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Le SDIS est actuellement en intervention à la Gare d’Eau à Besançon, pour une noyade. Plus d’informations à venir sur le site de la radio.

La belle histoire continue pour Alex Vallet au GBDH. Arrivé d’Orchamps-Vennes en 2015, le pivot de 21 ans vient de parapher son premier contrat professionnel à Besançon. Pilier de la défense bisontine, le jeune franc-comtois se voit récompensé de sa belle saison. Lancé chez les pros en 2018 par Dragan Zovko, Alex Vallet semble faire partie intégrante du nouveau projet mené par le nouvel entraineur Benoit Guillaume.

La coach de l’ESBF Raphaëlle Tervel, qui faisait parti des 3 nominés pour le titre d’entraineur de l’année, termine finalement à la deuxième place du classement. Elle est devancée par le coach de Brest Laurent Bezeau, largement élu lauréat avec plus de 70% des voix en sa faveur. Pour rappel, l’ESBF a terminé sur le podium cette saison, pour la dernière sur le banc de Raphaëlle Tervel. Elle qui sera remplacée la saison prochaine par Sébastien Mizoule.

Ce samedi 12 juin, le Grand Besançon Métropole a inauguré l’ouverture de la deuxième édition du festival Grandes Heures Nature. En 2019, la première édition avait attiré 14.000 visiteurs. Cette année, face à la crise sanitaire et aux restrictions, le rendez-vous a dû s’adapter et se réinventer autour de trois temps forts : les 12 juin, 18 juillet, et 25 septembre.

Ekiden et épreuve connectée

L’édition 2021 du festival Grandes Heures Nature a débuté à Besançon ce samedi 12 juin. Un premier temps fort mettant l’accent sur la randonnée pédestre et le trail. A la frontière entre ville et nature, c’est le parc urbain de la Rhodiacéta qui était au centre de l'événement en accueillant le départ de l’épreuve « d’Ekiden ». Venu du Japon, ce marathon en relais se décline en trois boucles mêlant routes et sentiers. Un challenge intercommunal avec une équipe par commune du Grand Besançon, une épreuve interentreprises et grand public et un challenge entreprise. Pour s’adapter aux conditions sanitaires, l’Ekiden et les randonnées se déroulent de manière connectée. Les épreuves pourront se courir du 12 juin au 14 juillet via l’application « Besançon Grandes Heures Nature ». Avec un smartphone, chaque concurrent peut s’inscrire et mesurer ses performances en empruntant le tracé de l’Ekiden (chronométré) et les parcours de randonnée (non chronométrés).

Deux prochaines dates à retenir : 18 juillet & 25 septembre

Dimanche 18 juillet ce festival rayonnera depuis les quatre points cardinaux du Grand Besançon, avec des randonnées cyclables au départ de Devecey (24km), Roche-lez-Beaupré (13km) Thoraise (15km) et Saône (15km). Avec un départ simultané à 9h, toutes convergeront vers la Gare d’Eau, à un rythme adapté au public familial. Sur ce site, les activités nautiques seront à l’honneur. Une randonnée nautique y arrivera par le Doubs, depuis Chalèze. Des bateaux biplaces seront mis à disposition mais il sera aussi possible de venir avec sa propre embarcation. Cette flotte ouverte à 300 participants sera l’occasion de découvrir la boucle sous un angle nouveau. Et pour son troisième et dernier rendez-vous, le festival Grandes Heures Nature, se clôturera le samedi 25 septembre avec le Raid X’Périences. Le départ et l’arrivée se feront à Chamars. Ces épreuves en duo combinent des disciplines outdoor telles que trail, course d’orientation, VTT, canoë-kayak, descente en rappel, et un quizz mêlant des questions de faune et flore. Toujours à Chamars, le week-end « activités sportives et de plein air » se poursuivra le dimanche 26 avec « Tout Besançon Bouge ». Une manifestation participative dédiée au sport au bien-être, mettant en lumière l’offre sportive associative en proposant un espace « Sport santé & prévention ».  

