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Le 31 janvier prochain, l’UFA Jeanne d’Arc organisera dans ses locaux pontissaliens et à l’Espace Pourny une nouvelle édition des Négociales. Cet évènement permet à des étudiants, dans le domaine du commerce, à se confronter aux réalités professionnelles. Sous forme d’un jeu de rôle, ils participent à une négociation commerciale face à un professionnel, qui joue le rôle d’un client. Au cours de cette journée, les 120 candidats venus de Pontarlier, Dole et Champagnole, prépareront deux mises en situation. Celle de l’après-midi, leur permettra d’apprendre de leurs erreurs et d’améliorer leur performance.

Préparer au futur

Les douze meilleurs de la manche pontissalienne se qualifieront pour la demi-finale et éventuellement la finale. Ces jeunes futurs professionnels ont conscience que ce challenge peut leur ouvrir des portes et amorcer leur carrière. Une victoire serait très apprécié et ferait un bel  effet sur un CV. Le contact avec les commerciaux et chefs d’entreprise peut être fructueux et assurer une première embauche.

L'interview de la rédaction / Philippe Besson, directeur adjoint de l'institut Jeanne d'Arc

 

A quelques jours des soldes d’hiver, nous avons demandé à Denis Gérôme, le président de la fédération commerce Grand Pontarlier, de dresser le bilan commercial de cette fin d’année 2022 et de se projeter  sur 2023. Rencontre.

M Gérôme qualifie les dix derniers jours de l’année 2022 de « corrects ». Néanmoins cette amélioration ne permet pas de combler les difficultés rencontrées auparavant. « Nous n’avons pas rattrapé le retard d’un début de mois compliqué » explique-t-il. Le Marché de Noël et une fin d’année toujours généreuse explique cette situation plus favorable. Le responsable pontissalien admet que certains secteurs « s’en sont mieux sortis que d’autres », mais le compte n’y est pas. « On sort de deux ans de pandémie. La clientèle adopte de nouveaux modes de consommation. Tout cela a un impact indéniable sur le résultat économique de nos commerçants » explique-t-il. Dans ces conditions, Denis Gérôme s’inquiète quant à la capacité de résistance de certains de ses confrères.

Quid de 2023 ?

Pour l’heure, l’inquiétude est bien réelle pour la nouvelle année en cours. Et ce ne sont certainement pas les derniers propos de Bruno Le Maire qui rassurent les professionnels pontissaliens. « Je veux bien croire le Ministre, qui nous explique qu’il y aura une décélération de l’inflation d’ici la fin de l’année, mais je pense que ce sera très compliqué » prévient M. Gérôme.  Le coût de l’énergie, avec des factures dont le montant est parfois multiplié par 2 ou 3, et l’inflation interrogent. « On s’attend à des répercussions très fortes dans le panier moyen » prévient-il. En attendant, le chef de file  appelle ses adhérents à ne pas baisser les bras. « Il faut continuer à communiquer, à faire du marketing et promouvoir son commerce et ses activités » indique—t-il. Il rappelle à tout un chacun que les chèques cadeaux, mis en place par la fédération Commerce Grand Pontarlier, ont été un grand succès. Un chiffre d’affaires identique à celui de 2021 a été réalisé en 2022. Ce sont donc des achats à venir et à prévoir dans les enseignes des zones commerciales pontissaliennes. Les portefeuilles de la clientèle n’ont pas encore dit leur dernier mot.

L'interview de la rédaction : Denis Gérôme

 

L'opération o-doo day est renouvelée cette année. La Communauté de Communes du Grand Pontarlier souhaite soutenir la consommation locale à l’approche des fêtes. Pour l’achat d’un montant de 50 euros en chèques-cadeaux, 10 euros vous seront offerts par l'intercommunalité. L'opération démarre ce jeudi 1er décembre jusqu'à épuisement des stocks.

Les chiffres de L'INSEE sont tombés ce mercredi 30 novembre, l'inflation des prix à la consommation a atteint 6,2% sur un an (12% sur les produits alimentaires). Les charges des commerçants, fortement impactés par la hausse des prix de l'énergie, sont en nette augmentation également. Ces fêtes de fin d'année 2022 sont donc cruciales pour tout le secteur du commerce local. C'est dans ce contexte particulier que l'opération O-doo Day portée par la fédération du commerce et de l'artisanat du grand Pontarlier a été reconduite pour Noël.

