Cette année encore, la Maison de la réserve propose de nombreuses animations. Pendant tout l’été, il sera possible de prendre part à des sorties découvertes dans les alentours. Pour rappel, la Maison de la réserve, située à Labergement Saint-Marie, est entourée d’espaces naturels singuliers, avec des tourbières, le lac de Remoray, de nombreuses zones humides, prairies et forêts.
La maison de la réserve, propose 500m² d'expositions interactives et originales dédiées à la faune et la flore des Montagnes du Jura. Les principaux objectifs de la Maison de la réserve sont de faire connaître les richesses présentes dans la Réserve naturelle nationale du lac de Remoray, de vulgariser les connaissances scientifiques et de promouvoir l'éducation à l'environnement.
A travers 6 salles d’exposition, il est possible de découvrir les milieux naturels qui composent la Réserve naturelle et notre territoire d’une manière générale, ainsi que la faune jurassienne sous forme d’animaux naturalisés présentés dans leur habitat. Une exposition dédiée à la Réserve naturelle du lac de Remoray permet aussi de comprendre son intérêt et sa réglementation, mais aussi d’en apprendre un peu plus sur des espèces emblématiques et patrimoniales. Il est également possible d’admirer des expositions temporaires et des expositions artistiques des thèmes naturels.
Parmi toutes les animations à retrouver, il est possible de partir, accompagné d'un guide, tous les mardis du 11 juillet au 29 août de 14h à 17h, à la recherche d’empreintes pour mieux connaître la faune du Haut-Doubs. Mais également de participer aux sorties découverte « Insectes et compagnie », « Rapaces du Haut-Doubs », « A la découverte du chamois », « Plantes sauvages » ou encore « A l’écoute des chauve-souris ». Des formations « Pollinisateurs » seront aussi proposées certains mercredis du mois de juillet et août.
Toutes les informations et sorties découverte sont à retrouver sur : https://www.maisondelareserve.fr/
Laetitia Albertini Dubau, coordinatrice de la Maison de la réserve, expose les sorties découvertes proposées cet été :
Maîche fêtera la musique, de 16h à 2h du matin, le 17 juin prochain. A cette occasion, une programmation musicale riche et variée sera proposée. Pour la première fois, l’évènement se tiendra dans le parc du Château du Désert. Au programme, chant choral, boum des enfants, groupe de percussions, Dance Fit, concerts, … . En cas de mauvais temps, un repli est prévu à la salle des fêtes de la commune du Haut-Doubs.
Ce dimanche de 10h à 17h le tour du lac Saint-Point sera uniquement réservé aux mobilités douces. Cet événement qui a fait les beaux jours du lac Saint-Point jusqu’au printemps 2019 revient après trois ans d’absence. La journée « sans voiture autour du lac » célébrera sa 16ème édition.
A pied, à vélo, en trottinette, roller ou skateboard, de 10h à 17h, la route bordant le lac Saint-Point sera entièrement dédiée aux mobilités douces ce dimanche. Une autre façon de profiter pleinement de ce vaste plan d’eau naturel du Haut-Doubs. Cette « journée sans voiture autour du lac » permettra de se déplacer en toute tranquillité dans un cadre exceptionnel. De très nombreuses animations jalonneront le parcours et seront proposées dans les villages bordant le plan d’eau. « On aura accès à différentes animations et loisirs, comme des murs d’escalade, de l’aviron, de l’initiation au biathlon, des balades en poney, mais aussi des animations autour de la gastronomie avec le comté et le morbier. Il sera aussi possible de traverser le lac en petit bateau la journée et en bateau collectif l’après-midi, avec une liaison entre Malbuisson et St-Point Lac, ou même encore de naviguer en pédalo sur ce magnifique plan d’eau » indique Julien Vrignon, le directeur de l’office du tourisme du Haut-Doubs. Il y aura aussi des animations musicales, des démonstrations de roller et de trottinette, ou encore des animations culturelles, du street-art, la programmation de ce dimanche sera riche et variée.
