Dans un communiqué de presse, Anne Vignot rappelle que la lutte contre le narcotrafic est un combat de tous les instants, fastidieux et bien au-delà des frontière bisontines et nationales. Faisant référence à la réaction de Ludovic Fagaut et son groupe « Besançon Maintenant », elle précise que « le narcotrafic appelle autre chose que des solutions simplistes ». Elle promet qu’elle s’est saisie de ce dossier dès son arrivée à la tête de la Ville de Besançon.
Il y a quelques jours, dans la nuit de mardi à mercredi, la vitrine d’un commerçant du quartier Rivotte a été mitraillée. Ces tirs seraient liés au trafic de drogue sur Besançon. Mme Vignot explique qu’elle travaille sur deux axes : l’augmentation de la présence de policiers nationaux sur le terrain et un travail main dans la main avec la police, la justice et les services sociaux ». La mobilisation de la police et de la gendarmerie et la ténacité de la justice paient, mais l’ampleur est telle que les moyens doivent être à la hauteur de la situation et que le législateur doit renforcer encore l’arsenal réglementaire.
L’édile bisontine souligne que la situation demande davantage que la seule installation de caméras, « qui n’empêchent pas les fusillades ». Elle rappelle que « les policiers municipaux n’interviennent pas la nuit. Et de conclure : « Ne nous leurrons pas sur les solutions à mettre en œuvre ».