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La 25è édition de l’Extrême-sur-Loue est depuis plusieurs mois dans les starting-blocks. Cet évènement international, organisé dans la Vallée de la Loue, à Ornans, se déroulera les 30 septembre et 1er octobre prochains. Au programme, une compétition internationale UCI, 9 randos labellisées Randos d’Or par la Fédération Française de cyclisme et de nombreuses animations tout le week-end. Les inscriptions sont ouvertes. Il ne reste plus que quelques jours avant de bénéficier des tarifs réduits. Dès le 31 juillet prochain, une petite majoration sera appliquée.

Pour ce quart de siècle d’existence, le sport et le fête seront plus que jamais au rendez-vous. Il y en aura pour tous les goûts. Nouveauté cette année, deux randonnées VTT, accessibles en Gravel, viennent enrichir le programme. Les participants partiront à la découverte de nouveaux sentiers et de magnifiques points de vue. Soit des parcours de 56 et 82 kilomètres.

Pour s’inscrire, rien de plus simple, il suffit de cliquer sur le lien suivant : https://www.extreme-sur-loue.com/inscriptions/inscriptions

Selon le député doubiste Nicolas Pacquot, « l’espérance est désormais permise » pour le maintien du FC Sochaux Montbéliard en Ligue 2.

Il explique que cette nuit, « un accord a été conclu entre le groupe Nenking, propriétaire du FC Sochaux Montbéliard, et Romain Peugeot, porteur d’un projet de reprise, soutenu par plusieurs investisseurs et collectivités locales.

Le parlementaire précise qu’hier, « à la demande du Président de la République, l’Elysée a appelé Nenking, en fin de journée, devant l’alerte donnée sur les tergiversations du groupe chinois ». Un appel qui aurait été « déterminant pour renouer les fils du dialogue ». Pour Nicolas Pacquot, « les efforts combinés, de Romain Peugeot, des élus, de l'Élysée, de l'ancien Président du FCSM Jean-Claude Plessis, des associations de supporters, ont joué un rôle essentiel dans ce processus ».

« Il était inconcevable pour nous que Nenking refuse une offre de reprise, qui aurait sonné immédiatement le glas du plus ancien club de football professionnel français, après seulement 3 années de gestion, salissant l’image internationale du Groupe, ainsi que plus généralement celle des investisseurs chinois à l’étranger » poursuit le député du Doubs.  Et de conclure : « Il ne reste à présent plus qu’à Nenking à respecter son engagement, nous restons vigilants, ainsi qu’un ultime passage obligé devant le comité olympique et sportif français (CNOSF) avant la décision finale du Comité Exécutif de la FFF ».

Vendredi 21 juillet, le Tour de France était de passage, comme souvent, dans les routes vallonnées du Jura pour la 19ème étape. Parti de la cité de l'enfant Moirans en Montagne, les coureurs ont parcouru 172 km jusqu'à la capitale du comté, Poligny, où l'on a vu Matej Mohoric s'imposer

TDF Arbois caravane

 

La plus grande course cycliste au monde, qui s’est clôt vendredi par une deuxième victoire consécutive du danois Jonas Vingegaard, a atteint Arbois 20 km avant l’arrivée. Un temps aléatoire a retardé les premiers supporters. Puis, une foule dense et joyeuse s’est formée autour de la place de la Liberté. 

Un bel enthousiasme a traversé le village durant toute l’après-midi. Pour un touriste de passage, c’était “l’occasion de voir tout ce folklore” et pour les locaux, la dernière fois que l’on a pu supporter notre Thibaut Pinot régional

TDF Arbois vélo

Le club de rugby du coin, l’US Arbois, tenait un stand à l’entrée de la ville tandis que les bars locaux se sont préparés avec une carte “spéciale Tour”. 

Retour en vidéo avec des témoignages d’un public varié et haut en couleurs venus admirer les coureurs dans la cité de Pasteur. 

 

Demain, 13h15, la 19ème étape du Tour de France s’élancera du Jura, dans le petit village de Moirans-en-Montagne. Le maire Grégoire Long nous fait part de l'enthousiasme de la ville, qui est palpable "depuis plusieurs semaines”. 

