € pour les autres. Environ deux millions de repas sont servis dans la région, dont ~900 000 à Besançon.
Pour atténuer le “coup de feu”, entre 12 h et 13 h à l’UFR Santé (Hauts-du-Chazal), un food-truck Crous (en plus du restaurant universitaire) doit ouvrir fin septembre. Soit environ 200 repas/jour à emporter. Le projet est monté avec Grand Besançon Métropole et l’Université Marie et Louis Pasteur. À Dijon, deux food-trucks servent déjà le centre-ville.
Service social : urgences prioritaires, hausse des démarches administratives
Le service social compte 8 postes (2 postes restent vacants et à pourvoir à Besançon et en Nord Franche-Comté). S’il est difficile d’estimer, pour l’heure, la fréquentation du site, en 2023-2024, 74 % des demandes étaient liées à des formalités administratives.
Jobs et compétences : forum le 18 septembre
Le CROUS se mobilise pour connecter les offres locales aux étudiants à la recherche d’un job pour financer leurs études. À Besançon, un forum “Trouver un job étudiant” se tiendra jeudi 18 septembre (11 h–14 h) au LIVE, en partenariat avec la structure Info Jeunes.
En parallèle, des ateliers gratuits (CV, entretien, prise de parole) démarrent en novembre pour faciliter la recherche et aider les jeunes à convaincre un éventuel futur employeur.
Accueil étudiant : une FAQ commune et des guichets de proximité
En cette rentrée 2025/2026, le Crous Bourgogne Franche-Comté teste un nouveau dispositif “Accueil étudiant” pour, toujours et encore, faciliter l’intégration des jeunes et les aider au quotidien. Au menu, un réseau de points d’accueil identifiés, avec cartographie et horaires pour éviter les portes closes, une foire aux questions et un chatbot multilingue. Le dispositif a été coconstruit avec différents partenaires et son déploiement sera effectif après une phase de test début septembre.

Bien-être : un “espace zen” inspiré Snoezelen à la Bouloie
Autre nouveauté, en cette rentrée scolaire, l’ouverture d’un nouvel espace apaisant, qui est accessible à la loge Stendhal (campus de la Bouloie) : ambiance Snoezelen (lumières douces, textures, assises confortables) pour une pause cognitive loin du bruit. Ce nouvel espace est ouvert à tous, sur réservation via MesServicesÉtudiants, en réservant un créneau d’une heure, de 5 h 30 à 23 h. Objectifs : réduire le stress et soutenir la concentration.
L'interview de la rédaction : Marine Saget, chargée de mission pour la lutte contre les discriminations au Crous Bourgogne Franche-Comté
Immobilier : Rousseau rouvre, Jérôme en préparation
Le bâtiment Rousseau, sur le site de la Bouloie, a été entièrement rénové après trois ans de travaux. Il propose désormais 148 chambres, avec douche/WC privatifs. Le montant des travaux s’élève à 5,1 millions d’euros. En parallèle, le bâtiment Gérôme entre en programmation pour une transformation en studios. Le début des travaux est prévu à la rentrée 2026, pour une livraison l’année suivante, sous réserve de financements.
Demain, vendredi 28 mars, plus de 110 acteurs majeurs de la vie étudiante en Bourgogne-Franche-Comté se réuniront à Dole pour une journée d’échanges, de coopérations et de perspectives autour d’un objectif commun : améliorer concrètement le quotidien et les conditions d’études des 83 000 étudiants de la région.
Porté par la Région académique Bourgogne-Franche-Comté, le Crous Bourgogne-Franche-Comté, la Région Bourgogne-Franche-Comté et l’ensemble des acteurs de la vie étudiante, cet évènement s’articulera autour de différents temps forts. Plusieurs thématiques seront abordés : logement, santé, bien-être, engagement, vie de campus, réussite universitaire… . Il permettra également de faire un retour sur des expériences diverses et de mettre en lumière des projets innovants.
Grand Besançon Métropole poursuit son soutien aux projets étudiants. La deuxième session de l’année a débuté le 1er mars. Elle se terminera le 15 avril. Cette opération est ouverte aux associations, aux établissements d’enseignement supérieur public et au CROUS Bourgogne Franche-Comté. L’accueil et l’intégration, la lutte contre les formes de précarité et les violences et les discriminations, la santé, le bien être des étudiants et les actions environnementales font partie des initiatives attendues.
