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Jean-François Colombet, le nouveau préfet du Doubs, prendra officiellement ses fonctions ce lundi 12 juillet à 15h30. A 11h, le représentant de l’état se rendra au mémorial de l’esplanade des Glacis à Besançon, en l’honneur des victimes de guerre, puis au monument aux morts de la préfecture.

A 15h30, il recevra les représentants de la presse régionale. M. Colombet exerçait jusqu’à présent à Mayotte. Il succède à M. Joël Mathurin, nommé dans le Morbihan.

 

La sénatrice LR du Jura Marie-Christine Chauvin s’est, semble-t-il, inquiétée de la situation de lycée Victor Considérant de Salins-les-Bains. Suite au mail envoyé par le collectif d’enseignants mobilisés, elle a pris contact avec le proviseur du lycée Victor Considérant et l’inspecteur d’académie. « Un travail constructif est en pleine concertation et en palace » assure-t-elle.

Gilles Platret, candidat battu aux dernières élections régionales en Bourgogne Franche-Comté et maire LR de Chalon-sur-Saône vient d’être nommé, lors du bureau politique du parti, porte-parole des Républicains. Un poste qu’il partagera avec la députée européenne Agnes Evren.


La députée LR du Doubs, ancienne maire de Morteau, Annie Genevard, a été nommée numéro 2 des Républicains, en remplacement de Guillaume Peltier. Ce dernier avait dernièrement excédé les responsables de son parti en estimant pouvoir « travailler avec Robert Ménard », le maire de Béziers, portant les couleurs du Rassemblement National. Christian Jacob a réagi et a choisi d’écarter Guillaume Peltier. Annie Genevard accède à un poste clé à quelques mois de la présidentielle.

En plein départ en vacances des Français, le délicat sujet de la réforme des retraites et de l’éventuel report de l’âge de départ à 64 ans suscitent de nombreuses réactions. Les syndicats et les concernés ne sont pas indifférents à ce qui se passe actuellement dans le pays. La rédaction a rencontré José Avilès, le secrétaire départemental de la CGT.

La CGT invite le gouvernement à s’ouvrir et à écouter les syndicats qui ont des propositions à formuler sur le sujet. Pour le responsable doubiste, dans un contexte où les jeunes ne trouvent pas de travail, d’autres choix politiques et sociétaux, préservant le système par répartition actuel, sont possibles. Pas question également d’accepter les sempiternels arguments concernant le déficit du régime des retraites, après les 550 milliards d’euros donnés aux entreprises durant la pandémie « sans garantie ».

« Il faut revenir à la réalité. Il faut arrêter de faire travailler les gens tardivement. Ils espèrent à une vie après la retraite. Ils espèrent vivre décemment du fruit de leur travail » complète M. Avilès. Et de conclure : « Il y a quelque chose qui ne va pas. On est encore complètement en décalage. Partir à la retraite à 62 ans, c’est déjà énorme. A la CGT, nous préconisons un départ à 60 ans ».
La rentrée sociale devrait être agitée en France. D’autant plus qu’une grande échéance électorale se profile en 2022. Emmanuel Macron et le gouvernement le savent très bien.

L'interview de la rédaction  / José Alvilès, secrétaire départemental de la CGT

Dans un communiqué de presse, le collectif RN 5,7° qui se mobilise contre l’élargissement de la RN57 entre beure et Micropolis, dénonce la décision des élus de Besançon et du Grand Besançon qui se sont positionnés en faveur de ce projet.

Les militants regrettent que ces derniers n’aient pas compris « l’urgence climatique et ses conséquences sur l’avenir ». Il est évoqué « un projet mortifère ». Il est également pointé le coût que représente ce chantier de 130 millions d’euros, pour lequel Grand Besançon Métropole apportera 32 millions.

