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Il y a bientôt un mois, l’association Vigie Jura organisait une journée de formation à la surveillance des troupeaux à la ferme de la Batailleuse à Rochejean. Cette association souhaite faciliter la coexistence grands prédateurs/activités humaines en offrant un soutien aux éleveurs et bergers en zone de présence de grands prédateurs dans le Haut Doubs, en proposant la surveillance nocturne de troupeaux. Une quarantaine d’inscrits ont pu profiter de nombreux ateliers lors de cette journée qui s’étalait de 10h à 22h.

Lise Vurpillot, artiste peintre, a fondé avec Thierry Billey, pompier à la retraite, et Angélique Didelot, neurologue, l’association « Vigie Jura Â». Elle mène des actions très similaires à celles d’Oppal (Organisation pour la protection des Alpages), une association suisse, qui propose à des bénévoles de faire de la surveillance de nuit sur des zones abritant le loup. « On a découvert cette association il y a 2 ans, qui se déploie notamment sur le Marchairuz et le Mont Tendre. Et on s’est dit qu’il manquait quelque chose dans le Jura français, qu’il n’y avait pas d’association qui proposait la même chose. On est né suite à ça, ainsi qu’à la demande des éleveurs et des bergers qui sentaient que la pression montait, et qu’il n’y avait pas forcément de réponse d’association. Cette année, il y a aussi Ferus qui répond, et nous qui essayons de faire vivre notre association par nos propres moyens » indique Lise Vurpillot.

 

Des ateliers variés

Une quarantaine d’inscrits se sont donc retrouvés à la ferme de la Batailleuse à Rochejean, de 10h à 22h. Après une présentation de l’association, les volontaires ont pu assister et participer à de nombreux ateliers, animés par des professionnels du sujet. Que ce soit une éthologue détaillant et expliquant le retour du loup en France et en Europe, ainsi que sa biologie et son comportement. Un représentant de l’Institut de l’élevage, référent chien de protection dans notre région. Manon Riblet et Fanny Maillard, les deux vachères de la Batailleuse, qui présentaient les bons gestes à avoir avec le troupeau. Un atelier de sécurité en montage et de premiers secours, les bénévoles étant amenés à se trouver la nuit dans la montagne. Ou encore l’atelier de Vigie Jura, présentant les équipements fournis aux bénévoles et leur utilisation, ainsi que le protocole à respecter si on aperçoit un loup à la caméra thermique, s’approchant ensuite du troupeau.

 

Des nuits de surveillance des pâturages

Les volontaires vont apprendre à dissuader le loup d’approcher les troupeaux, avec des nuits de gardiennage qui débuteront lors de la transhumance estivale. A tour de rôle et en binôme, ces bénévoles participeront à la surveillance, en allant passer des nuits sur le pâturage d’été des éleveurs qui le souhaitent. Equipé d’une caméra thermique, l’un d’entre eux filmera tout ce qu’il se passe, afin d’observer la bonne utilisation du protocole. Ces bénévoles en surveillance font aussi partie de différentes études, comme celle menée par l’OFB, dans le projet Life WolfAlps, mais également avec le WWF à Chamonix. « On s’échange toutes les bonnes pratiques. On aimerait faire une communication globale en France pour essayer de rapatrier des bénévoles. Ce qui est bien à la Batailleuse, c’est qu’on les a mis en contact avec une personne dans le Bugey, qui lui a développé des colliers d’effarouchement. C’est un collier pour 5 bovins, et dès que la génisse ou le veau court à cause d’un potentiel prédateur, le collier va se mettre en marche, et diffuser à la fois des sons et des lumières. Grace aux bénévoles, on va observer si le collier fonctionne bien, et comment il se déclenche Â» indique Lise Vurpillot.

