Choix du secteur :
Se connecter :
 

Depuis 2018 un suivi spécifique des zones de présence permanente (ZPP) du loup est mis en place dans le département du Doubs. Les ZPP du Marchairuz et du Risoux ont d’ores et déjà été identifiées sur une zone partagée avec le département du Jura et le canton de Vaud en Suisse.

Le dispositif estival d’observation par piégeage photographique a été reconduit et renforcé cette année sous le pilotage de l’OFB avec la participation de partenaires tels que la fédération départementale des chasseurs du Doubs, l’Office National des Forêts et les correspondants du réseau de suivi loup-lynx. Une attention particulière a été portée sur le secteur de Jougne où la présence d’une troisième meute était suspectée. Ce vendredi, l’OFB vient de confirmer la reproduction du couple identifié sur ce dernier secteur avec la présence d’au moins un louveteau dont l’image a été capturée le 17 août 2023 par un piège-photo du dispositif de suivi. Une troisième ZPP sera donc officiellement instituée dans le département du Doubs d’ici la fin de l’été.

Le suivi biologique de la présence des grands prédateurs en France est réalisé au travers du réseau national loup-lynx piloté par l’office français de la biodiversité.

Chaque année au mois d’août, les cigognes préparent leur grand départ pour le Sud. La plupart des cigognes blanches atteignent leur site d'hivernage entre septembre et octobre. Durant près de 5 mois, elles parcourent des centaines voire des milliers de kilomètres.

La route de l'Ouest traverse la France, l'Espagne puis la Méditerranée. La route de l'Est mène sur la Turquie et le Proche Orient. Seules quelques cigognes migrent via l'Italie et la Grèce, prenant le risque d'un vol longue distance en haute mer sans escale possible. Les cigognes qui migrent au Sud en empruntant la route occidentale n'hivernent pas toutes dans la même région. Autrefois, la majorité d'entre elles allaient jusqu'au Sahel, au sud du Sahara. Elles passaient l'hiver entre la Mauritanie et le Niger. Aujourd'hui, nombre d'entre elles s'arrêtent sur la péninsule ibérique ou au Maroc.

En traversant les déserts nord-africains, elles suivent la vallée du Nil et atteignent l'est du Sahel. Elles s'arrêtent plus longuement au Soudan, au Tchad et en Ethiopie. Quand la nourriture se fait rare, avec l'arrivée de la saison sèche, plusieurs d'entre elles repartent vers l'Afrique de l'Est et du Sud.

En mars débutent les retours en direction du nid de naissance, c'est la "migration printanière".

 

 

Merci à Dominique Jeannerod de Dommartin pour ces photos ! 

A partir de ce mercredi seront engagés des travaux de renouvellement de la couche de roulement en enrobés, le long de la RD72 sur la commune de Houtaud, depuis la rue du Tilleul (après la boulangerie) jusqu’au carrefour avec la RD6 direction Val d’Usiers. Cela comprendra notamment le rabotage général des enrobés existants, la reprise des bordures du pont sur le Drugeon, la réalisation d’un nouveau tapis d’enrobés et la reprise des accotements et des finitions.

Ces travaux nécessiteront une interruption totale de la circulation de 19h30 à 6h30 les nuits du 16 au 17 août et du 24 au 25 août. Une déviation mise en place invitera les usagers, à prendre dans les deux sens de circulation, l’itinéraire suivant :

  • RD 6 depuis le carrefour de la RD 72 jusqu’à Sombacour
  • RD 48 jusqu’à la RN 57 à la Vrine
  • RN 57 jusqu’au giratoire de Doubs
  • RD 130 jusqu’à Houtaud

Par ailleurs, les travaux de reprises des trottoirs seront réalisés sous alternat par feux tricolores, en journée, entre 8h et 17h sur la période du 17 au 24 août.

Le Département du Doubs engage à partir du vendredi 18 août, et pendant 5 jours, des travaux de renouvellement de la couche de roulement en enrobés, le long de la RD 44, entre le carrefour avec la RD 437 et celui de la RD 204, sur la commune de Montperreux, au niveau de Chaon. La réalisation de ces travaux nécessite une interruption totale de la circulation pendant une journée pour permettre la mise en œuvre des enrobés dans des conditions optimales.

