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La marche était trop haute pour l’ESBF. Les Engagées se sont inclinées ce mercredi soir face à Metz pour le compte de la 12ème journée de championnat (27-31). Les Dragonnes, invaincues cette saison, enchaînent et confortent plus que jamais leur statut de leader. Les Bisontines pointent à la 7ème place du classement. Le prochain rendez-vous est fixé mercredi prochain face à Saint-Amand.

L’ESBF n’avait rien à perdre, tant l’adversaire était redoutable. « La meilleure équipe d’Europe, voire du monde Â» déclarait Sébastien Mizoule, l’entraîneur bisontin, lors de la conférence de presse d’avant-match. Mais les Engagées n’ont pas à rougir de leur performance. Elles auront été combatives jusqu’au bout, et ne s’inclinent seulement que de 4 points, face à une formation messine invaincue depuis 2 ans en championnat. Pourtant, la rencontre débutait difficilement pour les locales. Après l’ouverture du score par Jorgensen, les anciennes bisontines Chloé Valentini et Lucie Granier, désormais championnes du monde avec l’équipe de France, creusaient l’écart. 6-2. L’ESBF est déjà menée de 4 points à la 8ème minute. Mais, boostées par un Palais des Sports des grands soirs, les joueuses de Sébastien Mizoule réagissent, à l’image de Clarisse Mairot, Malin Sandberg, Sabrina Zazaï-Özil et Suzanne Wajoka. De chaque côté, les gardiennes sont dans un grand soir. Tonje Lerstad et Camille Depuiset brillent. La défense messine est solide, les offensives bisontines se heurtent à un bloc très compact. Le mur paraît infranchissable. Les transitions vont vites, la championne du monde française Sarah Bouktit ne tient pas en place et marque but sur but. Du côté de l’ESBF, ce sont les sÅ“urs Mairot qui brillent juste avant la mi-temps, en inscrivant les 4 derniers buts des bisontines. 12-18.

A la reprise, Chloé Valentini fait très mal. Intenable dans son couloir, la mortuacienne est virevoltante. Le public bisontin se remet à pousser ses protégées. Frida Rosell ne rate aucun pénalty, Louise Cusset résiste bien et marque, et puis, Emma Jacques est expulsée deux minutes pour un mauvais geste sur le visage d’Alizée Frecon-Demouge. L’ESBF résiste mieux aux offensives des Dragonnes. Tonje Lerstad arrête plusieurs tirs, Louise Cusset marque depuis sa moitié de terrain, et Kiara Tshimanga enchaîne, portant le score à 22-25. Le public est survolté. Tout le monde commence à y croire. Les bisontines reviennent à 3 points de l’ogre messin. Il ne reste plus beaucoup de temps. Malheureusement pour les Engagées, Sarah Bouktit réussit tout. Quatre, trois, puis quatre points à nouveau séparent les deux formations. Coup de sifflet final, l’ESBF s’incline finalement 27 à 31.

A la fin du match, un petit moment de communion a lieu entre les joueuses des deux formations et le public, puisque les 5 championnes du monde évoluant à Metz sont récompensées par Marie-Guite Dufay, la présidente de la région Bourgogne-Franche-Comté. L’occasion pour les spectateurs d’applaudir une nouvelle fois Lucie Granier et Chloé Valentini, les deux anciennes bisontines.

 

Le défi est titanesque. Ce mercredi, les joueuses de l’ESBF reçoivent les Dragonnes de Metz au Palais des Sports, dans le cadre de la 12ème journée en Ligue Butagaz Energie. Une formation invaincue depuis 2 ans en championnat. Qui compte 11 victoires en 11 matches cette saison. Et qui enchaîne en parallèle les succès en Ligue des Champions, en venant de faire tomber les tenantes du titre ce dimanche, le Vipers Kristiansand. « C'est clairement la meilleure équipe d’Europe, et l’une des meilleures équipes du monde Â» indiquait Sébastien Mizoule ce mardi matin lors de la traditionnelle conférence de presse d’avant-match.

 

Un classique du handball féminin

« Historiquement parlant, ce match a une saveur très particulière Â» souligne Sabrina Zazaï-Özil, ailière droite à Besançon. En effet, si depuis de nombreuses années la suprématie des Messines n’est plus à prouver, ce n’était pas le cas à la fin des années 1990 et au début des années 2000, où la rivalité du Metz Handball avec le club de Besançon Ã©tait un sommet du handball féminin national. Entre 1996 et 2003, l'ASPTT Metz et l'ESBF monopolisent les deux premières places du championnat et se partagent les titres : 5 pour Metz (1996, 1997, 1999, 2000 et 2002) et 3 pour Besançon (1998, 2001 et 2003). La rivalité entre ces deux clubs, qui regroupaient la plupart des joueuses internationales françaises, rythmait véritablement la vie du handball féminin dans l’Hexagone.

