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Les joueurs du Grand Besançon Doubs Handball refoulaient le parquet ce lundi 26 juillet. Benoît Guillaume, le nouveau coach ayant signé pour 2 ans, accompagné de Lionel Geoffroy, le vice-président du secteur professionnel, ont tenu un point presse avant le premier entraînement de la saison. Ce sont ensuite Thibaud Arteaga, joueur emblématique du GBDH, et Jotham Mandiangu, un pivot prêté par Istres qui ont répondu aux questions des journalistes. La compétition reprendra pour eux le 10 septembre, à Billière.

 

 

Créer un collectif

 

Le bruit des chaussures crissant sur le parquet a de nouveau résonné ce lundi au Palais des Sports Ghani Yalouz de Besançon. Sous la houlette de Lionel Geoffroy, chartrain d’origine, les joueurs du GBDH ont effectué leur premier entraînement de la saison. « Les premières pierres du projet sportif » selon Benoît Guillaume. « Nouveau coach, nouveau mode de jeu, quelques arrivées. Il faut créer de la cohésion entre tout ça pendant les 15 prochains jours, puis affiner, affûter, et progresser tout au long de la préparation pour continuer à progresser dans la compétition » explique le nouvel entraîneur. Ayant toujours connu des équipes à vocation offensive, Benoît Guillaume ne cache pas sa philosophie : mettre un but de plus que l’adversaire. Porté sur un jeu ouvert, le coach qui dispose d’un groupe jeune souhaite « mettre le plus d’huile dans tous les rouages possibles, de développer les savoir-faire individuels, mais surtout la maîtrise collective de ce groupe ».

 

Benoît Guillaume, le nouvel entraîneur du GBDH :

 

 

Franchir un palier

 

« Le GBDH vient de vivre trois, quatre saisons en étant à la lutte, voire en étant descendu en N1. L’objectif pour moi, c’est de l’amener au-dessus de ce niveau de jeu, et d’empiler des points un peu plus que les saisons précédentes, pour se situer sur un maintien tranquille » souligne Benoît Guillaume. Pas d’objectif de montée pour l’instant donc selon l’entraîneur. Mais de faire d’abord un pas en avant par rapport aux dernières saisons, avec une condition nécessaire : faire du Palais des Sports une forteresse.

 

 

« Faire du fief, un endroit où tout le monde craint de venir »

 

« Une forteresse qui va être attaquée de toutes parts » souligne le coach du GBDH. En effet, des gros concurrents sont attendus au Palais des Sports Ghani Yalouz, comme Ivry, Tremblay, ou encore Pontault. Des adversaires redoutables, promettant de donner du fil à retordre aux bisontins. Mais des challenges, s’ils sont relevés, qui « permettront de nourrir des ambitions » explique Benoît Guillaume. « Mais comme ça va être compliqué, si on n’y arrive pas, on se devra d’être brillant à l’extérieur. En étant capables d’aller renverser des montagnes loin de nos bases », poursuit-il.  

 

Jotham Mandiangu et Thibaud Arteaga : 

 

 

 

 

 

Depuis l’année dernière, après le feu vert de la préfecture du Doubs, la caravane des pieds d’immeuble sillonne Besançon tout l’été, afin de proposer différentes activités sportives ou culturelles.

 

caravane 1

 

Réhabiliter le quartier

 

« Il faut que le quartier de Planoise puisse vivre. Il faut occuper ce quartier, toutes les places, pour que les jeunes soient actifs, dans le bon sens du terme » souligne Alynar Ndao, éducateur sportif au Club Sauvegarde de Besançon. Car beaucoup de ces jeunes ne peuvent pas partir en vacances, et la caravane des pieds d’immeuble a été mise en place pour proposer de nombreuses activités et animations adaptées à tous les âges. Que ce soit un espace dédié aux enfants de moins de 6 ans, afin de développer leur motricité. Mais aussi pour les jeunes répartis en différentes tranche d’âges, de 6 ans / 10 ans / 16 ans, à qui sont proposés des trampolines, des jeux de football, du VTT, des escape games, ou encore des tennis ballon. Et pour tous les autres, dont les familles, avec des parcours santé, des jeux de société, de la zumba, des activités manuelles, et bien d’autres ateliers encore. Tout se déroulant avec un encadrement véhiculant un esprit de médiation sociale à travers le sport, la culture, et l’art. L’ambition pour Alynar Ndao est qu’en septembre, des enfants puissent s’inscrire dans des activités sportives, culturelles, ou quelles qu’elles soient. « Que ces enfants, en sortant d’ici, aient quelque chose dans la tête, qui leur permettra après l’école, le mercredi ou le samedi, d’avoir des activités dans leur journée ».