À quelques heures du début de l’Euro, la rédaction de Plein Air vous donne rendez-vous chaque vendredi pour parler football avec une personnalité de la Région. Pour ouvrir le bal, l’adjoint au sport à la ville de Besançon Abdel Ghezali s’est prêté au jeu. Abdel Ghezali bonjour. Tout d’abord, comment est venue cette passion du football chez vous ? Bonjour. Comme beaucoup, la passion du sport dans un premier temps, est venue de la famille. Venant d’un quartier populaire où le football est le sport numéro un, la passion est venue naturellement. J’ai ensuite joué dans plusieurs clubs. Au RCFC (Racing Besançon aujourd’hui) jusqu’à 14-15 ans, puis en senior dans plusieurs clubs dont celui de mon quartier à Montrapon. Quels sont vos premiers souvenirs de football ? Je dirai que c’est tout gamin, lorsque j’étais ramasseur de balle, à l’époque où Besançon était en deuxième division. J’avais les yeux qui brillaient en regardant ces joueurs professionnels à Léo Lagrange. C’est un très beau souvenir. Vous parliez d’étoiles dans les yeux. Est-ce que vous étiez fan d’un joueur en particulier ? Il y en a plusieurs. Je vais commencer par un nom qui ne doit pas parler à tout le monde : Berti Vogts. C’était un latéral droit allemand très rugueux qui jouait avec Gerd Müller et Franz Beckenbauer notamment lorsque j’avais 6-7 ans. Ensuite, il y a évidemment eu Zinédine Zidane, que j’admire pour son talent sur le terrain mais aussi pour ce qu’il fait en dehors. Nous sommes à quelques jours de l’Euro et du premier match de l’Équipe de France. Quel est le premier souvenir auquel vous pensez quand on vous parle des Bleus ? La victoire en 1998 évidemment. Pour parler davantage de cet Euro, comment le sentez-vous ? C’est difficile de ne pas bien sentir l’Équipe de France au vu des récentes performances, et des apports supplémentaires qui seront là cette année, dont Karim Benzema. Un atout qu’il ne faut pas négliger non plus, c’est la qualité de nos remplaçants, qui peuvent apporter beaucoup. Néanmoins, il faut se méfier. Le niveau international s’est renforcé et nous sommes dans un gros groupe. Il faudra commencer par l’Allemagne qui est aussi un favori. On est parmi les gros cylindrés de la compétition, mais le football réserve son lot de surprises et de déceptions. Si je vous demande de vous mouiller, qui sera champion d’Europe, et qui sera le meilleur joueur du tournoi ? L’Équipe de France évidemment ! En tant que français, on le souhaite vraiment. Pour le meilleur joueur de la compétition, je dirais Karim Benzema. Une dernière question peut-être plus en rapport avec votre fonction. Y aura-t-il des Fan Zones à Besançon pour cet Euro ? Nous sommes en train d’y réfléchir. Il y a plusieurs éléments qui nous freinent. La situation sanitaire évidemment, même si celle-ci s’améliore. Il y aussi le fait que nous sommes toujours en période vigipirate, ce qui pose des problématiques complexes en termes de sécurité par exemple. Le dernier élément, mais non des moindres , c’est la réouverture des bars et restaurants. C’est un secteur qui a subi une situation difficile, et on ne veut pas en mettant en place des Fan Zones, enlever de la vie à ces lieux. Dans tous les cas, si Fan Zones il y a, ce ne sera pas avant les 1/4 ou 1/2 finale.

Après son combat mené l’hiver dernier pour son apprenti Laye Fodé Traoré, Stéphane Ravacley veut aller encore plus loin. Le boulanger bisontin lance son association Patron.ne.s Solidaires. Son combat avait fait grand bruit en janvier dernier. Boulanger à Besançon, Stéphane Ravacley décide d’entamer une grève de la faim pour attirer l'œil sur la situation de son jeune apprenti Laye Fodé Traoré. Ce dernier, âgé de 18 ans, est menacé d’expulsion par les autorités. Le jeune guinéen est pourtant apprenti à « La Huche à Pain » depuis 1 an et demi, mais la loi le contraint à quitter la France à sa majorité. Après 11 jours de grève de la faim, un malaise, et une médiatisation sans précédent, Laye est finalement régularisé. Une victoire pour le boulanger et son jeune apprenti, qui ne résout pas pour autant le problème législatif qui aurait pu contraindre Laye à retrouver la Guinée : « On s’est rendu compte que des Laye, il y en avait des milliers partout en France. Il faut qu’on arrive à protéger ces gamins », nous confiait Stéphane Ravacley en janvier dernier. Patron.ne.s solidaires L’idée de poursuivre le combat est venue naturellement pour le boulanger. Après celui mené pour Laye, Stéphane Ravacley a reçu d’innombrables messages de soutien, évidemment, mais aussi des messages de patrons venant de la France entière, subissant une situation similaire : « On voulait grandir un peu plus ce mouvement, c’est pour ça qu’on a créé cette association, qui a été acceptée par la Région ». Stéphane Ravacley lance donc Patron.ne.s Solidaires, dont il est le président. Patricia Hyvernat, qui s’était également mobilisé pour son apprenti Yaya, dans la même situation que Laye, est-elle vice-présidente : « La mission, ça va être de partir dans toute la France pour rencontrer des patrons, des apprentis, mais aussi des familles d’accueil, car on s’est rendu compte qu’elles avaient des problèmes similaires. On essayera de les aider en les aiguillant sur comment combattre, et comment réveiller l’opinion publique ». Apprenti comédien La régularisation de Laye n’a donc pas rassasié Stéphane Ravacley, qui souhaite un changement bien plus structurel et profond. Le boulanger, inépuisable, multiplie les casquettes pour faire parler de son combat. Président d’association, mais aussi comédien. Contacté il y a plusieurs mois par Patricia Allio, metteuse en scène, Stéphane Ravacley accepte de rejoindre la troupe, pour une pièce qui parle justement de la régularisation des migrants, et où le boulanger joue son propre rôle. Un moyen différent de toucher les gens qui permet aussi à Stéphane Ravacley d’apprendre quelque chose de nouveau, lui le passionné d’apprentissage et de transmission. Habituellement dans le rôle de celui qui transmet, le boulanger va cette fois passer du côté des apprentis, toujours dans l’optique de mener le combat qui l’anime.
Le GBDH annonce la prolongation de son ailier gauche Xavier Labigang. Arrivé de Belfort (N1) en tant que joker médical en 2019, ce dernier s’est très vite imposé comme un titulaire indiscutable. Cette saison aura été celle de la confirmation jusqu’à une malheureuse blessure à la cheville le privant des 8 derniers matchs. Désormais lié au club franc-comtois jusqu’en 2022, Xavier Labigang sera de nouveau opérationnel dès la reprise de l’entrainement fin juillet.

