Après deux années de travail, associant de très nombreux acteurs, qu’ils s’agissent des étudiants, des associations étudiantes, du CROUS, de la COMUE, les universités et des collectivités locales, Nathalie Albert-Moretti, rectrice de la région académique Bourgogne Franche-Comté a présenté ce lundi, ce qu’elle appelle, « le livre blanc », les premières actions émanant du Schéma Territorial de la Vie Etudiante. Ce document se veut être un véritable outil pratique et de mise en œuvre opérationnelle d’initiatives en matière de vie étudiante.
L'interview de la rédaction : Nathalie Albert Moretti
Différentes étapes ont été mises en œuvre pour donner naissance à une stratégie partagée qui contribue à améliorer et développer la vie étudiante par bassin universitaire. Ce schéma 2024/2029, validé par les autorités, prévoit un plan d’action territoriale, composé de 15 axes et 34 actions, dont 22 sur le territoire de Besançon. Parmi les objectifs développés : les mobilités, l’accès aux soins, l’égalité, l’inclusion, les discriminations, la politique culturelle, la valorisation de l’engagement étudiant,… .
Plusieurs institutions s'inscrivent dans cette dynamique
Quelques actions
Plusieurs opérations ont été déclinées et ont vu le jour. Une épicerie sociale, la Ressourcerie, où sont distribués des produits alimentaires et de 1ère nécessité, la nuit de l’éloquence (un concours oratoire ouvert à tous les étudiants de l’enseignement supérieur), la journée des fiertés (dans le cadre de la journée internationale contre l’homophobie et la transphobie),… . Parmi les projets à venir : les guichets uniques, en partenariat avec Info Jeunes Bourgogne Franche-Comté, afin de permettre aux étudiants de trouver des réponses à leurs nombreuses interrogations, dans des domaines aussi variés que le logement, la santé, le sport, les loisirs, … et la continuité du grand projet de réhabilitation du campus de la Bouloie, dont Grand Besançon Métropole est un soutien actif.
L'interview de la rédaction : un responsable de l'association des étudiants Togolais
Le tiers-lieu jeunes de la ville de Besançon et d’une quarantaine d’autres partenaire sera bientôt une réalité. Ce samedi, la cité organisait des visites guidées du chantier en cours. Implanté dans les locaux du CRIJ de Bourgogne Franche-Comté, qui coordonnera le dispositif, cet espace se décline en une salle de 100 m2, entièrement rénovée, qui offrira à la jeunesse bisontine, une structure, disposant des équipements numériques adéquats, pour se rassembler, s’organiser et développer des initiatives, répondant à leurs attentes et leurs besoins. Une large classe d’âge, allant de 12 à 30 ans, issue de tous les territoires de la ville, est attendue. Elle sera accueillie par un animateur, déjà recruté.
Nathan Sourisseau, l'élu en charge de la jeunesse à la ville de Besançon
Invitée à laisser un message, Anne Vignot a lancé un "vive la jeunesse"
Un million d’euros d’investissement
La Ville de Besançon investi un million d’euros pour la réhabilitation, la mise en accessibilité et l’équipement de cet espace de 100 m2. Le chantier se poursuit. Le planning prévoit une mise en service de ce nouvel équipement l’été prochain. « Les associations de l’écosystème jeunesse, la ville, mais également le CRIJ pourront proposer des actions. Les jeunes auront vocation à nourrir cette programmation. Ils trouveront à l’intérieur de ce bâtiment les ressources pour le faire. Ils pourront également venir discuter, passer un bon moment » explique Nathan Sourisseau, l’élu en charge de la jeunesse à la ville de Besançon.
Présentation des travaux par le responsable du chantier
La deuxième campagne de vaccination contre les papillomavirus humains (HPV) se déploie dans les 331 collèges de Bourgogne-Franche-Comté. Plus de 32 000 élèves de 5e sont concernés. Objectif de l’ARS, en partenariat avec les soignants et les établissements scolaires des académies de Besançon et Dijon : continuer à améliorer la couverture vaccinale pour réduire les pathologies liées à ce virus, en particulier les cancers. Pour cette nouvelle saison, les professionnels peuvent réaliser gratuitement la mise à jour vaccinal, en accord avec les familles.
