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L’association UFC-Que Choisir a déposé un recours devant le Conseil d’Etat pour dénoncer « l’inaction Â» du gouvernement face aux inégalités croissantes d’accès aux soins. 83 % des Français résident dans un désert médical pour au moins une profession parmi les généralistes, pédiatres, gynécologues et ophtalmologues ne pratiquant pas de dépassements d’honoraires.  Elle propose aux Français de signer  et « partager massivement Â» la pétition intitulée « J’accuse l’Etat Â».

La pétition : https://www.quechoisir.org/action-ufc-que-choisir-petition-acces-aux-soins-j-accuse-l-etat-n113334/

Personne ne pourra y déroger. Dès le mois d’avril prochain, les deux et trois roues motorisés devront, eux aussi, passer le contrôle technique. Tout comme, les voitures sans permis de plus de sept ans.  La mise en place du dispositif sera échelonnée dans le temps. A compter de 2027, l’ensemble de ces véhicules seront soumis aux mêmes obligations que les deux roues. Soit cinq ans après la première immatriculation et tous les trois ans ensuite. Le contrôle technique pour les ventes d’occasion devrait s’effectuer avant les six mois de son achat.

Hier, Elisabeth Borne a présenté le nouveau plan du gouvernement contre les violences faites aux enfants pour la période 2023-2027. C’est le troisième depuis 2017. Il se décline en 22 mesures et prévoit notamment un soutien financier de 1500 euros  pour les jeunes sortant de l’Aide sociale à l’enfance à leur majorité  et le recrutement d’agents dans les dispositifs d’urgence et d’accompagnement. Le gouvernement souhaite également développer des unités d’accueil pédiatrique pour l’enfance en danger

La ministre des Solidarités et des Famille Aurore Bergé a annoncé  qu’une aide d’urgence sera versée par les Caisses d’Allocations Familiales pour les victimes de violences conjugales à partir du 1er décembre. Son montant devrait s’élever à 600 euros en moyenne, avec un minimum de 243 euros. . Son objectif est d’aider financièrement une personne qui souhaite quitter son domicile et fuir son agresseur.


La Ville de Lons-le-Saunier se mobilise pour la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Trois lieux  accueilleront cette opération le 25 novembre prochain : la place de la Liberté, de 13h30 à 17h, le théâtre, durant les mêmes horaires, et l’Espace Mouillères, de 18h à 23h. De nombreuses associations participent à cet évènement : le Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles, NousToutes 39, Osez le féminisme, la Maison de Protection des Familles, la Préfecture du Jura, … . Tout le programme est à retrouver sur le site internet de la Ville de Lons-le-Saunier.

Les chiffres sont inquiétants. Selon des données du ministère de l’Intérieur, les agressions à l’encontre des élus ont progressé de 15% entre 2022 et 2023. Il a été enregistré, au 12 novembre 2023, plus de 2.300 atteintes aux élus. C’est d’ores et déjà beaucoup plus que pour la seule et totale année 2022 (2.265 faits recensés), qui accusait déjà une hausse de 32% par rapport à 2021. Les réseaux sociaux sont à l’origine de la progression notoire de ce fléau. Une projection prévoit 2.600 atteintes d’ici la fin de cette année.

Ce dimanche 19 novembre, la commune de Thise accueille la seconde édition de la fête du réemploi et de la réparation. Le rendez-vous est fixé de 10h à 17h à la salle des fêtes. Au programme, des Ã©changes et conseils avec des acteurs locaux du réemploi et de la réparation, des rencontres avec des associations locales engagées dans la transition écologique et des animations pour toute la famille, le tout dans une ambiance festive et ludique ! 

Tout au long de cette journée, le public pourra visiter la gratiferia ( ou marché gratuit)  pour permettre à chacun de donner ou de récupérer des objets ou textiles, en bon état, gratuitement. A cette occasion, jouets, jeux, livres, vaisselle, décoration, bijoux, petits électroménagers et appareils électroniques, petits meubles, vêtements, tissus, sacs, outils, vélos, … sont acceptés.  

Pour tout savoir sur cet évènement : www.sybert.fr

La Ville de Besançon annonce le lancement d’une nouvelle campagne de dératisation entre le 20 et le 30 novembre. La cité rappelle que « ces animaux représentent une menace permanente d’épidémies Â». Des techniciens et des égoutiers municipaux procéderont à la dératisation de la totalité du réseau visitable d’égouts, soit environ 65 kilomètres.

Depuis le printemps dernier, une nouvelle unité a vu le jour au sein du centre hospitalier Jean Minjoz à Besançon. Une unité d’accueil pédiatrique enfants en danger est né. Elle s’inscrit dans le cadre du Plan de lutte contre les violences faites aux enfants qui, en 2022, avait statué sur le déploiement d’un tel dispositif dans chaque département.  A Besançon, cette entité est rattachée aux urgences pédiatriques. Elle est composée d’une équipe pluridisciplinaire, avec des pédiatres, des infirmières puéricultrices et une assistante-administrative. Elle sera prochainement renforcée par un psychologue et une assistante sociale.

Ce service a pour mission d’accueillir des enfants suspects ou victimes de maltraitance. Les causes sont multiples : négligences, maltraitances physiques et psychologiques, agressions sexuelles ou harcèlement scolaire. Depuis avril dernier, l’unité a déjà mené 70 consultations. Les petits patients sont dirigés sur ce service par voie judiciaire, par un professionnel hospitalier ou extrahospitalier, des travailleurs sociaux  ou l’Education nationale.

Savoir accueillir et rassurer

Ces professionnels sont formés à l’accueil et l’écoute des enfants et des adolescents. Ils doivent les rassurer et tenter d’obtenir des informations pour mieux comprendre les difficultés et le contexte dans lequel ils évoluent. L’objectif étant de pouvoir réaliser un examen médico-psychologique, au sein d’un parcours médico-judiciaire, pour apporter l’aide et la protection nécessaires à cet être en danger. « Le premier contact est très important. Il faut toujours se mettre à hauteur de l’enfant, discuter avec lui, l’accueillir dans un endroit calme et chaleureux. On utilise le jeu le plus souvent possible. Il faut vraiment que l’enfant soit dans un environnement rassurant. Cela permet de recueillir plus facilement sa parole Â» explique Rachelle Roy, infirmière puéricultrice.

Un suivi au long cours

La prise en charge est longue et sinueuse. Les équipes se mobilisent pour trouver la meilleure prise en charge possible. Un accompagnement qui doit s’effectuer sur la durée. « Le suivi doit être réalisé au long cours. Avant de faire le relais avec d’autres structures, nous revoyons l’enfant  une ou deux fois au sein de l’unité Â» conclut Adèle Schiby, pédiatre.

L'interview de la rédaction / Rachelle Roy ( infirmière puéricultrice). Adèle Schiby (pédiatre)

Ce vendredi, la commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles a présenté son rapport après trois ans d’enquête. Elle a fait 82 préconisations pour protéger les enfants contre les pédocriminels. Elle recommande notamment de rendre imprescriptible les violences sexuelles sur mineurs, au même titre que les crimes contre l’humanité. 160.000 enfants sont victimes de violences sexuelles chaque année. Selon ce même rapport, 5,4 millions de femmes et d’hommes adultes en ont été victimes durant leur enfance.