Les travaux de rabotage se feront sous alternat par feux sur la journée du 18 août. Les travaux de reprises des accotements et finitions seront aussi réalisés sous alternat par feux tricolores, après les enrobés.

La déviation mise en place le 22 août 2023, date susceptible de varier en fonction de la météo, invitera l’ensemble des usagers à prendre dans les deux sens de circulation, la RD 204 en passant par Montperreux depuis la RD 437 à Chaudron.

 

Ce mardi 15 août signe le retour de la fabrication du célèbre Mont d’Or ! Ce fromage saisonnier, si apprécié et réputé, sera confectionné pendant un petit mois avant d’être sanglé dans les traditionnelles boîtes d’épicéa. Le Syndicat Interprofessionnel du Mont d‘Or AOP alertait, il y a quelques semaines, sur la production impactée cette saison par la sécheresse. Les conditions météorologiques ont été difficiles pour les éleveurs et les fromagers à cause du manque de précipitations. Cependant, malgré ces difficultés, le syndicat souligne que la qualité du Mont d’Or AOP reste inchangée. Les éleveurs et les fromagers maintiennent les normes rigoureuses de production et le cahier des charges strict pour respecter l’appellation.

La commercialisation débutera moins d’un mois plus tard, le 10 septembre, avec une grande fête agricole, montagnarde et folklorique dans la commune de la Longeville au lieu-dit « Les Courtots ». Cette fête du Mont d’Or se déroulera à plus de 900m d’altitude, avec une superbe vue sur la haute chaîne. Au programme, un bal gratuit le samedi soir et des animations pour le grand public au fil de la journée avec tous les acteurs de la filière : dégustations de Mont d’Or, défilé de vaches et démonstrations de fabrication à l’ancienne.

Pour rappel, sur la saison 2022-2023 : 30.029.767 litres de lait ont été utilisés pour 5430 tonnes de Mont d’Or vendues et 8.858.227 fromages dégustés.

Cette année encore, la Maison de la réserve propose de nombreuses animations. Pendant tout l’été, il sera possible de prendre part à des sorties découvertes dans les alentours. Pour rappel, la Maison de la réserve, située à Labergement Saint-Marie, est entourée d’espaces naturels singuliers, avec des tourbières, le lac de Remoray, de nombreuses zones humides, prairies et forêts.

La maison de la réserve, propose 500m² d'expositions interactives et originales dédiées à la faune et la flore des Montagnes du Jura. Les principaux objectifs de la Maison de la réserve sont de faire connaître les richesses présentes dans la Réserve naturelle nationale du lac de Remoray, de vulgariser les connaissances scientifiques et de promouvoir l'éducation à l'environnement.

A travers 6 salles d’exposition, il est possible de découvrir les milieux naturels qui composent la Réserve naturelle et notre territoire d’une manière générale, ainsi que la faune jurassienne sous forme d’animaux naturalisés présentés dans leur habitat. Une exposition dédiée à la Réserve naturelle du lac de Remoray permet aussi de comprendre son intérêt et sa réglementation, mais aussi d’en apprendre un peu plus sur des espèces emblématiques et patrimoniales. Il est également possible d’admirer des expositions temporaires et des expositions artistiques des thèmes naturels.

Parmi toutes les animations à retrouver, il est possible de partir, accompagné d'un guide, tous les mardis du 11 juillet au 29 août de 14h à 17h, à la recherche d’empreintes pour mieux connaître la faune du Haut-Doubs. Mais également de participer aux sorties découverte « Insectes et compagnie », « Rapaces du Haut-Doubs », « A la découverte du chamois », « Plantes sauvages » ou encore « A l’écoute des chauve-souris ». Des formations « Pollinisateurs » seront aussi proposées certains mercredis du mois de juillet et août.

 

Toutes les informations et sorties découverte sont à retrouver sur : https://www.maisondelareserve.fr/

 

Laetitia Albertini Dubau, coordinatrice de la Maison de la réserve, expose les sorties découvertes proposées cet été : 

 

 

 

Maîche fêtera la musique, de 16h à 2h du matin, le 17 juin prochain. A cette occasion, une programmation musicale riche et variée sera proposée. Pour la première fois, l’évènement se tiendra dans le parc du Château du Désert. Au programme, chant choral, boum des enfants, groupe de percussions, Dance Fit, concerts, … .  En cas de mauvais temps, un repli est prévu à la salle des fêtes de la commune du Haut-Doubs.