 

Des solutions viables

« A partir du moment où il y a de la présence humaine, il n’y a pas de nouvelle attaque de loup. Oppal l’a prouvé dans la zone qu’ils couvrent, et cela a aussi été prouvé les Pyrénées. Et puis, ça a permis de créer 1000 nouveaux métiers de bergers. La question d’être pour ou contre le loup n’a pas lieu d’être. C’est plutôt une question de société. Le but n’est pas de laisser les gens de l’élevage dans le désarroi, parce que psychologiquement c’est dur. Il faut savoir ce qui fonctionne, ce qu’on peut mettre en place, et donner les moyens d’avoir des bergers. On sait que cette cohabitation peut s’effectuer à partir du moment où on donne les moyens de protection. Ça peut aussi passer par le mélange des vaches plus âgées et plus jeunes, par la surveillance menée par des bergers, avec ce fameux collier, avec les chiens de protection qui sont très efficaces. Il y a pas mal de solutions. On ne dit pas qu’une seule solution est possible, il y en a plusieurs. C’est pour ça que tout ce qu’on fait est soumis à étude, pour voir ce qui marche et ce qui fonctionne moins bien. Il y a certainement des moyens de protection qui fonctionneront dans Alpes mais pas dans nos massifs, tout est à essayer Â» souligne Lise Vurpillot.

 

Lors de cette journée, les interventions et les ateliers étaient filmés. Les bénévoles qui n’ont pas pu être présent et les personnes qui souhaitent venir faire de la surveillance de troupeaux pourront avoir accès à ces démonstrations, et Vigie Jura pourra réaliser à nouveau une courte formation en présentielle, afin de présenter la bonne utilisation du matériel.

 

Un accident de la route, impliquant un camion, transportant quatre chevaux, s’est produit hier soir, vers 20h, au Russey. Trois personnes sont également impliquées. Deux d’entre-elles, légèrement blessées, ont été transportées sur l’hôpital de Pontarlier. La troisième a été laissée sur place. Les quatre chevaux de compétition ont été  sécurisés et pris en charge dans des vans, avec l’appui des équipes techniques des sapeurs-pompiers et d’un vétérinaire.

Le 27 avril prochain, le Val de Morteau accueillera le 76ème Tour de Romandie. La ville de Morteau sera au départ de la 2ème étape de cette course mythique. L’occasion pour tous les spectateurs de se retrouver face au podium pour la présentation des équipes tout en profitant des stands de petites restaurations et des animations. La ville de Morteau se pavoisera aux couleurs franco-suisses pour cet événement sportif de classe internationale. Rappelons que cette course fait partie des 5 plus grands tours du circuit UCI World Tour, en étant suivie dans plus de 140 pays et comptabilisant plus de 20 millions de téléspectateurs.

 

« C’est une grande fierté d’accueillir un événement international de cyclisme à Morteau, une terre de cyclisme, qui fera la fierté de tous les amoureux de cyclisme de notre Haut-Doubs, de nos paysages et des passionnés Â» souligne Cédric Bôle, le maire de Morteau. « Nous avons de nombreux rapports avec nos amis suisses de la commune de La Chaux-de-Fonds, et également d’excellents rapports avec l’ensemble des acteurs du cyclisme. Nous avons directement saisi l’occasion et tout mis en Å“uvre pour pouvoir accueillir cet événement Â» poursuit l’édile du Haut-Doubs. Les meilleurs coureurs mondiaux seront donc présents dans la cité doubienne le jeudi 27 avril pour la deuxième étape du Tour de Romandie. Comme prévu, l’étape s’achèvera dans les rues de La Chaux-de-Fonds après 160 km de course, dont plus de 70 sur le territoire français. Morteau – La Chaux-de-Fonds, c’est aussi une étape qu’on pourrait retrouver sur un prochain Tour de France puisque les deux villes ont déposé une candidature commune auprès d’ASO. « C’est aussi important de valoriser ces territoires transfrontaliers, connus pour la saucisse, mais pas toujours localisés au regard de nombreux citoyens. C’est avant tout de donner une vitrine sportive du territoire, montrer que notre ville peut accueillir un grand événement international, en amenant cette grande compétition sur notre territoire Â» explique Cédric Bôle.