“Une fierté intergénérationnelle”

Pour célébrer Moirans et le Tour, toute la ville a mis la main à la pâte. “Des gens en difficulté, des personnes en EHPAD ont tissé des kilomètres de fanions et de maillots au couleur du Tour”. “On a même eu une pénurie de laine” ironise le maire. Le village est décoré de fond en comble pour l’arrivée de la plupart des touristes dès ce soir, après l’arrivée à Bourg-en-Bresse. Un écran géant est mis en place pour suivre toutes les péripéties des coureurs jusqu'à l'arrivée à Poligny et de très nombreuses animations sont prévues. 

“La cité de l’enfant”

“On est tous des grands enfants, moi également” confie avec le sourire Grégoire Long. La ville, connue pour son musée du jouet, a voulu mettre en avant ce patrimoine. Cet accent sur la jeunesse se retrouve dans les animations avec un baby-foot humain géant ou encore un circuit de karts à pédales. “Le vélo, c’est aussi un jouet” déclare le maire qui a aussi prévu des “jeux de grands” avec des expositions, spectacles et une soirée cabaret. 

Tout un territoire autour de Moirans pour le financement 

Au total, le tarif pour une ville départ fixé par Amaury Sport Organisation est de 108 000 euros TTC. Cependant, le petit village du second plateau a pu recevoir de nombreuses aides exceptionnelles. Ainsi, la région Bourgogne Franche-Comté prend 35 000 euros à charge. Le département, par l'intermédiaire de Clément Pernot, que Grégoire Long remercie, prend la même somme. Enfin, la communauté de communes Terre d’Emeraude finance 18 000 euros ce qui laisse seulement la même somme à payer pour la commune. En revanche, les dépenses d'animations et de sécurité sont totalement à la charge de Moirans-en-Montagne et celles-ci s'élèvent à environ 70 000 euros. Un prix remboursé “8 à 10 fois” selon le maire avec les retombées économiques qu’elles soient touristiques, d'hôtellerie ou des métiers de bouche. 

Moirans à l’international

Enfin et surtout, le Tour va permettre au petit village d’obtenir une visibilité dans 190 pays. Une étape vers la fin du Tour rassemble encore davantage de téléspectateurs. Pour les touristes qui se rendront directement sur place, c’est l’occasion de découvrir un village français typique et champêtre. Ils passeront sûrement autour de l’église Saint-Nicolas et s'arrêteront dans les jardins du centre-ville pour flâner.

Entre 15 000 et 25 000 personnes sont attendues sur tout le week-end. Après de nombreuses réunions d'organisation et de sécurité, Grégoire Long se dit “serein” quant à cette arrivée massive et joyeuse.

 

Le podcast de la rédaction / Grégoire Long  

La 2è édition de la Transju’Cyclo se déroulera les 16 et 17 septembre. Après le succès de la 1ère édition, les organisateurs ont décidé de resservir le couvert en 2023. Différents parcours seront proposés. Ils permettront à tout un chacun, quel que soit son niveau, de découvrir ou redécouvrir les paysages des Montagnes du Jura. Une évolution remarquable sur les lacs, grandes étendues, vallées et monts du secteur. Au programme, des parcours allant de 70 à 250 kilomètres au cœur de ces paysages époustouflants.

Les inscriptions sont possibles sur le site : https://www.latransju.com/evenements/la-transju-cyclo/infos-pratiques/ . Le nombre de dossards est limité.

La semaine dernière, près de Louviers (Eure), plus de 1400 athlètes s’affrontaient dans six épreuves. Au sortir de cette compétition, la Société Nautique de Besançon ressort 3ème club de France. 

“Une pente ascendante”

Benjamin Courbet, animateur et entraîneur de la Société Nautique de Besançon, décrit la progression du club comme "assez fulgurante". La SNB, qui s’installera prochainement dans ses nouveaux locaux à la Rhodia, a surpris beaucoup de monde à ces championnats. A Louviers, base nautique qui s’agrandit pour accueillir, peut être, les Jeux Olympiques, les habitués étaient admiratifs du club bisontin. “J’ai des coachs de partout qui sont venus me voir pour me demander comment on formait les jeunes pour qu’ils soient aussi bons”. 

 benjamin courbet eau DDD

Axelle Renard, une native du club qui vise les JO 

Sur ces 14 médailles, une belle parité existe, symbole d’une formation plurielle. Aussi, de nombreux titres prennent part parmi les breloques dont deux d’Axelle Renard. Un en individuel où elle s’impose très largement et un en bi-place avec sa partenaire Pauline Martin. Les quotas pour les Jeux Olympiques seront lancés à l’automne et l'athlète bisontine espère bien viser un podium en 2024.