 

caravane 2

 

La participation du CLJ

 

Le centre de loisirs jeunes de la police nationale, crée il y a deux an et demi, travaille dans toutes les écoles élémentaires durant l’année, et son action porte des CM1 jusqu’au 3èmes. Le but étant de faire un rapprochement police / population. Bénéficiant d’une convention avec l’UFR STAPS, le CLJ investi les écoles, afin de proposer de multiples activités sportives. Et depuis la semaine dernière, il accompagne la caravane des pieds d’immeuble, après une semaine « école ouverte » au collège Diderot, un programme visant à envoyer les CM2 dans des classes de 6ème, et des 6èmes en classe de 5ème, afin de leur permettre une première expérience d’immersion. Pour créer du lien, et permettre qu’ils ne soient pas déstabilisés lors de la rentrée scolaire. C’est l’année dernière, que le Club Sauvegarde a proposé une collaboration au CLJ, qui l’a acceptée. Et au fur et à mesure, ils se sont professionnalisés, jusqu’à investir le gymnase du collège Diderot aux vacances de la Toussaint, en mobilisant près de 270 enfants.

 

Le programme de l’été :

 

S’étendant du lundi 12 juillet au samedi 28 août, à partir de 14h sur 6 secteurs de Planoise :
  • Lundi : Rue de Dijon (14h-20h)
  • Mardi : Rue de Bruxelles ou Savoie (14h-20h)
  • Mercredi : Rue Renoir ou Diderot (14h-20h)
  • Vendredi et samedi : Parc Urbain (14h-21h)
  • 29 juillet : Clairs-Soleils Vareilles avec la MJC Clairs Soleils
  • 5 août : Clairs-Soleils Vareilles avec la MJC Clairs Soleils
  • 12 août : Palente Orchamps avec la MJC Palente
  • 19 août : Saint Claude avec l’ASEP (Haut de Saint-Claude)
  • 26 août : Cras – Chaprais avec l’ASEP (Gymnase Résal)

 

Alynar Ndao du Club Sauvegarde, et Fabio Cilli du Centre de Loisirs Jeunes : 

 

 

Au début de 2021, Stéphane Ravacley a entrepris une grève de la faim pour soutenir Laye Fode Traoré, jeune migrant Guinéen, en formation dans sa boulangerie, lorsque celui-ci a fait l’objet d’une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF), une fois ses 18 ans atteints. La démarche de Stéphane a éveillé l’intérêt des médias et lui a valu un large soutien public. Ainsi porté, il a obtenu gain de cause : Laye a été autorisé à rester en France pour terminer sa formation et se construire un avenir. 

 

Une nouvelle affaire d’expulsion

 

« Et il y en a des milliers d’autres en France » affirme Stéphane Ravacley. Les cas semblables sont nombreux et beaucoup de jeunes migrants en formation sont expulsés dans l'indifférence. Devant le constat de situations aussi dramatiques et répétées, un réseau de solidarité s’est constitué et prend la forme d’une association : « Patron.ne.s Solidaires ». Par ce soutien solidaire, actif et médiatique de son réseau, l’association a pour objet d’accompagner et de représenter les patrons dans leurs démarches pour que les jeunes migrants dont ils sont maîtres d’apprentissage, évitent l’expulsion et puissent terminer leur formation diplômante engagée légalement sous contrat. Si le cas de Laye Fode Traoré avait fait couler beaucoup d’encre en début d’année, un autre cas similaire est d’actualité à Besançon. Il s’agit de Lamine Diaby, un jeune Guinéen né en 2002 à Conakry, et apprenti boulanger à « La Gourmandise », tenue par Alexandre Figard. C’est quelques jours avant l’obtention de son CAP, le jeudi 8 juillet, que Lamine Diaby a reçu une menace d’expulsion par recommandé. Lors de son apprentissage ayant débuté en automne 2019, le jeune homme trouve incontestablement sa voix et démontre une volonté et une certaine habilité dans ce milieu. Et deux années plus tard, son patron Alexandre Figard, champion de France de boulangerie en 2011, est convaincu de vouloir garder Lamine à ses côtés, et lui promet une embauche à l’issue de sa formation. Seulement, l’État lui reproche de ne pas pouvoir prouver son identité. L’avis de l’expert en fraude documentaire de la police aux frontières est défavorable et fait état d’irrégularité dans les actes d’état-civil. Et un courrier de la direction de la citoyenneté et de la légalité, oblige Lamine Diaby à quitter le territoire français sous un mois.

