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Le Département du Doubs réalisera des travaux de réparation et d’entretien d’ouvrage d’art le long de la RD 572, à l’intersection de la rue de Vesoul et du boulevard Léon Blum sur la commune de Besançon, à partir du 19 mai, et jusqu’au 27 juin. Ce chantier de 125.000 euros vise à renforcer l’étanchéité de l’ouvrage et à aménager le trottoir.

Les travaux seront réalisés en deux phases :

Du 19 mai au 6 juin, travaux de nuit sauf week-end pour intervention sur la partie inférieure de l’ouvrage. La circulation sera déviée depuis le boulevard Léon Blum par les bretelles d’accès à la rue de Vesoul.

Du 9 au 27 juin, chantier de jour sous circulation, en partie supérieure de l’ouvrage (rue de Vesoul). La circulation sur le boulevard Léon Blum restera inchangée, tandis que la circulation mode doux sera basculée sur le trottoir opposé le temps de la durée des travaux.

Le Département du Doubs procédera à des travaux d’entretien et de sécurisation du Pont du Bouquet, situé sur la RD 9 à Bonnevaux, du lundi 5 au mercredi 7 mai, entre 22 h et 4 h. Le montant de cette opération s’élève à 10.000  euros. Pour permettre ces travaux, la circulation sera totalement interrompue durant deux nuits. Une déviation sera mise en place via les RD 9, 471, 72 et 437 ainsi que la RN 57, passant par Frasne, Pontarlier, et plusieurs autres communes.

Le Département du Doubs lancera dès le 22 avril la première phase des travaux de restauration du barrage de l’étang Claudet, à La Rivière-Drugeon. Cette intervention vise à renforcer l’étanchéité de la galerie sous la chaussée.

La circulation sur la route départementale 47 sera totalement interrompue jusqu’au 7 mai, avec mise en place de déviations pour les véhicules légers et les poids lourds. Les transports scolaires seront autorisés à circuler lors de la dernière semaine des travaux. Cette planification, en période de vacances scolaires, vise à limiter la gêne pour les usagers tout en assurant la sécurité du chantier.

Hier, au Conseil Départemental du Doubs, les options budgétaires choisies par la majorité pour faire face au manque cruel de moyens financiers, suite aux impacts de la loi de finance de l’état sur les budgets des collectivités locales, ont été fortement décriées par l’opposition de gauche. L’éducation spécialisée est dans le viseur des élus de droite, qui ont également décidé de rogner sur les investissements sur le bâti des collèges du département. Une réduction de 3,7 millions d’euros a été actée, entraînant le maintien d’une seule opération sur les sept initialement prévues. Seules les actions programmées au collège de Sancey-le-Grand sont maintenues. Les autres investissements, concernant des établissements du Pays de Montbéliard, à Doubs, au collège Grenier de Pontarlier et à Pouilley-les-Vignes, sont reportés.

Christine Bouquin a précisé qu’un nouveau calendrier sera établi. Par ailleurs, la Cheffe du département n’a pas caché que le Département travaille, d’ores et déjà, sur la baisse des effectifs scolaires annoncés, qui aura des conséquences sur les choix organisationnels à venir.

Ce lundi, la première décision modificative du budget 2025 était à l’ordre du jour de l’assemblée plénière du Conseil Départemental du Doubs. Il a notamment été abordé les impacts de la loi de finances sur les comptes départementaux. 9 millions d’euros d’efforts supplémentaires sont imposées à la collectivité locale. Ils s’ajoutent aux 30 millions d’euros précédemment exigés pour l’année en cours. Ce contexte impose une diminution de 1,5 millions d’euros du fonctionnement de la collectivité et de 7,5 millions d’euros de l’investissement. Parmi les décisions prises : la réduction de 3,7 millions d’euros concernant les investissements envisagés pour les collèges du département, entrainant le maintien d’une seule opération sur les sept initialement prévues, une réduction de 3 millions pour les mobilités et infrastructures et une augmentation de 0,5 point du taux lié aux frais de notaire

 

Le soutien à l’éducation spécialisée

Ce lundi après-midi, les éducateurs de rue se sont mobilisés devant le Conseil Départemental du Doubs. Ils s’inquiètent quant à la diminution des aides accordées par la collectivité à la prévention spécialisée, estimées à près de 500.000 euros au global en 2025. Ce qui induit indéniablement une baisse des moyens humains. Cette décision pourrait entraîner la suppression de 12 postes d’éducateurs de rue sur 36, affectant les quartiers prioritaires de Besançon, Montbéliard et Pontarlier. Selon les syndicats FO et CGT, il s’agit ‘d’une baisse de financement sans précédent Â». A ce sujet, le secteur social et médico-social prévoit, d’ores- et déjà, une nouvelle mobilisation le 1er avril prochain.

