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Un nouveau visage dans l’arène municipale

À quelques mois des élections municipales, un nouveau candidat entre en scène à Villers-le-Lac. Pascal Viennet, 63 ans, retraité en décembre prochain, a décidé de franchir le pas. Jamais élu jusque-là, ce diplômé d’un master en psychologie social  justifie cette candidature par un parcours marqué par l’engagement associatif et territorial : MJC, Confédération syndicale, Office de tourisme du Pays horloger… autant d’expériences qui, selon lui, l’ont naturellement conduit vers l’action municipale. « Si l’on pense la politique comme l’art d’agir et d’apporter des compétences à son territoire, alors oui, mon engagement s’inscrit dans cette continuité », explique-t-il.

L'interview de la rédaction : Pascal Viennet 

Une liste sans étiquette, construite sur la diversité

Contrairement à son principal adversaire, Romain Vermot, qui revendique son ancrage à droite (LR), Pascal Viennet prône une démarche transpartisane. « Notre liste comprendra des personnes de droite et de gauche. Nous voulons privilégier le projet et les compétences, pas l’étiquette », insiste-t-il. Un groupe de travail d’une quarantaine de personnes a été constitué depuis un an et demi. C’est en son sein que seront choisis les 29 colistiers nécessaires pour composer la liste définitive. « Nous avons des présidents d’associations, des acteurs du monde sportif, économique et social… de l’ouvrier au chef d’entreprise, toutes les classes sociales seront représentées », précise le candidat.

Une méthode participative

Au cœur de la démarche, une volonté affirmée : associer les habitants à la construction du projet municipal. Pour cela, un dispositif original a été mis en place : un bus itinérant stationné dans les différents quartiers de Villers-le-Lac. Lancé le 20 septembre dernier devant le Super U, ce bus a permis de recueillir les avis de 70 habitants dès la première rencontre. « Les citoyens viennent nous parler de leurs attentes, de leurs constats positifs comme de leurs doléances. Nous construisons le projet à partir de ces échanges », explique Pascal Viennet. Sept rendez-vous sont programmés dans les semaines à venir.

L'interview de la rédaction : Pascal Viennet 

Des priorités déjà identifiées

Même si le programme complet est encore en cours d’élaboration, plusieurs thématiques prioritaires se dessinent déjà : l’enfance, la jeunesse et l’éducation, l’habitat et l’aménagement du cœur de ville et la mobilité et les déplacements. Des enjeux classiques, mais que l’équipe souhaite traiter avec une méthode nouvelle : « Ce qui compte, ce n’est pas seulement le contenu du projet, c’est la façon de le construire avec les citoyens », insiste M. Viennet.

L'interview de la rédaction : Pascal Viennet 

Prochaine étape

Après une première étape réussie en centre-ville, le bus citoyen sera ce samedi à La Courpée, au Surabaya Café, dès 9h30, pour poursuivre la collecte de propositions. Une démarche que le candidat espère voir porter ses fruits : transformer l’écoute citoyenne en projet municipal structurant pour Villers-le-Lac.

Le maire de Métabief, Gérard Dèque, a confirmé son intention de briguer un cinquième mandat lors des prochaines élections municipales, prévues dans six mois. Après un début de mandat marqué par une crise politique — avec la démission de onze conseillers et une élection partielle — l’édile avait réussi à reprendre les rênes de la commune du Haut-Doubs en 2021, face à deux listes concurrentes. Depuis, la sérénité est revenue au sein du conseil. « Je repars avec un grand nombre d’actuels conseillers, un socle solide », affirme-t-il. Il précise que ce nouveau mandat, s’il est élu, sera « le dernier ».

 Ã€ moins de six mois des élections municipales prévues les 15 et 22 mars prochains, Bertrand Guinchard a tenu, ce vendredi matin, sa deuxième conférence de presse. Comme il s’y était engagé, il a, cette fois-ci, présenté l’ossature de son programme et les onze personnes, qui composent sa municipalité. La liste complète, et les 33 noms qui la composent, sera connue avant la fin de l’année. Ce collectif a été baptisé : « Pontarlier, forte, vivante et responsable Â».

L'interview de la rédaction : Bertrand Guinchard 

Cinq  axes prioritaires

Bertrand Guinchard a structuré son intervention autour de cinq priorités qu’il présente comme la « colonne vertébrale » de sa campagne :

La sécurité : Il a plaidé pour des conditions de vie sécurisées pour tous : tranquillité des riverains, sécurité routière, protection des enfants et des personnes âgées, et droit pour les femmes de circuler librement sans crainte. « On a envie de pouvoir vivre sereinement », a-t-il insisté, résumant l’enjeu comme quotidien et transversal.

