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La police de Pontarlier a enregistré deux conduites sous l’effet de l’alcool ce week-end. Le 6 novembre, vers 7h45, un conducteur de 37 ans, qui était à l’arrêt, mais avec le moteur qui tournait, a été contrôlé avec 1,44 gramme d’alcool dans le sang. Il a été placé en cellule de dégrisement, avant d’être laissé libre. Son véhicule a été immobilisé et son permis a été retenu. Le lendemain, vers 1h45, des faits identiques ont été constatés. L’automobiliste de 28 ans circulait avec un taux de 1,26 gramme d’alcool dans le sang. Il s’expliquera prochainement devant la justice.

Ce week-end, la mosquée de Pontarlier et les bâtiments de deux associations turques, l’une à Pontarlier et l’autre à Montlebon, ont été tagués avec des croix de Lorraine. Une enquête va être diligentée a indiqué hier soir le Parquet de Besançon.

Sur la Mosquée Philippe Grenier, six croix gammées, réalisées avec une bombe de peinture rouge,  ont été recensées par les forces de l’ordre. Les tags ont été constatés dimanche matin.  La mosquée de Pontarlier a déjà fait l’objet de telles dégradations. La croix de Lorraine, qui symbolise la résistance, pourrait signifier également « résistance à l’Islam ».

 

Hier, en fin d’après-midi, une rixe a éclaté entre le gérant d’un garage automobile et un client à Grand Charmont (25). La première victime présentait une plaie par balle au niveau de la cuisse. La deuxième souffrait d’une plaie à l’arme blanche au niveau du thorax. Les deux protagonistes ont été transportés à l’hôpital « en urgence relative ».

Les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus samedi après-midi, vers 16h30, à Valentigney pour un feu de toiture dans un bâtiment abritant 11 appartements. L’action rapide des secours a permis de limiter la propagation de l’incendie et de préserver 6 logements sur 11. Trois lances, dont deux sur échelle ont été nécessaires pour arrêter les flammes. Aucun blessé n’est à déplorer, mais neuf personnes devront être relogées.

Ne dit-on pas, « la liberté des uns s’arrête là ou commence celle des autres ». Ce samedi après-midi, vers 16h, une centaine de manifestants anti-pass sanitaire a envahi la médiathèque Pierre Bayle au centre-ville de Besançon, invectivant certains agents. Anne Vignot, Maire de Besançon, « condamne cette occupation des lieux » et apporte « tout son soutien aux agents et aux usagers présents. Elle dénonce « un débordement inacceptable ».

Les forces de l’ordre pontissaliennes constatent une augmentation des incivilités concernant le tri des déchets. Il est apparu que certains particuliers, pour réduire le coût de leur facture, se débarrassent illégalement de leurs déchets ménagers. Dernièrement, des individus, sans complexe, les ont jetés dans une benne appartenant à la mairie. Les faits ont été constatés rue Jean Mermoz. Les auteurs n’ont pas encore pu être identifiés.

Un jeune pontissalien de 18 ans a fait l’objet d’un rappel à la loi pour des faits de corruption de mineur. Il a été reconnu que cet individu avait envoyé des SMS insistants à un jeune homme de 17 ans. La plainte avait été prise par la brigade de gendarmerie d’Ornans. Le jeune harceleur a été entendu au commissariat de police de Pontarlier. Il a reconnu les faits et évoqué une plaisanterie, plutôt qu’une réelle envie de nuire.

Le 2 juillet dernier à Besançon, Mohammed Boumaaza avait renversé et grièvement blessé un policier de la brigade anticriminalité en scooter. Ce dernier est resté plus d’un an en convalescence, et se déplace aujourd’hui encore en fauteuil roulant. En premier instance, le prévenu avait écopé de 5 ans de prison ferme devant le tribunal de Besançon. Il avait alors interjeté appel. Ce jeudi 4 novembre, devant la cour d’appel du tribunal de Besançon, sa peine a été confirmée. Une réponse jugée « satisfaisante » pour le commandant Christophe Touris, à la tête de la sûreté départementale.

Un accident entre deux voitures s’est produit hier soir, vers 19h30, à hauteur d’Etalans. On déplore trois blessés. Les victimes, trois femmes, âgées de 52, 34 et 20 ans, ont été examinées sur place par un médecin et transportées sur l’hôpital de Besançon.

Jusqu'au 14 novembre, les cours au centre de formation universitaire d'orthophonie de Besançon sont suspendus. Cette décision a été prise par la présidente de l'Université de Franche-Comté, qui a saisi le procureur de la république de Besançon. Ce dernier a ouvert une enquête préliminaire pour harcèlement. Il invite les étudiants qui estiment avoir été victimes de harcèlement moral de la part de l'équipe pédagogique à se manifester, et prendre contact avec le commissariat de police de Besançon par téléphone.

 

Ce sont les maîtres de stage qui ont été les premiers à tirer la sonnette d’alarme. Le 14 octobre dernier, ils sont une cinquantaine à avoir signé un appel, qui a été transmis à la présidente de l’Université de Franche-Comté, mais aussi à des députés, à la direction de l’école et au président du syndicat national des orthophonistes, et à l’Agence Régionale de Santé. Ils racontent l’enfer vécu par ces étudiants, pour la plupart des femmes. Vomissements, crainte d’aller en cours, boule au ventre, troubles du comportement alimentaire, troubles du sommeil, troubles dépressifs, prise d’anxiolytiques et d'antidépresseurs, la liste est très longue.

Après la suspension des cours, trois membres de l'équipe pédagogique ont démissionné de leurs fonctions au sein de l'école d'orthophonie. Le directeur en fait partie. La présidente de l'Université, Macha Woronoff, a saisi le procureur de la république de Besançon. Ce dernier a ouvert une enquête préliminaire pour harcèlement. Seulement, pour voir ces signalements aboutir, il invite les victimes à se manifester par téléphone au commissariat de Besançon, afin de permettre des poursuites pénales. Une dizaine de signalements ont été reçus, mais certains sont anonymes et d’autres prescrits, car ils datent de plus de dix ans. Pour l’heure, une enquête administrative va être diligentée afin de faire le point sur l’organisation au sein de l’école d’orthophonie.