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Alors que la Guerre se poursuit, Eric Sémashkin, un jeune ukrainien, scolarisé au lycée Louis Pasteur à Besançon, a réalisé un court-métrage pour dénoncer la pression des combats sur les civils Ukrainiens. C’est en février, avant même que Poutine se manifeste, qu’il avait pour projet de réaliser ce film. Avec le début des combats son projet a pris un tout autre sens.


Cette création met en scène deux souris blanches, symbolisant des êtres innocents et purs, au milieu d’une décharge, oppressées par l’envahisseur russe. Cette réalisation veut aussi porter un message d’espoir. Certes, la situation est grave et la souffrance des civils ukrainiens est terrible, mais le jeune réalisateur veut croire que la situation va s’améliorer. Il exprime ainsi cette espérance en donnant symboliquement à l’un de ses acteurs principaux la possibilité de retrouver le grand air et l’espoir d’un monde meilleur.

Une création personnelle

Ce court-métrage a été réalisé par lui-même. Il explique que « c’est un avantage qui lui permet de tourner le film quand il le souhaite ».  Passionné par le cinéma depuis sa plus tendre enfance, Eric Sémashkin réalise des films depuis 2013  en “stop-motion”. Cela consiste à prendre des objets de base immobile et les animer avec la capture de plusieurs images. C’est en 2017 qu’il s’est lancé dans l’aventure et l’écriture de cette technique cinématographique, en tant que réalisateur et parfois même acteur.

L'interview de la rédaction

La ligue de l’enseignement du Doubs organisait mercredi dernier la première rencontre départementale des Juniors Association au Fort de Bregille. L’occasion pour les jeunes et les partenaires de travailler tous ensemble.

Cette démarche Junior Association permet à des jeunes de moins de 18 ans de se regrouper telle une association loi 1901 pour mettre en œuvre leurs projets. La Ligue de l’enseignement, relais départemental des Juniors Associations, accompagne onze Juniors Associations dans leurs projets. Théâtre, E-Sport, lutte contre les discriminations, tournoi FIFA, autonomie alimentaire, créations artistiques, voyages, sont autant de thématiques d’action de jeunes.

« Une Junior Association est un dispositif né en 1998, qui vise à donner une voix aux jeunes de 11 à 18 ans, leur permet de devenir une association de fait, pas déclarée en préfecture. C’est le réseau national des Juniors Associations situé à Paris qui est porteur de toutes les JA en France, et leur permet de donner vie à leur rêves, passions ou projets »

L’objectif est de promouvoir la démarche Juniors Associations dans le Doubs, mais aussi de créer du lien entre les groupes de jeunes, des collectifs intéressés pour devenir des Juniors Association, et les différents partenaires jeunesse du territoire. Montbéliard, Pontarlier, et le Grand Besançon étaient représentés. L’occasion pour les différents collectifs de se rencontrer, d’échanger sur les projets et leur engagement. Tout au long de la journée, ils ont pu participer à différents ateliers artistiques, sportifs, de discussion, qui leur ont permis de repartir avec des outils valorisant leur Junior Association tout en vivant un temps de cohésion. Le premier objectif, comme l’explique Tiphaine Rollin, de ligue de l’enseignement du Doubs, chargé de mission vie associative, organisatrice de la journée, était d’abord « d’échanger et se rencontrer ». Mais aussi d’apporter une plus-value à ces jeunes. Qu’est-ce qu’un projet, comment le valoriser, comment protéger ses données ? Tout en permettant à ces jeunes de rencontrer les différents partenaires du territoire, autour de jeux, d’ateliers ludiques, créatifs et sportifs.

« Les jeunes sont très à l’aise à l’oral. On avait demandé d’amener quelque chose qui symbolisait leur JA, et ils ont tous joué le jeu. Ils ont à cœur de le présenter. J’espère leur apporter quelque chose en plus, afin que leurs rêves deviennent encore plus grands à la fin de journée » Tiphaine Rollin, de ligue de l’enseignement du Doubs, chargé de mission vie associative

« Les Unies »

Parmi ces Juniors Associations, « Les Unies » en provenance de Montbéliard. Ce groupe de sept jeunes filles a pour vocation de créer des œuvres artistiques, dessins, customs, estampes, reliures ou encore modélisation 3D. Elles souhaitent par ce biais, s’amuser, découvrir, apprendre, mais également vendre leurs œuvres pour faire don d’une partie de l’argent à une association humanitaire. Elles imaginent faire connaître leurs créations sur le marché de Noël de Montbéliard et organiser un temps d’exposition grand public. « De base on voulait faire un club privé, mais l’artiste qui nous encadre a découvert qu’on pouvait faire une Junior Association. Donc on a saisi l’occasion. On fait des créations artistiques. On aimerait reverser des dons à une association humanitaire, mais de base c’était pour se rassembler un jour dans la semaine » souligne cette jeune collégienne de l’association.  