Pour prendre connaissance des modalités de l’appel à projets et télécharger le formulaire de demande, rendez-vous sur https://www.grandbesancon.fr/demarche-administrative/appel-a-projets-soutien-aux-initiatives-etudiantes/
25.000 étudiants sont inscrits à l’université de Franche-Comté à Besançon. Soit 21% des habitants de la ville de Besançon et 12% de la population de Grand Besançon Métropole. Environ 40% d’entre eux sont boursiers. Les étudiants bisontins, comme leurs camarades d’autres territoires, souffrent. La précarité est bien réelle et beaucoup de jeunes, sur le territoire bisontin également, choisissent de ne pas poursuivre leurs études, au-delà de leur première années de licence, faute de ressources.
Dans le Grand Besançon, Sébastien Coudry est l’élu en charge de la vie étudiante. La politique qu’il mène a pour objectif de proposer un territoire de vie et d’études dans lequel les jeunes peuvent s’épanouir, se former et vivre le plus décemment possible. Dans cet objectif, Grand Besançon Métropole a soutenu et soutient plusieurs projets. Elle a participé financièrement au (Li)ve, le lieu de vie étudiants à la Bouloie, a contribué à la naissance d’une ressourcerie et d’une épicerie sociale étudiante ou encore a développé une politique tarifaire plus abordable concernant les transports urbains, ….
L'interview de la rédaction : Sébastien Coudry, l’élu en charge de la vie étudiante.
Appel à projets
Dans le cadre de son budget spécifique, Grand Besançon Métropole lance cette année trois appels à projet. L’objectif est de permettre aux institutions et aux associations de proposer des initiatives, répondant à différents enjeux. Tels que la lutte contre la précarité, la transition écologique ou la lutte contre les discriminations. Les personnes intéressées ne doivent pas hésiter à contacter Grand Besançon Métropole ou le CROUS Bourgogne Franche-Comté.
L'interview de la rédaction : Sébastien Coudry, l’élu en charge de la vie étudiante.
C’est un évènement qui fleure bon le partage et l’ouverture culturelle. Les 11 et 12 avril prochains, le Centre de linguistique appliqué de l’université de Franche-Comté organise le « Tour du Monde en 80 plats » au Grand Kursaal à Besançon. Plus de 1.200 convives sont attendus lors des deux services proposés par soir.
Un voyage culinaire à ne manquer sous aucun prétexte, durant lequel le public pourra déguster de délicieuses spécialités sucrées et salées. Une belle ambiance, où les étudiants porteront des vêtements traditionnels et interpréteront des chants et des danses.
Après deux années de travaux, la nouvelle résidence étudiante « La Comtoise » a ouvert en cette rentrée de septembre au cœur de l’écoquartier Vauban. Ce sont 105 appartements meublés allant de 18m² à 26m² qui ont été proposés aux étudiants bisontins et d’ailleurs. Des espaces communs comprenant des salles de vie étudiantes, des salles de travail et une laverie ont été pensés et aménagés pour favoriser la convivialité. Cette résidence a été officiellement inaugurée ce mardi matin par celles et ceux ayant permis sa construction.
Le paysage de l’hébergement étudiant à Besançon s’agrandit. Après le lancement des travaux de l’écoquartier Vauban en 2019, la première pierre de la nouvelle résidence étudiante La Comtoise avait été posée en octobre 2021. Deux ans après, les étudiants investissaient les lieux pour la rentrée de septembre 2023. Située au cœur de l’écoquartier Vauban, à 10 minutes des campus Bouloie-Temis et du centre-ville, cette résidence contribue à l’amélioration de la vie étudiante à Besançon. Ce nouveau bâtiment propose 105 appartements T1 meublés, allant de 18m² à 26m². Chaque logement a été conçu pour offrir un espace de vie répondant aux attentes des étudiants, alliant modernité et confort.

En Bourgogne-Franche-Comté, le parc de logements universitaires du Crous compte actuellement 25 résidences, offrant un total de 6779 logements pour 7175 lits. A Besançon, 6 résidences sont disponibles, proposant 2364 logements pour 2600 lits.
