Ce mercredi, sur le site de la Malcombe, 200 lycéens et collégiens, venus des établissements scolaires du Grand Besançon, ont participé à une riche après-midi sportive et festive, organisée par les étudiants en 2è année de licence Management du sport de l’université de Franche-Comté. Au total, ce sont une cinquantaine d’étudiants, qui ont encadré les jeunes participants.
Au programme, une Color Run, du cécifoot, un ventrigliss, un parcours du combattant, du volley-ball, du street golf, … . Depuis plusieurs mois, en partenariat avec l’UNSS, les jeunes organisateurs, s’investissent dans la préparation de cet évènement. Organisés en pôle, ils ont pensé complètement ce rassemblement. Communication, partenariat, logistique, règles du jeu, … , tout a été minutieusement préparé. Une mise en pratique des connaissances théoriques acquises tout au long de l’année.
Des ados à fond
Certes, le plaisir et la joie des participants ne sont pas suffisants pour décréter la qualité d’un évènement, mais il faut bien avouer que c’est déjà un premier signe. Dans les prochains jours, avec leurs professeurs, les étudiants vont évaluer cette belle après-midi. A l’image de Julien, les jeunes organisateurs esquissent déjà les griefs qui pourraient leur être formulés. Sans anticiper les évaluations à venir, les étudiants peuvent être fiers d’eux. Le défi est relevé.
Le reportage de la rédaction
Dans le cadre d’un projet tutoré, Trois étudiants en 3è année de licence « management du sport » à l’UFR STAPS de Besançon ont décidé d’organiser une action de financement à destination de Rémi Bourdin, étudiant en 3ème année de licence STAPS, spécialité Activités Physiques Adaptées et Santé à Besançon, mais surtout sportif de haut niveau.
Domicilié à La Rivière Drugeon et licencié au ski club de Frasne/Drugeon, Rémi fait partie des équipes de France juniors et B de ski nordique. Malgré le soutien de ses sponsors, le jeune athlète cherche à boucler le budget de sa prochaine saison. Pour réussir les échéances à venir et notamment se qualifier pour les prochains championnats du monde U23 de ski nordique, qui se disputeront à Whistler au Canada, l’athlète doit réussir sa préparation estivale. C’est notamment pour cette raison qu’il a besoin du soutien de tous les amoureux des sports de glisse et de la montagne.
Porter le plus haut possible les couleurs des montagnes du Jura
Pour soutenir cet enfant du Haut-Doubs et l’aider à performer, il suffit de lui apporter un soutien financier. Ses amis ont créé une cagnotte sur la plateforme « ibelieveinyou ». Ainsi, en cliquant sur ce lien : https://ibelieveinyou.fr/fr/project/1150/championnats-du-monde-u23-le-reve-canadien , il est possible de faire un don. Alban, Maxime et Matthew ont été séduits par le projet sportif de Rémi. C’est la raison pour laquelle, ils se sont lancés dans cette aventure. Les valeurs et l’image que dégagent ce sport, sa notoriété et surtout la motivation et la persévérance de Rémi ont conforté les étudiants dans leur choix.
Un parcours exemplaire
Comme Obélix, Rémi Bourdin est tombé dans la marmite depuis sa plus tendre enfance. Dès l’âge de 7 ans, il pratiquait déjà sa discipline en plein cœur des forêts enneigées du massif du Haut-Doubs. Le jeune homme a gravi les échelons pour se hisser parmi les meilleurs athlètes français. Remi fait partie des grands espoirs de la discipline. Alors autant dire que tous les soutiens sont les bienvenus pour l’aider dans son ascension.
Le reportage de la rédaction / Alban, Maxime, Matthew et Rémi
En cette fin d’année Universitaire, la fac de sport de Besançon multiplie les mises en situation pratique. C’est dans ce contexte d’apprentissage que les étudiants de l’UFR STAPS, option management du sport, organisent pour le 11 mai prochain une grande après-midi sportive à la Malcombe. 200 collégiens et lycéens venus de toute l’académie sont attendus. Une expérience formatrice qui vient s’ajouter à d’autres.