Ce dimanche de 10h à 17h le tour du lac Saint-Point sera uniquement réservé aux mobilités douces. Cet événement qui a fait les beaux jours du lac Saint-Point jusqu’au printemps 2019 revient après trois ans d’absence. La journée « sans voiture autour du lac » célébrera sa 16ème édition.

A pied, à vélo, en trottinette, roller ou skateboard, de 10h à 17h, la route bordant le lac Saint-Point sera entièrement dédiée aux mobilités douces ce dimanche. Une autre façon de profiter pleinement de ce vaste plan d’eau naturel du Haut-Doubs. Cette « journée sans voiture autour du lac » permettra de se déplacer en toute tranquillité dans un cadre exceptionnel. De très nombreuses animations jalonneront le parcours et seront proposées dans les villages bordant le plan d’eau. « On aura accès à différentes animations et loisirs, comme des murs d’escalade, de l’aviron, de l’initiation au biathlon, des balades en poney, mais aussi des animations autour de la gastronomie avec le comté et le morbier. Il sera aussi possible de traverser le lac en petit bateau la journée et en bateau collectif l’après-midi, avec une liaison entre Malbuisson et St-Point Lac, ou même encore de naviguer en pédalo sur ce magnifique plan d’eau » indique Julien Vrignon, le directeur de l’office du tourisme du Haut-Doubs. Il y aura aussi des animations musicales, des démonstrations de roller et de trottinette, ou encore des animations culturelles, du street-art, la programmation de ce dimanche sera riche et variée.

Si les fortes températures du moment vous dessèchent, pas de panique ! Des buvettes tenues par les comités des fêtes locales et les associations locales vous accueilleront dans chaque village bordant le lac Saint-Point. Et puis si vous avez un petit creux, des menus « journée sans voiture » seront proposés par les restaurateurs, avec un menu original avec un tarif spécifique, comme à Malbuisson, St-Point et Oye-et-Pallet. Afin de profiter au mieux de cette journée, les organisateurs rappellent de bien suivre le sens de circulation indiqué. Par ailleurs, le port d’équipements de sécurité est vivement conseillé. Des postes de secours seront disposés à Malbuisson et aux Grangettes. Plus d’informations sont à retrouver sur https://www.malbuisson-les-lacs.com/fiche/les-bateaux-du-lac-saint-point ou bien au 03.81.69.31.21.

 

Julien Vrignon, le directeur de l’office du tourisme du Pays du Haut-Doubs : 

 

Il y a bientôt un mois, l’association Vigie Jura organisait une journée de formation à la surveillance des troupeaux à la ferme de la Batailleuse à Rochejean. Cette association souhaite faciliter la coexistence grands prédateurs/activités humaines en offrant un soutien aux éleveurs et bergers en zone de présence de grands prédateurs dans le Haut Doubs, en proposant la surveillance nocturne de troupeaux. Une quarantaine d’inscrits ont pu profiter de nombreux ateliers lors de cette journée qui s’étalait de 10h à 22h.

Lise Vurpillot, artiste peintre, a fondé avec Thierry Billey, pompier à la retraite, et Angélique Didelot, neurologue, l’association « Vigie Jura ». Elle mène des actions très similaires à celles d’Oppal (Organisation pour la protection des Alpages), une association suisse, qui propose à des bénévoles de faire de la surveillance de nuit sur des zones abritant le loup. « On a découvert cette association il y a 2 ans, qui se déploie notamment sur le Marchairuz et le Mont Tendre. Et on s’est dit qu’il manquait quelque chose dans le Jura français, qu’il n’y avait pas d’association qui proposait la même chose. On est né suite à ça, ainsi qu’à la demande des éleveurs et des bergers qui sentaient que la pression montait, et qu’il n’y avait pas forcément de réponse d’association. Cette année, il y a aussi Ferus qui répond, et nous qui essayons de faire vivre notre association par nos propres moyens » indique Lise Vurpillot.

