Journée de mobilisation ce jeudi à l’Eduction nationale. Syndicats et enseignants dénoncent leurs conditions de travail, les rémunérations, les moyens alloués pour exercer leur mission et les propos tenus dernièrement par leur ministre de tutelle. Des rassemblements se tiendront à Besançon et Lons-le-Saunier cet après-midi.
Les inquiétudes sont nombreuses. Le lycée Claude Nicolas Ledoux s’apprête à perdre encore des moyens. En cinq ans, entre 2017 et 2022, l’établissement scolaire bisontin a perdu 243 heures. En 2024, ce sont 82 heures qui sont encore ponctionnées. Soit trois temps pleins de professeur. Au minimum, le lycée perdra une classe de seconde en septembre prochain. Les enseignants dénoncent également le manque de considération du rectorat de Besançon à leur égard.
« Nous sommes très inquiets. D’autant plus que nous avons perdu une autre classe, il n’y a pas très longtemps » explique Valérie Nadal. Et de poursuivre : « L’année prochaine, nous compterons sept niveaux de 35 élèves en seconde. Pourtant, c’est une année très importante, notamment dans le domaine de la poursuite d’études». Et de conclure « Les élèves doivent réfléchir à leur orientation et choisir les spécialités qu’ils prendront en première ». Un casse-tête pour les jeunes et les adultes, notamment les professeurs principaux, qui les accompagnent.
L'interview de la rédaction / Valérie Nadal