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Des étudiants venus de toute la France pour poursuivre leurs études à Morteau recherchent un logement. Tous sont retenus pour des formations proposées au sein du lycée Edgard Faure autour de la joaillerie, des microtechniques ou encore de l’horlogerie. L’accès au logement pour ces jeunes est un vrai défi, les coûts et le manque d’appartements sont de réels freins. La ville de Morteau et son CCAS ont mis en ligne en 2022 une plateforme numérique afin de favoriser les rencontres entre bailleurs et étudiants.

Cette plateforme s’adresse :


– aux propriétaires qui souhaitent louer leur logement uniquement à des étudiants ou stagiaires (seul pour studio ou T1 ou organisation d’une colocation dans un appartement plus grand),
– aux étudiantsapprentisstagiaires, eux-mêmes qui recherchent un logement ou des colocataires.

 

Lien de la plateforme :

https://services.morteau.org/annonces/

Ce lundi matin, l’intersyndicale tenait une conférence de presse à la Maison des syndicats de Besançon afin de dénoncer les pratiques des forces de l’ordre lors de la manifestation du 1er mai, et plus globalement depuis l’instauration du 49.3. Des jeunes et des manifestants plus âgés étaient invités à livrer leurs témoignages devant la presse. Interpellations préventives et abusives, violences verbales et physiques, conditions de détention déplorables, non-respect des droits liés à la garde à vue : nombreuses sont les accusations reprochées aux forces de l’ordre. Une procédure judiciaire est envisagée par les victimes.

 

« Merci d’être présent aujourd’hui, de relayer nos témoignages, car l’heure est grave » indique les membres de l’intersyndicale en s’adressant aux médias présents ce lundi matin au 4B rue de Léonard de Vinci. « Parce qu’à longueur de journées, dans les grands médias, on entend parler de violences sur les policiers ou de dégradations dans la rue. Mais ils oublient une tout autre réalité. Celle des manifestants, pacifiques, injustement gazés, violentés et enfermés. Et ici, à Besançon, cela prend des proportions alarmantes » ajoute l’intersyndicale. Ce 1er mai 2023, plus de 10.000 personnes ont défilé dans les rues de la cité comtoise, afin de dénoncer la réforme des retraites, mais également pour exprimer les difficultés sociales qu’elles rencontrent au quotidien. Une manifestation qui a connu quelques affrontements entre les manifestants et les forces de l’ordre, débouchant sur 33 gardes à vue. Alors que selon Noëlle Ledeur, de l’intersyndicale, « il n’y a pas eu de violences de manifestants, mais bien des violences policières […] L’ambiance du cortège n’était pas à l’agressivité, on a vu des groupes de personnes se faire pourchasser, tabasser par la police ». Des propos soutenus par Amélie Lapprand du syndicat FSU, qui dénonce l’attitude du gouvernement, qui tente de « museler la colère par la force ».

 

De très nombreux témoignages

Aux côtés des représentants syndicaux, de nombreuses victimes, jeunes pour la plupart, venues témoigner devant les médias présents. Adrien, 18 ans, est le premier à prendre place face aux journalistes. Il raconte avoir été l’un des 13 premiers manifestants interpellés juste après les heurts de Granvelle. On lui reproche notamment d’avoir été tout de noir vêtu, tenue attribuée aux black-blocs, et d’avoir poussé du pied une bombe lacrymogène. Il est alors arrêté par les forces de l’ordre. « J’étais dans le cortège, et j’ai entendu une personne derrière moi indiquer qu’elle avait peur. Je me rends compte qu’elle est sur le point de faire une crise de panique. Je l’approche, je la tire vers moi parce que je vois la foule qui commence à s’agiter et se mettre à courir dans tous les sens. Et d’un coup, un policier en civil, portant seulement un casque, arriver par derrière et me projette au sol, puis m’encastre dans une porte. Avec un autre policier qui va venir planter son coude dans mon torse ». Adrien sera conduit en garde à vue avec 13 autres personnes, et y passera 6h dans des conditions déplorables. « On n’a pas eu le droit au médecin, ni à l’avocat, ni aux appels, on n’avait pas le droit d’aller aux toilettes, je n’ai même pas eu le droit de me laver les mains » raconte le jeune homme. « On était 7 entassés dans une cellule d’à peine 7m², et 4 d’entre nous étaient blessés avec des plaies et du sang. Et quand tu vois l’état des cellules, au niveau de l’hygiène, ça fait peur. Du sang, des déjections sur les murs, de l’urine par terre. J’ai dû aller me faire dépister quelques jours plus tard » ajoute Adrien. « Les droits des gardes à vues n’ont pas du tout été respectés" dénonce l’intersyndicale.