 

Sanaya, de l'association "Les Unies"  : 

 

 

 

Le dispositif chantier jeunes, a vu le jour depuis la création de la nouvelle délégation jeunesse à Pontarlier lors du mois d’août 2021. 32 adolescents ont déjà pu en bénéficier.

C’est depuis les dernières vacances d’été, que des jeunes de Pontarlier âgés de 14 à 18 ans ont la possibilité de venir en aide à la ville, pour réaliser des petits chantiers. Des petits chantiers qui vont de l’embellissement d’un quartier jusqu’à la remise en état d’une cour d’école, en passant par la construction de petits mobiliers en matériaux recyclés, c’est l’occasion pour eux d’enrichir leur CV. De plus, Anne-Lise Ballyet, conseillère déléguée à la jeunesse à Pontarlier, confie : « Une petite gratification de 80€ leur est allouée pour le travail accompli » car ce projet est basé sur la base du volontariat.

chantier de jeunes

Des prochains chantiers pendant l'été

Du 11 au 15 juillet et du 22 au 26 août 2022, les jeunes qui le souhaitent seront appelés à réembellir le quartier des Longs Traits. Ce sont des semaines de 15h qui les attendent. Les dossiers d’inscriptions sont disponibles dans la rubrique jeunesse sur le site internet tout au long de l’année. Tous les jeunes pontissaliens de 14 à 18 ans peuvent participer à ce projet et Anne-Lise Ballyet précise que : « C’est une action qui défend les valeurs d’éducation populaire ». C’est pourquoi les filles sont particulièrement encouragées à s’inscrire pour ce chantier jeunes.

L'interview de la rédactio / Anne-Lise Ballyet, conseillère déléguée à la jeunesse

 

Ce jeudi 21 avril 2022, les Salines Royale d’Arc-et-Senans, ont accueilli le journée “Rencontr’Ado” organisée par le département du Doubs.  Cette manifestation a rassemblé plus d’une centaine de jeunes âgés de 11 à 16 ans venant de tout le département.

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Le programme de la journée s’est organisé autour de onze ateliers avec pour seul but créer un moment d’échange, de rencontre et de partage pour les enfants.  Parmi ces ateliers :  théâtre, beat box, reportage vidéo ou encore atelier citoyenneté, avec un débat autour des stéréotypes et des préjugés.

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Sensibiliser au handicap

Avec la participation de Françoise Gazelle, présidente de l'association Elan, (ensemble pour des loisirs adaptés de pleine nature), les enfants ont découvert également le handisport à travers plusieurs activités se déclinant  en deux temps. D’un côté, des ateliers pour sensibiliser au handicap visuel et de l’autre au handicap moteur.

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Un moment de partage

Pascale Cuq, la directrice éducation et sport du département du Doubs, explique que cette journée a été mise en place dans le but que la jeunesse du territoire se rencontre « dans un esprit de jeu et de convivialité ».  Elle ajoute que dans un esprit de convivialité et de vivre ensemble, la journée s’est terminée par une démonstration de capoiera et un moment d’échange avec les jeunes pour qu’ils puissent dresser le bilan de l'événement qu’ils viennent de vivre.

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Du 4 au 8 avril dernier, a eu lieu la semaine Verte dans tous les restaurants universitaires de Bourgogne Franche-Comté. L'objectif : proposer le choix d'un menu 100% végétal aux étudiants afin de répondre à la demande et d'agir pour l'environnement. Le projet né en 2016, a eu pour volonté cette année de s'étendre à tous les restaurants de la région et non pas uniquement dans 3 restaurants sur chacun des sites.

Un personnel investi

Les différents chefs des restaurants universitaires de Bourgogne France Comté ont été très impliqués dans ce projet. En effet, « chacun d'entre eux a pu concocter son propre menu 100% végétal de l'entrée jusqu'au dessert » explique Jerôme M'Rabet, responsable du pôle restauration. Ainsi tous les chefs ont travaillé ensemble et ont mis leur savoir-faire à profit de ce défi.
Le Crous s'est également appuyé sur ses diététiciennes afin d'analyser les menus pour  s'assurer que le contrat du 100% végétal soit respecté.

Un enjeu majeur

Les différents membres du Crous de Bourgogne Franche-Comté ont été d'autant plus investis, que le projet se déroule  dans la lutte contre le gaspillage, la crise environnementale et climatique et dans laquelle il est particulièrement engagé.