La Préfecture du Doubs semble siffler la fin de la polémique concernant l’annulation du défilé militaire du 14 juillet à Besançon. En concertation avec le Général Commandant la 1ère division et Commandant d’armes de la garnison de Besançon et la Ville de Besançon, il a été décidé que la cérémonie du 14 juillet prochain se déroulera, comme l’année précédente, au mémorial des Glacis à Besançon à 10h00. La cérémonie de cette année mettra à l’honneur les personnels des trois fonctions publiques qui ont tout particulièrement œuvré contre la pandémie de COVID19.

Concernant, le défilé, il est expliqué « qu’en raison du contexte épidémique et de l’aménagement des différentes phases de déconfinement, le traditionnel défilé Avenue de l’Helvétie n’a pu être organisé dans des délais contraints permettant de concilier logistique et réglementation sanitaire pour l’ensemble des participants ».

« Besançon Maintenant », l’opposition de droite au conseil municipal de Besançon dénonce à son tour l’annulation du défilé militaire du 14 juillet dans la cité comtoise. Ludovic Fagaut et ses amis demandent « solennellement » à Anne Vignot « de revenir sur sa décision ».

Et de conclure : « Il est encore temps de réparer cette erreur et de maintenir le traditionnel défilé militaire du 14-juillet à Besançon (dans un format adapté à la crise sanitaire si nécessaire) ».

Dans un communiqué de presse, Jacques Grosperrin, le sénateur du Doubs, déplore l’annulation du défilé militaire du 14 juillet à Besançon. Le parlementaire s’interroge sur cette interdiction. « Après le Tour de France, après les sapins de Noël, après les rêves d’enfants, les Verts s’en prennent désormais à ce qui fait Nation, le jour même de notre fête nationale » explique-t-il. Le Sénateur demande à Anne Vignot « de revoir sa copie »


Ce dimanche, les citoyens de la conférence citoyenne sur l’avenir des Vaîtes ont remis leur rapport à Anne Vignot, la Maire de Besançon. 80% des 51 participants ont donné un avis favorable, 5% ont voté contre et 15% se sont abstenus. Par ailleurs, 36% de ses membres soutiennent l’hypothèse d’aménagement sans construction de nouveaux logements et 44% soutiennent l’hypothèse d’aménagement avec construction limitée de logements.
Une chose est certaine à une très nette majorité, personne ne souhaite voir une modification profonde du quartier. Il est refusé catégoriquement l’idée de création de 500 logements neufs par an pour assurer une croissance de la population à Besançon. Si construction il doit y avoir, et en référence aux 300 logements proposés par an par d’autres études, il est signifié l’importance de réhabiliter ou transformer les logements vétustes existants, de friches artisanales, commerciales et industrielles, présents sur le quartier des Vaîtes ou plus généralement sur le territoire bisontin. Selon les représentants de ce collectif, il est primordial de « préserver et développer des espaces naturels. Et ce, en raison des enjeux environnementaux et climatiques ».

Neuf zones délimitées

Pour être le plus précis possible, les participants ont défini le quartier en neuf zones. Certaines devant être préservées « intégralement ». Si construction il devait y avoir, les nouveaux bâtiments construits devront l’être « avec un faible impact environnemental » et « des espaces verts devront être prévus ». Concernant l’école Tristan Bernard. La priorité reste le projet de réhabilitation de la structure actuelle, jugeant qu’un projet d’une telle ampleur « ne répond pas aux besoins » déclinés. Si une construction, là encore, est envisagée, elle devra s’effectuer « sur un autre périmètre ».

Suivi des préconisations

Concrètement, les membres de la conférence citoyenne demandent « qu’au cours des prochains conseils municipaux, une délégation soit présente ». Rappelons que le projet des Vaîtes sera à l’ordre du jour du Conseil Municipal du 30 septembre prochain. Ils demandent également « à être informés de toutes les décisions juridiques et politiques qui seront prises à propos des Vaîtes ». Enfin, méfiants, ils s’interrogent « sur la réelle prise en compte de (leur) avis ». Sur ce point, Anne Vignot les a également rassurés et leur a signifiés qu’elle leur répondra tout d’abord personnellement et qu’elle s’assurera du respect du suivi de cette démarche citoyenne.