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Les proches de Madame Chantal Soulier sont toujours sans nouvelles. Cette personne, domiciliée à Ecole Valentin, transportée à l’hôpital Jean Minjoz, à la suite d’une chute dans sa commune de résidence, n’a plus donné signe de vie depuis le 29 octobre.

Elle a quitté l’établissement après y avoir été conduite. Ce jeudi, une nouvelle opération était menée pour tenter de la retrouver. Ce matin, les participants se sont donnés rendez-vous sur le parking d’une boulangerie à Franois. Cet après-midi, un nouveau rassemblement s’est tenu aux Tilleroyes.

Un individu, âgé de 22 ans,  a été interpellé par les policiers bisontins ce mercredi après-midi, vers 16h30, rue des Causses. Un autre a pris la fuite. Ces deux hommes ont été aperçus sur un point de deal. Ils effectuaient un échange de stupéfiants de main à main. L’individu interpellé a été trouvé porteur d’un couteau et de 430 euros. Ce dernier a reconnu que l’argent découvert sur lui provenait de la vente de produits stupéfiants. Il était toujours en garde à vue ce mercredi, en fin d’après-midi.

Un homme, âgé de 29 ans, devra s’expliquer le 28 février prochain devant le tribunal judiciaire de Besançon. Le 2 novembre, lors d’un contrôle routier, il a multiplié les infractions. Interpellé car son véhicule était démuni de la vignette du contrôle technique, il a utilisé une fausse identité pour échapper aux sanctions. Plus tard, les policiers ont constaté qu’il était au volant malgré une annulation du permis de conduire. Il a été placé en garde à vue.

Le 2 novembre dernier, vers 16h30, les policiers bisontins se sont rendus au centre commercial de Chateaufarine à la suite d’un appel dénonçant un homme, âgé de 20 ans,  qui aurait exhibé son sexe aux passants dans la galerie commerciale. Il a été intercepté par des vigiles. L’un d’eux a reçu un coup de poing au visage par cet homme. Ce dernier a été conduit au commissariat et placé en garde à vue. Il s’expliquera en janvier prochain devant la justice. La victime a déposé plainte. Aucun passant n’a été identifié.

Demain soir, lors du prochain conseil municipal, les élus bisontins vont devoir se positionner sur l’engagement de la ville de Besançon dans l’aide apportée aux réfugiés. Il s’agit de la mise en place d’un Contrat Territorial d’Accueil et d’Intégration des Réfugiés. Il doit permettre de répondre aux besoins des primo-arrivants et des réfugiés.

La Ville compte ainsi favoriser leur intégration à Besançon, mais également créer des temps de partage avec les locaux. Il est signé avec les services de l’état. Sa durée est d’un an et peut être renouvelé deux fois. L’état apporte 150.000 euros dans les domaines de la prise en charge de la santé mentale, la jeunesse, le logement, l’accès à la culture et l’insertion professionnelle, notamment dans les métiers en tension. Philippe Cremer, élu en charge de l’accueil des sans-abris et l’accompagnement des migrants est au micro de la rédaction.

L'interview de la rédaction : Philippe Cremer, élu en charge de l’accueil des sans-abris et l’accompagnement des migrants

Entre le 31 octobre et le 2 novembre, les policiers pontissaliens ont enregistré quatre conduites sous l’effet de stupéfiants et d’alcool. Des défauts d’assurance ont également été constatés. Deux rétentions de permis de conduire ont été effectuées. Les contrevenants seront convoqués ultérieurement lorsque  les résultats de tous les dépistages seront connus. Les mis en cause sont âgés de 19 et 21 ans.

Il y a 20 ans, Kelly Maitrepierre, alors âgée de 14 ans était torturée à Saint-Vit par deux amies, puis abandonnée à son sort. Miraculée, la jeune femme, qui depuis est devenue maman, combat la violence sous toutes ses formes. Il y quelques années, elle publie un livre intitulé « Laissée pour morte ». Elle crée aussi son association pour aider les victimes de violences. Désormais, elle prépare un film avec Thierry Obadia qui retrace le drame qu’elle a vécu.

 

Bonjour Kelly Maitrepierre. Tout d’abord, qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire ce livre ?

 

J’ai écrit ce livre il y a quelques années, intitulé « Laissée pour morte » qui résume ce que j’ai vécu en mars 2002 à Saint-Vit. C’est-à-dire une agression par mes soi-disant deux meilleures amies à l’époque. Je pense d’abord que j’en avais besoin au plus profond de moi. Et puis également pour relater un peu les faits auxquels on peut être confronté aujourd’hui dans cette société. C’est-à-dire de la violence gratuite. Dès le départ, j’avais le projet d’adapter ce livre au cinéma, donc c’est pour ça que je suis passée par toutes ces étapes. Un livre, et je l’espère, une adaptation au grand écran.