Cédric Bôle, le maire de Morteau : 

 

 

Un parcours grimpeur/puncheur 

Bernard Hinault, Eddy Merckx ou encore Bernard Thevenet, les plus grands vainqueurs du Tour de France, ont participé et ont remporté le Tour de Romandie. Cette course qui fait partie des 5 plus grands tours du circuit UCI World Tour, en étant suivie dans plus de 140 pays. « C’est un très gros événement. Après les quatre grands Tours nationaux, de France, d’Italie, d’Espagne et de Suisse, la course par étape qui arrive en cinquième position est le Tour de Romandie. Donc dans la hiérarchie, au niveau du palmarès d’un coureur, c’est une ligne qui compte énormément Â» explique Gilles Zoppi, président du comité régional de cyclisme de Bourgogne-Franche-Comté. Les 18 meilleures équipes mondiales seront au départ de ce Tour, promettant un plateau de haut niveau, avec des coureurs qui prépareront directement le Tour d’Italie, qui partira une semaine plus tard. « Ce sera un parcours assez difficile, avec un départ de Morteau, un petit tour dans le Haut-Doubs sur le premier plateau, puis un retour à Morteau avant de plonger dans la vallée du Doubs et de remonter directement sur la Chaux-de-Fonds par Biaufond, qui est une bosse extrêmement difficile. Les coureurs feront ensuite un tour au niveau de la Vue des Alpes avant de revenir sur la Chaux-de-Fond. Je pense que cette étape sera propice aux grimpeurs/puncheurs Â» indique Gilles Zoppi.

Gilles Zoppi, président du comité régional de cyclisme de Bourgogne-Franche-Comté : 

 

 

Préval et les commerces du Haut-Doubs ont lancé le défi "Sans emballage svp" du 1er au 31 mars. Les consommateurs sont invités à apporter leurs propres contenants lors de leurs courses alimentaires.

Durant tout le mois de mars, de nombreux stands sont animés par les lycéens du territoire chez des commerçants du Haut-Doubs. Ils proposent des animations afin d’accompagner les consommateurs à changer leurs habitudes. A travers ce défi, Préval et les commerces qui participent souhaitent encourager les clients à réduire les emballages jetables. L’occasion idéale pour passer à l’action et changer ses habitudes en apportant ses contenants lors d’achats alimentaires chez les commerçants participants. L’objectif du défi est de réaliser 10 achats sans emballages pour accéder à un tirage au sort. Un bon moyen de soutenir les commerces locaux et de réduire sa consommation d’emballages jetables.

 

Acheter sans emballage

Préval, cet établissement public pour la prévention et la valorisation des déchets, travaille depuis plus d’un an avec 120 commerçants du Haut-Doubs pour réduire considérablement les emballages. Il faut savoir qu’un ménage français, par jour, jette 10 emballages. « C'est énorme. Alors qu’il existe de nombreuses alternatives » indique Ophélie Rochat, chargée de projet à Préval Haut-Doubs. « Que ce soit un sac en tissu pour le pain et les légumes, un contenant en verre pour la viande, un bocal pour les pâtes ou le riz, et même une verrine pour récupérer sa crème à la fruitière Â» complète Ophélie Rochat. Pour participer, c’est très simple. Il suffit de récupérer une petite carte chez l’un des commerçants participants. Ensuite, à chaque achat sans emballage effectué, le commerce colle un adhésif sur la carte. Une fois 10 achats effectués, il suffit de déposer cette carte dans une urne, disponible chez les commerçants. Un tirage au sort aura lieu le 18 avril avec les cartes ayant recueilli 10 adhésifs. Vingt bons d’achat seront à gagner, allant de 20€ à 180€. L'idée, c'est de mettre un grand coup de projecteur sur cette pratique pour qu'elle devienne de plus en plus naturelle, et qu’elle permette aux clients de se sentir à l'aise. « Qu’ils se disent, oui je j'emmène mon contenant, c'est bien reçu par mon commerçant Â» indique la chargée de projet à Préval. « Ce n’est pas une nouveauté, beaucoup le faisait déjà, de façon un peu officieuse. On le faisait aussi il y a des décennies en arrière, donc on revient à des pratiques qui semblent plus naturelles, et meilleures pour la santé. Parce qu'on sait que le plastique peut être toxique, c’est long à fabriquer et aussi à recycler. Donc on est vraiment sur un cercle vertueux Â» ajoute Ophélie Rochat.