 

Des ateliers variés

Une quarantaine d’inscrits se sont donc retrouvés à la ferme de la Batailleuse à Rochejean, de 10h à 22h. Après une présentation de l’association, les volontaires ont pu assister et participer à de nombreux ateliers, animés par des professionnels du sujet. Que ce soit une éthologue détaillant et expliquant le retour du loup en France et en Europe, ainsi que sa biologie et son comportement. Un représentant de l’Institut de l’élevage, référent chien de protection dans notre région. Manon Riblet et Fanny Maillard, les deux vachères de la Batailleuse, qui présentaient les bons gestes à avoir avec le troupeau. Un atelier de sécurité en montage et de premiers secours, les bénévoles étant amenés à se trouver la nuit dans la montagne. Ou encore l’atelier de Vigie Jura, présentant les équipements fournis aux bénévoles et leur utilisation, ainsi que le protocole à respecter si on aperçoit un loup à la caméra thermique, s’approchant ensuite du troupeau.

 

Des nuits de surveillance des pâturages

Les volontaires vont apprendre à dissuader le loup d’approcher les troupeaux, avec des nuits de gardiennage qui débuteront lors de la transhumance estivale. A tour de rôle et en binôme, ces bénévoles participeront à la surveillance, en allant passer des nuits sur le pâturage d’été des éleveurs qui le souhaitent. Equipé d’une caméra thermique, l’un d’entre eux filmera tout ce qu’il se passe, afin d’observer la bonne utilisation du protocole. Ces bénévoles en surveillance font aussi partie de différentes études, comme celle menée par l’OFB, dans le projet Life WolfAlps, mais également avec le WWF à Chamonix. « On s’échange toutes les bonnes pratiques. On aimerait faire une communication globale en France pour essayer de rapatrier des bénévoles. Ce qui est bien à la Batailleuse, c’est qu’on les a mis en contact avec une personne dans le Bugey, qui lui a développé des colliers d’effarouchement. C’est un collier pour 5 bovins, et dès que la génisse ou le veau court à cause d’un potentiel prédateur, le collier va se mettre en marche, et diffuser à la fois des sons et des lumières. Grace aux bénévoles, on va observer si le collier fonctionne bien, et comment il se déclenche » indique Lise Vurpillot.

 

Des solutions viables

« A partir du moment où il y a de la présence humaine, il n’y a pas de nouvelle attaque de loup. Oppal l’a prouvé dans la zone qu’ils couvrent, et cela a aussi été prouvé les Pyrénées. Et puis, ça a permis de créer 1000 nouveaux métiers de bergers. La question d’être pour ou contre le loup n’a pas lieu d’être. C’est plutôt une question de société. Le but n’est pas de laisser les gens de l’élevage dans le désarroi, parce que psychologiquement c’est dur. Il faut savoir ce qui fonctionne, ce qu’on peut mettre en place, et donner les moyens d’avoir des bergers. On sait que cette cohabitation peut s’effectuer à partir du moment où on donne les moyens de protection. Ça peut aussi passer par le mélange des vaches plus âgées et plus jeunes, par la surveillance menée par des bergers, avec ce fameux collier, avec les chiens de protection qui sont très efficaces. Il y a pas mal de solutions. On ne dit pas qu’une seule solution est possible, il y en a plusieurs. C’est pour ça que tout ce qu’on fait est soumis à étude, pour voir ce qui marche et ce qui fonctionne moins bien. Il y a certainement des moyens de protection qui fonctionneront dans Alpes mais pas dans nos massifs, tout est à essayer » souligne Lise Vurpillot.

 

Lors de cette journée, les interventions et les ateliers étaient filmés. Les bénévoles qui n’ont pas pu être présent et les personnes qui souhaitent venir faire de la surveillance de troupeaux pourront avoir accès à ces démonstrations, et Vigie Jura pourra réaliser à nouveau une courte formation en présentielle, afin de présenter la bonne utilisation du matériel.

 

Un accident de la route, impliquant un camion, transportant quatre chevaux, s’est produit hier soir, vers 20h, au Russey. Trois personnes sont également impliquées. Deux d’entre-elles, légèrement blessées, ont été transportées sur l’hôpital de Pontarlier. La troisième a été laissée sur place. Les quatre chevaux de compétition ont été  sécurisés et pris en charge dans des vans, avec l’appui des équipes techniques des sapeurs-pompiers et d’un vétérinaire.