Si les fortes températures du moment vous dessèchent, pas de panique ! Des buvettes tenues par les comités des fêtes locales et les associations locales vous accueilleront dans chaque village bordant le lac Saint-Point. Et puis si vous avez un petit creux, des menus « journée sans voiture » seront proposés par les restaurateurs, avec un menu original avec un tarif spécifique, comme à Malbuisson, St-Point et Oye-et-Pallet. Afin de profiter au mieux de cette journée, les organisateurs rappellent de bien suivre le sens de circulation indiqué. Par ailleurs, le port d’équipements de sécurité est vivement conseillé. Des postes de secours seront disposés à Malbuisson et aux Grangettes. Plus d’informations sont à retrouver sur https://www.malbuisson-les-lacs.com/fiche/les-bateaux-du-lac-saint-point ou bien au 03.81.69.31.21.
Julien Vrignon, le directeur de l’office du tourisme du Pays du Haut-Doubs :
Il y a bientôt un mois, l’association Vigie Jura organisait une journée de formation à la surveillance des troupeaux à la ferme de la Batailleuse à Rochejean. Cette association souhaite faciliter la coexistence grands prédateurs/activités humaines en offrant un soutien aux éleveurs et bergers en zone de présence de grands prédateurs dans le Haut Doubs, en proposant la surveillance nocturne de troupeaux. Une quarantaine d’inscrits ont pu profiter de nombreux ateliers lors de cette journée qui s’étalait de 10h à 22h.
Lise Vurpillot, artiste peintre, a fondé avec Thierry Billey, pompier à la retraite, et Angélique Didelot, neurologue, l’association « Vigie Jura ». Elle mène des actions très similaires à celles d’Oppal (Organisation pour la protection des Alpages), une association suisse, qui propose à des bénévoles de faire de la surveillance de nuit sur des zones abritant le loup. « On a découvert cette association il y a 2 ans, qui se déploie notamment sur le Marchairuz et le Mont Tendre. Et on s’est dit qu’il manquait quelque chose dans le Jura français, qu’il n’y avait pas d’association qui proposait la même chose. On est né suite à ça, ainsi qu’à la demande des éleveurs et des bergers qui sentaient que la pression montait, et qu’il n’y avait pas forcément de réponse d’association. Cette année, il y a aussi Ferus qui répond, et nous qui essayons de faire vivre notre association par nos propres moyens » indique Lise Vurpillot.
Des ateliers variés
Une quarantaine d’inscrits se sont donc retrouvés à la ferme de la Batailleuse à Rochejean, de 10h à 22h. Après une présentation de l’association, les volontaires ont pu assister et participer à de nombreux ateliers, animés par des professionnels du sujet. Que ce soit une éthologue détaillant et expliquant le retour du loup en France et en Europe, ainsi que sa biologie et son comportement. Un représentant de l’Institut de l’élevage, référent chien de protection dans notre région. Manon Riblet et Fanny Maillard, les deux vachères de la Batailleuse, qui présentaient les bons gestes à avoir avec le troupeau. Un atelier de sécurité en montage et de premiers secours, les bénévoles étant amenés à se trouver la nuit dans la montagne. Ou encore l’atelier de Vigie Jura, présentant les équipements fournis aux bénévoles et leur utilisation, ainsi que le protocole à respecter si on aperçoit un loup à la caméra thermique, s’approchant ensuite du troupeau.
Des nuits de surveillance des pâturages
Les volontaires vont apprendre à dissuader le loup d’approcher les troupeaux, avec des nuits de gardiennage qui débuteront lors de la transhumance estivale. A tour de rôle et en binôme, ces bénévoles participeront à la surveillance, en allant passer des nuits sur le pâturage d’été des éleveurs qui le souhaitent. Equipé d’une caméra thermique, l’un d’entre eux filmera tout ce qu’il se passe, afin d’observer la bonne utilisation du protocole. Ces bénévoles en surveillance font aussi partie de différentes études, comme celle menée par l’OFB, dans le projet Life WolfAlps, mais également avec le WWF à Chamonix. « On s’échange toutes les bonnes pratiques. On aimerait faire une communication globale en France pour essayer de rapatrier des bénévoles. Ce qui est bien à la Batailleuse, c’est qu’on les a mis en contact avec une personne dans le Bugey, qui lui a développé des colliers d’effarouchement. C’est un collier pour 5 bovins, et dès que la génisse ou le veau court à cause d’un potentiel prédateur, le collier va se mettre en marche, et diffuser à la fois des sons et des lumières. Grace aux bénévoles, on va observer si le collier fonctionne bien, et comment il se déclenche » indique Lise Vurpillot.