La SNB continue de s’imposer dans le canoë kayak français et propage sa très bonne formation des jeunes

 

Le podcast de la rédaction / Benjamin Courbet   

Au complexe sportif du Rosemont, du 6 au 9 juillet, plus de 10 000 spectateurs sont attendus. L’organisateur Stéphane Barroca dépeint le programme et le coureur Mikael Robert nous décrit l’ambiance festive aux abords de la piste et dans le camping. 

“C’est une grande chance” lance Stéphane Barroca, grand sourire. La capitale franc-comtoise accueille pour la première fois la plus grande compétition continentale de BMX, ce sport cycliste qui mêle “adrénaline et vitesse”. C’est surtout la première édition d’une telle ampleur de ces championnats avec 2400 pilotes de 26 nations différentes. 

La piste du Rosemont est prête dès ce jeudi, elle accueille les séances d’essai avant de voir les premières courses s’élancer vendredi. 

 

 

Une logistique colossale

Pour recevoir les compétiteurs et les spectateurs qui forment un joli total de 15 000 personnes, la tâche est ardue. Stéphane Barroca indique le chiffre de 2000 bénévoles. Dans les quartiers du Rosemont et de la Malcombe, les vélos sont partout. Au complexe sportif Michel Vautrot, plus de 2000 campings-car prennent place avec des spectateurs et participants venus de toute l’Europe.

Le BMX, “une grande famille”

Mikael Robert et sa femme Cynthia sont venus de Quimper (Bretagne) pour l’évènement. Le premier prendra le départ des courses en catégorie “Cruiser + de 50 ans” vendredi. Il a participé aux championnats du monde à Nantes l’année dernière et plusieurs fois aux championnats de France. Mikael, qui pratique le BMX depuis ses 13 ans, décrit ce sport comme “une grande famille”. Il retrouve à chaque compétition des amis de longue date. L'ambiance au camping est joyeuse, toute la famille va découvir la ville aujourd'hui et Cynthia a hâte des rencontres avec les internationaux.

Des champions à voir le samedi

Ce sera la journée à ne pas manquer. Avec les deux champions olympiques Bethany Shriever (Royaume-Uni) et Niek Kimmann (Pays-Bas), les courses du samedi après-midi seront primordiales pour obtenir des points pour les JO de Paris l’année prochaine. Le club de Besançon aura aussi des cartouches à jouer avec des bonnes chances dans certaines catégories. Il sera chargé de faire briller la ville, lui qui a été nommé pour la seconde année consécutive meilleur club de France. 

Les “trial”, courses par équipes de nations, clôtureront l'événement dimanche sur une belle note. On espère vous retrouver sur le bord de la piste, longue de 390m, pour admirer le gratin de la discipline. 

 

Le podcast de la rédaction / Stéphane Barroca, Mikael Robert, Cynthia et Matéo Bonin   

Depuis jeudi dernier, des violences urbaines éclatent dans certains quartiers de Besançon, comme dans le reste de la France, suite à la mort de Nahel. Le quartier prioritaire de Planoise est particulièrement touché. Alors, comment comprendre cette colère et agir à long terme pour que cette situation structurelle ne se reproduise pas ? 

Tentatives de réponses dans ce dossier avec, en première partie Fodé Ndao, champion de karaté et fondateur du Club Sauvegarde. 

 

Réfléchir, avant tout. C’est ce que Fodé Ndao ne cesse de répéter aux jeunes qu’il encadre et à son propre fils. On le rencontre au 6 rue Pablo Picasso, le Club Sauvegarde, en plein cœur du quartier de Planoise. Avant de mener l’interview, le champion de karaté nous demande quelques minutes pour régler un conflit à propos d’une sortie au lac avortée au sein du club. Pour comprendre les tensions, la recette est simple : écouter, chacun, chacune. Avant d’émettre un quelconque avis, Fodé veut entendre tout le monde isolément. 

Cet exemple met en lumière l’avis et la philosophie de vie du karatéka qui “voit dans le sport les valeurs fédératrices” d’où peuvent émerger la paix. 