Dans le cadre de la Libération de Pontarlier, survenue le 5 septembre 1944, Anne Giacoma, professeure d’histoire au collège André Malraux de Pontarlier a organisé un temps de commémoration et d’hommage devant la stèle du Larmont, avec deux classes de 3è, ce jeudi, date du 80è anniversaire de cet évènement. Peu avant la libération de Pontarlier, le Larmont a été le théâtre de combats. 19 hommes y ont perdu la vie. Ils sont morts pour la France et pour la liberté. Aux côtés des Forces Françaises de l’Intérieur, les soldats du 3è Régiment de Tirailleurs Algériens et le 3è régiment de Safis Algériens ont contribué à cette victoire.
Des adolescents acteurs et mobilisés
Durant cette cérémonie, les adolescents, respectueux de l’évènement, ont lu des témoignages, déposé une gerbe de fleurs, lu le poème la « Liberté » de Paul Eluard et entonné la Marseillaise et le chant des partisans. Parmi eux, Lili a voulu concevoir une croix de Lorraine. Le groupe avait conscience de l’importance de l’instant. Niels veut rendre hommage « à ces gens qui se sont battus pour le pays et qui ont libéré toute une nation ». Pour Sacha, « il est important de connaitre l’histoire de son pays ». D’autant plus quand cela fait écho localement. « C’est intéressant de savoir qu’il y a des gens qui se sont battus pour nous. Des combattants qui sont venus de l’étranger » ajoute-t-il.
Le reportage de la rédaction
Message à la nouvelle génération
Lili appelle sa génération à « ne pas oublier ». Même si ces faits sont éloignés, et les témoins se font de plus en plus rares avec le temps qui passe, elle espère que les jeunes s’intéresseront davantage à cette période de notre histoire contemporaine. « Il est important de connaître son passé pour éviter de reproduire les mêmes erreurs dans le futur » dit-elle. L’enseignante des jeunes, Mme Giacoma, entend, par cette initiative, passer le relais. « C’est aussi à nous, enseignants, de passer le relais aux jeunes générations, pour qu’ils puissent transmettre plus tard » explique-t-elle. La cérémonie a duré une demi-heure. Elle a permis au groupe de saisir l’importance du lieu et de ce qui s’y est passé. Malgré le peu de temps qu’elle a eu, en raison de la proximité de la rentrée scolaire, Anne Giacoma a su mobiliser et sensibiliser ses élèves.
L'interview de la rédaction : Anne Giacoma
Dans le cadre de l’opération « Ma classe aux jeux ». Plus de 2.800 élèves de l’académie de Besançon assistent en cette fin de semaine aux Jeux Paralympiques de Paris. Ils sont scolarisés du CM1 à la terminale. Un appel à candidatures avait été lancé en septembre 2023. Un projet pédagogique avait été déposé par les écoles et les établissements intéressés auprès du ministère de l’Education nationale. Dans l’académie de Besançon, cela correspond à 61 structures scolaires. Soit 23 écoles, 34 collèges, 3 lycées, 1 EREA ont pu en bénéficier.
Encore deux semaines de vacances avant de retrouver un quotidien plus normalisé. A Besançon, sept jeunes, âgés de 14 à 17 ans, et trois éducateurs de l’ADDSEA ont décidé de prendre le large et de sortir de leur quotidien. Durant ces cinq jours, ils vont vivre un vrai temps collectif en pleine nature. Au programme : des temps de vie quotidienne, de découverte du milieu et d’activité. L’objectif, pour les éducateurs, est bien entendu de partager un bon moment avec ces ados, mais également de leur permettre de sortir de leur zone de confort et de transmettre des valeurs. C’est la raison pour laquelle, les activités sont toujours liées à des objectifs, des savoir-être et des savoir-faire.
L'interview de la rédaction : Nicolas, éducateur
« A chaque endroit, où nous poserons nos tentes, et que l’on nous prête, nous fournirons un travail » explique Nicolas, éducateur à l’Unité de Vie Accueil, géré par l’ADDSEA. « Nous travaillerons au Musée des Maisons Comtoises à Nancray et sur deux fermes, vers Fontain. Lorsque nous descendrons les berges de la Loue d’Ornans, nous nettoierons ces espaces. C’est le principe : on nous accueille gratuitement quelque part, mais, en contrepartie, nous rendons des services » explique l’adulte.
