Ce procès plonge au cœur du trafic de stupéfiants de Besançon. De la gestion, de la vente, et du chiffre d’affaires, en passant par le recrutement des vendeurs, mais aussi la concurrence pour occuper les points de deal. Et bien évidemment de toutes les violences qui en résultent. Depuis ce lundi, ce sont sept individus qui sont jugés au palais de justice de Besançon pour une dizaine de fusillades ayant eu lieu entre novembre 2019 et mars 2020. Des coups de feu et une affaire de séquestration qui ont fait cinq victimes, et qui découlent directement de cette guerre entre deux bandes rivales. Tous les prévenus sont soupçonnés d’avoir pris part au trafic du clan « de la Tour » et à ces fusillades. Une escalade de violence qui a conduit à l’assassinat d’un innocent : Houcine Hakkar, abattu par erreur, le 8 mars 2020. Le délibéré est attendu pour la fin de semaine.