La 4è édition du salon de l’emploi, « Doubs pour l’emploi Â», organisé par le Conseil Départemental du Doubs et ses partenaires, dont Grand Besançon Métropole,  se tiendra le 19 mars prochain à Besançon  Micropolis, de 9h à 18h. L’an dernier, l’évènement avait attiré plus de 3.200 visiteurs et 133 entreprises, avec près de 250 contrats signés. A travers cette initiative, le Conseil Départemental du Doubs et Ludovic Fagaut, son vice-président, veulent faciliter l’insertion dans le monde du travail des demandeurs d’emploi. Le salon est ouvert à tous, mais la collectivité souhaite remettre le pied à l’étrier aux allocataires du RSA, notamment les 25 – 39 ans, afin que, rapidement, ils s’éloignent des aides sociales et retrouvent un emploi plein et entier. Pour l’élu bisontin LR, le travail est « facteur de lien social,  d’émancipation, d’autonomie dans la société et de dignité Â».

L'interview de la rédaction : Ludovic Fagaut

 

Des nouveautés

De nombreux secteurs seront représentés, qu’il s’agisse de l’aide à la personne, l’industrie, le bâtiment et les travaux publics, …. . 1.000 offres d’emploi sont d’ores et déjà proposés. Pour ce nouveau rendez-vous, en plus des temps d’échanges et de rencontres, des ateliers sur l’utilisation des réseaux sociaux, et notamment l’usage de LinkedIn, seront proposés.  Des ateliers CV et 5 minutes pour convaincre sont également au programme. Un espace job dating sera également installé. L’apprentissage y aura toute sa place. Enfin, pour faciliter la recherche d’emploi, une crèche sera installée pour accueillir les enfants des allocataires du RSA. Parce que cet évènement se veut le plus complet possible, les gestes professionnels seront également mis à l’honneur.

L'interview de la rédaction : Ludovic Fagaut

Les coaches filières

Les coaches filières, issus de France Travail, dont les postes sont financés par le département du Doubs, préparent activement les bénéficiaires du RSA à cet évènement. Ayant une connaissance très fine du monde de travail local et de ses besoins et attentes, ils sont des relais indispensables. A quelques jours de l’évènement, ils préparent leur public. Selon Ludovic Fagaut, cette organisation porte ses fruits. « Un taux de sortie de 40% du RSA est enregistré » sur le département du Doubs, grâce à ce fonctionnement.

Son soutien apporté au Conseil Départemental du Doubs dans son projet de réduction de la voilure à Métabief et son opposition à la fermeture du site de Troupézy, malgré la décision prise par Michel Morel le Maire de Jougne, ont sans doute rendu les échanges compliqués au sein de sa collectivité. 

Dans un communiqué de presse, Géraldine Tissot-Trullard annonce qu’elle démissionne de  ses fonctions de Première Adjointe et conseillère municipale à Jougne. Elle explique qu’elle « n’est plus  en accord avec les décisions prises par Monsieur le Maire et l'équipe municipale actuelle Â». L’élue précise qu’elle continuera son action locale au sein « du département et des collectivités du canton de Frasne Â».

Après deux jours de débat, le Conseil Départemental du Doubs a adopté son budget primitif pour l’année 2025. Il s’élève à 663 millions d’euros, avec 85,5 millions d’euros d’investissement. La majorité départementale et le groupe Ensemble pour le Doubs ont voté « pour Â». En revanche, la minorité départementale, le groupe Doubs social, écologique et solidaire, a voté contre.

Le Conseil Départemental du Doubs vote actuellement son budget primitif pour l’année 2025. Soit un montant de 663 millions d’euros, avec un investissement de 85,5 millions d’euros. Ce qui représente une enveloppe moindre par rapport aux deux dernières années et leurs montants d’investissement de plus de 90 millions d’euros. La hausse des dépenses sociales et la stagnation des recettes, sans oublier l’incertitude budgétaire nationale, expliquent ces choix.  Rappelons que le projet de loi de finances de 2025 de Michel Barnier laissait craindre une perte de 25 millions d’euros pour la collectivité locale.

 L'interview de la rédaction : Christine Bouquin

 

La minorité départementale évoque « un budget d’insécurité Â», « qui ne répond pas aux besoins de l’instant Â». Selon Raphaël Krucien, les plus précaires subiront de plein fouet cette politique départementale. Selon lui, les orientations ne sont pas les bonnes et sont caduques car, pour l’heure, les incertitudes, liées au projet loi de finances, sont bien réelles.

L'interview de la rédaction : Raphael Krucien

Dans un communiqué de presse, Doubs Social Ecologie et Solidaire , l’opposition au Conseil départemental du Doubs, dénonce la communication de la collectivité sur le relèvement de la vitesse à 90 km/h sur les départementales. Selon les élus de gauche, le constat est plutôt « catastrophique Â». Selon eux, « En un an, le nombre d’accidents a augmenté de 47% sur les seules routes départementales après le passage à 90 km/h. Le nombre de blessés a augmenté de 33%, celui des blessés graves de 55%. ». Ils constatent, néanmoins, « une baisse de 25% du nombre de morts sur les départementales Â».

Il est également évoqué un autre point, celui du déneigement, « avec une diminution des amplitudes d’interventions pour les routes départementales de niveau 2 Â». Selon cette même source,  Â«  la praticabilité du réseau ne sera plus assurée après 20h, et aléatoirement avant 7h Â».