 

Rien à perdre, tout à gagner

Même si l’exploit semble irréalisable tant l’adversaire est imposant, les Engagées donneront tout, et n’entreront pas sur le terrain la tête baissée. « Je ne fais pas du sport pour partir défaitiste. Même dans ce contexte Â» indique Sabrina Zazaï-Özil. « On essayera de trouver la moindre brèche. Elles ne sont pas infaillibles, elles ont deux bras et deux jambes comme nous. A chaque poste, individuellement, ce sont des joueuses top 3 monde. Mais on va tenter cet exploit, on va tout faire pour, et s’en donner les moyens. On va essayer de tenir le plus longtemps possible face à ce rouleau compresseur. C’est une chance de jouer face à ce genre d’équipe, on apprend beaucoup. Et ce serait monumental de gagner » poursuit l’ailière droite. Pour résister aux déferlantes Messines, la meilleure attaque du championnat, l’ESBF devra tenter des choses, et se défaire de son schéma classique. Les handballeuses bisontines n’ont rien à perdre. « Si on reste dans les standards habituels, on ne va pas exister. Il va falloir sortir des sentiers battus, être ambitieux, et prendre des risques Â» confie Sébastien Mizoule. « Nous devrons jouer en étant décomplexé, nous sommes capables de faire un bon match. Et c’est important de faire un bon match. Nous devons donner du plaisir aux gens qui viennent nous supporter, mais aussi préparer la rencontre face à Saint-Amand dans une semaine Â» ajoute l’entraîneur de l’ESBF. D’autant plus que Nordistes seront revanchardes, elles qui se sont inclinées face aux Bisontines samedi dernier, au terme d’une longue, intense et éprouvante séance de tirs au but en Coupe de France.

 

L’heure des retrouvailles

En dehors de l’aspect sportif, ce choc sera aussi l’occasion pour le Palais des Sports de revoir deux de ses anciennes joueuses, devenues championnes du Monde le 17 décembre dernier au Danemark. Lucie Granier, passée par l’ESBF de 2017 à 2023 et Chloé Valentini de 2011 à 2021, seront de retour dans la cité bisontine. Si Sébastien Mizoule « ne ressent pas tellement d’émotion et préfère se concentrer sur son équipe et ses joueuses Â», Sabrina Zazaï-Özil est ravie de retrouver son ancienne coéquipière, avec laquelle elle partageait « une concurrence très saine, permettant de se tirer l’une et l’autre vers le haut pendant plusieurs saisons Â». « Je suis vraiment contente pour Lulu. Je craignais un peu pour son adaptation après son départ, mais je suis très heureuse de constater sa réussite. Elle prouve qu’elle a toute sa place dans cette équipe. Et puis, je vais aussi me retrouver face à la meilleure arrière-gauche du monde, Chloé Valentini, je vais devoir beaucoup courir, ça va être un beau duel de tacticiennes ! Ce sera mon challenge, d’être dans mon meilleur jour, de tout donner, et j’espère que ce sera le cas pour toutes les filles ! Â» confie l’ailière droite de l’ESBF. Au niveau du reste de l’effectif, petit hic du côté bisontin puisque Nada Corovic s’est cassé le nez ce lundi lors de l’entraînement. La jeune Laury Sidicina (18 ans) du centre de formation devrait intégrer l’équipe professionnelle pour cette rencontre. Rendez-vous ce mercredi à 20h, au Palais des Sports Ghani Yalouz.

 

La bisontine Clarisse Mairot ne portera plus les couleurs bisontines la saison prochaine. Désireuse de découvrir la Ligue des Champions et relever de nouveaux défis, elle quittera son club de cÅ“ur à l’issue de cette saison 2023/2024 pour rejoindre  Brest. Le club bisontin lui souhaite le meilleur, tout en précisant qu’il compte sur elle « pour finir en beauté son aventure à l’ESBF Â».

Avec un effectif amoindri, le Grand Besançon Doubs Handball s’est incliné hier soir pour son ultime match de l’année 2023. Les hommes de Christophe Viennet ont été vaincus par Valence sur le score de 32 à 25. Une défaite qui plonge les Bisontins à une dangereuse 14è place.

Il y a du handball ce mercredi soir. Pour son dernier match de l’année 2023, le Grand Besançon Doubs Handball se déplace à Valence. Cette rencontre compte pour la 15è journée de championnat en ProLigue. Avec neuf points seulement, les Bisontins apparaissent à la 11è place au classement. Leur adversaire est huitième, avec un point en moins.

