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Le football bisontin est en deuil. José Canete, cheville ouvrière du Besançon Clémenceau, est décédé. Abdel Ghezali, 1er adjoint à la ville de Besançon, s’est exprimé en ces termes sur ses réseaux sociaux : « Il était un bénévole passionné, amoureux du football et dévoué Â». Le landerneau du football bisontin est unanime et reconnaît en lui « son engagement et sa passion Â» pour le ballon rond.

La 6è édition de Tout Besançon Bouge se tiendra ce dimanche 24 septembre, de 9h à 17h, sur la promenade de Chamars. Cette manifestation a pour vocation de promouvoir le « sport santé Â». Il y en aura pour tous les goûts : cardio, bien-être, tyrolienne, slackline, karaté, paddle, massage, escalade, … . Deux parcours de trail sur Chaudanne et Rosemont et deux parcours de course à pied sur les bords du Doubs seront balisés.

« Cette manifestation se veut avant tout conviviale. Des associations et des clubs sportifs seront présents, mais il y aura également des intervenants dans le domaine de la santé Â» explique Abdel Ghezali, l’élu en charge des sports à la ville de Besançon, qui rappelle les bienfaits d’une activité sportive régulière. « Le sport fait partie du processus de soin dans de nombreuses pathologies.  On n’a pas besoin d’avoir de gros moyens ou de s’engager à faire de la compétition pour pratiquer un sport Â» ajoute -t-il. L’élu rappelle que la ville de Besançon fourmille d’acteurs dans ce domaine. Ils vous attendent nombreuses et nombreux ce dimanche sur la promenade de Chamars au centre-ville de Besançon.  

L'interview de la rédaction / Abdel Ghezali

« Une immense tristesse Â», tels ont été les premiers mots de Marie-Guite Dufay, la présidente de la région Bourgogne-Franche-Comté, à l’annonce des résultats de ce premier tour de l’élection présidentielle. « On se rend compte de l’effondrement total de la gauche de gouvernement, et de la droite Â» poursuit l’élue. Car oui, à eux deux, ces partis historiques ne dépassent pas 7% des suffrages exprimés ce 10 avril 2022.

 

L’union fait la force ?

Alors comment expliquer ce naufrage ? La présidente de région n’a pas vraiment d’explication, mais pointe du doigt une entente qui fonctionne localement, et moins au niveau national. « Le Parti Socialiste va très mal, c’est vrai. Il faut reconstruire une gauche qui aspire à gouverner. Il faut trouver un terrain pour que les gauches se réconcilient. A mon niveau, là ou j’ai mes responsabilités, je fais en sorte de faire vivre cette gauche sociale-démocrate, cette gauche de gouvernement Â». Des propos d’ailleurs partagés par Abdel Ghezali, adjoint à la maire de Besançon, qui explique que selon lui, le Parti Socialiste a besoin d’une refonte, même si au niveau local l’union des gauches fonctionne, avec de bons résultats. « Ce premier tour est une grande déception, mais on s’y attendait. Nous sommes en grande difficulté. Cependant à Besançon, nous avions fait le choix pour les dernières élections municipales de faire l’union de la gauche, ce qui a marché. Et on constate que quand la gauche n’est pas unie, ça ne se passe pas bien. En tout cas, les cartes sont rebattues et on aura besoin d’une refondation du PS c’est une évidence. Comment et avec qui, on verra. Lorsqu’on sera sorti de ces élections, on fera ce constat pour envisager comment on va travailler Â».

 

« Macron devra donner des gages Â»

Afin de conforter sa potentielle victoire, le président sortant devra s’adresser à l’autre partie de la population. Celle dont le candidat n’est pas qualifié pour ce deuxième tour, et celle qui n’a pas été convaincue par le représentant de LREM. Et pour cela, Marie-Guite Dufay explique qu’Emmanuel Macron devra « donner des gages Â». « On sent une lassitude dans le pays par rapport à ce vote utile, et pour ça j’en appelle au président de la République pour qu’il donne des gages aux électeurs de droite et de gauche qui voteront pour lui Â». Comme sur la retraite, les droits sociaux, les droits des plus précaires, l’assurance chômage, et bien d’autres encore. « Je me souviens quand il a démarré son dernier mandat. Fin de contrats aidés, fin des APL, et tout de suite la gauche s’est sentie trahie. D’ailleurs, la réforme des retraites est une fracture entre la gauche et la droite. Un conseil des retraites dit qu’il n’y a pas besoin d’aller plus loin Â» souligne la présidente de la région Bourgogne-Franche-Comté.

