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Jura : Incendie

Mai 08, 2024

Un incendie s’est déclaré dans la nuit de samedi à dimanche à Bersaillin (39). Un bâtiment de 1500 m2, stockant 400 m3 de fourrage, a été détruit par les flammes.

Les réactions ne se sont pas fait attendre après les tags commis sur deux mosquées bisontines dans la nuit de vendredi à samedi.

Anne Vignot évoque « des actes intolérables ». Elle « condamne fermement ces actes et la dégradation du débat public qui ne fait qu’attiser la haine ».

Le parti socialiste du Doubs appelle « au respect de chacun et chacune ». Le parti s’alarme « de cette montée du populisme ». « Le racisme n’est pas une opinion mais un délit » écrit Myriam el yassa, la 1ère secrétaire fédérale du Doubs.

Le Groupe La-République-en-Marche / Modem condamne « avec la plus grande fermeté  ces actes et témoigne (sa) solidarité avec les fidèles inquiets et choqués par ces actes lâches. Notre République assure la liberté de conscience et garantit la liberté de culte. Ces actes odieux n’ont pas leur place en France » commente-t-il.

Ce samedi matin, vers 10h30, à Besançon, les sapeurs-pompiers ont été appelés pour une pendaison le long du Doubs, à proximité de la Rodia. La victime, un homme de 40 ans, n’a pas pu être sauvée.

Ce matin, vers 11h, les sapeurs-pompiers du Jura sont intervenus à Dournon (39) pour un accident de la route. Deux voitures sont impliquées. On déplore trois victimes, non incarcérées, qui ont été prises en charge par les secours. Elles ont été transportées sur le centre hospitalier de Besançon.

Le 13 novembre dernier, vers 22h00,  Christelle (prénom de la victime changé) participe à une soirée chez des amis sur le secteur de Besançon Velotte. Elle reçoit alors un appel d'un ami qui lui demande de le retrouver dans sa voiture stationnée devant l'habitation. A peine installée dans le véhicule, où se trouvent trois hommes qu'elle connaît plus ou moins, l'automobile démarre et le passager arrière, assis à côté d'elle,  la roue de coups et la menace avec un couteau. Malgré la violence, elle parvient à ouvrir la porte du véhicule et à s'extraire de l'habitacle. Elle échoue sur la chaussée sur la commune d'Avanne Aveney alors que le véhicule poursuit sa route.  La victime se dirige  vers une maison éclairée et appelle les secours.

Les gendarmes de la brigade de gendarmerie de Besançon Tarragnoz et de la brigade des recherches de Besançon sont saisis des faits. L'enquête est menée avec efficacité et célérité car dès le 14 novembre les trois hommes sont identifiés mais il reste à déterminer leur lieu de résidence. Le 15 novembre en journée,  deux des trois mis en cause sont localisés. Ils sont interpellés dès le 16 novembre et placés en garde à vue alors que le troisième individu est à son tour localisé. Inscrit au registre des personnes recherchées, ce dernier  est contrôlé dans la nuit du 17 au 18 novembre par les policiers de la BAC qui l'interpellent et le remettent aux mains des gendarmes de la brigade de recherches de Besançon pour qu'il soit placé en garde à vue.

A l'issue de leur garde à vue, les trois mis en cause sont placés en détention provisoire dans l'attente de leur comparution immédiate devant le tribunal correctionnel, prévue ce vendredi 19 novembre, à 14h, dans un premier temps.

Un premier individu est poursuivi pour violences aggravées par trois circonstances avec ITT - de 8 jours en récidive, séquestration en récidive. Le deuxième est poursuivi pour violences aggravées par trois circonstances avec ITT - de 8 jours en récidive, séquestration en récidive. Enfin, le troisième, pour non-assistance à personne en danger et complicité de séquestration en récidive

En raison d'une demande de délai de préparation, l'audience a été reportée au 17 décembre  avec maintien en détention de deux des trois  mis en cause et contrôle judiciaire du dernier avec interdiction de port d'arme et d'entrer en contact avec la victime.

Karima Rochdi réagit aux tags qui ont visé deux mosquées de Besançon. « N’oublions jamais que ceux qui dénaturent la religion pour justifier la violence, et que ceux qui dégradent les lieux de culte, ont en commun la même détestation de la laïcité » déclare l’élue Bisontine. Ces faits ont été commis dans la nuit de vendredi à samedi.

Ces actes de vandalisme surviennent après la découverte de croix de Lorraine sur les murs de la Mosquée Philippe Grenier à Pontarlier et de deux associations turques à Pontarlier et Montlebon.

Les sapeurs-pompiers du Jura interviennent actuellement à Dournon (39) pour un accident de la route. Deux voitures sont impliquées. On déplore trois victimes, non incarcérées, qui ont été prises en charge par les secours.

Les pompiers bisontins sont intervenus cette nuit, vers 1h30, rue Fresnel, à Besançon, pour un feu impactant une dépanneuse et un utilitaire en stationnement. Suite à la découverte de bouteilles d’acétylène dans la camionnette la rue a été coupée. Une lance a été déployée pour éteindre les flammes.

Faits divers. Un Dolois de 46 ans devra s’expliquer le 10 février prochain devant la justice. Ce dernier est soupçonné d’avoir eu une conduite dangereuse le 18 novembre dernier à Besançon. Il aurait eu un léger accrochage avec un autre automobiliste à hauteur de la gare Viotte.

Lors du contrôle, les policiers ont constaté que le chauffard était ivre et n’était pas titulaire du permis de conduire. Son véhicule n’était pas assuré. Dépisté positif à l’alcool, il a été conduit au commissariat et placé en garde à vue différée, en raison de son imprégnation alcoolique. Lors de son audition, il a reconnu les faits.

Ce vendredi, un couple, domicilié à Corcondray (25) depuis un an et demi, âgé d’une trentaine d’années,  a été placé en garde à vue après la découverte de la mère de famille et d’un  enfant de 4 ans dans un fossé, à proximité d'un cimetière. Lorsque les gendarmes les ont retrouvés après de longues recherches, mobilisant une trentaine d’hommes, le petit garçon, légèrement vêtu,  présentait de réelles souffrances et des strangulations au niveau du cou. Ce dernier ne survivra malheureusement pas à ses blessures.

A l'institut  médico-légal, la mère très agitée, a déclaré au médecin légiste avoir tué son enfant, expliquant qu’il représentait « le diable ». Au cours de la nuit, cette mère de famille, plutôt joviale,  a inquiété le voisinage. Deux témoins l’ont aperçue, en pleur, précisant qu’elle était en danger de mort. Des propos que son père a confirmé.

L’enquête a permis d’établir qu’un projet de séparation était en cours. Une plainte pour des violences conjugales avait été déposée le 9 novembre dernier. La justice doit se positionner dans la soirée sur le sort de cette femme. Soit elle sera hospitalisée. Soit elle sera présentée à un magistrat instructeur. Une enquête de flagrance pour homicide a été ouverte.

L'interview de la rédaction / Etienne Manteaux