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La Ville de Besançon recherche un restaurateur ou une restauratrice pour le bar-restaurant du complexe sportif La Fayette, situé entre la piscine et la patinoire. Situé au cœur du parc d’affaires La Fayette, ce lieu peut ouvrir ses portes le midi pour accueillir les employés des entreprises alentour et le public des deux structures bisontines. Une offre snack complètera les possibilités pendant les séances ouvertes au public de la patinoire.

Par ailleurs, les clubs pourront avoir des sollicitations « traiteur et réception » sur leurs manifestations et galas. Si cela vous intéresse, l’appel à projet est disponible ici : https://www.grandbesancon.fr/infos-pratiques/marches-publics / ou sur demande via l’adresse mail suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.  

A Morteau, le magasin Casino va changer d’enseigne à la fin du mois de mai. Pour l’heure, l’entité  n’est pas encore connue, mais cette décision fait suite aux difficultés du groupe, qui a dû céder, dans un premier temps,  121 magasins à ses concurrents Auchan, les Mousquetaires et Carrefour, sur les 287 prévus. La cession des 166 autres aura lieu en deux phases, les 31 mai et 1er juillet prochains.

Rappelons qu’il y a quelques jours, les 173 salariés de la plateforme logistique Easydis de Besançon, appartenant au groupe Casino, apprenaient la fermeture  du site en septembre prochain, si  aucun repreneur ne se manifeste. Les syndicats attendent avec beaucoup d’appréhension le rendez-vous des  6 et 7 mai prochains, au cours duquel leur sera présenté le projet de transformation détaillé et les mesures d’accompagnement prévues.

Ce jeudi 21 mars, le Tribunal de commerce de Bordeaux a accepté le plan de sauvegarde de la société Hermione Retail qui exploite 26 magasins Galeries Lafayette, dont ceux de Besançon et Belfort. Dans un communiqué de presse, la Ville de Besançon se félicite de cette décision, qui signifie « le maintien de l’emploi pour les salariés des magasins de Besançon et Belfort ». Néanmoins, Anne Vignot et Damien Meslot, son homologue belfortain, reconnaissent « la situation très fragile de ces enseignes ». Ils disent rester vigilants quant à cette situation et « prêts à intervenir en cas de difficulté pour travailler sur une solution éventuelle de rachat des murs et de rénovation ».

Ce mercredi, le tribunal de commerce de Bordeaux  rendra sa décision concernant le plan de sauvegarde de 26 enseignes gérées par l’homme d’affaires Michel Ohayon. Des magasins que ce dernier avait acquis, en province, en 2018 et 2021. Les salariés des sites de Belfort et Besançon sont concernés. Une centaine de salariés travaillent à Besançon.

L’enseigne d’ameublement Maisons du Monde veut transférer ou fermer  40 à 50 magasins d’ici 2026, sur les 340 que le groupe détient. Dans la continuité de cette annonce, elle a également fait savoir que son bénéfice net a baissé de 74% en 2023 par rapport à 2022. Elle souhaite réaliser 85 millions d’économies en 3 ans.

Placée en redressement judiciaire en septembre dernier, l’enseigne de prêt-à-porter Naf Naf   voit sa période d’observation prolongée de six mois. Elle sera fixée sur son avenir le 6 septembre prochain. Son placement judiciaire avait été décidée car la marque présentait des dettes trop importantes, notamment liées à des loyers impayés durant l’épidémie de Covid-19

GIFI demande un rééchelonnement de sa dette à ses créanciers. Selon l’enseigne, cette option lui permettrait de décaler ses remboursements. Néanmoins, elle a précisé que l’emploi n’était pas menacé, tout en indiquant qu’elle continuait de payer ses fournisseurs. Précisions également que le distributeur a dernièrement sollicité le Comité interministériel de restructuration industrielle, un service du ministère de l’économie, qui accompagne les entreprises en difficulté.

Touché par plusieurs faillites ces derniers mois, le secteur de l’habillement a vu son chiffre d’affaires baisser de 3,5% en 2023. S’il baisse de 1% en magasin, il augmente de 2% sur internet par rapport à 2022. Au moins 4000 emplois ont été supprimés en 2023. On constate que le secteur n’a jamais retrouvé son niveau d’avant la crise sanitaire.

Le tribunal de commerce de Bordeaux examinera,  le 14 février,  le plan de continuité de la vingtaine de magasins de l’enseigne Galerie Lafayette, placés en procédure de sauvegarde en 2023, et détenus par le sulfureux homme d’affaires Michel Ohayon. Les sites de Besançon et Belfort en font partie. 876 salariés sont concernés. Soulignons que l’homme d’affaires bordelais,  endetté à hauteur de 153 millions d’euros, a été contraint de céder Go Sport. Camaïeu, qu’il avait racheté également, a été liquidée en septembre 2022.

Dans le Haut-Doubs, à Frasne, la boulangerie de Mme et M. Leroy, « Aux saveurs frasnoises » a choisi d’organiser un temps fort durant cette période très plébiscitée de la galette des rois. Durant cette période de forte activité dans les boulangeries de France, le couple a voulu récompenser un de ses clients. Jusqu’au 31 janvier, la boutique met en jeu un lingot d’or, d’une valeur de 350 euros, qui est caché dans une de ses succulentes productions. « Nous avons souhaité mettre en place cette opération pour nous démarquer des autres et nous faire connaître. Cela nous faisait aussi grandement plaisir. La situation dans le pays, pour certaines personnes, n’est pas toujours facile » explique Laurent Leroy.  L’artisan, qui est tombé amoureux du Haut-Doubs et de Frasne en particulier, veut participer, lui aussi, à l’animation de la commune. « Nous voulons également amener des nouvelles choses dans le village pour que les gens restent ici plutôt que de partir ailleurs.

 Meilleure boulangerie de Franche-Comté au Gault et Millau

En plus d’avoir du cœur, la boulangerie de Mme et M. Leroy a également reçu les honneurs du Gault et Millau. Le célèbre guide gastronomique lui a dernièrement décerné le titre de « meilleure boulangerie de Franche-Comté ». Un savoir-faire et un savoir-être qui ont été récompensés et qui donnent encore plus de valeur à l’enseigne. « C’est une grande fierté pour mon épouse et moi et toute notre équipe » explique M. Leroy. Et de poursuivre : « je peux vous assurer que nous n’en avons pas dormi durant deux jours. Nous avons montré que nous sommes capables dans cette région de pouvoir accueillir les gens avec le sourire et de travailler avec honnêteté. Nous avons été notés sur de nombreux critères ».

Une pièce d’or

Que les nombreux clients d’ « Aux Saveurs Frasnoises » se rassurent. Laurent Leroy a d’ores et déjà cogité une nouvelle opération pour l’année prochaine. En 2025, c’est carrément une pièce d’or qui sera cachée dans l’une des galettes de la maison. De quoi faire encore des heureux et d’améliorer le quotidien d’une famille ou d’une personne. Il s’agira d’un objet unique puisqu’il sera gravé du blason de la boulangerie et de la commune du Haut-Doubs. En attendant, il ne reste plus que quelques jours pour remporter  le lingot d’or de 350 euros. Rendez-vous grande rue à Frasne.

L'interview de la rédaction : Laurent Leroy