En partenariat avec l’UNSS, les étudiants se sont organisés. A travers différents pôles, des responsabilités ont été confiés à chacun. Communication, logistique, village d’animation, partenariats, tout a été pensé pour la pleine réussite de l’événement
Deux projets
Plus de 200 collégiens et lycéens de l’académie de Besancon seront attendus mercredi prochain à la Malcombe. Les plus jeunes participeront à l’événement baptisé Sport-S-Tival et leurs aînés à Spring Games. Au programme : une Color Run pour les premiers et plusieurs activités physiques de pleine nature pour les seconds (biathlon, tir à l’arc, cécifoot, volley). Sans compter toutes les belles surprises qui attendent les participants. Des ateliers pour le plaisir d’apprendre et de découvrir, mais aussi dans un esprit de sensibilisation aux enjeux climatiques et d’éducation à la santé. La pratique sportive dans un cadre défini et dans le respect des règles et de leur application sont également un autre enjeu
Le projet pour les collégiens
Le projet pour les lycéens
Alors que la Guerre se poursuit, Eric Sémashkin, un jeune ukrainien, scolarisé au lycée Louis Pasteur à Besançon, a réalisé un court-métrage pour dénoncer la pression des combats sur les civils Ukrainiens. C’est en février, avant même que Poutine se manifeste, qu’il avait pour projet de réaliser ce film. Avec le début des combats son projet a pris un tout autre sens.
Cette création met en scène deux souris blanches, symbolisant des êtres innocents et purs, au milieu d’une décharge, oppressées par l’envahisseur russe. Cette réalisation veut aussi porter un message d’espoir. Certes, la situation est grave et la souffrance des civils ukrainiens est terrible, mais le jeune réalisateur veut croire que la situation va s’améliorer. Il exprime ainsi cette espérance en donnant symboliquement à l’un de ses acteurs principaux la possibilité de retrouver le grand air et l’espoir d’un monde meilleur.
Une création personnelle
Ce court-métrage a été réalisé par lui-même. Il explique que « c’est un avantage qui lui permet de tourner le film quand il le souhaite ». Passionné par le cinéma depuis sa plus tendre enfance, Eric Sémashkin réalise des films depuis 2013 en “stop-motion”. Cela consiste à prendre des objets de base immobile et les animer avec la capture de plusieurs images. C’est en 2017 qu’il s’est lancé dans l’aventure et l’écriture de cette technique cinématographique, en tant que réalisateur et parfois même acteur.
L'interview de la rédaction
Cette démarche Junior Association permet à des jeunes de moins de 18 ans de se regrouper telle une association loi 1901 pour mettre en œuvre leurs projets. La Ligue de l’enseignement, relais départemental des Juniors Associations, accompagne onze Juniors Associations dans leurs projets. Théâtre, E-Sport, lutte contre les discriminations, tournoi FIFA, autonomie alimentaire, créations artistiques, voyages, sont autant de thématiques d’action de jeunes.
« Une Junior Association est un dispositif né en 1998, qui vise à donner une voix aux jeunes de 11 à 18 ans, leur permet de devenir une association de fait, pas déclarée en préfecture. C’est le réseau national des Juniors Associations situé à Paris qui est porteur de toutes les JA en France, et leur permet de donner vie à leur rêves, passions ou projets »
L’objectif est de promouvoir la démarche Juniors Associations dans le Doubs, mais aussi de créer du lien entre les groupes de jeunes, des collectifs intéressés pour devenir des Juniors Association, et les différents partenaires jeunesse du territoire. Montbéliard, Pontarlier, et le Grand Besançon étaient représentés. L’occasion pour les différents collectifs de se rencontrer, d’échanger sur les projets et leur engagement. Tout au long de la journée, ils ont pu participer à différents ateliers artistiques, sportifs, de discussion, qui leur ont permis de repartir avec des outils valorisant leur Junior Association tout en vivant un temps de cohésion. Le premier objectif, comme l’explique Tiphaine Rollin, de ligue de l’enseignement du Doubs, chargé de mission vie associative, organisatrice de la journée, était d’abord « d’échanger et se rencontrer ». Mais aussi d’apporter une plus-value à ces jeunes. Qu’est-ce qu’un projet, comment le valoriser, comment protéger ses données ? Tout en permettant à ces jeunes de rencontrer les différents partenaires du territoire, autour de jeux, d’ateliers ludiques, créatifs et sportifs.