 

Faire barrage à l’extrême droite

A gauche, on est désormais unanime sur un point : vaincre Marine Le Pen le 24 avril prochain. De nombreux leaders politiques ont d’ores et déjà annoncé leurs consignes de vote, et du côté du parti de la rose pas de débat, il faut faire barrage à l’extrême droite. « Ce que je vois, c’est qu’elle est puissante et qu’il faut la combattre. Cette présence très forte de l’extrême droite qui gagne encore des points, c’est vraiment triste Â» précise Marie-Guite Dufay.  « On sent qu’on change de monde parce que les partis traditionnels sont complètement effondrés. Mais il faudra bien évidemment voter massivement pour le président de la République, en espérant que ce dernier donne des gages à tous ceux qui vont faire vivre le sursaut républicain Â» poursuit l’élue. Réponse dans deux semaines.  

L'interview de la rédaction  / Marie Guite Dufay

À quelques heures du début de l’Euro, la rédaction de Plein Air vous donne rendez-vous chaque vendredi pour parler football avec une personnalité de la Région. Pour ouvrir le bal, l’adjoint au sport à la ville de Besançon Abdel Ghezali s’est prêté au jeu. Abdel Ghezali bonjour. Tout d’abord, comment est venue cette passion du football chez vous ? Bonjour. Comme beaucoup, la passion du sport dans un premier temps, est venue de la famille. Venant d’un quartier populaire où le football est le sport numéro un, la passion est venue naturellement. J’ai ensuite joué dans plusieurs clubs. Au RCFC (Racing Besançon aujourd’hui) jusqu’à 14-15 ans, puis en senior dans plusieurs clubs dont celui de mon quartier à Montrapon. Quels sont vos premiers souvenirs de football ? Je dirai que c’est tout gamin, lorsque j’étais ramasseur de balle, à l’époque où Besançon était en deuxième division. J’avais les yeux qui brillaient en regardant ces joueurs professionnels à Léo Lagrange. C’est un très beau souvenir. Vous parliez d’étoiles dans les yeux. Est-ce que vous étiez fan d’un joueur en particulier ? Il y en a plusieurs. Je vais commencer par un nom qui ne doit pas parler à tout le monde : Berti Vogts. C’était un latéral droit allemand très rugueux qui jouait avec Gerd Müller et Franz Beckenbauer notamment lorsque j’avais 6-7 ans. Ensuite, il y a évidemment eu Zinédine Zidane, que j’admire pour son talent sur le terrain mais aussi pour ce qu’il fait en dehors. Nous sommes à quelques jours de l’Euro et du premier match de l’Équipe de France. Quel est le premier souvenir auquel vous pensez quand on vous parle des Bleus ? La victoire en 1998 évidemment. Pour parler davantage de cet Euro, comment le sentez-vous ? C’est difficile de ne pas bien sentir l’Équipe de France au vu des récentes performances, et des apports supplémentaires qui seront là cette année, dont Karim Benzema. Un atout qu’il ne faut pas négliger non plus, c’est la qualité de nos remplaçants, qui peuvent apporter beaucoup. Néanmoins, il faut se méfier. Le niveau international s’est renforcé et nous sommes dans un gros groupe. Il faudra commencer par l’Allemagne qui est aussi un favori. On est parmi les gros cylindrés de la compétition, mais le football réserve son lot de surprises et de déceptions. Si je vous demande de vous mouiller, qui sera champion d’Europe, et qui sera le meilleur joueur du tournoi ? L’Équipe de France évidemment ! En tant que français, on le souhaite vraiment. Pour le meilleur joueur de la compétition, je dirais Karim Benzema. Une dernière question peut-être plus en rapport avec votre fonction. Y aura-t-il des Fan Zones à Besançon pour cet Euro ? Nous sommes en train d’y réfléchir. Il y a plusieurs éléments qui nous freinent. La situation sanitaire évidemment, même si celle-ci s’améliore. Il y aussi le fait que nous sommes toujours en période vigipirate, ce qui pose des problématiques complexes en termes de sécurité par exemple. Le dernier élément, mais non des moindres , c’est la réouverture des bars et restaurants. C’est un secteur qui a subi une situation difficile, et on ne veut pas en mettant en place des Fan Zones, enlever de la vie à ces lieux. Dans tous les cas, si Fan Zones il y a, ce ne sera pas avant les 1/4 ou 1/2 finale.