Aurélien Bigo, chercheur indépendant reconnu au niveau national pour ses travaux sur la transition des transports, animera une conférence intitulée « Quelles évolutions pour nos mobilités d’ici 2050 ? ». Elle se tiendra ce mercredi 3 décembre, de 19h30 à 21h30, à la salle de l’Escale à Morteau. Il partagera son expertise et ses analyses sur l’évolution des mobilités depuis un siècle, les tendances actuelles et futures, ainsi que les opportunités et bénéfices possibles. Cette soirée est organisée par le Parc naturel régional (PNR) du Doubs Horloger, en partenariat avec la préfecture de Bourgogne-Franche-Comté, la Région Bourgogne-Franche-Comté et le CPIE du Haut-Doubs.
La mairie de Lamoura et la Communauté de communes de la Station des Rousses organisent une réunion publique sur les forêts du Haut-Jura, leurs enjeux et perspectives, ce jeudi 27 novembre. Rendez-vous à 19h, salle polyvalente de Lamoura. Animée par le Parc naturel régional du Haut-Jura, la table-ronde réunira des spécialistes de la santé de la forêt, de l’ONF, des entreprises d’exploitation, de l’Observatoire des forêts comtoises et du milieu montagnard. L’occasion pour les habitants d’échanger sur la crise sanitaire qui fragilise les massifs jurassiens et ses impacts environnementaux, paysagers et économiques.
Les lycées Edgar Faure de Morteau et Le Corbusier de Lons‑le‑Saunier comptent parmi les neuf lycées bourguignons et francs-comtois distingués, cette année, au niveau « Expert » du label Écolycée. Créé en 2011 par la Région Bourgogne‑Franche‑Comté, ce label valorise l’engagement des établissements dans le développement durable, la biodiversité, la solidarité et la lutte contre le gaspillage alimentaire.
Ce dimanche 23 novembre, la commune de Lantenne-Vertière accueille la 4e fête du réemploi et de la réparation, de 10h à 17h à la salle des fêtes. Objectif : consommer autrement, réduire ses déchets et faire des économies. Au programme : ateliers couture, cuisine anti-gaspillage, réparation de vélos, entretien du cuir, diagnostics informatiques, animations pour enfants, marionnettes, sensibilisation au tri et au compostage.
Une gratiferia, ou marché gratuit, permettra aussi de donner ou récupérer des objets en bon état, sans contrepartie. Les dons sont à déposer la veille, samedi, entre 10h et 15h. Un rendez-vous festif et utile, porté par les acteurs locaux de l’économie circulaire, avec le soutien du SYBERT.
Le centre Athénas lance un appel poignant via une vidéo diffusée sur ses réseaux sociaux, suite à la découverte d’images préoccupantes captées par un piège photographique dans la forêt du Noirmont, secteur de Mouthe (Haut-Doubs). On y voit une femelle lynx adulte souffrant d’une fracture du tibia semi-ouverte, probablement causée par un tir de chasse.
Datées du 23 octobre mais révélées seulement mercredi, ces images rappellent une situation similaire survenue en 2023 dans le même territoire. Filmée à moins de 3 km de toute route, cette scène illustre, selon le centre jurassien, « une hostilité persistante envers le lynx dans certains milieux cynégétiques, et un sentiment d’impunité inquiétant ».
Toute personne ayant aperçu l’animal ou disposant d’informations sur un acte de braconnage est invitée à contacter sans délai le 06 76 78 05 83.
Grand Besançon Métropole renforce sa stratégie face aux enjeux climatiques. Depuis le 1er janvier 2018, la collectivité détient la compétence « eaux pluviales » et déploie aujourd’hui un plan ambitieux d’aménagement et de prévention, intégrant les nouvelles obligations dans les politiques d’urbanisme. Objectif : anticiper les effets du changement climatique, mieux gérer le ruissellement et limiter les dégâts liés aux inondations.