Coup dur pour le Grand Besançon Doubs Handball. Le verdict tant redouté est tombé. Après la grave blessure qu’il a contractée lors du match à Cournon, les examens complémentaires ont révélé que le demi-centre Adrien Claire souffre d’une rupture du ligament croisé du genou gauche. Il sera indisponible jusqu’à la fin de la saison.

Le Grand Besançon Doubs Handball renoue enfin avec la victoire. Hier soir, dans le cadre de la 14è journée de championnat en ProLigue, les handballeurs bisontins ont remporté le match qu’il ne fallait pas perdre. Les hommes de Christophe Viennet se sont imposés sur le score de 29 à 32 face à Cournon. Les Bisontins sont onzièmes au classement, avec neuf points.

Après une énième déconvenue la semaine dernière face à Istres (26-39), le Grand Besançon Doubs Handball doit réagir afin de s’éloigner de la zone rouge. Les bisontins apparaissent désormais à la 13ème place du championnat de Proligue, avec seulement un point de plus que les premiers relégables. Ils reçoivent Cournon d’Auvergne ce vendredi à 20h30 au Palais des Sports Ghani Yalouz.

Une gifle. Des dernières minutes inacceptables. Une équipe pas encore construite mentalement. Tels ont été les durs propos de Christophe Viennet, l’entraîneur du Grand Besançon Doubs Handball, ce jeudi matin lors de la traditionnelle conférence de presse d’avant match. Notamment en réaction à la cuisante défaite face à Istres vendredi dernier. « Nous sommes encore tombés plus bas. Notre force mentale et notre résilience doivent être remises en question Â» indiquait le coach du GBDH. Car oui, les bisontins n’ont plus connu la victoire depuis le 12 octobre dernier. Les joueurs de Christophe Viennet ont enchaîné six défaites et un nul lors de leurs sept derniers matches de Proligue. Le GBDH pointe désormais à la 13ème place du classement avec 7 points, seulement un de plus que Caen, 15ème avec 6 points, et premier relégable. Une réaction est vivement attendue ce vendredi soir au Palais des Sports, face à une formation Auvergnate fraîchement promue, qui connait des résultats en dents de scie, mais reste à la portée des bisontins. « Il faudra tout faire pour éviter à nouveau une claque, et surtout pour se rattraper devant notre public Â» confiait Sébastien Danesi, arrière gauche du GBDH, également présent en conférence de presse ce jeudi matin aux côtés de son entraîneur.

Retrouver la confiance

« Cela fait quelques semaines que nous sommes dans le dur. Et il n’y a qu’une seule façon de se rattraper, c’est sur le terrain. On manque de confiance depuis un moment, mais nous avons mis beaucoup plus d’intensité dans nos entrainements cette semaine. On doit avoir un état d’esprit conquérant Â» indiquait l’arrière gauche. Cela passe notamment par un recentrage sur les bases, les fondamentaux du handball, que les sportifs ont travaillé cette semaine. Cournon, pas Cournon, peu importe. Ni Christophe Viennet, ni Sébastien Danesi ne se sont attardés sur leur opposant. Parce qu’actuellement, leur pire ennemi est à l’intérieur même de l’équipe. Il est dans toutes les têtes bisontines. « Le problème vient surtout de nous, pas des autres équipes. Peu importe qui se trouve en face. Peu importe qui est l’adversaire. On doit se concentrer sur nous, tout passera d’abord par ça Â» détaille le coach bisontin. Victoire impérative ce vendredi pour le GBDH, qui se rapproche dangereusement de la zone rouge, synonyme de relégation en fin de saison. Un scénario qui serait catastrophique pour ce groupe et pour toute une ville. Une victoire serait une réelle bouffée d’oxygène pour les bisontins, afin de prendre un léger répit et s’éloigner du bas du classement, mais également afin de renouer enfin avec le succès, et relancer la dynamique de cette équipe qui manque cruellement de confiance.

 

L’ESBF aura un nouvel entraîneur la saison prochaine. Rappelons qu’il y a quelques semaines, Sébastien Mizoule avait indiqué qu’il ne souhaitait pas poursuivre l’aventure. C’est Jérôme Delarue, actuel entraîneur adjoint des Neptunes de Nantes, qui  lui succédera. Le technicien s’est engagé pour les trois prochaines années avec le club bisontin.

L’équipe de France féminine de handball s’est qualifiée pour les ½ finales du championnat du monde de la discipline. Les Bleues ont vaincu la République Tchèque sur le score de 33 à 22 ce mardi soir. La gardienne de but Franc-Comtoise Laura Glauser s’est illustrée une nouvelle fois encore. Chloé Valentini et ses coéquipières affronteront l’Allemagne ou la Suède au prochain tour. Ce match est programmé ce vendredi à 17h30.