 

Témoignage complet d’Adrien : 

 

Autre témoin, Camille, 17 ans, qui participait à sa première manifestation sauvage. Il n’a pas été arrêté et a pu s’enfuir après quelques coups de matraque« Je me suis pris un coup au niveau de l’entre-jambe, et j’étais terrifié par les CRS derrière moi qui n’hésitaient pas à frapper alors qu’on n’avait rien de dangereux. Je me mets à courir, et c’est là que je commence à voir des CRS partout, à plus savoir où courir pour m’enfuir. Je me prends plusieurs coups dans le dos amortis par mon sac, et un beaucoup plus violent au niveau de l’épaule qui m’a laissé une marque et m’a fait très mal dans les jours qui ont suivi."

 

 

Témoignage de la mère d'un mineur interpellé : 

 

Témoignage de Steve, un manifestant qui jouait du tambour en tête de cortège : 

 

 

Une procédure judiciaire envisagée

Au total, 33 gardes à vue dans la même journée à Besançon, dont 6 mineurs. Selon les manifestants et l’intersyndicale, les jeunes étaient particulièrement ciblés, notamment ceux habillés en noir dont le visage était masqué. Evidemment, le rapprochement a été fait avec les regroupements des manifestants cagoulés de l’ultradroite à Paris ces derniers jours, largement dénoncée mais non réprimée. « Deux poids deux mesures » déplore Noëlle Ledeur. Dans les prochains jours, une procédure judiciaire est envisagée par les syndicats et les victimes « pour dénoncer les violences de l’Etat et essayer de les faire condamner ». Un dossier est actuellement en train d’être constitué avec le rassemblement de nombreuses pièces justificatives.

 

La mobilisation contre la réforme des retraites s’est poursuivie ce jeudi à Besançon. Ce matin, en raison d’une forte présence des forces de l’ordre, les manifestants n’ont pas pu procéder au blocage des ronds-points comme ils l’avaient prévu. Néanmoins, la mobilisation semble se durcir à la faculté des lettres de Besançon. Pour la troisième journée consécutive, le site Mégevand a été bloqué. Un blocage filtrant s’est tenu à l’entrée du site Canot. C’est chaque après-midi, en assemblée générale, que les étudiants décident de la poursuite du mouvement ou pas.

Les jeunes manifestants expliquent qu’au-delà de la contestation portant sur la réforme des retraites, ils entendent dénoncer « une crise de la démocratie » en France. « On se mobilise pour qu’il y ait plus de démocratie et que cesse l’adoption de réforme aussi impopulaire » explique cet étudiant.

L'interview de la rédaction

 

Nouvelle journée d’action contre la réforme des retraites ce mardi. Il s’agit de la sixième mobilisation. Les étudiants devraient encore animer les cortèges. Depuis le début de la contestation, la jeunesse est venue exprimer son mécontentement. Les études longues ont rallongé les parcours de formation. Avec l’obtention d’un CDI tardif, parfois à l’âge de 28 ans, ils doivent faire leur place sur le marché du travail. Ce qui repousse indéniablement l’âge de départ à la retraite, les fragilisant davantage.

La précarité de la jeunesse française est une réalité. Selon les jeunes militants, cette réforme ne ferait qu’aggraver une situation déjà bien compliquée pour eux. « Les jeunes savent bien que si cette réforme passe, d’autres mesures seront prises » explique l’étudiante bisontine Wiam Bama, membre du parti communiste français.  Les étudiants se rassembleront également mercredi, dans le cadre de la journée internationale des droits de femmes, toujours en faveur de la réforme des retraites, mais plus spécifiquement pour dénoncer la condition de ce public.  Pour Wiam Bama, la réforme est « très pénalisante pour les femmes ». « Si cette réforme passe, c’est une atteinte à nos droits en tant que femme » conclut-elle.