Une résidence éco-responsable
Cette résidence s’inscrit dans l’ambition durable de la ville à plusieurs niveaux. D’une part avec son intégration au cœur d’un écoquartier responsable, respectueux de l’environnement et également par sa conception. Cette résidence est construite selon des normes environnementales élevées, favorisant une empreinte carbone réduite et une gestion énergétique optimale.
Une localisation stratégique
Proche de la gare et des campus, la résidence La Comtoise se situe à équidistance de ces points stratégiques pour les étudiants, reliés par une ligne de bus dédiées directe, la ligne 3, leur permettant de rejoindre l’un ou l’autre en 5 à 10 minutes. Cette proximité facilite non seulement les déplacements quotidiens des étudiants, mais favorise également l’intégration de la résidence dans le tissu urbain dynamique de Besançon.
Christine Le Noan, directrice générale du Crous Bourgogne-Franche-Comté :
Une quarantaine d’étudiants en pharmacie se sont mobilisés ce mardi après-midi à l’UFR Santé de Besançon. Ils ont été rejoints par une petite délégation en provenance de Dijon. Leurs revendications ? Faire avancer une réforme qui stagne depuis 7 ans sur les bancs de l’Assemblée nationale.
C’est une manifestation nationale. Les 24 facultés de de pharmacie de France se mobilisaient ce mardi 21 novembre pour répondre à l’appel l’ANEPF, l’association nationale des étudiants en pharmacie de France. En 2 semaines, les membres de l’association sont allés dans les villes comportant une faculté de pharmacie pour sensibiliser les étudiants à la cause de la réforme du troisième cycle des études pharmaceutiques et les appeler à se mobiliser. « Il fallait s’y attendre, au bout de 7 ans, les étudiants en pharmacie allaient forcément devoir aller plus loin pour se faire entendre, car non, ça n’est pas comme ça que l’on traite les soignants de demain » explique l’ANEPF.
Parmi leurs revendications :
Témoignage de Lucie, en 5ème année de pharmacie filière industrie, et Rémi, en quatrième année filière officine :
Ce mercredi 11 octobre était inaugurée la nouvelle filière odontologie à l’UFR Santé de Besançon. En décembre 2021, Jean Castex, le Premier ministre, avait annoncé la création de nouveaux sites universitaires pour pallier une densité trop faible de praticiens sur certains territoires. En Franche-Comté, le nombre de chirurgiens-dentistes par habitant est inférieur dans tous les départements à la moyenne nationale. Elle était de 64 professionnels pour 100.000 habitants en 2019. 25 premiers étudiants ont fait leur rentrée en odontologie l’année dernière au sein de cette filière, et 36 cette année.
Cette nouvelle formation s'inscrit dans une démarche nationale et résulte d'un travail engagé depuis plusieurs années par les acteurs de l'éducation et de la santé en Bourgogne-Franche-Comté, avec le soutien des collectivités territoriales. Avec une filière qui a également ouvert à Dijon, elle permettra une meilleure implantation des professionnels sur le territoire. Auparavant, les étudiants en première année de médecine à l'université de Franche-Comté qui souhaitaient devenir chirurgiens-dentistes étaient envoyé à Nancy et Strasbourg. Désormais, ils poursuivent leur formation à Besançon à l'UFR Santé, grâce à l'ouverture de cette filière. 25 étudiants ont fait pour la première fois leur rentrée en filière d'odontologie à l'UFR Sciences de la Santé et de l'université en Franche-Comté il y a un an, en septembre 2022. Cette année, ce sont 36 nouveaux étudiants qui sont concernés. 59 au total suivent désormais cette formation, en alternant cours théoriques médicaux et enseignements spécifiques à l’UFR Santé, avec une partie des cours pratiques au CFA Hilaire de Chardonnay à Besançon.
Une pénurie de chirurgiens-dentistes dans la région ?