 

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Des jeunes à la baguette

Pour véhiculer cette démarche, Préval s’est adressé aux jeunes. Parmi les établissements impliqués dans ce défi, le lycée Toussaint Louverture, les Augustins et Jeanne d’Arc de Pontarlier, le lycée Lasalle de Levier, les MFR des Fins et de Vercel, ainsi que le lycée des Fontenelles. Dans une boulangerie de Pontarlier, Cassie et Mélissa, toutes deux étudiantes à l’UFA Jeanne d’Arc en bac professionnel, participent à ce projet dans le cadre de leur chef d’œuvre, cette réalisation collective ou individuelle, qui permet d'exprimer ses talents en lien avec son futur métier, tout en montrant et en valorisant ses compétences. Les jeunes filles occupent un stand avec des animations, permettant de faire gagner différents contenants, comme des sacs à pain ou encore des « bee wrap Â», un tissu recouvert de cire d’abeille permettant de remplacer la cellophane. « On présente aussi ce que Préval met en avant, ce jeu avec la petite carte qui lance le défi aux clients de venir avec son contenant. On trouve ça assez sympa, qu'on soit là pour présenter l'animation Â» expliquent les lycéennes. « C’est super de réaliser ce partenariat avec Préval, pour nous sensibiliser dans un premier temps, de sensibiliser aussi les clients, et en même temps participer à la finalité de notre bac professionnel Â» ajoutent Cassie et Mélissa.

Ce sont environ 70 élèves qui participent à l'opération, dont sept établissements scolaires répartis sur le Haut-Doubs. « On trouve que les jeunes ont travaillé remarquablement bien, avec un grand investissement. C'est un partenariat gagnant-gagnant. Ce sont vraiment de bons ambassadeurs au sein de notre dynamique de territoire. Une grande dynamique qui se développe entre les commerçants, les lycéens et puis Préval. Et puis, ça permet à ces lycéens d'approfondir leur technique de communication, leur projet, et d'aller au-devant des clients et des commerçants. De créer du lien au niveau de leur futur métier, et de se créer un réseau au niveau professionnel Â» explique Ophélie Rochat.

 

Tout au long de cette période hivernale, l’écomusée Maison Michaud de Chapelle des Bois, une ferme à tuyé datant du 17è Siècle, implanté dans la combe des Cives, propose de replonger ses visiteurs dans la vie d’autrefois. A l’époque où les hivers étaient rudes dans le Haut-Doubs et ses habitants obligés de s’adapter aux aléas climatiques, en vivant en autarcie durant près de sept mois de l’année. Des cumuls de neige,  jusqu’à 3 mètres de hauteur, et des températures proches des -40°,  Ã©taient monnaie courante.

Maison Michaud Cave

Dans ces conditions, il fallait aménager et organiser l’espace et anticiper la rigueur de l’hiver. Pouvoir produire et mettre en réserve le nécessaire pour vivre et subvenir à tous les besoins : fabriquer  son pain et ses fromages, prévoir sa nourriture, produire des vêtements chauds à base de laine, … . C’est tout cet univers, cette façon de vivre en moyenne montagne,  que l’écomusée du Haut-Doubs propose.  Une immersion dans les us et coutumes d’autrefois. Un voyage dans le temps, en plein cÅ“ur du patrimoine préservé du Haut-Doubs.

Maison Michaud Pièce à feu

Tout au long de cette période de vacances, des visites guidées sont organisées les mardis et jeudis à 14h30. L’enfournement des pains et des brioches est organisé tous les vendredis à 14h. L’écomusée propose également des ateliers  laine  et pain les 15 et 22 février prochains à, respectivement, 10h et 13h30.