La Chambre de Commerce et d’Industrie du Doubs et l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie organisent 3 demi-journées de recrutement ce mois-ci dans le département.  Le lundi 21 juin à Besançon, de 13h30 à 17h30. À Montbéliard le 24 juin, aux mêmes horaires. Puis le 29 juin à Pontarlier, de 9h à 12h30. Le rendez-vous s’adresse évidemment aux professionnels du métier mais aussi aux novices, ainsi qu’aux étudiants en recherche d’un job d’été. Ces demi-journées de recrutement interviennent alors que le secteur de l’Hôtellerie/Restauration fait face à une pénurie de personnel après de nombreux mois d’inactivité.

Dans une lettre ouverte adressée à la maire de Besançon Anne Vignot, plusieurs associations ont fait part de leur mécontentement suite au dispositif de consultation mis en place par la municipalité sur le sujet des Vaites. Parmi les éléments posant problème, la volonté de la mairie de ne pas dévoiler les questions qui seront adressées aux 51 citoyens tirés aux sort pour faire partie de la conférence citoyenne. Le temps dérisoire accordé aux associations posent également problème. Ces derniers souhaiteraient entre 20 minutes et 1h par association selon la nécessité, quand la mairie ne leur accorde que 10 minutes chacun. Parmi les signataires de cette lettre, on retrouve l’association Les Vaites, l’association Jardin des Vaites, Alternatiba Besançon, France Nature Environnement, Extinction Rebellion, ou encore Bernard Marchiset.

Comme chaque année depuis 2016, la Ville de Besançon organise une campagne d’information et de prévention contre les piqures de tiques. Gilles Spischer, adjoint à la santé à la Ville de Besançon, et Jonas Durand, chercheur à l’INRAE au programme CiTique, ont dévoilé les risques ainsi que les bons gestes à suivre.

Acariens se nourrissant du sang d’animaux et d’humains, les tiques peuvent être dangereuses pour l’homme. Potentiellement vecteurs de pathologies, ces parasites sont à l’origine de plusieurs maladies dont la célèbre maladie de Lyme. Surtout présents en forêts, les tiques sont en réalité présents dans tous nos environnements familiers comme notre jardin. C’est donc en toute logique que la Ville de Besançon dévoilait ce jeudi sa traditionnelle campagne de prévention à la Grange Huguenet. Des affiches, des panneaux, et des dépliants mettant en scène « Billy ze tique » seront visibles dans les écoles, les centres de loisirs, l’Office du Tourisme, ou encore à l’entrée de la Forêt de Chailluz.

Quels gestes doit-on adopter ?

Chercheur à l’INRAE (Institut National de Recherche pour l'Agriculture, l'Alimentation, et l'Environnement), Jonas Durand a présenté, lors de cette réunion de sensibilisation, les différents gestes à adopter afin d’éviter une piqûre : « Il faut adopter plusieurs gestes de prévention comme porter du répulsif sur votre peau ou sur vos vêtements. Il faut également privilégier les vêtements de couleur claire et couvrants, afin de voir les tiques et les enlever avant de se faire piquer. Lorsque vous rentrez chez vous, changez vous et examinez vos vêtements, ainsi que vos animaux de compagnie ». Membre du programme de recherche CiTique existant depuis 2017, Jonas Durand insiste sur la nécessité de prévention, d’autant que la région Bourgogne Franche-Comté est celle en France, où le taux de tiques porteuses d’agent pathogène est le plus élevé (43% en BFC contre 30% en moyenne en France). Pour aider le programme, il est d'ailleurs possible de signaler les piqûres de tiques sur l'application « Signalement Tique ».