Un diagnostic global pour mieux comprendre les risques
Afin de dresser un état des lieux précis, Grand Besançon Métropole a mandaté un bureau d’études chargé de cartographier les réseaux et les zones sensibles sur l’ensemble du territoire. Cette étude vise à identifier les points noirs et à proposer des préconisations techniques pour les aménagements futurs. « Ce travail peut paraître technique, mais il touche directement la vie quotidienne de nos concitoyens », a rappelé Christophe Lime, l’élu en charge de l’eau et de l’assainissement à Grand Besançon Métropole. « Nous devons anticiper dès aujourd’hui pour éviter les catastrophes de demain ». La cartographie a permis de repérer une dizaine de secteurs particulièrement exposés, dont Boussière, Devecey, Saône et Morre, régulièrement touchés par des phénomènes de ruissellement intense ou de débordement.
Des phénomènes climatiques de plus en plus extrêmes
Le changement climatique accentue les contrastes : sécheresses prolongées alternent désormais avec pluies violentes. Les élus constatent une augmentation de la fréquence des inondations locales, comme à Devecey où le centre du village est régulièrement submergé. L’enjeu n’est plus seulement d’évacuer l’eau rapidement, mais de maîtriser son cheminement et d’infiltrer au maximum pour recharger les nappes phréatiques. « Pendant longtemps, on a voulu que l’eau aille le plus vite possible à la rivière », explique un responsable technique. « Aujourd’hui, l’objectif est inverse : qu’elle y aille le plus lentement possible ».
Vers un urbanisme plus responsable et plus préventif
L’intégration du plan pluvial au futur Plan Local d’Urbanisme intercommunal (PLUi) rendra obligatoire la prise en compte du risque de ruissellement dans tout projet d’aménagement. Concrètement, chaque permis de construire ou zone d’aménagement concertée (ZAC) devra comporter une analyse des risques hydrologiques. Cette exigence pourra paraître contraignante, mais elle évitera à terme des sinistres coûteux et des situations d’exclusion d’assurance pour les habitants touchés à répétition.
Des solutions locales adaptées à chaque type de risque
Selon les secteurs, les réponses techniques varient : remplacement ou redimensionnement de canalisations sous-dimensionnées (Morre), réaménagement de voiries pour détourner les écoulements des habitations, travail avec les agriculteurs sur les pratiques culturales pour limiter le ruissellement des champs (exemple de Pouilley)… . « Il faut accepter qu’on ne pourra pas tout traiter », souligne un ingénieur du service hydraulique.
Une politique d’anticipation partagée avec les communes
Les maires du territoire ont tous été informés et associés au processus. « Le maire doit être pleinement conscient des enjeux qu’il va voter demain », insiste Christophe Lime. « C’est un travail collectif entre techniciens, élus et citoyens ». La gestion des eaux pluviales s’inscrit désormais dans une vision globale du territoire durable : Infiltrer plutôt que canaliser, prévenir plutôt que réparer et connaître pour mieux aménager. Face aux pluies plus intenses et aux sécheresses plus longues, Grand Besançon Métropole trace la voie d’une urbanisation plus résiliente, conciliant sécurité, environnement et qualité de vie.
Face à l’inquiétude du public, à la suite d’une publication scientifique relayée par les médias, Grand Besançon Métropole, par la voix de Christophe Lime, l’élu bisontin en charge de l’eau et de l’assainissement, a rappelé la très bonne qualité de l’eau distribuée sur le territoire bisontin.
Une inquiétude publique née d’une mauvaise interprétation
« Si l’objectif était de faire peur à tout le monde, c’est réussi », a lancé, avec une pointe d’ironie, Christophe Lime, en ouverture de la conférence de presse de ce mercredi, durant laquelle la gestion des PFAS et de TFA dans l’eau potable sur le sol grand bisontin a été abordée. Ces substances, dites « polluants éternels », suscitent de vives inquiétudes suite à la publication d’une étude le 14 octobre par la revue scientifique Discover Water, avec des données locales. La collectivité dit comprendre l’émotion suscitée, tout en appelant à la prudence dans l’interprétation des données. « La qualité de l’eau de Grand Besançon Métropole est très bonne, et elle fait l’objet d’une surveillance renforcée » a martelé l’élu
Une problématique reconnue, une anticipation affirmée
Loin de nier le problème, la collectivité affirme au contraire l’avoir anticipé. En 2025, elle a consacré 150 000 euros d’analyses pour le suivi des PFAS, réparties sur 27 points de prélèvement. La démarche s’inscrit dans le cadre du rapport de l’ANSES – « Connaître, évaluer, protéger » – publié fin octobre 2025. L’agence y rappelle que les PFAS sont omniprésents dans l’environnement : eau, air, aliments, textiles. L’eau potable, elle, a le mérite d’être le milieu le plus surveillé.