Bien vivre à Pontarlier — Le candidat veut valoriser la petite taille et l’attractivité montagnarde de la ville : propreté, verdissement, espaces verts accessibles, voirie entretenue. Il souhaite aussi redynamiser l’animation locale — festivals et événements — en privilégiant une offre peut-être « moins d’envergure » mais plus régulière, qui permette aux Pontissaliens de se réapproprier les lieux publics.

Développement durable et mobilité — Le développement durable doit, d’après M. Guinchard, être « au centre de toutes nos décisions ». Il refuse d’en faire du « militantisme » mais affirme vouloir intégrer systématiquement l’environnement dans les projets municipaux. Sur la mobilité, il défend un équilibre : la voiture « aura toute sa place », tout en donnant la priorité au développement de mobilités douces sécurisées et utilisables au quotidien.

Développement économique, accompagnement social et logement — Considérés comme indissociables, ces trois volets formeront le quatrième axe : relancer l’économie pour permettre une politique sociale efficace et améliorer l’accès au logement. La ville, dit-il, doit jouer un rôle de facilitation (mise à disposition de terrains à prix maîtrisés, partenariats avec des investisseurs privés) plutôt que d’être investisseur principal.

Transition numérique et méthode de travail _ La transition numérique figure également parmi les priorités : le candidat Guinchard veut une « ville connectée et intelligente » avec des outils numériques au service des services à la population. L’introduction de l’IA et du numérique doit, selon lui, rester concrète et utile.

Sur la méthode, le candidat met en avant un projet final co-construit, avec l’intégralité des membres de sa liste,  Â« du 1ᵉʳ au 33ᵉ conseiller municipal Â». Des commissions ont été mises en place pour aboutir à un programme « cohérent, réalisable et réaliste ». Il promet une feuille de route et des projets de services concrets, en avertissant sur l’obligation de son équipe à rendre des comptes si elle ne parvient pas à atteindre ses objectifs.

L'interview de la rédaction : Bertrand Guinchard 

Un exécutif renouvelé et « apolitique »

Au cours de cette conférence de presse, Bertrand Guinchard a présenté, l’équipe municipale, et non les 33 membres de sa liste. Il s’agit d’un équipe de onze personnes, sans compter le maire, renouvelé par rapport à la précédente mandature :  6 femmes et 6 hommes — avec une moyenne d’âge annoncée à 47 ans. Bertrand Guinchard a répété son choix de critères : apolitique, compétence et motivation. Il a précisé que chaque élu devra être autonome dans son domaine, que le maire arbitrera lorsque nécessaire, et que la gouvernance ne doit pas reposer sur un « hyper-maire ». Bertrand Guinchard a précisé que la liste complète des 33 candidats sera présentée ultérieurement et que, à l’exception de quelques anciens élus, l’exécutif est largement renouvelé — trois anciens adjoints,  dont les compétences ont changé, deux anciens conseillers et sept nouveaux engagés pour la première fois.

Parmi les postes dévoilés :

  • Alexandra Aktas-Leroux (avocate)  â€” adjointe à l’action sociale et au logement (incluant le CCAS) ;
  • Arnaud Baverel (responsable des opérations dans une société pontissalienne, sapeur-pompier volontaire depuis 29 ans) — adjoint au sport, à la vie associative et à la forêt ;
  • Kajsa Biard ( consultante de vie au travail)— développement durable, mobilité et tourisme (verdissement, voirie, parcs, transports, accessibilité) ;
  • Philippe Besson (directeur-adjoint de lycée. Enseignant. Géographe de formation) — urbanisme et suivi des projets structurants (suivi des investissements) ;
  • Marlène Cablé (entrepreneuse) — transition numérique et communication ;
  • Fabrice Hérard (chargé de mission dans une association culturelle) — adjoint à la culture, patrimoine et devoir de mémoire ;
  • Valérie Chao-Engel  ( Ingénieure de formation – gestion des activités markéting dans une entreprise pontissalienne) — santé, cadre de vie et relations extérieures (jumelages, relations citoyennes, institutions) ;
  • Thierry Pétament (chef d’entreprise) — économie et développement du centre-ville ;
  • Kelly Criquet (infirmière spécialisée à l’hôpital de Pontarlier) — éducation, jeunesse et politique de la ville ;
  • Bruno Guyon (directeur général d’un cabinet d’experts-comptables) — conseiller délégué aux finances ;
  • Corinne Gabelli (commerçante) _ 2è conseillère déléguée — animation et événementiel.