Des solutions viables
« A partir du moment où il y a de la présence humaine, il n’y a pas de nouvelle attaque de loup. Oppal l’a prouvé dans la zone qu’ils couvrent, et cela a aussi été prouvé les Pyrénées. Et puis, ça a permis de créer 1000 nouveaux métiers de bergers. La question d’être pour ou contre le loup n’a pas lieu d’être. C’est plutôt une question de société. Le but n’est pas de laisser les gens de l’élevage dans le désarroi, parce que psychologiquement c’est dur. Il faut savoir ce qui fonctionne, ce qu’on peut mettre en place, et donner les moyens d’avoir des bergers. On sait que cette cohabitation peut s’effectuer à partir du moment où on donne les moyens de protection. Ça peut aussi passer par le mélange des vaches plus âgées et plus jeunes, par la surveillance menée par des bergers, avec ce fameux collier, avec les chiens de protection qui sont très efficaces. Il y a pas mal de solutions. On ne dit pas qu’une seule solution est possible, il y en a plusieurs. C’est pour ça que tout ce qu’on fait est soumis à étude, pour voir ce qui marche et ce qui fonctionne moins bien. Il y a certainement des moyens de protection qui fonctionneront dans Alpes mais pas dans nos massifs, tout est à essayer » souligne Lise Vurpillot.
Lors de cette journée, les interventions et les ateliers étaient filmés. Les bénévoles qui n’ont pas pu être présent et les personnes qui souhaitent venir faire de la surveillance de troupeaux pourront avoir accès à ces démonstrations, et Vigie Jura pourra réaliser à nouveau une courte formation en présentielle, afin de présenter la bonne utilisation du matériel.
Un accident de la route, impliquant un camion, transportant quatre chevaux, s’est produit hier soir, vers 20h, au Russey. Trois personnes sont également impliquées. Deux d’entre-elles, légèrement blessées, ont été transportées sur l’hôpital de Pontarlier. La troisième a été laissée sur place. Les quatre chevaux de compétition ont été sécurisés et pris en charge dans des vans, avec l’appui des équipes techniques des sapeurs-pompiers et d’un vétérinaire.
« C’est une grande fierté d’accueillir un événement international de cyclisme à Morteau, une terre de cyclisme, qui fera la fierté de tous les amoureux de cyclisme de notre Haut-Doubs, de nos paysages et des passionnés » souligne Cédric Bôle, le maire de Morteau. « Nous avons de nombreux rapports avec nos amis suisses de la commune de La Chaux-de-Fonds, et également d’excellents rapports avec l’ensemble des acteurs du cyclisme. Nous avons directement saisi l’occasion et tout mis en œuvre pour pouvoir accueillir cet événement » poursuit l’édile du Haut-Doubs. Les meilleurs coureurs mondiaux seront donc présents dans la cité doubienne le jeudi 27 avril pour la deuxième étape du Tour de Romandie. Comme prévu, l’étape s’achèvera dans les rues de La Chaux-de-Fonds après 160 km de course, dont plus de 70 sur le territoire français. Morteau – La Chaux-de-Fonds, c’est aussi une étape qu’on pourrait retrouver sur un prochain Tour de France puisque les deux villes ont déposé une candidature commune auprès d’ASO. « C’est aussi important de valoriser ces territoires transfrontaliers, connus pour la saucisse, mais pas toujours localisés au regard de nombreux citoyens. C’est avant tout de donner une vitrine sportive du territoire, montrer que notre ville peut accueillir un grand événement international, en amenant cette grande compétition sur notre territoire » explique Cédric Bôle.