L'interview de la rédaction : Wiam Bama

Deux formations de l’IUT Besançon-Vesoul seront proposées, à la rentrée prochaine, à Dole. Elles sont ouvertes aux candidatures sur Parcoursup jusqu’au 9 mars prochain. Il s’agit d’un bachelor « Packaging Emballage Conditionnement » et d’un Bachelor « Science des Données » (anciennement « Statistiques et Informatique Décisionnelle »). L’université de Franche-Comté se félicite de cette décision qui offre ainsi la déclinaison d’un choix de formation, dans les domaines secondaire et tertiaire, sur le territoire franc-comtois.

Jeudi, à l’Assemblée nationale, les députés ont majoritairement voté contre la proposition de repas à 1 euro pour les étudiants. Dans le Jura, les députés Renaissance, Eric Alauzet et Laurent Croizier se sont opposés à cette mesure. Dans le Jura, la députée Danielle Brulebois a pris une décision identique. La CGT salariés-étudiants dénonce les élus « qui ont voté contre cette mesure qui aurait permis aux étudiants concernés d’arrêter de faire la queue à la banque alimentaire ».  

Les jeunes insoumis et insoumises de Besançon organisent ce jeudi 9 février la distribution de la collecte qui a été menée le 14 janvier dernier sur la place du 8 septembre au centre-ville bisontin. Cette action avait pour principal objectif de lutter contre la précarité étudiante. Des denrées alimentaires et des produits d’hygiène, notamment féminins, avaient été récoltés lors de cette mobilisation.

Le 31 janvier prochain, l’UFA Jeanne d’Arc organisera dans ses locaux pontissaliens et à l’Espace Pourny une nouvelle édition des Négociales. Cet évènement permet à des étudiants, dans le domaine du commerce, à se confronter aux réalités professionnelles. Sous forme d’un jeu de rôle, ils participent à une négociation commerciale face à un professionnel, qui joue le rôle d’un client. Au cours de cette journée, les 120 candidats venus de Pontarlier, Dole et Champagnole, prépareront deux mises en situation. Celle de l’après-midi, leur permettra d’apprendre de leurs erreurs et d’améliorer leur performance.

Préparer au futur

Les douze meilleurs de la manche pontissalienne se qualifieront pour la demi-finale et éventuellement la finale. Ces jeunes futurs professionnels ont conscience que ce challenge peut leur ouvrir des portes et amorcer leur carrière. Une victoire serait très apprécié et ferait un bel  effet sur un CV. Le contact avec les commerciaux et chefs d’entreprise peut être fructueux et assurer une première embauche.

L'interview de la rédaction / Philippe Besson, directeur adjoint de l'institut Jeanne d'Arc

 

À partir du 18 janvier 2023, lycéens et étudiants pourront s'inscrire sur Parcoursup pour formuler leurs vœux d'orientation. Pour les éclairer dans leurs choix, l'université de Franche-Comté ouvre ses portes le samedi 21 janvier à Besançon et le samedi 28 janvier sur les sites universitaires de Belfort, Montbéliard, Vesoul et Lons-le-Saunier.

Il sera possible de découvrir les 460 formations proposées par l'université, dont près de 100 sont ouvertes à l'alternance. Mais aussi d’échanger avec les nombreux acteurs de l'université, appréhender les différents campus et visiter les lieux d'étude, de recherche et de vie étudiante. Les visiteurs pourront obtenir des informations sur les services proposés par l'université de Franche-Comté en matière d'inscription, d'orientation, d'aide à la réussite et à l'insertion professionnelle, de mobilité internationale, d'activités culturelles associatives et sportives. Ces journées permettront aux futurs étudiants de découvrir les modalités pratiques de la vie des Campus, leurs futurs espaces d'études et de convivialité, et ainsi de mieux se projeter dans la vie universitaire.

L'interview de la rédaction : Karine Monnier Jobé, directrice du service stage et emploi à l'université de Franche-Comté

Un nouveau lieu de vie étudiant voit le jour à Besançon, grâce à un travail collaboratif entre les étudiants du site et le soutien des partenaires. Initié dans l’écoute des étudiants pour répondre au besoin d’une dynamisation de la vie étudiante sur le campus, ce LI(VE) est le deuxième de la région à être inauguré. Pensé depuis trois ans avec les étudiants et pour les étudiants, ce bâtiment de trois étages et de 554m² offre un nouveau cadre de vie en répondant au mieux aux exigences de ces derniers.