Des niveaux très faibles, loin des recommandations sanitaires
Concernant le TFA (trifluoroacétate), non réglementé en France à ce jour, Grand Besançon Métropole mesure une concentration moyenne de 1,2 microgramme par litre dans ses sources. Un niveau soixante fois inférieur à la valeur de précaution préconisée par l’ARS (60 µg/L). Deux zones sont suivies plus attentivement : la source d’Arcier et le secteur bas de Saint-Vit. « Nous ne nions pas la présence de ces substances, mais nous rappelons qu’elles sont bien en dessous des recommandations sanitaires, » a insisté M. Lime
Réduire à la source plutôt que traiter
GBM défend une stratégie claire : agir en amont plutôt que recourir à des traitements coûteux et énergivores. « Ce n’est pas notre logique », a tranché l’élu. « Notre objectif, c’est de ne pas les traiter : il faut agir à la source, connaître, évaluer et protéger. ». La collectivité privilégie donc le dialogue avec les industriels et agriculteurs afin de faire évoluer les procédés plutôt que d’imposer des solutions de dernier recours.
Conclusion
Entre rassurance et transparence, Grand Besançon Métropole assume un discours de responsabilité. La collectivité anticipe la réglementation de 2026 sur 20 PFAS, prépare les recommandations TFA à horizon 2027-2029, et investit dans la connaissance et la réduction à la source. Un modèle d’action qui privilégie la science, la pédagogie et la sobriété, plutôt que la fuite en avant technologique.
Incroyable rebondissement ce week-end à Baume-les-Dames : le quatrième et dernier orphelin de la portée a été capturé avec succès. Il a été pris en charge par le centre Athénas, basée dans le Jura, à l’Etoile. Rappelons que leur mère, une lynx adulte, n’a pas survécu à une collision, en octobre dernier. Malgré le décès du troisième jeune avant sa localisation, trois rescapés ont désormais une chance d’être relâchés en 2026. Très affectés par une errance de 10 à 21 jours, ils bénéficient de soins intensifs. L’équipe reste mobilisée « à 150 % pour leur rétablissement ».
La LPO Bourgogne-Franche-Comté lance un appel à la vigilance face à la recrudescence de la grippe aviaire. Depuis le 17 octobre, le niveau de risque est passé à élevé sur tout le territoire métropolitain. La LPO rappelle qu’il ne faut en aucun cas toucher un oiseau malade ou mort. Il est impératif de signaler toute découverte à la mairie ou à l’Office Français de la Biodiversité.
Les éleveurs, même particuliers, sont invités à confiner leurs volailles et à surveiller l’apparition de symptômes. Il est ajouté que « la transmission à l’humain reste rare, mais possible, d’où l’importance de respecter les consignes ». La LPO insiste : « la vigilance de chacun est essentielle pour limiter la propagation du virus et protéger la faune sauvage ».
La Toussaint se prépare à Besançon. La Ville, qui gère cinq cimetières totalisant 26 500 emplacements en 2024, poursuit l’aménagement de ces lieux de recueillement. Au cimetière Saint-Claude, après la réalisation des allées et d’un nouveau puits du souvenir en 2025, une extension hors les murs a débuté en septembre.
La première phase, livrable en mars 2026, prévoit des emplacements pour le carré confessionnel musulman. La seconde, programmée sur l’année 2026, verra la création du premier carré écologique de la ville : un espace dédié à des inhumations en pleine terre, sans caveaux ni matériaux non biodégradables, avec un entretien respectueux de l’environnement.