Cédric Bôle, le maire de Morteau :
Un parcours grimpeur/puncheur
Bernard Hinault, Eddy Merckx ou encore Bernard Thevenet, les plus grands vainqueurs du Tour de France, ont participé et ont remporté le Tour de Romandie. Cette course qui fait partie des 5 plus grands tours du circuit UCI World Tour, en étant suivie dans plus de 140 pays. « C’est un très gros événement. Après les quatre grands Tours nationaux, de France, d’Italie, d’Espagne et de Suisse, la course par étape qui arrive en cinquième position est le Tour de Romandie. Donc dans la hiérarchie, au niveau du palmarès d’un coureur, c’est une ligne qui compte énormément » explique Gilles Zoppi, président du comité régional de cyclisme de Bourgogne-Franche-Comté. Les 18 meilleures équipes mondiales seront au départ de ce Tour, promettant un plateau de haut niveau, avec des coureurs qui prépareront directement le Tour d’Italie, qui partira une semaine plus tard. « Ce sera un parcours assez difficile, avec un départ de Morteau, un petit tour dans le Haut-Doubs sur le premier plateau, puis un retour à Morteau avant de plonger dans la vallée du Doubs et de remonter directement sur la Chaux-de-Fonds par Biaufond, qui est une bosse extrêmement difficile. Les coureurs feront ensuite un tour au niveau de la Vue des Alpes avant de revenir sur la Chaux-de-Fond. Je pense que cette étape sera propice aux grimpeurs/puncheurs » indique Gilles Zoppi.
Gilles Zoppi, président du comité régional de cyclisme de Bourgogne-Franche-Comté :
Durant tout le mois de mars, de nombreux stands sont animés par les lycéens du territoire chez des commerçants du Haut-Doubs. Ils proposent des animations afin d’accompagner les consommateurs à changer leurs habitudes. A travers ce défi, Préval et les commerces qui participent souhaitent encourager les clients à réduire les emballages jetables. L’occasion idéale pour passer à l’action et changer ses habitudes en apportant ses contenants lors d’achats alimentaires chez les commerçants participants. L’objectif du défi est de réaliser 10 achats sans emballages pour accéder à un tirage au sort. Un bon moyen de soutenir les commerces locaux et de réduire sa consommation d’emballages jetables.
Préval, cet établissement public pour la prévention et la valorisation des déchets, travaille depuis plus d’un an avec 120 commerçants du Haut-Doubs pour réduire considérablement les emballages. Il faut savoir qu’un ménage français, par jour, jette 10 emballages. « C'est énorme. Alors qu’il existe de nombreuses alternatives » indique Ophélie Rochat, chargée de projet à Préval Haut-Doubs. « Que ce soit un sac en tissu pour le pain et les légumes, un contenant en verre pour la viande, un bocal pour les pâtes ou le riz, et même une verrine pour récupérer sa crème à la fruitière » complète Ophélie Rochat. Pour participer, c’est très simple. Il suffit de récupérer une petite carte chez l’un des commerçants participants. Ensuite, à chaque achat sans emballage effectué, le commerce colle un adhésif sur la carte. Une fois 10 achats effectués, il suffit de déposer cette carte dans une urne, disponible chez les commerçants. Un tirage au sort aura lieu le 18 avril avec les cartes ayant recueilli 10 adhésifs. Vingt bons d’achat seront à gagner, allant de 20€ à 180€. L'idée, c'est de mettre un grand coup de projecteur sur cette pratique pour qu'elle devienne de plus en plus naturelle, et qu’elle permette aux clients de se sentir à l'aise. « Qu’ils se disent, oui je j'emmène mon contenant, c'est bien reçu par mon commerçant » indique la chargée de projet à Préval. « Ce n’est pas une nouveauté, beaucoup le faisait déjà, de façon un peu officieuse. On le faisait aussi il y a des décennies en arrière, donc on revient à des pratiques qui semblent plus naturelles, et meilleures pour la santé. Parce qu'on sait que le plastique peut être toxique, c’est long à fabriquer et aussi à recycler. Donc on est vraiment sur un cercle vertueux » ajoute Ophélie Rochat.
