La Chambre d’agriculture de Bourgogne Franche-Comté demande « formellement » aux pouvoirs publics de prendre toutes les mesures nécessaires pour stopper le retour du loup. Elle demande « systématiquement » l’abattage de celui-ci dès les premiers signes de présence à proximité des élevages. « Il doit en être de même pour les lynx aux comportements déviants » ajoute-t-elle.
Selon l’instance, « les attaques meurtrières et destructrices de troupeaux s’enchaînent village après village et les dispositifs de protection démontrent les limites de leur efficacité ». Pour la Chambre d’agriculture, « l’activité d’élevage déjà fragilisée dans notre région n’est pas compatible avec la présence du loup et du lynx ».
Il est demandé à l’Etat français « d’être responsable des prédateurs dont il a fait le choix d’assurer le développement ». Et de conclure : « les indemnisations des dommages faites aux troupeaux doivent être sans conditions, rapides et à hauteur des pertes réelles, car aujourd’hui, les seuils d’indemnisation des pertes directes et indirectes sont très largement sous-évalués. Ces indemnités doivent également prendre en compte le temps passé, le stress et la détresse des éleveurs impactés ».