Les éducateurs : des boussoles
L'interview de la rédaction : Mathis, Maria et Isaac
Comme tout ado qui se respecte, l’enthousiasme n’est pas toujours au rendez-vous. Certains ont déjà retroussé les manches et apprécient de pouvoir vivre un moment à part avec ceux qui sont apparus dans leur vie. Pour d’autres, l’envie d’explorer des terres inconnues et de faire des rencontres se mélange encore à la crainte et à la méfiance. Nul doute, que dans quelques jours, les émotions et l’état d’esprit seront différents. Chez ces ados, l’adulte est un repère indispensable. Il est celui auquel on accorde sa confiance et avec lequel on relève les défis et on surmonte les obstacles. « On a créé des liens avec eux. Ils sont entrés partiellement dans nos vies » explique Mathis. « Ils nous aident et sont à l’écoute. Ils sont toujours là pour nous » ajoute Maria. Quant à Isaac, il ne cache pas ses impressions. Ce jeune ado espère que le camp de cette année aura la même saveur que celui qu’il avait précédemment vécu. « Je ne vous cache pas que j’ai beaucoup d’appréhension. J’espèce que cela va bien se passer. Dormir dans la forêt m’inquiète un peu » conclut-il. Rendez-vous dans quelques jours pour apprécier avec ces jeunes cette nouvelle expérience, à la fois, personnelle et collective.
La qualité de la formation des clubs pontissaliens n’est plus à démontrer. Au CA Pontarlier rugby, on se félicite de la sélection de Mathis Locatelli en équipe de France U18. Un premier rendez-vous qui, espérons-le, en appellera d’autres, et qu’il honorera lors des Internationales Séries en Afrique du Sud. Ce jeune rugbyman est un pur produit de la formation de l’Entente Haut-Doubs. « Tu représentes fièrement le Haut-Doubs et notre formation sur la scène internationale » lui envoie le CAP.
Depuis le 6 juillet, et jusqu’au 20 juillet, 20 jeunes, âgés de 14 à 17 ans, venus de toute la France et d’Espagne, participent à un chantier à la Citadelle de Besançon. Il s’agit déjà de la 8è édition. Pendant ces 15 jours, les participants poursuivent les chantiers lancés l’année dernière.
Au programme : la restauration du pavage, réalisé par Vauban, situé en haut du glacis, entre le Front-Royal et le Front Saint-Etienne, la reprise des murs de la salle du moulin et de la montée, jusqu’au Bastion de la Reine. Entre temps, les adolescents participent à des visites et des activités plus ludiques, comme la baignade
Plus de 1.300 collégiens, lycéens et étudiants étaient attendus ce jeudi au Palais des Sports de Besançon, où se tient une nouvelle édition de la manifestation Cybertech’Comtois. Cet évènement met notamment en compétition des élèves de 3è, qui ont œuvré tout au long de cette année scolaire sur la réalisation d’un robot, avec leurs enseignants de Sciences et technologies industrielles. Un investissement qui répond à plusieurs intérêts pédagogiques dans les domaines de la conception, de la numérisation 3D, de la programmation, … .
L'interview de la rédaction :la présidente de l'édition 2024 du concours
Quatre défis
Cette année, quatre défis étaient proposés. Ils invitent les jeunes à proposer des créations répondant à différents critères, que sont la précision, la vitesse, l’esthétique, … . Une intéressante démarche pédagogique répondant aux enjeux et aux défis de demain. Une approche très riche qui invite les adolescents à travailler ensemble, à tisser du lien et à partager autour d’un projet commun. Après les essais, les jeunes ont soumis leur réalisation à un jury, qui a pu évaluer la qualité et les performances de ce robot unique au monde. Les meilleurs ont été récompensés.
L'interview de la rédaction : Gaspard, un élève du collège de Marnay
L'interview de la rédaction : Yasmine, une élève du collège des Clairs Soleils à Besançon