L'interview de la rédaction : Bertrand Guinchard 

De la parole aux actes : promesse de terrain

La campagne entre désormais dans une phase de terrain plus marquée : présence sur les réseaux sociaux (pages « Bertrand Guinchard 2026 »), rencontres de terrain à partir de l’automne, distribution de documents papier pour permettre aux habitants de lire et d’analyser les propositions. Le candidat promet une animation de la campagne conjuguant proximité et explicitation des responsabilités : « chaque concitoyen doit pouvoir identifier celui qui sera face à lui », a-t-il dit, soulignant la volonté de rendre lisible l’action publique municipale.

À 30 ans, marié et père d’un enfant, Romain Vermot se prépare à se lancer dans la bataille des élections municipales de mars prochain.. Son parcours scolaire et professionnel l'ont mené de Strasbourg à l’Angleterre, puis à Paris, avant de revenir dans  sa commune natale pour exercer dans le domaine des start-ups et des néo-banques, en télétravail. Élu depuis 2020 en tant qu’adjoint à la mairie, aux côtés de l’actuelle maire Dominique Mollier, qui pourrait ne pas convoiter un nouveau mandat,  et membre de la communauté de communes du Val de Morteau, il revendique un engagement clair : « Je suis à droite, encarté aux Républicains, et délégué de la 5e circonscription du Doubs. »

L'interview de la rédaction : Romain Vermot 

Une préparation de longue date

Depuis son élection en 2020, M. Vermot s’est progressivement préparé aux éventuelles futures responsabilités qu’il devra endosser.  Â« Cela s’est fait naturellement. Mes colistiers m’ont suivi et j’ai pu constituer une liste solide. L’important pour Villers-le-Lac, c’est la sérénité et la visibilité. » Conscient de la charge de travail, il souligne que « le maire est à la tête de 70 employés municipaux, doit gérer les services publics, mais aussi les conflits de voisinage. C’est un mandat passionnant et exigeant. »

Cinq pôles pour structurer l’avenir

Le projet municipal qu’il propose repose sur cinq pôles thématiques :

Administration et éducation : renforcer les services municipaux et consolider les équipements scolaires.

Commerce : revitaliser le centre-ville en accueillant de nouveaux commerces de proximité sur l’espace libéré par le départ du musée de la montre.

Culture : créer une nouvelle maison des associations, face à la salle des fêtes, avec des parkings mutualisés.

Sport : financer un terrain synthétique, en développant des infrastructures pour l’athlétisme et en soutenant les clubs locaux.

Loisirs : redynamiser le site de la Griotte en y intégrant des espaces intergénérationnels (pétanque, skate, workout, espaces de convivialité) et en améliorant la mobilité autour de ce nouveau centre.

L'interview de la rédaction : Romain Vermot 

Une campagne au plus près des habitants

Pour convaincre, Romain Vermot mise sur la proximité : « Nous irons à la rencontre des habitants grâce à des réunions de quartier. Ces échanges nous permettront d’affiner nos propositions. Je suis également favorable à des débats publics avec l’opposition. » Avec un discours à la fois ancré dans le pragmatisme et porté par une volonté de dynamiser la commune, Romain Vermot entend incarner une nouvelle génération municipale à Villers-le-Lac.

Après plusieurs mois de travail collectif entre citoyens  non encartés et militants de partis de gauche (LFI, Écologistes, PCF, PS), la réunion du 5 septembre a acté l’affichage des partis pour la future liste municipale, par vote démocratique.

Malgré ce choix majoritaire, une minorité opposée à l’affichage annonce une liste dissidente. La Gauche Pontissalienne déplore cette rupture et réaffirme son engagement « pour un projet de gauche, démocratique, écologique et social, ouvert à toutes celles et ceux partageant ces valeurs Â».

Ce mercredi 3 septembre, le Parti Socialiste, Place Publique et Cap 21 ont tenu  une conférence de presse au restaurant Chez Ali, place Cassin à Besançon. L’occasion d’officialiser leur démarche commune en vue des élections municipales de 2026 et de présenter les premières lignes d’un projet politique partagé.