Ce combat a pour volonté « d'aller à termes vers quelque chose de plus vertueux » en ce qui concerne le végétal dans les restaurants, afin que ceci devienne de plus en plus routinier.

Développer l'initiative

L'opération qui a eu de nombreuses retombées positives, a pour horizon de s'étendre d'ici la rentrée prochaine. « L 'idée est d'ici septembre d'arriver à généraliser ce projet, en proposant une offre végétale quotidienne, en plus des autres offres ».L'ambition d'avoir des menus 100% végétal quotidiennement dans nos assiettes dans les différents restaurants universitaires va progressivement se développer pour que cela « devienne quelque chose de normal ».

 

Interview de la rédaction : Jérôme M'Rabet :

Ce vendredi 15 avril, la Ville de Morteau, la MJC et la Mission Locale organisent le 1er forum job d’été. Il se tiendra de 14h à 18h à l’Escale à Morteau. « Dans un contexte économique où les entreprises peinent à recruter, quels que soient les secteurs d’activité, il apparaît important de proposer aux jeunes des offres adaptées à leurs profils, de les informer et de les accompagner dans leur recherche d’emploi saisonnier » explique le communiqué de presse de la cité mortuacienne.


Pour la première depuis le lancement du projet 2018, La Rodia et la ville de Besançon ont accueilli, ce mercredi 6 avril, la finale de l’Ecole du flow. Une possibilité pour les lycéens de France et d’Allemagne de laisser parler leur créativité.

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Un millier de jeunes artistes en compétition

Devant un public déjà acquis à leur cause, le duo de rappeurs franco-allemand Felix et Till de Zweierpasch se préparent à faire le show dans la grande salle de La Rodia. Grands animateurs de la journée, les deux artistes lancent les hostilités avant que les six groupes encore en course prennent le relais. Car, parmi les 1000 artistes lycéens concourant cette année, seuls quelques-uns d’entre eux peuvent toujours croire au titre suprême. A l’honneur, les villes de Champagnole, Faverney, Chazay d’Azergues, Karlsruhe, Lahr en Forêt Noire, Montbéliard et Ludwigsburg, toutes représentées par les finalistes. Ces derniers ont interprété  des chansons hip-hop sur le thème de la Liberté, puis ont été départagés par un jury. En jeu, un titre en collaboration avec Till et Félix et la fierté d’avoir partagé un moment unique.

Une union culturelle réconfortante

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Organisée par le Centre Culturel Français Freiburg et les éditions Klett et Zweierpasch, l’Ecole du flow permet aux deux pays limitrophes de s’unir grâce à la musique. Et cette année plus que jamais puisque l’événement était placé sous le signe de la guerre qui se déroule actuellement en Ukraine. Alors, dans ce contexte géopolitique terrifiant, la cohésion de tous les jeunes autour d’un bien culturel aussi précieux est un motif d’espoir pour l’avenir. Les participants se sont rassemblés d’ailleurs pour effectuer une minute de silence puis prendre une photo commune afin d’hisser haut un message anti-guerre à la Russie. Leur manière à eux de s’investir dans une cause des plus importantes.

À l’approche de l’élection présidentielle, dont le premier tour aura lieu le dimanche 10 avril, puis le second tour le dimanche 24 avril 2022, Plein Air a rencontré des jeunes engagés politiquement. Nous leur donnons la parole ces prochaines semaines afin d’évoquer quelques thématiques, portant notamment sur la jeunesse. Chaque parti politique acceptant de répondre sera représenté. Cette semaine nous nous sommes entretenus avec Priscilla Menut, étudiante à la faculté de lettres de Besançon, engagée aux côtés de Lutte Ouvrière.

 

Depuis combien de temps êtes-vous engagée politiquement, et pourquoi avoir choisi Lutte Ouvrière ?

J’ai rencontré Lutte Ouvrière en 2018. Depuis que je suis jeune, je suis révoltée en voyant tous les travailleurs autour de moi, des ouvriers du bâtiments aux femmes de ménage, qui galèrent toute leur vie pour des salaires de misère et des conditions de travail épouvantables. Et quand j’ai rencontré Lutte Ouvrière qui militait dans les quartiers à Besançon, ça m’a paru logique de m’engager à leurs côtés, puisque je partageais ces idées.

 

Aujourd’hui, en quoi un jeune peut-il se retrouver dans la politique de Lutte Ouvrière ?