Il y a un peu plus de 2 ans maintenant, le 2 décembre 2021, Jean Castex annonçait la création de nouveaux sites universitaires en odontologie, pour résoudre la problématique d’une densité trop faible de chirurgiens-dentistes sur certains territoires. La densification des villes au détriment des communes rurales accentue les inégalités d'accès aux soins et les installations des professionnels à l'étranger ne cessent d'augmenter. En Franche-Comté, le nombre de chirurgiens-dentistes par habitant est inférieur dans tous les départements à la moyenne nationale, qui était en 2019, de 64 professionnels pour 100.000 habitants. Dans le Doubs, elle est de 48 chirurgiens-dentistes pour 100.000 habitants. Ce nouveau cursus permettra de maintenir une offre de soins et de chirurgie dentaire sur le territoire dans les années à venir. Les UFR Sciences de la Santé de Besançon et de Dijon ont été accrédités en même temps, ont d'ailleurs élaboré leur programme d'enseignement en commun, et bénéficient des mêmes équipements.
Le Professeur Edouard Euvrard, chirurgien-dentiste et vice-doyen du département d’odontologie de l’UFR Santé :
L’établissement français du sang et le Lions Club Bisontins organisent, pour la 5ème année consécutive, une collecte de sang qui se tient sur le campus de la Bouloie, sous un chapiteau près du restaurant universitaire. Sur place, tout est prévu pour que cette collecte se passe dans les meilleures conditions. Des collations et repas de qualité seront servis aux étudiants, le tout dans une ambiance chaleureuse. 500 donateurs sont souhaités sur ces trois jours.
Des besoins toujours très élevés
Les réserves sont encore bien trop basses. Et pour rappel, un don peut sauver trois vies. Toute l’année, des campagnes de don du sang s’organisent partout en France. L’EFS, l’établissement français du sang, souligne « un besoin énorme ». C’est en collaboration avec le Lions Club Bisontins, cette association qui mène des actions caritatives sur le territoire, qu’une collecte de sang a démarré à Besançon sur le campus de la Bouloie depuis ce mardi. Et cette première journée fut un véritable succès. « L’EFS ravi. C’est la première fois que l’on réussi à attirer autant de jeunes pour une première journée. C’est vraiment une bonne chose, nous en avons tellement besoin » indique Anna Cupillard, du Club Besançon Lumière, présidente de Sang pour Sang Campus, qui fait partie du Lions Club International. « Et nous nous sommes donnés un objectif cette année : il nous faudrait au minimum 500 étudiants pour les 3 jours. C’est ce que nous faisons en temps habituel. Entre 500 et 600 » ajoute Anna Cupillard.
« Le volume de sang prélevé par don est compris entre 400 ml et 500 ml. Il est inférieur ou égal à 13% du volume sanguin estimé à partir du poids et de la taille du donneur »
Un accueil chaleureux pour les étudiants
Sur place, tout est prévu pour que cette collecte se passe dans les meilleures conditions. A l’entrée du chapiteau, plusieurs médecins accueillent les étudiants, avant qu’ils ne soient pris en charge par d’autres médecins ou infirmier.e.s à l’intérieur. Dès leur arrivée, une première collation leur est offerte. « Un monsieur très généreux nous offre les viennoiseries pour les jeunes. 200 tous les jours. Lorsqu’ils arrivent, ils ont cette viennoiserie et une bouteille d’eau. C’est très important d’avoir une première collation en arrivant » explique Anna Cupillard. Ensuite, direction un petit box isolé afin de remplir les formulaires traditionnels et répondre aux questions qui précédent le prélèvement. Après une dizaine de minutes, le donneur peut ensuite rejoindre l’espace convivial installé au fond du chapiteau, où un repas chaud préparé par Cuisine Mode d’Emploi et la Maison Courbet leur est servi. Au menu pendant ces trois jours : poulet avec gratin de pomme de terre, pizza ou encore pâtes au saumon ! « Nous avons des personnes extraordinaires, exceptionnelles, de très belles personnes. Et nous les accueillons comme nous devons le faire. Le Lions Club c’est le don de soi, et c’est aider les personnes qui sont en précarité. Surtout au niveau des étudiants. Malheureusement à Besançon, nous intervenons tous les trois mois pour faire des distributions. Ces jeunes nous le rendent, parce qu’ils sont d’une gentillesse sans égal. Mais c’est donnant donnant. Nous sommes là pour les aider et les accompagner. J’ai des étudiants qui viennent nous aider à servir, et dès que je leur demande, ils sont présents » explique la présidente de Sang pour Sang Campus.