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Le coup d'envoi officiel du bac 2021 sera donné ce jeudi 17 juin. Pour cette nouvelle édition, 11 469 candidats aux baccalauréats professionnel, technologique et général sont dans les starting-blocks. Soit une baisse de 5,5% par rapport à l'année 2020.

Comme chaque année, c'est l'épreuve de philosophie qui lance les hostilités. La grande nouveauté cette année est le grand oral, qui se déroulera du lundi 21 juin au vendredi 2 juillet. Cette épreuve obligatoire est l'une des cinq épreuves terminales de l'examen. Elle vise à évaluer des compétences essentielles comme la maîtrise de la prise de parole de manière structurée et argumentée, et la capacité à développer une réflexion. L'épreuve du Grand oral est notée sur 20 points. Elle représente 10% de la note finale du baccalauréat dans la voie générale et 14% dans la voie technologie.

Les résultats seront connus le 6 juillet prochain. Les oraux de rattrapage se tiendront du mercredi 7 au vendredi 9 juillet.

À trois semaines des épreuves du baccalauréat qui débuteront le 16 juin, suivies quelques jours plus tard par celles du brevet, le SNES-FSU, syndicat d’enseignants, déplore les conditions dans lesquelles ces examens se tiendront. 

"A la suite du CTA consacré à la crise sanitaire qui s'est tenu à la demande des organisations syndicales, celles-ci ont constaté, à l'unisson des remontées de terrain, le déni de réalité du rectorat concernant les problèmes rencontrés par les enseignants et leurs élèves"

Selon le syndicat, aucune précaution n’est prise afin de permettre aux élèves de passer sereinement ces épreuves. Dans un communiqué de presse, il révèle que seulement 3 lycées (Belin à Vesoul, V. Hugo à Besançon, et Jean-Michel à Lons-le-Saunier) sont vraiment en demi-jauge comme préconisé par le ministère depuis la rentrée des vacances de Pâques. De plus, le SNES-FSU indique que la règle de fermeture d’une classe dès le premier cas de Covid semble ne pas être appliqué, certains chefs d’établissement gardant le silence sur les chiffres de contamination. Concernant les autotests, le syndicat condamne aussi le fait que seulement 15% de ceux livrés ont été utilisés. Le SNES-FSU conclut en affirmant que rien n’est envisagé pour pallier les inégalités de traitement entre les candidats qui n’ont pas pu bénéficier des mêmes conditions de scolarité dans tous les établissements cette année.