Nous dénonçons ce système capitaliste, qui détruit la société, l’environnement, les rapports entre les personnes. On se rend aussi compte de la façon dont sont traités les travailleurs qui viennent d’autres pays. Enfin il y a tellement de choses révoltantes qui nous concerne. On dénonce ce système qui produit et amplifie tout ce délitement, et les discours de tous les politiciens et les patrons qui cherchent à nous diviser. Lutte Ouvrière c’est ça : proposer un camp, le camp des travailleurs, ceux qui portent la société, se battre contre ce système, et le renverser.

 

Certains candidats se sont positionnés sur le droit de vote à 16 ans. Nathalie Arthaud est plutôt mitigée. Qu’en pensez-vous à titre personnel, et quel ressenti avez-vous auprès des autres jeunes de Lutte Ouvrière ?

Je pense que c’est possible à 16 ans. Je me base sur ce que je vois, et les personnes que je rencontre, qui ont de nombreux avis sur la société. C’est une occasion de s’exprimer. J’aimerais bien évoquer aussi toute cette population qui n’a pas le droit de vote : les migrants. Qu’on parle aussi du droit de vote à leur encontre, et qu’on ait aussi en tête que tout le monde puisse s’exprimer, que ce ne soit pas que les grandes élites. Les personnes, qui en réalité, ne font pas tourner cette société, mais qui ont le monopole de la parole. J’ai en tête Zemmour et Pécresse, qui ne vivent pas dans la société, mais qui ont toujours un mot à dire. Il va falloir se battre pour s’exprimer, qu’on ait 16 ans ou plus.

 

Est-ce que localement vous ressentez un fort engouement autour de Lutte Ouvrière, et quels pourraient-être les atouts, les arguments, qui inciteraient les jeunes à se mobiliser aux urnes en avril prochain ?

Nous, on ne réfléchit pas du tout comme ça. Qu’il y ait les élections ou non, nous sommes mobilisés, dans les quartiers, le centre-ville, les marchés, un peu partout. Mais pour nous, ce ne sont pas dans les urnes que les choses vont changer. Nathalie Arthaud est notre candidate, qui continue à dénoncer la société, en utilisant les élections comme moyen pour transmettre ce message au plus grand nombre, le porter, et de demander à tous les gens qui sont concernés de s’y rallier.  

Ce lundi, Pascal Vairac, directeur de l’ENSMM et Damien Tournier, président de l’UIMM Doubs, ont signé un partenariat renforcé pour accélérer et développer la formation des élèves-ingénieurs par la voie de l’apprentissage.  Actuellement, à l’ENSMM, 120 apprentis-ingénieurs suivent deux formations dans deux spécialités : mécanique des systèmes de production, créée en 2004 et microtechnique et design avec deux parcours, luxe et précision ( créé en 2010) et Microtechnique et santé ( créé en 2016).

Les apprentis-ingénieurs bénéficient d’un contrat d’apprentissage d’une durée de trois ans. Ce partenariat est riche car il permet une meilleure insertion des jeunes, répond aux besoins des entreprises de la région dans les domaines de la recherche et de l’innovation et de travailler sur l’avenir. Le contenu des formations et le suivi des étudiants  font notamment partie des réflexions menées. Avec l’expérience et le temps, ces deux entités ont appris à se connaître et à construire une démarche commune pertinente et équilibrée.

Une insertion remarquable

300 entreprises se sont engagées dans ce processus depuis les 15 dernières années. Le taux d’insertion professionnelle est d’ailleurs très éloquent. 85% des jeunes diplômés décrochent une embauche deux mois après avoir obtenu leur diplôme. Les jeunes apprentis en sont d’ailleurs convaincus. Ils ne tarissent pas d’éloges sur l’apprentissage.  « Une voie royale qui donne la chance à tous, quelque soit son niveau, et donne encore plus de sens aux savoirs ».

L'interview de la rédaction / Damien Tournier

Ce lundi, la ville de Pontarlier organise une webconférence sur le thème « la persévérance de votre enfant… votre pouvoir d’action ». Elle se tiendra ce lundi 28 mars, à 20h, en direct sur zoom, puis en lien d’accès à la rediffusion jusqu’au 2 avril. Cette conférence de 90 minutes animée par le Dre Nadia Gagnier, psychologue, est la première d'un cycle d'actions d'aide à la parentalité dont l'objectif est d'offrir des ressources et un accompagnement au développement personnel et au mieux-être de chaque enfant ou adolescent et leur famille.

Comment participer ?

Cliquez sur le lien d’accès au webinaire : https://us02web.zoom.us/j/85427156827 et rentrez le mot de passe suivant (ID de réunion) : 854 2715 6827.