Concrètement, l'opération est simple "pour l’achat d’un montant de 50 euros en chèques-cadeaux, 10 euros vous seront offerts !" La valeur des chèques-cadeaux est majorée gratuitement de 10 euros pour 50 euros d’achat et de 20 euros pour 100 euros d'achat par le Grand Pontarlier. L'offre commerciale est réservée aux particuliers, circonscrite à deux participations par foyer dans la limite de 100 € par achat.

L'ouverture du site internet où l'achat des chèques est possible est effective depuis ce jeudi 1er décembre à midi, et ce jusqu’à épuisement de la dotation de 20 000 €. Il faudra être rapide, car les premiers arrivés seront les premiers servis. "Pour notre première opération, tous les chèques étaient partis en quelques minutes" rappelle Denis Gerome, président de la fédération du commerce et de l'artisanat du grand Pontarlier.


Cette offre est réservée aux particuliers. L'achat se fait en ligne mais les chèques peuvent être envoyés à domicile (frais de port en supplément) ou sont à retirer dans les locaux de la Fédération CAGP (42 rue de Besançon, à Pontarlier). Ils sont valables chez les adhérents de la Fédération. Retrouvez la liste des commerçants participants en cliquant sur ce lien.

L'interview de la rédaction / Denis Gérôme

Alors que certaines entreprises optent pour le chômage partiel pour faire face à l’augmentation des coûts liés à l’énergie et que d’autres portent un regard méfiant sur ce que sera 2023, la rédaction de Plein Air a échangé avec Denis Gérome, le président de la fédération  Commerce Grand Pontarlier sur la situation du commerce pontissalien.

Pour M. Gérome, ce mois et demi qui arrive,  et précède les fêtes de fin d’année, est déterminant. Cette période qui représente environ 40% du chiffre d’affaires d’une année est déterminante. Il faut donc encore sauver 2022. Rien n’est gagné. A peine remis des effets de la pandémie, les commerces locaux ont dû gérer une situation économique instable, qui s’est traduite par une augmentation du coût des matières premières, une inflation record et la pénurie d’essence. Grâce à un été et une rentrée « corrects », les professionnels de la vente ont retrouvé le sourire, que le mois d’octobre est venu ternir.

Novembre et décembre

Pour Denis Gérome, le compte à rebourre à commencer. Le commerce local devra se montrer séduisant et convaincant pour réussir ce Noël 2022. La manière de consommer de la clientèle à évoluer ces derniers temps. L’achat coup de cœur a laissé place à des dépenses plus ciblées, privilégiant les offres promotionnelles et les bonnes affaires. « Il faut que l’on soit bon pour faire venir les clients dans nos magasins.  » explique Denis Gerome. Il va falloir communiquer, se montrer attrayant  et s’adapter aux  nouveaux modes de consommation.  Conscient de cette situation et de l’importance de conforter le pouvoir d’achat des consommateurs, la fédération Commerce Grand Pontarlier et la Communauté de Communes devraient être au rendez-vous  en relançant l’opération commerciale « Odoo day »,  qui avait connu un énorme succès ces dernières années.

Et 2023 ?

C’est la grande interrogation du moment. Certes, les regards se portent sur cette fin d’année 2022, mais l’année 2023 est également dans le viseur. Sans vouloir entrer dans une sinistrose, qui ne ferait qu’accroître les difficultés, les professionnels s’interrogent également sur l’avenir. Beaucoup craignent 2023. Le coût de la vie et l’augmentation des charges laissent penser que la crise est loin d’être terminée. Le commerce local espère ne pas trop y laisser de plumes.  « 2023 risque d’être une année très difficile pour tout le monde. Si cette fin d’année se passe bien, on pourra être un plus serein pour démarrer 2023 » explique M. Gérome. Pour cela on compte sur de bonnes conditions climatiques et une prise en compte des difficultés du moment, avec notamment l’application du bouclier tarifaire pour alléger les charges des commerçants et de toutes les entreprises de l’Hexagone. Affaire à suivre.

