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Ce dimanche 14 décembre, à 17 h, l’église de Chantrans accueillera le C(h)oeur de Lou(v)e et l’ensemble salinois pour un concert placé sous le signe de Noël. À quelques jours des fêtes, les bénéfices de la soirée seront intégralement reversés au Téléthon.

Le 39ᵉ Téléthon s’est clos ce week-end avec 83,5 millions d’euros de promesses de dons pour la recherche sur les maladies génétiques rares. La marraine, la chanteuse Santa, avait lancé l’événement vendredi en offrant un chèque symbolique de 99 999 euros. En Bourgogne-Franche-Comté, les montants enregistrés au 36 – 37 sont de 231.000 euros dans le Doubs, 104.000 dans le Jura, 65.500 en Haute-Saône et 37.000 dans le Territoire de Belfort. 

Le 39ᵉ Téléthon s’est achevé dans la nuit de samedi à dimanche avec 83,5 millions d’euros de promesses de dons en faveur de la recherche sur les maladies génétiques rares, selon l’AFM-Téléthon. Marraine de l’édition, la chanteuse Santa a marqué le lancement vendredi en signant un chèque inédit de 99 999 euros, contribuant à faire grimper la cagnotte.

Bonne nouvelle pour les fidèles du Festival de la Paille. Ce jeudi 4 décembre, à 18h, le Collectif Organisation dévoilera les premiers noms qui composeront l’affiche de ce qui sera la dernière édition de l’évènement musical du Haut-Doubs. Les organisateurs ont d’ores et déjà annoncé un rendez-vous festif, pour mettre un terme à un quart de siècle de concerts et d’engagement sur ce territoire. Rappelons que ce rendez-vous 2026 se tiendra les 24 et 25 juillet prochains au pied des pistes de la station à Métabief.

Dans le Haut-Doubs, l’annonce a fait l’effet d’une onde de choc. Alors que le Festival de la Paille s’apprête à vivre en 2026 sa dernière édition après un quart de siècle d’existence, le collectif qui porte l’évènement, le Collectif Organisation, a découvert que la Saline royale d’Arc‑et‑Senans prévoyait une série de concerts… aux mêmes dates. Une décision prise sans concertation, déplore le collectif, qui publiait récemment un communiqué pour exprimer sa position. Nous avons rencontré Eugénie Burnier, directrice de l’évènement, afin de revenir sur cette situation inédite et sur les enjeux plus larges qu’elle révèle.

« Nous ne voulions pas faire de cette affaire une polémique »

D’emblée, la directrice du festival tempère : « Il était important pour nous de partager notre réaction, mais tout aussi important de ne pas en faire un conflit. Nous croyons profondément aux collaborations, elles sont une force pour les territoires. Simplement, cela nécessite de la concertation Â». Informé tardivement de la tenue de plusieurs concerts aux mêmes dates que sa dernière édition, le Festival de la Paille s’est retrouvé devant un fait accompli. Une situation d’autant plus délicate que l’évènement vit sa phase finale, conséquence de difficultés financières qui frappent de nombreux festivals en France.

Deux modèles, un même territoire… et une décision mal comprise

Si la direction du festival reconnaît volontiers que la Saline royale a sa légitimité à accueillir de grands artistes, elle pointe un problème de méthode : « Les coïncidences de dates, ça arrive. Mais il y a une différence fondamentale entre être informé et être concerté Â». La directrice rappelle que l'été précédent, lorsque le passage du Tour de France avait contraint le festival à modifier ses dates, un dialogue s’était naturellement instauré avec un autre évènement, le Festival Le Chien à Plumes, pour éviter toute concurrence préjudiciable. Ici, le reproche porte moins sur la programmation que sur le manque de coordination, d’autant que le département soutient les deux projets : « Pour nous, c’était contradictoire de mettre malgré nous deux événements en concurrence, alors que leurs modèles économiques et leurs vocations ne sont pas les mêmes. Ça pose la question de la politique culturelle que l’on veut mener sur le territoire du Doubs. »

Une crise qui dépasse la Paille : l’avenir des festivals associatifs en question

La situation fait écho aux difficultés rencontrées par d’autres acteurs régionaux, comme le No Logo Festival, et nationaux.  Eugénie Burnier élargit la perspective : « Les festivals sont en difficulté : moins de subventions, des coûts qui explosent, des publics qui évoluent. Ce n’est pas un phénomène local, c’est national. Ce qui se joue, c’est l’existence même des évènements associatifs, de proximité, qui favorisent l’émergence Â». Le risque, selon elle, est clair : voir disparaître des pans entiers du tissu culturel, et avec eux des retombées économiques importantes pour les territoires.