L'interview de la rédaction : Jean Sébastien Leuba 

Une alliance scellée avant l’été

Dès le mois de juin, le Parti Socialiste et Place Publique avaient annoncé leur intention de présenter une liste commune dès le premier tour. Leur volonté : poser un socle clair de propositions à débattre avec les habitants dès la rentrée.
Parallèlement, Cap 21 a exprimé ses attentes et ses priorités pour Besançon et son territoire. Au fil de l’été, les discussions entre les trois formations ont convergé, associant élus, militants, sympathisants et habitants.

Une démarche collective, mais sans la gauche radicale

Les trois partis revendiquent une démarche ouverte et collective, mais prennent leurs distances avec la majorité municipale sortante et ses partenaires historiques, notamment les écologistes, le Parti communiste et La France insoumise.
« Nous ne sommes pas en rupture, mais dans la continuité d’un socle municipal », expliquent les représentants. Ils insistent sur une volonté de rassemblement apaisé, sans pour autant céder à la logique d’union de toute la gauche dès le premier tour.

L'interview de la rédaction : Jean Sébastien Leuba 

Un projet en construction avec les habitants

La méthode annoncée repose sur une co-construction avec les Bisontins :

  • cafés citoyens,
  • rencontres de terrain,
  • porte-à-porte,
  • ateliers thématiques.

Les organisateurs affirment ne pas vouloir « imposer des solutions toutes faites », mais tester et enrichir leurs propositions au contact direct des habitants.

Sécurité : un sujet sans tabou

Parmi les premières orientations discutées, la sécurité occupe une place importante. La question de l’armement de la police municipale sera étudiée « sans tabou », tout comme l’élargissement des missions et horaires des agents, en complémentarité avec la police nationale. Les trois partis se disent ouverts à l’échange avec d’autres municipalités françaises, y compris dirigées par des écologistes comme Bordeaux.

Solidarité et alimentation : un projet pilote

La liste « Besançon forte et solidaire » souhaite également mettre en avant des mesures sociales fortes.
L’adjointe aux solidarités Sylvie Vanlin, vice-présidente du CCAS, a souligné la progression de la précarité, touchant désormais aussi bien des familles, des seniors que des salariés.
Un projet pilote d’aide alimentaire scolaire est en réflexion, visant à proposer petits-déjeuners et goûters aux enfants dans les écoles. L’objectif : lutter contre la faim et les inégalités dès le plus jeune âge.

Vers un rassemblement élargi ?

Si l’unité de la gauche reste un horizon attendu par une partie des électeurs, les partenaires actuels insistent sur la nécessité de bâtir un consensus progressif. « Mois après mois, nous avançons, nous faisons converger nos propositions », affirme l’un des responsables.
Les discussions avec les communistes restent ouvertes, mais l’heure est désormais au lancement officiel d’une campagne qui se veut à la fois pragmatique, collective et ancrée dans les réalités sociales de Besançon.

Entretien avec Asmi Halem ( 30 ans), jeune chef de file désigné par le Parti communiste français bisontin pour les élections municipales. L’élu a pour mission de négocier avec les autres forces de gauche afin d’éviter une victoire de la droite dans la cité.  Sa mission : mener les discussions avec les autres formations de gauche à Besançon, avec l’objectif d’élaborer un programme commun et définir une stratégie partagée pour les municipales de 2026, avec l’idée de présenter une union dès le premier tour. Ce qui est loin d’être gagné.

L'interview de la rédaction : Hasni Alem 

Une union large… malgré les tensions

Le PCF souhaite rassembler autour d’une alliance incluant Europe Écologie Les Verts (EELV), La France insoumise (LFI) et le Parti socialiste (PS) et Place Publique. Les relations ne sont cependant pas au beau fixe : EELV et le PS envisagent de se présenter séparément, mais les négociations restent ouvertes. « On rencontre tout le monde », insiste Hasmi Alem, convaincu que seule une gauche unie peut conserver Besançon.

Éviter un basculement à droite

Pour le communiste, une désunion serait « un désastre » pour les classes populaires. Une droite rassemblée pourrait l’emporter, changeant durablement les priorités de la ville. La stratégie définitive sera tranchée après la Fête de l’Humanité (12-14 septembre). Trois options se dessinent : une liste commune avec EELV et LFI menée par Anne Vignaud, une alliance avec Place Publique de Jean-Sébastien Lebas, ou, en dernier recours, une liste communiste autonome.

Un positionnement revendiqué

Certains observateurs s’attendaient à voir le PCF repartir avec la majorité sortante sans débat. Mais le parti réclame le respect de son poids politique et de ses propositions. S’il soutient en principe les maires de gauche sortants, il rappelle que ce principe n’est pas toujours appliqué par les autres forces, qui n’hésitent pas à présenter des listes contre des édiles communistes ailleurs.