L'interview de la rédaction . Denis Gérome

 

Depuis un an  et demi, l’enseigne Acuitis s’est installée dans la zone commerciale de Doubs, au 7 rue de Besançon. Acuitis inove sans cesse, et propose aujourd'hui une nouveauté à ses invités : la création de lunettes en impression 3D, personnalisées et adaptée aux mesures de chaque invité Car oui, au sein de cette enseigne, le vocabulaire de vente a été savamment choisi. L’objectif étant de placer ces derniers dans les meilleures conditions possibles. L’agencement a également été pensé en ce sens. Ici, on ne parle pas de « clients », mais « d’invités » et pas de « magasin », mais de « maison d’optique et d’audition ». Valentine, Estelle et Clélia sont à votre disposition pour vous cocooner et surtout vous conseiller dans votre choix.

Comment ça marche ?

Si le procédé est déjà utilisé ailleurs, mais à des coûts élevés, chez « Acuitis », le produit final est consenti à moindre prix. « Nos tarifs sont trois fois moins chers que dans d’autres espaces de vente » assure Estelle. Une association « qualité/prix » qui devrait susciter de l’intérêt auprès des consommateurs.

Pour faire simple, avec l’aide d’une tablette, votre visage est scanné. L’intelligence artificielle fait ensuite le reste. Un logiciel de pointe permet une prise de mesure digitalisée par laquelle 1000 points du visage sont scannés puis analysés pour déterminer la largeur du pont, la longueur des branches et la taille idéale pour la face de la monture.

ACUITIS 2 DD

Une personnalisation adaptée

« Cette nouvelle technologie permet une liberté de création et une fabrication unique et éco-responsable » explique Estelle. Fabriquées en poudre de nylon, ces lunettes nouvelle génération présentent « une grande résistance ». Côté fabrication, elle sont imprimées chez Materialise, le leader de l'impresion 3D en Belgique et sont assemblées à Nantes. Leur prix est très abordable. Comptez des montures à partir de 200 euros avec deux verres à votre vue.

Ne cherchez plus. Si vous êtes à la recherche de lunettes à votre goût, confortables et modernes, on a trouvé la bonne adresse. Rendez-vous chez Acuitis du lundi au samedi dans la zone commerciale de Doubs ( 7 rue de Besançon).

 

L'interview de la rédaction / Estelle, opticienne et optométriste

L’Intermarché de Champagnole, situé Avenue Jean Jaurès va fermer ses portes le 31 août prochain. L’enseigne explique « qu’après avoir étudié les solutions envisageables, la structure du bâtiment ne permet plus d'assurer une exploitation pérenne ». La charpente montrerait des signes de défaillance. Le site jurassien compte 30 collaborateurs. Selon nos informations, une vingtaine aurait déjà retrouvé un emploi. La structure sera entièrement détruite. Contactés par la rédaction, les responsables parisiens du groupe Intermarché nous ont indiqué que « le devenir du site est actuellement à l’étude ». Précisons que six grandes surfaces sont actuellement installées sur ce territoire.

Depuis le mois de décembre dernier, Victoire, Marie, Valérie et Jade vous accueillent dans ce nouvel espace de vente, implanté au 25 rue de la République, consacré à la vente de vêtements pour les enfants, âgés de 0 à 11 ans. Les parents, futurs parents et tous ceux qui ont envie de faire plaisir trouveront sur place tout ce qu’ils désirent. La structure propose également de nombreuses idées cadeaux (peluches, jouets en bois, … ). Actuellement, les visiteurs peuvent découvrir la nouvelle collection printemps. Celle de l’été 2022 se prépare et trouvera très prochainement sa place dans les rayons du magasin.

Conseiller la clientèle

Le relationnel avec la clientèle fait partie des valeurs professionnelles défendues par l’enseigne. Accueil, disponibilité et professionnalisme font partie des qualités que l’équipe veut représenter. Cela fait partie de la démarche qualité à laquelle elle croit. La solidité et le confort des produits sont également mis en avant. Un argument de taille que tous les parents savent apprécier, tant les enfants mettent parfois à rude épreuve les vêtements qu’ils portent.

Promotion jusqu’au 6 mars

Chez Sergent Major, il est encore possible de faire des bonnes affaires. Jusqu’au 6 mars, la promotion spéciale Carnaval permet d’obtenir des réductions jusqu’à 40%. Il est également possible de profiter d’autres avantages, comme la carte cadeau, mais également la carte fidélité, qui est gratuite dans ce groupe.