Le sport, une visée éducative

Fodé est vice-champion du monde de karaté et plusieurs fois champion d’Afrique. Véritable légende dans son quartier et dans son pays d’origine, le Sénégal, il veut mettre à profit son expérience pour éduquer les jeunes. Dans son Club Sauvegarde, fondé en 2003, il discute tous les jours avec des mineurs et essaie d’initier chez eux des réflexions, sans imposer son point de vue. Le sport, pour lui, “n’est pas politique”. Éloigné de ces considérations, il peut avoir des “valeurs éducatives” avec les moments de partage qu’il suscite. Quand on lui demande si l’Etat est assez présent pour l’aider dans son action, nécessaire et bénéfique dans ce quartier, Fodé affirme : “il ne faut pas toujours se demander ce que l’Etat peut faire pour nous, il faut aussi se demander ce que l’on peut faire pour l’Etat”. Il remercie les collectivités pour leur aide financière mais estime que c’est par les relations humaines, avant tout, que la société peut sortir par le haut.

Préférer la responsabilité de chacun à la responsabilité des parents

On entend beaucoup dans les médias que la responsabilité de ces violences, réalisées par des très jeunes, revient en premier ordre aux parents. Fodé préfère imputer un rôle à toute la société qu’il voit “comme un village”. “Le village, c’est le boulanger, le voisin, le passant, l'instituteur qui doit être respecté par tout le quartier”. Chaque personne sur le passage d’un jeune le construit. Et quant au rôle des “grands frères”, c’est un terme fondé politiquement selon lui. La responsabilité doit être collective pour Fodé et la solution dans le dialogue. 

“Les violences, on ne les traite pas, on les juge”

Ce dialogue, il ne peut être seulement répressif et Fodé déplore le jugement de ces violences, sans compréhension. Dans ses actions, comme avec l’initiative des caravanes des pieds d’immeubles qui débute dès ce lundi 10 juillet, il prône le dialogue. Cet évènement, qui présente des activités sportives aux jeunes, durera près de deux mois dans six quartiers différents de Planoise. Il est réalisé en collaboration avec le Centre de loisirs de jeunes de la Police Nationale.

 

Le podcast de la rédaction/ Fodé Ndao  

Mercredi dernier a été donné le coup d’envoi de la huitième édition de la Ponta’Beach. Cet évènement populaire, dont le succès se confirme d’année en année, fermera ses portes le dimanche 16 juillet. Pour Philippe Besson, l’élu en charge des sports à la ville de Pontarlier, ce rendez-vous 100% pontissalien, qui a fait des émules sur d’autres territoires, porte des valeurs "de partage, de convivialité et de vivre ensemble", où toutes les générations cohabitent.

Les aménagements pensés plongent les visiteurs dans un univers agréable, invitant à la farnienté. Au programme : des sports sur sable, du basketball, du football et du roller sur une autre surface. Il est également possible de découvrir d’autres sports comme le golf, la pétanque, le ping-pong, le babyfoot, le tir à l’arc, l’escalade, … . Durant ces trois semaines, des tournois sportifs et des soirées sont également organisées.  Des petits coins détente et restauration apportent une touche vacances supplémentaire.

Les nouveautés

Chaque année, quelques nouveautés sont apportées. L’édition 2023 est plus que jamais concernée. Les 8 et 9 juillet, une tour d’escalade de 8 mètres sera installée sur le site du parc du Grand Cours. Un parc aventure verra également le jour. Il permettra de pratiquer l’accrobranche. On notera également la présence de nouvelles structures gonflables pour les enfants.

Pour tout savoir sur la Ponta’Beach 2023, n’hésitez pas à vous rendre sur le site : https://www.ville-pontarlier.fr/sortir/agenda/fiche/pontabeach

L'interview de la rédaction : Philippe Besson

Il y aura deux Francs-Comtois engagés sur le Tour de France. Il y a quelques jours, on a appris que Thibaut Pinot, le coureur de Groupama FDJ, serait sur la ligne de départ de la Grande Boucle. Ce lundi après-midi, c’est le Bisontin Clément Berthet qui a été confirmé par son équipe (AG2R Citroën). Mauvaise nouvelle pour le Jurassien Alexis Vuillermoz qui n’a pas été retenu par Total Energie.