« Les jeunes sont très à l’aise à l’oral. On avait demandé d’amener quelque chose qui symbolisait leur JA, et ils ont tous joué le jeu. Ils ont à cœur de le présenter. J’espère leur apporter quelque chose en plus, afin que leurs rêves deviennent encore plus grands à la fin de journée » Tiphaine Rollin, de ligue de l’enseignement du Doubs, chargé de mission vie associative
« Les Unies »
Parmi ces Juniors Associations, « Les Unies » en provenance de Montbéliard. Ce groupe de sept jeunes filles a pour vocation de créer des œuvres artistiques, dessins, customs, estampes, reliures ou encore modélisation 3D. Elles souhaitent par ce biais, s’amuser, découvrir, apprendre, mais également vendre leurs œuvres pour faire don d’une partie de l’argent à une association humanitaire. Elles imaginent faire connaître leurs créations sur le marché de Noël de Montbéliard et organiser un temps d’exposition grand public. « De base on voulait faire un club privé, mais l’artiste qui nous encadre a découvert qu’on pouvait faire une Junior Association. Donc on a saisi l’occasion. On fait des créations artistiques. On aimerait reverser des dons à une association humanitaire, mais de base c’était pour se rassembler un jour dans la semaine » souligne cette jeune collégienne de l’association.
Sanaya, de l'association "Les Unies" :
Le dispositif chantier jeunes, a vu le jour depuis la création de la nouvelle délégation jeunesse à Pontarlier lors du mois d’août 2021. 32 adolescents ont déjà pu en bénéficier.
C’est depuis les dernières vacances d’été, que des jeunes de Pontarlier âgés de 14 à 18 ans ont la possibilité de venir en aide à la ville, pour réaliser des petits chantiers. Des petits chantiers qui vont de l’embellissement d’un quartier jusqu’à la remise en état d’une cour d’école, en passant par la construction de petits mobiliers en matériaux recyclés, c’est l’occasion pour eux d’enrichir leur CV. De plus, Anne-Lise Ballyet, conseillère déléguée à la jeunesse à Pontarlier, confie : « Une petite gratification de 80€ leur est allouée pour le travail accompli » car ce projet est basé sur la base du volontariat.
Des prochains chantiers pendant l'été
Du 11 au 15 juillet et du 22 au 26 août 2022, les jeunes qui le souhaitent seront appelés à réembellir le quartier des Longs Traits. Ce sont des semaines de 15h qui les attendent. Les dossiers d’inscriptions sont disponibles dans la rubrique jeunesse sur le site internet tout au long de l’année. Tous les jeunes pontissaliens de 14 à 18 ans peuvent participer à ce projet et Anne-Lise Ballyet précise que : « C’est une action qui défend les valeurs d’éducation populaire ». C’est pourquoi les filles sont particulièrement encouragées à s’inscrire pour ce chantier jeunes.
L'interview de la rédactio / Anne-Lise Ballyet, conseillère déléguée à la jeunesse
Ce jeudi 21 avril 2022, les Salines Royale d’Arc-et-Senans, ont accueilli le journée “Rencontr’Ado” organisée par le département du Doubs. Cette manifestation a rassemblé plus d’une centaine de jeunes âgés de 11 à 16 ans venant de tout le département.
Le programme de la journée s’est organisé autour de onze ateliers avec pour seul but créer un moment d’échange, de rencontre et de partage pour les enfants. Parmi ces ateliers : théâtre, beat box, reportage vidéo ou encore atelier citoyenneté, avec un débat autour des stéréotypes et des préjugés.
Sensibiliser au handicap
Avec la participation de Françoise Gazelle, présidente de l'association Elan, (ensemble pour des loisirs adaptés de pleine nature), les enfants ont découvert également le handisport à travers plusieurs activités se déclinant en deux temps. D’un côté, des ateliers pour sensibiliser au handicap visuel et de l’autre au handicap moteur.
Un moment de partage
Pascale Cuq, la directrice éducation et sport du département du Doubs, explique que cette journée a été mise en place dans le but que la jeunesse du territoire se rencontre « dans un esprit de jeu et de convivialité ». Elle ajoute que dans un esprit de convivialité et de vivre ensemble, la journée s’est terminée par une démonstration de capoiera et un moment d’échange avec les jeunes pour qu’ils puissent dresser le bilan de l'événement qu’ils viennent de vivre.