Situé « au cœur des besoins des étudiants, ce lieu permettra de se sentir intégré, de trouver des voies d’accompagnement, où les étudiants seront animateurs et pourront porter leurs projets » indique Laetitia Martinez, vice-présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté. Des propos soutenus et approuvés par Macha Woronoff, présidente de l’Université de Franche-Comté. « Les jeunes ont de plus en plus besoin des autres, et le LI(VE) porte cette ambition. Il est important de construire un schéma qui réponde aux inspirations de nos étudiants, de développer une importante collaboration entre les partenaires. C’est ensemble qu’on peut lever les obstacles pour avancer » souligne la présidente de l’Université de Franche-Comté.

3 espaces de vie complémentaire 

Installé au cœur de ce campus, ce lieu de vie offre aux étudiants un cadre propice à la détente, aux échanges, aux animations. Il est réparti sur trois niveaux et espaces complémentaires. Tout d’abord, l’espace de vie, le niveau principale du LI(VE) est constitué d’un vaste espace ouvert et aménagé où les étudiants peuvent se retrouver, communiquer, mieux se connaître et s’installer. Que ce soit dans un coin lounge avec fauteuils et tables basses, ou dans un coin break avec tables, chaises, bar, les étudiants peuvent moduler ce lieu et le réaménager selon leurs besoins. Cet espace permettra au fil des mois, l’organisation de nombreux événements et animations organisées par le Crous et/ou les étudiants. Un atelier de customisation « Do It Yourself » est également dédié dans ce lieu de vie. Initialement installé au bâtiment Fanart depuis 2021, cet atelier permet aux étudiants de créer, réparer, fabriquer vêtements, accessoires, à partir de vêtements de seconde main, de chutes de tissus et autres objets.

 

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Anne Vignot, maire de Besançon, et Laetitia Martinez, vice-présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté, en train de participier à un atelier de couture.

 

Mais aussi un espace solidaire. Le LI(VE) accueille l’AGORAé, épicerie solidaire à destination des étudiants, gérées par la BAF, fédération territoriale des associations étudiantes de Franche-Comté. Cette épicerie reçoit les étudiants qui en ont besoin afin de leur proposer des produits secs, d’hygiène, d’entretien, à bas tarifs. Pour bénéficier de l’aide de l’AGORAé, les étudiants sont orientés par le service social du Crous suite à une évaluation sociale. La création d’une ressourcerie est également en projet dans cet espace, afin de donner une seconde vie à des objets ou matériaux plus bruts.

 

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Romain Hassold, président de la BAF

 

Et puis, le LI(VE) héberge le service Vie de campus du Crous, en charge de l’animation de ce lieu et du campus. Des bureaux sont également réservés et à disposition des associations étudiantes. Une salle de réunion équipée est également accessible aux étudiants et associations sur réservation.

 

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La salle de réunion 

 

Un campus Bouloie-Temis qui accélère sa transformation

« Ce LI(VE) démontre que nous sommes en train d’investir pour l’excellence » détaille Laetitia Martinez. Le Crous Bourgogne-Franche-Comté développe ses installations et ses activités en matière de vie étudiante sur le territoire. Ce bâtiment, dont la construction a débuté en septembre 2021, a coûté 1,6M d’euros, et a été financé à hauteur de 1.162.500€ par la Région Bourgogne-Franche-Comté. Le Grand Besançon (337.500€) et le Crous Bourgogne-Franche-Comté (100.000€) ont complété. Il est pour ce site, une des premières réalisations concrètes de la transformation du campus Bouloie-Temis. Il répond à l’accompagnement de la vie étudiante par le Crous Bourgogne-Franche-Comté en écho direct avec la préparation du prochain schéma territorial du bien-être et de la vie étudiante Bourgogne-Franche-Comté. Il s'agit du schéma directeur sur lequel les étudiants travaillent en vue d’une toute prochaine échéance de concertation étudiantes, « Les Assises de la vie étudiante », programmée en mars prochain.