Pour véhiculer cette démarche, Préval s’est adressé aux jeunes. Parmi les établissements impliqués dans ce défi, le lycée Toussaint Louverture, les Augustins et Jeanne d’Arc de Pontarlier, le lycée Lasalle de Levier, les MFR des Fins et de Vercel, ainsi que le lycée des Fontenelles. Dans une boulangerie de Pontarlier, Cassie et Mélissa, toutes deux étudiantes à l’UFA Jeanne d’Arc en bac professionnel, participent à ce projet dans le cadre de leur chef d’œuvre, cette réalisation collective ou individuelle, qui permet d'exprimer ses talents en lien avec son futur métier, tout en montrant et en valorisant ses compétences. Les jeunes filles occupent un stand avec des animations, permettant de faire gagner différents contenants, comme des sacs à pain ou encore des « bee wrap », un tissu recouvert de cire d’abeille permettant de remplacer la cellophane. « On présente aussi ce que Préval met en avant, ce jeu avec la petite carte qui lance le défi aux clients de venir avec son contenant. On trouve ça assez sympa, qu'on soit là pour présenter l'animation » expliquent les lycéennes. « C’est super de réaliser ce partenariat avec Préval, pour nous sensibiliser dans un premier temps, de sensibiliser aussi les clients, et en même temps participer à la finalité de notre bac professionnel » ajoutent Cassie et Mélissa.
Ce sont environ 70 élèves qui participent à l'opération, dont sept établissements scolaires répartis sur le Haut-Doubs. « On trouve que les jeunes ont travaillé remarquablement bien, avec un grand investissement. C'est un partenariat gagnant-gagnant. Ce sont vraiment de bons ambassadeurs au sein de notre dynamique de territoire. Une grande dynamique qui se développe entre les commerçants, les lycéens et puis Préval. Et puis, ça permet à ces lycéens d'approfondir leur technique de communication, leur projet, et d'aller au-devant des clients et des commerçants. De créer du lien au niveau de leur futur métier, et de se créer un réseau au niveau professionnel » explique Ophélie Rochat.
Tout au long de cette période hivernale, l’écomusée Maison Michaud de Chapelle des Bois, une ferme à tuyé datant du 17è Siècle, implanté dans la combe des Cives, propose de replonger ses visiteurs dans la vie d’autrefois. A l’époque où les hivers étaient rudes dans le Haut-Doubs et ses habitants obligés de s’adapter aux aléas climatiques, en vivant en autarcie durant près de sept mois de l’année. Des cumuls de neige, jusqu’à 3 mètres de hauteur, et des températures proches des -40°, étaient monnaie courante.
Dans ces conditions, il fallait aménager et organiser l’espace et anticiper la rigueur de l’hiver. Pouvoir produire et mettre en réserve le nécessaire pour vivre et subvenir à tous les besoins : fabriquer son pain et ses fromages, prévoir sa nourriture, produire des vêtements chauds à base de laine, … . C’est tout cet univers, cette façon de vivre en moyenne montagne, que l’écomusée du Haut-Doubs propose. Une immersion dans les us et coutumes d’autrefois. Un voyage dans le temps, en plein cœur du patrimoine préservé du Haut-Doubs.
Tout au long de cette période de vacances, des visites guidées sont organisées les mardis et jeudis à 14h30. L’enfournement des pains et des brioches est organisé tous les vendredis à 14h. L’écomusée propose également des ateliers laine et pain les 15 et 22 février prochains à, respectivement, 10h et 13h30.