L'interview de la rédaction : Eugénie Burnier, festival de la Paille 

« Le public nous porte, et cela compte énormément »

Malgré les tensions, la directrice livre une note d’espoir : l’ouverture de la billetterie pour la dernière édition du festival a rencontré un vif succès. « Le public a répondu présent, avec une bienveillance incroyable. Beaucoup nous ont dit : peu importe la programmation, nous serons là pour célébrer la dernière. C’est extrêmement touchant Â». Les premiers noms de l’édition 2026 seront dévoilés cette semaine, accompagnés d’une offre de Noël spéciale. « Une série de surprises », promet Eugénie Burnier, pour faire de cette ultime édition une grande fête.

L'interview de la rédaction : Eugénie Burnier, festival de la Paille 

Une alerte, mais aussi un appel

Au-delà du cas particulier, le Collectif Organisation appelle à une « vigilance commune » : de la part des organisateurs, des collectivités, des partenaires et du public. « Nous devons préserver ce qui fait la richesse culturelle du Doubs. Les collaborations existent entre festivals, entre salles, entre équipes. Il faut continuer dans ce sens. Sinon, on risque de déséquilibrer tout un écosystème. » La dernière édition du Festival de la Paille sera ainsi plus qu’un événement musical : elle apparaîtra comme un symbole, celui d’un modèle culturel qu’il faut défendre avant qu’il ne disparaisse.

L'interview de la rédaction : Eugénie Burnier, festival de la Paille 

La troupe de théâtre Les Z’amis de Dembaya  se produit de nouveau sur scène. Cette saison, la troupe propose « Ca sent le sapin Â», une comédie de Franck Didier et Thierry François. Le collectif joue entièrement au profit de cinq associations qui soutiennent les enfants malades. Toutes les recettes de leurs représentations sont reversées, sans garder un centime pour leur fonctionnement.

Une initiative 100 % solidaire, portée par des passionnés bénévoles. Les prochaines représentations se tiendront les vendredi 5 et samedi 6 décembre, à 20h30, à Morteau, les samedi 13 décembre , à 20h30,  et dimanche 14 décembre, à 17h30, à 17h et le samedi 10 janvier, à 20h30, à Gilley. Réservations : Boutique Oxygène, 8 place Carnot à Morteau. Tel : 03.81.43.28.65

La programmation estivale dévoilée par la Saline Royale d’Arc‑et‑Senans, sans concertation préalable avec les organisateurs du Festival de la Paille,  qui organise un évènement au même moment, a cristallisé une difficulté majeure : celle d’une coexistence culturelle fragilisée par l’absence de dialogue.

Rappelons les faits

Le 5 novembre, le Collectif Organisation annonçait que la prochaine édition serait la dernière, une « édition de légende ». Une décision qualifiée d’« acte » par les organisateurs, née d’un contexte économique, culturel et institutionnel fragilisé. « Un acte difficile, puis assumé, posé pour préserver l’intégrité de nos valeurs, de notre association et de nos équipes », précise le communiqué.

Un public fidèle malgré l’annonce

L’ouverture de la billetterie, quelques jours plus tard, a confirmé l’attachement du public. Les festivaliers, fidèles depuis plus de deux décennies, ont répondu massivement, témoignant d’un soutien immédiat et profond. Pour les organisateurs, « la diversité culturelle ne peut se construire sur des rapports de force ou une concurrence silencieuse Â». « Elle doit reposer sur le dialogue, l’écoute et la coopération entre acteurs, dans le respect du tissu culturel déjà présent Â». Le collectif appelle ainsi les institutions, les professionnels et les citoyens à une vigilance partagée pour préserver les événements indépendants, « vitaux et historiques », garants de la diversité culturelle.

Une culture qui rassemble

« Nous défendons une culture qui rassemble plutôt qu’elle n’oppose. Une culture libre, accessible, inventive, qui ne se construit pas contre, mais avec », affirme l’organisation. Refusant toute politisation, le collectif revendique une position responsable et collective, ancrée dans les réalités du secteur. La dernière édition du Festival de la Paille s’annonce donc comme un moment fort, à la fois célébration et acte de résistance culturelle, porté par la fidélité de son public et par la volonté de défendre un modèle coopératif et équilibré.