Maison Michaud Salle du poele

Plus de amples informations : www.ecomusee-jura.fr

L'interview de la rédaction : Kristine de l'écomusée Maison Michaud

 

Le retour du loup en Franche-Comté provoque la colère dans le monde agricole, et désormais quelques inquiétudes dans le secteur du tourisme. Même si le loup n’attaque jamais l’homme, Yves Maréchal, directeur de la station de Mouthe, a préféré renoncer aux randonnées nocturnes cette saison. Une mesure « de tranquillité, pas de sécurité ».

La présence du loup dans le Doubs et le Haut-Jura fait la une de la presse depuis quelques mois. Plusieurs prédations ont été constatées chez des éleveurs de la région. Le retour de l’animal entraîne des conséquences jusque dans le tourisme local. A Mouthe, par mesure de tranquillité, les randonnées nocturnes sont annulées pour le moment. Ce qui inquiète les professionnels du secteur n’est pas la présence du loup, qui ne s’est pas attaqué à l’homme depuis plus de 100 ans en France, mais bien de la mauvaise publicité de ce dernier : « on ne fait plus les balades le soir pour éviter de croiser le loup mais il ne faut pas pour autant effrayer les gens et qu’ils n’osent plus venir skier chez nous » précise Yves Maréchal, directeur de la station de Mouthe.

La clientèle des balades nocturnes en raquettes proposées dans le Haut-Doubs vient généralement des zones urbaines, voire d’autres régions de France. Une population peu habituée à la présence d’animaux sauvages. C’est pour cette raison que qu’Yves Maréchal ne souhaite pas les confronter à la présence hypothétique d’un loup durant une sortie. « Si jamais on se balade, qu’on arrive dans une combe et qu’on voit une meute se déplacer, on ne sait pas comment ils pourraient réagir. Les commentaires sur les réseaux pourraient être vraiment négatifs et freiner les vacanciers à venir sur notre domaine pour skier ».

Les balades ne représentent qu’une très petite source de revenus pour la station, la décision a donc été rapidement prise de repousser l’activité le temps de voir comment la situation évolue. « On préfère attendre, ce n’est pas une mesure de sécurité, mais plutôt de tranquillité médiatique. Il n’y a aucun problème d’attaque sur l’homme. Nous n’avons peur du loup, il ne faut pas tout confondre, les gens peuvent skier chez nous sans soucis » assure le directeur de la station.

La préfecture du Doubs précise qu'aucune mesure contraignante n'est appliquée concernant le tourisme ou bien l'accès en forêt lorsque la nuit tombe dans le département. Une plaquette informative a été envoyée aux élus locaux pour rappeler les bons gestes à adopter en cas de rencontre avec l'animal. S'ils sont en général craintifs et s'enfuient lorsqu'ils aperçoivent une présence humaine, il peut arriver dans quelques cas que le loup observe et ne s'éloigne pas. La préfecture conseille alors de « ne pas fuir en courant, ne pas lui tourner le dos. Il faut s’éloigner de l’animal calmement en reculant lentement et en maintenant le contact visuel. Il faut se tenir droit et debout et se faire paraître plus grand, tout en lui laissant le moyen de s’échapper en lui laissant de la place. Enfin, il est conseillé de tenir son chien en laisse et de ne pas tenter d’approcher l’animal, ni de le nourrir ».

Pour rappel, la dernière attaque recensée d’un loup sur un humain en France date de 1918. A l’époque, l’animal en question était enragé.

L’édition du Téléthon 2022 se prépare et plusieurs festivités sont prévues ce week-end dans le Haut-Doubs. A Pontarlier, cela se passera au théâtre Bernard Blier. Des manifestations auront également lieu dans le val de Morteau et à Labergement Sainte Marie.

Du côté de Mouthe, la journée du 3 décembre débutera dès 11h00 à l’espace des Vallières de Labergement Sainte Marie. Derrière cette initiative, une toute nouvelle association « Haut-Doubs Solidaire ». Maud Salvi, bénévole, se réjouit de la dynamique « On est une belle équipe qui vient de se lancer. On l’a fait avec notre cœur, on a trouvé pas mal de monde pour mettre ce Téléthon en place donc c’est génial. J’espère que ce sera une belle journée ! ».

