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Ce vendredi 4 mars, dans le cadre de la venue de Yves Bertoncini, président du Mouvement Européen France, Anne Vignot, la maire de Besançon, et son invité apporteront leur soutien au peuple ukrainien. Cette action s’inscrit dans le cadre d’un mouvement collectif qui invite à évoquer l’engagement du grand poète bisontin Victor Hugo en faveur de l’Europe. 

Ils se rendront sur l’esplanade des Droits de L’Homme, où se trouve la statue de Victor Hugo pour exprimer leur attachement commun à l’Europe, à l’heure ou Vladimir Poutine a déclaré la guerre à l’Ukraine. « Plus que jamais, la sécurité et la paix doivent passer par une Europe forte et unie Â» précise le communiqué de presse de la Ville de Besançon. 

Ce jeudi, sur TF1, Jean Castex annoncé la fin du pass vaccinal, « partout où il s’applique, à partir du 14 mars ». A compter de cette date, le port du masque ne sera plus imposé partout où il est encore en vigueur, à l’exception des transports en commun. Le Premier Ministre a également précisé que le masque sera toujours obligatoire dans les établissements médicaux où « le pass sanitaire reste en vigueur de même que l’obligation vaccinale ».

La crispation est montée d’un cran supplémentaire hier soir au conseil municipal de Besançon. Une nouvelle ambiance de cours de récréation d’école s’est produite. Le groupe Besançon Maintenant de Ludovic Fagaut a refusé de participer aux débats et s’est abstenu sur tous les dossiers, sauf sur le vote de l’aide à l’Ukraine.

Une posture politicienne qui fait suite à des propos tenus lors du conseil du 27 janvier dernier par un élu de « Besançon par nature Â», le groupe d’Anne Vignot, la Maire écologiste. Cette dernière appelle « Ã  avoir des débats sereins correspondant aux attentes des Bisontines et des Bisontins Â».  

Ce mercredi, le conseil municipal de Besançon va se pencher sur son budget 2022. « une période de maturité de nos politiques Â» explique Anne Vignot, la maire bisontine. Ce nouvel exercice comptable s’élève à 202 millions d’euros (196 millions en 2021). Il sera définitivement voté par les élus le 7 avril prochain.

La Ville de Besançon parle d’un budget répondant aux enjeux sociaux et environnementaux du moment. 145 millions d’euros sont réservés à la section de fonctionnement. L’objectif étant d’apporter le meilleur des services aux plus démunis et aux jeunes. Dans ce contexte, le Centres Communal d’Action Sociale de la ville de Besançon a vu son budget progressé de 1,5%. Soit 10 millions d’euros pour la jeunesse et l’aide alimentaire. La transition écologique est également au cœur des préoccupations. Rappelons que 60 millions d’euros sont prévus sur le mandat pour la rénovation des écoles et des crèches. 17 millions d’euros sont également injectés annuellement pour mener différents chantiers dans ce domaine dans les quartiers de la cité, notamment dans des actions de réhabilitation énergétique des bâtiments communaux.

Des nouveaux projets

Pour cette nouvelle année, plusieurs projets verront le jour : un nouvel équipement sportif, adossé au gymnase Diderot, dans le quartier Planoise, le renforcement des pistes cyclables et des chemins piétons, le lancement d’une nouvelle crèche, la création d’un espace multi-activités à destination des jeunes, fédérant tous les acteurs de la jeunesse, sur le site occupé partiellement par le CRIJ, rue de la République, un nouveau ticket culture pour les familles défavorisées, mais également des études pour la création d’une maison des femmes, des animations sportives dans les quartiers et une politique de santé renforcée, …

L'interview de la rédaction / Anthony Poulin

 

Après cinq jours de guerre, Kiev, la capitale ukrainienne résiste aux assauts russes. Le conflit armé a pris un nouveau tournant ce dimanche après la menace nucléaire brandie par Vladimir Poutine. Sur place, la population ukrainienne résiste et s’organise. Néanmoins, la situation est dramatique.