 

Des priorités programmatiques claires

Le parti n’entend pas déroger sur ces axes programmatique, qui, selon lui, représentent des attentes claires pour la population.

Tranquillité publique : création d’un second commissariat, ouverture d’une halte sur l’addiction, et mise en place d’un service de médiation dans tous les quartiers. « La police seule ne suffit pas », insiste Asmi Halem, qui veut un travail concerté entre associations, services publics et forces de l’ordre.

Mobilités : prolongement de la gratuité des transports pour les moins de 26 ans, les minimas sociaux et les plus de 60 ans, développement du réseau bus et tram, mise en place d’un plan cyclable ciblant en priorité les quartiers et communes périphériques peu équipés.

Action sociale : hausse substantielle de la subvention au CCAS « pour maintenir l’ensemble de ses missions Â», et renforcement de la coopération avec l’État et les associations.

Logement : moratoire sur les démolitions de logements sociaux, construction de 400 à 500 logements par an, et exigence de 30 % de logements sociaux dans tous les nouveaux projets.

L'interview de la rédaction : Hasni Alem 

Conclusion : l’unité ou le risque

Pour le PCF, l’objectif reste de « permettre à la gauche de se rabibocher » avant septembre. Les discussions entamées depuis plusieurs mois pourraient déterminer si la gauche part rassemblée ou dispersée dans une campagne municipale qui s’annonce déterminante pour l’avenir politique de Besançon.

Les militants du Parti Socialiste et de Place Publique ont officialisé leur union en vue du premier tour des élections municipales de mars 2026 à Besançon. Réunis en assemblée générale, ils ont désigné Jean-Sébastien Leuba comme tête de liste commune.

Ce choix marque « une volonté de proposer une alternative social-écologique cohérente, fidèle aux engagements municipaux pris depuis 2020, et distincte des alliances élargies  à La France Insoumise qui suscitent des inquiétudes parmi certains électeurs Â».

La démarche portée par Jean-Sébastien Leuba et Gilles Vieille-Marchiset, co-référent régional de Place Publique, « vise à bâtir un projet inclusif, humaniste et connecté aux réalités locales Â». « Une campagne tournée vers le dialogue, la justice sociale et la lutte contre les inégalités sera lancée dès cet été, avec une conférence de presse prévue en septembre pour dévoiler les grandes lignes du programme Â».

À l’aube des élections municipales de 2026, un collectif d’habitants engagés, baptisé « Beure2026 construisons ensemble Â»,  se réunit autour de Bruno Lind, tête de liste, pour proposer une alternative fondée sur la proximité, l’écoute et la participation citoyenne. Il est d’ores et déjà « composé d’une quarantaine de Beurotes et de Beurots de tous âges et horizons, unis par le même désir : faire vivre Beure autrement Â».

Ce mouvement citoyen, sans étiquette partisane, incarne « une volonté de refonder les liens entre les habitants et leurs représentants Â». Il repose Â« sur des valeurs de solidarité, de responsabilité et de dialogue, et se veut profondément ancré dans le quotidien du village Â».

Une réunion publique ouverte à toutes et tous se tiendra en septembre. Elle sera l’occasion « d’échanger, de co-construire le projet et d’accueillir toutes celles et ceux qui souhaitent s’impliquer pour leur commune Â». Contact : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Dans un communiqué adressé à la presse locale, Nicolas Bodin réagit, sur le fond et la forme,  Ã  la demande d’Ahmet Polat, secrétaire fédéral à la coordination du Parti Socialiste du Doubs, de rentrer dans le rang  face au risque d’une candidature dissidente aux municipales. S’estimant écarté des échanges, l’élu bisontin affirme ne pas avoir été destinataire du communiqué envoyé, en début de semaine,  Ã  la presse et regrette l’absence de dialogue direct avec la direction du PS local.

Il se félicite toutefois que le parti défende désormais, localement, une ligne autonome, proche de ses convictions, après avoir longtemps alerté sur des désaccords de fond avec la majorité sortante. Hostile à toute alliance avec La France Insoumise, il apprécie que « la ligne sociale-démocrate s’impose « tant sur le programme et les alliances Â»  et annonce qu’il ne participera plus aux réunions internes liées aux municipales, tout en restant en attente d’un projet « à la hauteur » pour Besançon et son agglomération. Quant à son projet politique et son avenir, M. Bodin reste flou. Affaire à suivre.