Du 4 au 8 avril dernier, a eu lieu la semaine Verte dans tous les restaurants universitaires de Bourgogne Franche-Comté. L'objectif : proposer le choix d'un menu 100% végétal aux étudiants afin de répondre à la demande et d'agir pour l'environnement. Le projet né en 2016, a eu pour volonté cette année de s'étendre à tous les restaurants de la région et non pas uniquement dans 3 restaurants sur chacun des sites.
Un personnel investi
Les différents chefs des restaurants universitaires de Bourgogne France Comté ont été très impliqués dans ce projet. En effet, « chacun d'entre eux a pu concocter son propre menu 100% végétal de l'entrée jusqu'au dessert » explique Jerôme M'Rabet, responsable du pôle restauration. Ainsi tous les chefs ont travaillé ensemble et ont mis leur savoir-faire à profit de ce défi.
Le Crous s'est également appuyé sur ses diététiciennes afin d'analyser les menus pour s'assurer que le contrat du 100% végétal soit respecté.
Un enjeu majeur
Les différents membres du Crous de Bourgogne Franche-Comté ont été d'autant plus investis, que le projet se déroule dans la lutte contre le gaspillage, la crise environnementale et climatique et dans laquelle il est particulièrement engagé.
Ce combat a pour volonté « d'aller à termes vers quelque chose de plus vertueux » en ce qui concerne le végétal dans les restaurants, afin que ceci devienne de plus en plus routinier.
Développer l'initiative
L'opération qui a eu de nombreuses retombées positives, a pour horizon de s'étendre d'ici la rentrée prochaine. « L 'idée est d'ici septembre d'arriver à généraliser ce projet, en proposant une offre végétale quotidienne, en plus des autres offres ».L'ambition d'avoir des menus 100% végétal quotidiennement dans nos assiettes dans les différents restaurants universitaires va progressivement se développer pour que cela « devienne quelque chose de normal ».
Interview de la rédaction : Jérôme M'Rabet :
Ce vendredi 15 avril, la Ville de Morteau, la MJC et la Mission Locale organisent le 1er forum job d’été. Il se tiendra de 14h à 18h à l’Escale à Morteau. « Dans un contexte économique où les entreprises peinent à recruter, quels que soient les secteurs d’activité, il apparaît important de proposer aux jeunes des offres adaptées à leurs profils, de les informer et de les accompagner dans leur recherche d’emploi saisonnier » explique le communiqué de presse de la cité mortuacienne.
Pour la première depuis le lancement du projet 2018, La Rodia et la ville de Besançon ont accueilli, ce mercredi 6 avril, la finale de l’Ecole du flow. Une possibilité pour les lycéens de France et d’Allemagne de laisser parler leur créativité.
Un millier de jeunes artistes en compétition
Devant un public déjà acquis à leur cause, le duo de rappeurs franco-allemand Felix et Till de Zweierpasch se préparent à faire le show dans la grande salle de La Rodia. Grands animateurs de la journée, les deux artistes lancent les hostilités avant que les six groupes encore en course prennent le relais. Car, parmi les 1000 artistes lycéens concourant cette année, seuls quelques-uns d’entre eux peuvent toujours croire au titre suprême. A l’honneur, les villes de Champagnole, Faverney, Chazay d’Azergues, Karlsruhe, Lahr en Forêt Noire, Montbéliard et Ludwigsburg, toutes représentées par les finalistes. Ces derniers ont interprété des chansons hip-hop sur le thème de la Liberté, puis ont été départagés par un jury. En jeu, un titre en collaboration avec Till et Félix et la fierté d’avoir partagé un moment unique.
Une union culturelle réconfortante
Organisée par le Centre Culturel Français Freiburg et les éditions Klett et Zweierpasch, l’Ecole du flow permet aux deux pays limitrophes de s’unir grâce à la musique. Et cette année plus que jamais puisque l’événement était placé sous le signe de la guerre qui se déroule actuellement en Ukraine. Alors, dans ce contexte géopolitique terrifiant, la cohésion de tous les jeunes autour d’un bien culturel aussi précieux est un motif d’espoir pour l’avenir. Les participants se sont rassemblés d’ailleurs pour effectuer une minute de silence puis prendre une photo commune afin d’hisser haut un message anti-guerre à la Russie. Leur manière à eux de s’investir dans une cause des plus importantes.