L’Espace des Vallières accueillera les 28 et 29 novembre la 8ᵉ édition du Festi’Diff, le Festival des Différences. Un rendez-vous unique dans le Haut-Doubs, placé sous le signe du partage, de la création artistique et de la valorisation des singularités, qu’elles soient liées au handicap ou à la diversité sociale et culturelle.

L'interview de la rédaction : Aurélien Bouveret 

 

Un festival porteur de sens

Créé pour mettre en lumière toutes les formes de différences — handicaps visibles ou invisibles, parcours de vie variés, origines et cultures diverses — le Festi’Diff est devenu un temps fort du territoire. « C’est un festival dédié au handicap, mais pas seulement : on parle de toutes les différences. L’idée est que, l’espace d’un week-end, chacun puisse se retrouver dans un moment de fête et de convivialité », explique Aurélien Bouveret, le programmateur de l’évènement.  Porté par l’association Espace Mont d’Or, l’événement revendique « une vision ouverte, inclusive et joyeuse Â». Le public y découvre chaque année des spectacles originaux, où artistes professionnels et personnes en situation de handicap se partagent la scène.

Une programmation singulière, faite de créations inédites

La force du Festi’Diff réside dans son approche artistique : une programmation construite chaque année sur mesure, en collaboration étroite avec des artistes locaux et plusieurs établissements médico-éducatifs. « L’association me laisse carte blanche pour proposer une programmation et imaginer des créations en partenariat avec des artistes de la région ou pas. Nous travaillons aussi avec différents IME », précise Aurélien Bouveret.  Pour cette 8ᵉ édition, des jeunes des IME de Membray (Haute-Saône) et de Besançon monteront sur scène aux côtés de musiciens, danseurs ou comédiens professionnels. Ces créations collectives, conçues spécialement pour le festival, constituent de véritables temps forts. Parmi les têtes d’affiche cette année : Percujam, Nadamas, Mystically, Batukador, les Tontons Gênants, Picon Mon Amour et Sang d’Ancre. Cette année, Solène Lucaselli-Coquillon, de son nom de scène ENELOS, est la marraine de l’évènement.  

L'interview de la rédaction : Aurélien Bouveret 

Des moments exceptionnels sur scène

Le Festi’Diff offre une occasion rare à des jeunes et adultes qui n’ont pas l’habitude de se produire devant un public. « C’est une opportunité incroyable pour eux d’être sous les projecteurs, d’exprimer leurs talents et de partager des émotions fortes. Ces moments sont toujours exceptionnels », souligne Aurélien.  Au-delà des performances artistiques, le festival se veut un espace de rencontre, de solidarité et de découverte. Habitants, familles, professionnels du secteur médico-social, curieux ou passionnés d’art se retrouvent à Labergement-Sainte-Marie pour célébrer la richesse de la diversité humaine.

L’équipe du Festi’Diff espère accueillir, cette année encore, un public nombreux pour cette nouvelle édition. Pour toute savoir sur l’évènement et la billetterie : www.festi-diff.fr

Cette semaine, Pontarlier accueille la deuxième édition de Couleur Urbaine, consacrée à un thème essentiel : la santé mentale des jeunes. La thématique se poursuit ce mercredi, au théâtre Bernard Blier, à 20h, avec un stand-up engagé pour aborder la santé mentale autrement : humour, pédagogie et sensibilité pour ouvrir la discussion avec les jeunes et le grand public. Vendredi 28 novembre, rendez-vous au Klab, à 20h,  pour une soirée jeunes : open mic, concert et talents émergents de France et de Suisse.

Du 1er au 7 décembre, le Petit Kursaal de Besançon accueille une semaine spéciale « Noël au cinéma » proposée par le Café‑ciné et les 2 Scènes. Six films emblématiques sont à l’affiche : The Shop Around the Corner d’Ernst Lubitsch, Tout ce que le ciel permet de Douglas Sirk, La vie est belle de Frank Capra, L’Étrange Noël de monsieur Jack de Henry Selick, Batman, le défi de Tim Burton et Winter Break d’Alexander Payne.

Entre classiques intemporels, féérie animée et regards contemporains, ce programme met en lumière la diversité des formes et des émotions que Noël inspire au cinéma. Certaines séances seront accompagnées de discussions thématiques ou d’un Café‑ciné, pour partager un moment chaleureux et cinéphile en cette fin d’année.