Dans le cadre d’Halloween, le Musée des beaux-arts d’archéologie de Besançon organise une visite spéciale ce dimanche 3 novembre à 16h. Le site a concocté une visite insolite, inquiétante, mais parfois aussi amusante, autour du sang et de ses collections. Une heure sera nécessaire pour participer à cet évènement. L’évènement s’adresse à tous les publics, à partir de 16 ans. Inscriptions obligatoires sur la plateforme de réservations : https://vosdemarches.grandbesancon.fr/billetterie/mat
Dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine, et dans le but de valoriser deux acquisitions récentes majeures, le musée des beaux-arts et d’archéologie de Besançon propose aux publics un nouvel accrochage dans l’une des salles du musée dédiée au 18è siècle. Ainsi, en 2022, l’établissement a acquis un bas-relief de Claude-Michel dit Clodion (1738-1814), « Sacrifice au dieu Pan », et en 2023, une toile de François Boucher (1703-1770), « Le Mérite de tout pays ». En parallèle de cet accrochage, la Bibliothèque municipale présentera une autre acquisition, un dessin à la plume et au lavis d’aquarelle représentant des objets antiques découverts à Herculanum et réalisé par l’architecte et collectionneur Pierre-Adrien Pâris.
Pour la Ville de Besançon, il est important de toujours et encore enrichir les collections existantes. Néanmoins, cette richesse patrimoniale a un coût. C’est la raison pour laquelle la Cité comtoise peut compter sur l’association des Amis des musées et de la bibliothèque, qui, depuis 75 ans, partage les dépenses. Marie Dominique Joubert, la présidente du collectif, historienne d’art à la retraite répond autant que faire se peut aux sollicitations de la collectivité et des conservateurs des musées. La réactivité doit être de mise. C’est dans ces conditions, que l’association a participé à l’acquisition de ces œuvres pour un montant exceptionnel de 2.250 euros. « Nous n’interférons pas dans les fonctions des conservateurs. Lorsqu’il y a une décision à prendre en urgence, je consulte mon trésorier et mon conseil d’administration et nous donnons immédiatement une réponse » termine Mme Joubert. La réactivité étant un principe important au moment d’une transaction.
L'interview de la rédaction : Marie-Dominique Joubert, présidente de l'association des Amis des musées et de la bibliothèque
A Besançon. Dans le cadre d’une émission scientifique pour France 5, la chaîne du savoir, une nouvelle imagerie médicale de la momie de Séramon, l’une des œuvres les plus emblématiques du musée des beaux-arts et d’archéologie de la ville, va être menée. Elle se déroulera le 6 septembre au Centre de recherche en imagerie de Lyon. Le scanner devrait apporter de nouvelles informations sur cet ensemble funéraire, daté vers 1069 à 945 av. JC. Précisons que cette technique permet de préserver cette mystérieuse momie, qui sera de nouveau visible au musée à partir du 11 septembre.
L’exposition « Made in Germany” est proposée jusqu’au 23 septembre au Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie. Elle est dédiée aux peintures germaniques de la renaissance, issues des collections publiques françaises, datant de 1500 à 1550.
A compter du 4 mai, et jusqu’au 23 septembre, le musée des Beaux-Arts et d’archéologie de Besançon présentera « Made In Germany », une exposition dédiée aux peintures germaniques de la Renaissance, issues des collections publiques françaises. Cette exposition s’inscrit dans un triptyque qui se construit avec les musées de Colmar et des Beaux-Arts de Dijon.
L’exposition bisontine présente 70 œuvres, réparties en quatre chapitres différents. Une partie de ces œuvres fait partie de la collection de l’établissement bisontin. Les autres proviennent d’institutions partenaires : la Bibliothèque Nationale de France, le Musée du Louvre, le Petit-Palais, le Château de Versailles, … . Aux côtés de grands maîtres, tels que Lucas Cranach, Albrecht Dürer ou Martin Schongauer, des artistes moins connus apparaissent. Cette création a nécessité un long et fastidieux travail artistique et scientifique. « Une collègue Isabelle Dubois-Brinkman, directrice des Musées de Mulhouse, a été détachée, durant cinq ans, à l’Institut National de l’Art pour faire un recensement des peintures germaniques, créées entre la fin du 14è siècle et le 16è siècle, conservées aujourd’hui sur le sol français » explique Amandine Royer, conservatrice chargée des arts graphiques au musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon. Soit environ 500 œuvres.
Entre 5.000 et 25.000 euros de restauration
Le riche partenariat qui entoure cette manifestation a permis d’entreprendre de lourds travaux de restauration, nécessaires à la préservation de ce patrimoine. Des investissements de l’ordre de 5.000 à 25.000 euros ont parfois été nécessaires. Cette exposition colorée et très accessible vaut vraiment le coup d’œil. Pour aider le visiteur à la compréhension et à la perception des œuvres présentées, une programmation culturelle a également été pensée autour de l’exposition. Le public pourra également évoluer en consultant le catalogue de l’exposition. Un joli ouvrage de 400 pages. Pour tout savoir sur cette exposition et les rendez-vous qui en découleront : www.mbaa.besancon.fr
L'interview de la rédaction : Amandine Royer