Les qualifications régionales du concours de négociations commerciales se sont déroulées ce mardi 1er février, à l’UFA Jeanne-d’Arc, à Pontarlier. Un premier entraînement grandeur nature pour des élèves de bac pro et BTS devant un jury composé de professionnels et de formateurs. Après avoir potassé leur étude de cas salle Pourny, c’est dans les salles de l’UFA qu’ils se sont présentés individuellement devant le jury. L’épreuve se déroulait sous la forme d’un jeu de rôle, ou l’apprenti devait vendre un produit, en l’occurrence une cloueuse, à un professionnel. Une dizaine de jeunes participera à la finale nationale en mars à Épinal.

 

Un jeu de rôle

Ce challenge de vente s’adressait aux élèves de bac professionnel et BTS vente et commerce de la région. Habituellement, cette phase de sélection régionale attire plus d’une centaine de participants, mais cette année ils étaient environ 70 en provenance de Besançon et de Pontarlier à concourir. Après avoir préparé leur étude de cas en petits groupes dans la salle Pourny, c’est au sein de l’UFA Jeanne-D’Arc que les jeunes négociants se devaient se confronter à un acheteur potentiel. Durant environ 10 minutes, ils devaient vendre un produit à un professionnel, qui jouait le rôle d’un acheteur, sous le regard de deux membres du jury. Munis d’une grille d’évaluation, ils avaient pour mission d’apprécier le déroulement d'une vente et le comportement du vendeur. Son contact avec le client, son aisance, son attitude, sa capacité à réagir aux objections et la qualité de sa vente étaient les critères évalués.

 

Une première expérience enrichissante 

Cette année, c’était un cloueur de la marque Würth que les jeunes élèves devaient réussir à vendre à un professionnel. La fiche technique du produit paraissait plutôt compliquée, mais les apprentis vendeurs avaient de nombreux éléments sur lesquels rebondir. Fidélité du client, impact écologique, délai de livraison, tarif de la concurrence, des points clés qu’il ne fallait pas omettre afin de bâtir une argumentation qui fasse pencher la balance en sa faveur. Face au stress, et confrontés pour la première fois à des professionnels, certains élèves avaient du mal à trouver leurs mots alors que d’autres étaient très à l’aise. En tout cas, « c’était une première expérience très intéressante, très concrète, et très formatrice » souligne Hugoline, élève en BTS technique de vente. « On est forcément un peu stressé avant d’entrer dans la salle, ça c’est sûr ! Mais une fois qu’on commence, ça va tout de suite mieux, et on pense à autre chose » poursuit-elle. En tout cas, ces qualifications régionales du concours de négociations commerciales auront été une première expérience très enrichissante pour ces élèves, qui pour certains, auront la chance de se déplacer à Épinal au mois de mars pour la finale.  

Jean-Luc Quivogne a été élu président de la nouvelle CCI Saône-Doubs. Il est présenté comme un entrepreneur franc-comtois engagé et expérimenté. Le nouveau patron de la CCI Saône-Doubs est originaire de la Haute-Saône. 59 élus, dont 2/3 sont nouveaux, composent la nouvelle assemblée.

Ils sont entrepreneurs, commerçants, industriels et prestataires de services. Parmi les priorités de la nouvelle mandature : porter de façon efficace la voix des entreprises, soutenir et activer l’entrepreneuriat, dynamiser le commerce et développer le tourisme.

Après avoir vu sa capacité réduite de moitié à la suite des incidents qui étaient survenus en décembre 2019, l’Intermarché du quartier de Planoise réouvrira totalement ses portes demain après une longue période de travaux.

L’Intermarché de planoise avait été le théâtre d’incidents le 31 décembre 2019. Des voitures avaient été incendiés dans le parking souterrain situé sous le magasin. Les fumées avaient alors atteint le magasin et causées des dégâts. La chaleur dégagée par les flammes avait laissé craindre une baisse de la stabilité des fondations, ce qui avait engendré la fermeture du magasin avant sa réouverture partielle.

 

Une clientèle pressée mais soulagée

L’enseigne va enfin pouvoir accueillir de nouveaux les clients, qui sont d’ores et déjà impatients à l’idée de pouvoir retourner faire leurs courses au sein du magasin. Les habitants de Planoise et d’autres habitués de l’Intermarché ont souffert de cette fermeture, qui les obligeait à effectuer leurs achats dans des commerces parfois très éloignés de leurs logements. La fin de la galère donc, pour de nombreuses personnes qui pourront profiter à nouveau de ce commerce qui agit comme un véritable lieu de rassemblement au sein du quartier.

 

Le reportage de la rédaction :