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A Besançon. La permanence Les Républicains a été l'objet de dégradations et tags ce week-end. La fédération LR du Doubs condamne « fermement ces agissements qui, non seulement dégradent la façade d'un immeuble ancien et patrimonial, mais portent atteinte à un local dédié à l'expression politique, ce qui est fondamentalement contraire à l'esprit démocratique ». La fédération a donc décidé de porter plainte afin que les auteurs « soient démasqués et sévèrement condamnés ». 

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A l’appel notamment de la France Insoumise, une partie du peuple de gauche s’est réuni ce samedi après-midi, à Besançon, pour dénoncer « le coup de force d’Emmanuel Macron, qui se refuse d’entendre le résultat des dernières élections législatives ».  Ce qui est jugé « comme un déni de démocratie ne passe pas ». « On a un Président de la République qui est jusqu’au boutiste et qui nie complètement le résultat d’un scrutin » explique la Bisontine Séverine Véziès,  militante à la France Insoumise. Elle juge cette situation « gravissime ». Et de poursuivre : « Emmanuel Macron est prêt à tout pour conserver sa politique, qui est au profit des plus riches et au détriment des services publics et des plus faibles d’entre-nous  ». La militante bisontine demande clairement « la destitution d’Emmanuel Macron et la censure du prochain gouvernement Barnier ».

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L'interview de la rédaction : Séverine Véziès

 

« Macron va s’accrocher à son siège »

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Le gilet jaune Frédérick Vuillaume explique qu’Emmanuel Macron actionne tous les leviers « pour garder son siège ».  Le syndicaliste et militant appelle « tous les Français à descendre dans la rue pour dénoncer ce qui se passe et faire attendre les revendications du peuple, concernant, notamment, la réforme des retraites et la hausse du SMIC et des salaires ». Qu’il s’agisse de Michel Barnier ou d’autres, Frédérick Vuillaume et ses soutiens leur  disent « stop ». « Ils ne sont là que pour leur intérêt. Il se moque de la souffrance des gens » conclut l’homme de conviction.

L'interview de la rédaction : Frédérick Vuillaume

 

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Marie Guite Dufay, la présidente socialiste de la région Bourgogne Franche-Comté, a réagi sur son compte twitter à la nomination de Michel Barnier, comme chef du gouvernement. Selon elle, « la logique institutionnelle aurait dû conduire à un premier ministre de gauche ». « Comment un homme de droite, membre d’un parti qui a refusé le front républicain, pourrait-il répondre aux aspirations exprimées par les électeurs ? Ce n’est plus un défi, c’est mission impossible » écrit-elle sur le réseau social.

Suite à la nomination de Michel Barnier, les partis et les militants de gauche se mobiliseront ce samedi à Besançon. Le rendez-vous est fixé à 15h sur la place de la Révolution. Selon eux, un tel choix est significatif « d’un pacte conclu avec le Rassemblement National ». L’opposition promet une politique « antisociale, réactionnaire et intolérante ».  Ces hommes et femmes de gauche pointent un déni démocratique. Selon eux, « le Président de la République aurait dû appeler la coalition arrivée en tête des élections à former un gouvernement’'.

La réaction de l’Association des Maires de France (AMF) ne s’est pas fait attendre. Pointées sur leur gestion par les ministres démissionnaires de l’Economie et du budget, les collectivités locales sont montées au créneau. Bercy leur reproche de faire dévisser les comptes publics en raison de dépenses jugées excessives. L’AMF a contre-attaqué en expliquant que « la dette des collectivités est stable depuis 30 ans ». Tout en rappelant que « beaucoup de ces dépenses résultent d’obligations nouvelles que le Gouvernement et le Parlement ont mis à la charge des collectivités ces dernières années ». En conclusion il est rappelé à l’Etat ses obligations en matière « de maîtrise de ses propres comptes ».

Politique. La France a un nouveau Premier ministre. Michel Barnier (73 ans) succède à Gabriel Attal (35 ans). Membre du parti LR, ancien négociateur du Brexit pour l’Union Européenne, Michel Barnier a été nommé, par Emmanuel Macron,  60 jours après le second tour des élections législatives. L’objectif désormais sera de former un gouvernement qui évitera une censure parlementaire.  

Depuis le 27 août, le nouveau dispositif de Dotation Jeunes Agriculteurs (DJA) du PSN (Plan Stratégique National) de la programmation FEADER (Fonds Européen Agricole pour le Développement Rural) 2023-2027 est ouvert. Dans le cadre de la programmation 2023-2027, ce sont plus de 62 millions d’euros de dépenses publiques, dont 37,3  millions d’euros de FEADER et 24,7 millions d’euros de crédits régionaux, qui sont prévus pour soutenir l’installation des jeunes agriculteurs.

Les dossiers de demande d’aides FEADER sont désormais dématérialisés. Les dépôts se font sur la plateforme en ligne EURO-PAC : https://europac.bourgognefranchecomte.fr. L’ensemble des informations relatives au premier appel à projet DJA PSN 2024 est disponible sur le site www.europe-bfc.eu  dans la rubrique « Agenda ».

La Ville de Besançon a souhaité rapidement dissipé la polémique concernant l’absence de Jean-Louis Fousseret, ancien maire de Besançon, à l’anniversaire  des dix ans du tram. La maire écologiste  Anne Vignot explique que « Jean-Louis Fousseret avait informé la ville de son absence, mais qu’il avait accepté d’être filmé » dans le reportage qui a été réalisé pour l’occasion.

Par ailleurs, si les écologistes reconnaissent, qu’à l’époque, ils avaient « contesté le tracé, pour lequel ils s’étaient abstenus, lors du vote, pour le risque de saturation automobile aux nœuds, que constituent les ponts, ils ne « votèrent pas contre un investissement pour la création du tram ». La campagne des municipales est lancée à Besançon.

Cédric Perrin, le sénateur LR belfortain, président de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, participe à la visite d’Etat en Serbie ce jeudi et ce vendredi. Ce déplacement  s’inscrit dans la continuité de la venue du Président Serbe, Aleksandar Vucic, à Paris en avril dernier.

Il  est notamment destiné à réaffirmer le soutien de la France à l’ancrage européen de ce pays des Balkans. Le Sénateur franc-comtois espère également qu’il se concrétisera par un contrat de vente de 12 rafales par la France à la Serbie pour une somme évaluée à 3 milliards d’euros. La Serbie étant désireuse de moderniser sa flotte aérienne datant de la guerre froide.

Le Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté fait savoir que Marie-Guite Dufay, la présidente socialiste de la collectivité,  a décidé de différer d’un an l’harmonisation des règlements concernant les transports scolaires des élèves de l’enseignement catholique.

Des difficultés demeurent encore dans certains départements de la région. Mme Dufay souhaite ainsi apaiser les esprits et « laisser le temps aux négociations, avec les établissements d’enseignement catholique, de se dérouler dans les meilleures conditions".