Le programme a été dévoilé, et il est riche :

  • Balades autour du lac avec des ânes, en calèche, à cheval...
  • Démonstrations de chiens de berger et de sauvetage
  • Pompiers manÅ“uvres
  • Mini ferme organisée par les JA (Jeunes Agriculteurs)
  • Chorales et groupes locaux se produiront sur scène.
  • Exposition de photo nature par des photographes locaux

Sur l’ensemble de la journée, restauration et une buvette sera disponible sur place. Dès 20h00 aura lieu la soirée dansante avec tartiflette. Les informations complètes à retrouver sur la page Facebook « Haut-Doubs Solidaire ».

Pour le Val de Morteau, c’est un retour en grandes pompes après deux années d’arrêt. L’équipe de bénévoles vous attend à la salle polyvalente des Fins les 2 et 3 décembre. Toutes les informations pratiques sont à retrouver sur la page Facebook de l’événement.

L'interview de la rédaction / Maud Salvi

 

C'est officiel, le carnaval de Maîche, organisé par le comité des fêtes Festigang, sera de retour les 11 et 12 mars 2023. Un carnaval annoncé comme "F'ou Dingues". Les informations concernant le programme se préciseront fin janvier, car l'organisation se "laisse une porte ouverte pour les modifications de dernière minute". Ce qui est sûr, c'est que les festivaliers retrouveront un concert le vendredi soir sous chapiteau, le défilé des enfants le samedi après-midi suivi de la grande soirée carnavalesque et son concours de costumes. Une vingtaine de stands d'associations seront également présents.

L'interview de la rédaction : Alain Bertin

La commune de Doubs investit cette année dans la rénovation de son école Gaston-Dubiez. Un projet comprenant l’extension du restaurant scolaire et de nouvelles salles de classe. La mairie a également décidé d’innover en utilisant du bois scolyté de la région.

 

La commune de Doubs n’échappe pas à la dynamique démographique frontalière. Son école primaire, qui il y a quelques années encore accueillait au sein de son restaurant scolaire une trentaine d’élèves, en compte désormais plus d’une centaine « et ça continue d’augmenter ! » assure Georges Côte-Colisson, maire de Doubs.

Partant de ce constat, l’équipe municipale prend la décision en 2021 de restaurer entièrement l’école Gaston-Dubiez.  « Nous voulions assurer de meilleures conditions d’accueil pour les élèves et le personnel enseignant, et apporter plus de confort pour le temps du midi ».

Depuis quelque temps en effet le service de restauration du midi se fait en deux services. Avec les nouvelles infrastructures, un seul service suffira, moins contraignant pour le timing de la reprise des cours.

Une structure bois privilégiée

Située à deux pas de la frontière suisse, la commune de Doubs n’est pas épargnée par les hivers rigoureux. « On a choisi d’avoir une ossature bois et d’être le plus performant possible en matière d’isolation. Quand on voit les prix de l’énergie en ce moment, ce n'est pas négligeable ». Le bois en question n’est pas tout à fait classique. « Notre idée a été d’utiliser du bois scolyté pour la charpente ».

Pour rappel, le scolyte est un insecte présent sur certaines essences d’arbres, qui bien souvent détruit ces derniers. « On le savait et c’est confirmé aujourd’hui, la qualité du bois ne change pas même s’il est atteint de scolytes » explique Georges Côte-Colisson. Ce type de bois est compliqué à écouler pour les scieries car il dispose toujours d’une mauvaise réputation. La mairie de Doubs soulage ainsi la filière bois locale. « C’était important pour nous de les aider en achetant ce type de bois qui est abondant sur le marché ».