 

C’est un film qui va raconter tous les événements que vous avez vécus ?

 

Effectivement, il retracera entièrement ce qu’il s’est passé. Tout sera révélé. Il n’y aura pas de fiction, ce sera vraiment la réalité des faits. Comme tout s’est produit, avant, pendant, et après. Le moment où l’on s’est rencontré, la descente aux enfers, ce fameux jour où j’ai été torturé, l’hôpital, le tribunal et le suivi judiciaire. Ça va être un film très complet.

 

C’est quelque chose qui vous tenait à cœur ?

 

Ce qui me tient vraiment à cœur, c’est que grâce à la parution de celui-ci au grand écran, j’espère pouvoir ouvrir des débats concernant la violence. C’est pour cette raison que j’ai aussi créé une association, « Sans défense », qui a vraiment pour but d’aider et d’accompagner les personnes victimes de violences au sein d’un foyer ou même de harcèlement scolaire. Malheureusement, quand on regarde les infos, on entend de plus en plus parler de ce genre d’actes. En espérant que ça puisse faire bouger les choses, qu’on en parle ouvertement à la télé.

 

Ces derniers temps, nous avons été confrontés à beaucoup d’événements tragiques. Ça vous touche particulièrement je pense.

 

Bien sûr. Quand j’entends qu’une adolescente se pend à 14 ans à cause du harcèlement scolaire, et que pas un jour ne passe sans qu’on entende des choses comme ça, je suis touchée. Et puis même qu’il s’agisse d’enfants maltraités, de femmes battues, et parfois pour lorsque l’on s’en rend compte, il est trop tard. Je ne suis personne pour pouvoir changer le monde, j’en suis bien consciente, mais si grâce à mes débats et à travers mon histoire on peut peut-être revisiter un petit peu certaines lois pour être un peu plus sévère, ou bien se rendre compte des choses un peu plus tôt afin de pouvoir agir avant un drame, j’aurai déjà accompli une très belle mission.

 

C’est désormais un combat de tous les jours pour vous, notamment à travers votre association.

 

Oui, et j’espère vraiment que mon association sera amenée en haut de l’affiche, et que les gens vont oser s’ouvrir à moi. Il ne faut pas hésiter si une psychologue veut se porter bénévole ou bien des personnes qui sont plus calées que moi au niveau juridique, concernant ces actes de violences. Ils sont les bienvenus dans mon association. Parfois, je rassure les personnes comme je peux, en leur donnant un peu de force à travers mes mots. Mais j’ai des lacunes sur certains domaines, et je ne peux répondre à toutes les questions.

 

Une cagnotte a été lancée pour financer la bande annonce de votre film ?

 

J’ai créé une cagnotte Leetchi, qui s’appelle « Solidarité Réalisation Film Laissée pour morte ». Car pour réaliser ce film, il faut que mon producteur et moi, nous fassions une bande annonce afin de la présenter aux investisseurs. Donc ça serait avec plaisir d’avoir un petit geste. Et j’organise également mon premier événement, une bourse aux jouets, le week-end du 6 et 7 novembre à la salle des fêtes de Saint-Vit. C’est dédié aux enfants, il y aura jouets, puériculture, habits pour enfants. Donc venez nombreux !

Un accident matériel s’est produit ce matin, vers 9h, sur la départementale 673 à Grandfontaine, dans le sens Saint-Vit / Besançon, au lieu-dit « La Cocotte ». Un camion a perdu son chargement. Deux voitures l’ont percuté.  Jusqu’à 1,5 kilomètre de bouchon a été enregistré au plus fort de la perturbation. Aucun blessé n’est à déplorer.

Ce mardi après-midi, vers 16h, un incendie s’est déclaré dans la cave d’un immeuble de trois étages à Grand Charmont, rue de Prés. Rapidement maîtrisé, le sinistre a été maintenu et éteint au niveau de la cave. Néanmoins, il a occasionné la rupture d’une canalisation d’eau usée privant le temps des opérations de secours les habitants de leurs logements. Trois familles, soit au total 11 personnes, seront relogées pour la nuit dans le cercle familial. Le temps que l’organisme logeur entreprenne les réparations causées par l’incendie.

Lundi soir, vers 22h, les policiers pontissaliens sont intervenus au domicile d’un homme de 69 ans qui ne donnait plus signe de vie. Ce sont ses proches qui ont alerté les forces de l’ordre. Selon les premières investigations, l’intervention d’un tiers est exclue. Une autopsie du corps a néanmoins été demandée par le parquet de Besançon, qui devrait confirmer les premières conclusions de l’enquête.