Comme l’explique cette ukrainienne à Besançon, « l’armée russe n’hésite pas à s’attaquer aux hôpitaux et a ciblé les civils Â». Elle s’inquiète pour ses proches. Ce lundi, le ministère de la santé ukrainien a annoncé le décès de 16 enfants depuis le début des bombardements dans le pays. En Ukraine 368.000 réfugiés ont fui les combats depuis le début des hostilités.

L'interview de la rédaction

 

Le conseil municipal de Besançon se réunira ce mercredi 2 mars à 17h à l’Hôtel de Ville. Les élus s’attarderont sur les orientations budgétaires 2022. Un temps est également prévu sur les pétitions citoyennes. On évoquera déjà la rentrée scolaire 2022/2023, avec notamment des discussions autour du fonctionnement de l’accueil périscolaire et l’évolution des périmètres scolaires.

Une deuxième journée de guerre a débuté ce vendredi en Ukraine. A Besançon, comme partout ailleurs en France, la communauté ukrainienne et une partie du peuple français sont inquiets. Sur place, les Ukrainiens retiennent leur souffle. Ils essaient de fuir ou de se protéger dans des abris anti-bombes. La situation est inquiétante. Certains gardent espoir, en espérant que le peuple ukrainien et son armée parviendront à faire face. Ils attendent aussi de la communauté internationale une réaction plus forte. Selon les expatriés et les personnes sur place, les sanctions économiques sont insuffisantes pour faire reculer les troupes de Vladimir Poutine. « Nous sommes prêts à combattre. C’est notre force d’être ensemble Â» explique une jeune ukrainienne, qui vit actuellement à Besançon.

Pour elles, le président russe est « malade et dangereux Â». « Il doit être hospitalisé, isolé et éloigné du pouvoir Â». « Cette guerre n’est pas que le problème de l’Ukraine Â» indique-t-elle. Elle regrette que la situation actuelle n’ait pas été davantage prise au sérieux par la communauté internationale. Notamment, lorsqu’en 2014, la Crimée a été annexée par l’armée russe.

L'interview de la rédaction

Une deuxième journée de guerre a débuté ce vendredi en Ukraine. La capitale du pays, Kiev, est encerclée par l’armée russe, qui a pris le contrôle de l’aéroport. Cette dernière a été attaquée. Des missiles ont été lancées. Hier soir, Emmanuel Macron et Vladimir Poutine ont eu un échange téléphonique « sérieux et franc Â».

Poutine est désormais plus que jamais isolé. Ce qui ne l’empêche pas de poursuivre son opération militaire. Des responsables politiques n’hésitent pas à le comparer à un dictateur. C’est le cas de Jean-Yves Le Drian, le ministre des Affaires étrangères et Boris Johnson, le premier ministre britannique. Pour l’heure, les sanctions américaines et européennes ne semblent pas avoir d’impact sur la détermination du président russe. Anne Vignot, Maire de Besançon, est au micro de la rédaction.

 

L'interview de la rédaction : Anne Vignot, Maire de Besançon 

Une cinquantaine de personnes, composée d’élus, de militants associatifs et de citoyens français et ukrainiens se sont rassemblées ce jeudi soir sur la place Pasteur au centre-ville de Besançon pour apporter leur soutien au peuple ukrainien et demander le retrait de l’armée russe. Les manifestants demandent que soit appliquée la règle fondamentale du droit international qui permet aux peuples le droit à disposer d’eux-mêmes. Ils attendent de la communauté internationale qu’elle prenne ses responsabilités et qu’elle mette hors d’état de nuire le président russe.

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Le reportage de la rédaction / des citoyens français et ukrainien et Patrick Ayache, conseiller régional et Maire de Pirey

 

Concernant la guerre en Ukraine, Myriam El Yassa, première secrétaire fédérale du parti socialiste du Doubs, indique dans un communiqué de presse l’importance « d’avoir un discours ferme et d’instaurer un rapport de force réel et avéré avec Poutine Â». Selon elle, « il faut le stopper en mettant à disposition tous les moyens logistiques aux Ukrainiens Â». Et de conclure : « Poutine est un ennemi de la démocratie, la Russie est devenue un pays ennemi Â».