Ouverture au printemps

Le nouveau réfectoire, les quatre salles de classe ainsi que le nouvel espace de documentation seront prêts normalement pour les vacances de printemps. « On a eu de la chance de ne pas avoir trop de retard sur les livraisons même si on espérait ouvrir en février » confesse l’élu. Ce projet, financé par la mairie mais également divers institutions (département, région), a coûté environ 2 millions d’euros. « Là aussi on a eu de la chance, les commandes ont été passées avant que l’inflation n’arrive ».

Sur l’étage en construction, quelques panneaux photovoltaïques sont déjà installés. Leur usage sera double : ils participeront en partie à la consommation d’énergie et le chauffage du bâtiment et serviront d’outils pédagogiques. Les élèves pourront voir le fonctionnement des panneaux et observer en direct sur un compteur la production et consommation d’électricité de leur école.

L'interview de la rédaction / eorges Côte-Colisson, maire de Doubs.

La sectorisation des collèges du Haut-Doubs forestier est actuellement débattue. La nouvelle hypothèse, « décider sans concertation Â», est clairement dénoncée par les parents d’élèves, les instituteurs et les élus du RPI de Oye-et-Pallet. Sans oublier les enseignants des collèges André Malraux, Philippe Grenier et Lucie Aubrac de Pontarlier et Doubs.  Des courriers ont été envoyés aux collectivités et aux autorités concernées. Selon le collectif, « cette nouvelle organisation est très éloignée de l’objectif initial Â». A savoir la baisse des effectifs d’élèves à Aubrac et Grenier.

Parmi les sept hypothèses évoquées, la cinquième, qui pourtant avait été écartée, aurait les faveurs du Conseil Départemental du Doubs. La mesure passe d’autant plus mal que cette solution a été prise alors que la délégation de Oye-et-Pallet était absente, et qu’elle avait participé à tous les autres temps de discussion. « Le travail d’un an et demi n’a rien donné Â» expliquent les personnes mobilisées.

OYE ET PALLET ECOLE 3

55 élèves supplémentaires

Si le transfert de la vingtaine d’enfants du RPI de Vaux-et-Chantegrue  vers le collège de Frasne et le refus du RPI d’Evillers de rejoindre ce même établissement scolaire sont actés,  la situation du RPI d’Oye et Pallet s’écrit encore en pointillés. Les 55 élèves de ce territoire de vie pourraient ne pas être scolarisés au collège Malraux, leur établissement de rattachement, en septembre prochain, mais à Grenier, qui affiche déjà plus que complet. L’incompréhension est totale car cette option ne prend pas du tout en cause les difficultés évoquées au départ.

lucie aubrac PREAU

 Le préau du collège Lucie Aubrac affiche déjà bien complet 

Des arguments qui ne convainquent pas

Elus, parents d’élèves et enseignants dénoncent « une détérioration du climat scolaire et un déséquilibre entre les territoires Â». Pour l’heure, personne ne croit vraiment aux travaux évoqués au collège Grenier pour accueillir les nouveaux arrivants. « Pas facile de trouver du terrain disponible au centre-ville de Pontarlier et les travaux évoqués,  il y a une dizaine d’années,  au collège Aubrac n’ont toujours pas été planifiés Â». Les villages concernés ont organisé des conseils municipaux extraordinaires pour se positionner. Les élus des Grangettes, Oye-et-Pallet et Malpas ont clairement exprimé leur refus. La commune de la Planée statuera lundi soir.

OYE ET PALLET ECOLE 2

Des postes menacés

Si cette décision venait à s’appliquer, le collège Malraux en pâtirait. Chaque niveau devrait perdre une classe. Entraînant indéniablement des suppressions de postes d’enseignant. Une ultime réunion de concertation est prévue mercredi à Besançon. Une délégation du Haut-Doubs devrait manifester son mécontentement devant les locaux du Conseil Départemental. Le directeur de l’inspection académique donnera son avis le 9 décembre. La décision finale concernant la sectorisation des collèges du Haut-Doubs sera prise lors de l’assemblée départementale de janvier prochain.

Le reportage de la rédaction  : Marie, professeur au collège André Malraux, et Didier, Maire des Grangettes