Plus de amples informations : www.ecomusee-jura.fr
L'interview de la rédaction : Kristine de l'écomusée Maison Michaud
La présence du loup dans le Doubs et le Haut-Jura fait la une de la presse depuis quelques mois. Plusieurs prédations ont été constatées chez des éleveurs de la région. Le retour de l’animal entraîne des conséquences jusque dans le tourisme local. A Mouthe, par mesure de tranquillité, les randonnées nocturnes sont annulées pour le moment. Ce qui inquiète les professionnels du secteur n’est pas la présence du loup, qui ne s’est pas attaqué à l’homme depuis plus de 100 ans en France, mais bien de la mauvaise publicité de ce dernier : « on ne fait plus les balades le soir pour éviter de croiser le loup mais il ne faut pas pour autant effrayer les gens et qu’ils n’osent plus venir skier chez nous » précise Yves Maréchal, directeur de la station de Mouthe.
La clientèle des balades nocturnes en raquettes proposées dans le Haut-Doubs vient généralement des zones urbaines, voire d’autres régions de France. Une population peu habituée à la présence d’animaux sauvages. C’est pour cette raison que qu’Yves Maréchal ne souhaite pas les confronter à la présence hypothétique d’un loup durant une sortie. « Si jamais on se balade, qu’on arrive dans une combe et qu’on voit une meute se déplacer, on ne sait pas comment ils pourraient réagir. Les commentaires sur les réseaux pourraient être vraiment négatifs et freiner les vacanciers à venir sur notre domaine pour skier ».
Les balades ne représentent qu’une très petite source de revenus pour la station, la décision a donc été rapidement prise de repousser l’activité le temps de voir comment la situation évolue. « On préfère attendre, ce n’est pas une mesure de sécurité, mais plutôt de tranquillité médiatique. Il n’y a aucun problème d’attaque sur l’homme. Nous n’avons peur du loup, il ne faut pas tout confondre, les gens peuvent skier chez nous sans soucis » assure le directeur de la station.
La préfecture du Doubs précise qu'aucune mesure contraignante n'est appliquée concernant le tourisme ou bien l'accès en forêt lorsque la nuit tombe dans le département. Une plaquette informative a été envoyée aux élus locaux pour rappeler les bons gestes à adopter en cas de rencontre avec l'animal. S'ils sont en général craintifs et s'enfuient lorsqu'ils aperçoivent une présence humaine, il peut arriver dans quelques cas que le loup observe et ne s'éloigne pas. La préfecture conseille alors de « ne pas fuir en courant, ne pas lui tourner le dos. Il faut s’éloigner de l’animal calmement en reculant lentement et en maintenant le contact visuel. Il faut se tenir droit et debout et se faire paraître plus grand, tout en lui laissant le moyen de s’échapper en lui laissant de la place. Enfin, il est conseillé de tenir son chien en laisse et de ne pas tenter d’approcher l’animal, ni de le nourrir ».
Pour rappel, la dernière attaque recensée d’un loup sur un humain en France date de 1918. A l’époque, l’animal en question était enragé.
Du côté de Mouthe, la journée du 3 décembre débutera dès 11h00 à l’espace des Vallières de Labergement Sainte Marie. Derrière cette initiative, une toute nouvelle association « Haut-Doubs Solidaire ». Maud Salvi, bénévole, se réjouit de la dynamique « On est une belle équipe qui vient de se lancer. On l’a fait avec notre cœur, on a trouvé pas mal de monde pour mettre ce Téléthon en place donc c’est génial. J’espère que ce sera une belle journée ! ».
Le programme a été dévoilé, et il est riche :
Sur l’ensemble de la journée, restauration et une buvette sera disponible sur place. Dès 20h00 aura lieu la soirée dansante avec tartiflette. Les informations complètes à retrouver sur la page Facebook « Haut-Doubs Solidaire ».
Pour le Val de Morteau, c’est un retour en grandes pompes après deux années d’arrêt. L’équipe de bénévoles vous attend à la salle polyvalente des Fins les 2 et 3 décembre. Toutes les informations pratiques sont à retrouver sur la page Facebook de l’événement.
L'interview de la rédaction / Maud Salvi