 

« A l’heure actuelle, nous sommes dans un monde d’image, mais pas de travail »

 

« Et de repos » indique Stéphane Ravacley avec un sourire ironique. « On ne trouve plus d’employé, ni d’ouvrier, ni d’apprenti. Dans toutes les entreprises qui ont des métiers durs, comme le TP, les électriciens, les maçons, boulangers, pâtissiers, tout ce que vous voulez. L’époque n’est plus au travail, et on a besoin d’une autre main d’œuvre » déplore-t-il. « Donc forcément lorsque l’on a un jeune qui veux travailler on le prend, quelle que soit sa couleur de peau, et on le forme jusqu’à 18 ans. Passé cet âge, il y a le petit rappel de l’état indiquant qu’il doit repartir ». Des mesures qui n'évoluent pas dans le bon sens, selon le boulanger bisontin, mais plutôt en se durcissant depuis plusieurs mois. Pour cette raison, Stéphane Ravacley et ses collaborateurs ont édité une loi, notamment avec le sénateur de Saône-et-Loire Jérôme Durain, visant à empêcher l’expulsion des jeunes migrants en formation une fois atteint l’âge de 18 ans. « Nous, on veut aider les patrons qui ont quelqu’un de bien au sein de leurs entreprises, qui est intégré en France, qui ne pose de problème à personne. Parce que dites-vous bien qu’en Franche-Comté, il n’y a aucune plainte sur les MENA +. Ce que j’appelle les MENA + sont les Mineurs Etrangers Non Accompagnés de plus de 18 ans. Ils ne sont pas dangereux. Il n’y a eu aucune plainte » soutient le patron de la Hûche à Pain.

 

Une adhésion à 10€ par an

 

« C’est le prix d’un paquet de clope » lance Stéphane Ravacley en évoquant la page d’adhésion sur « Patron.ne.s Solidaires ». 10€ par an. Des donations sont aussi possibles, et les entreprises peuvent défiscaliser. « C’est-à-dire que pour un chèque de 100€, ils ne paieront que 40€, puisque l’Etat leur remboursera 60€. Il faut nous aider » précise le boulanger bisontin. Lui qui il y a quelques jours, était dans l’Ariège, pour venir en aide à un patron d’une boulangerie, confronté au même problème qu’il a connu en début d’année. Drôle de coup du sort, l’apprenti guinéen se nomme aussi Fodé, et le patron Stéphane…

 

Stéphane Ravacley, patron de la Hûche à Pain : 

 

Pour toute adhésion, le lien de Patron.ne.s Solidaires

https://www.helloasso.com/associations/patron-ne-s-solidaires/adhesions/bulletin-adhesion-patron-ne-s-solidaires

 

 

Les joueuses de l’ESBF ont retrouvé le parquet du Palais des Sports ce mardi matin. Un premier entraînement axé sur le physique, sous la houlette de leurs nouveaux entraîneurs Sébastien Mizoule et Tom Garnier. Elles disposent de sept semaines de préparation estivale, où les bisontines enchaîneront des séances de musculation, de physique, de course, de handball, ponctuées par des matchs amicaux, avant la reprise de la compétition qui se tiendra le 8 septembre.

 

Un groupe en forme et enthousiaste

 

« Tout le monde était content de se retrouver ce matin. J’étais content de retrouver le groupe » souligne Sébastien Mizoule, le nouveau coach de l’ESBF. Un groupe au complet, sans blessée, qui a débuté par une première séance afin de développer le côté musculaire, hormis deux joueuses absentes : Sakura Hauge qui disputera les Jeux Olympiques de Tokyo, et Kiara Tshimanga qui disputera le Championnat Europe U19. « On va aborder cette saison le plus simplement du monde. Tout d’abord par un travail axé sur le développement des capacités physiques dans un premier temps. Et puis surtout s’attacher à jouer au handball, et créer du lien avec l’équipe qui est en recomposition » explique l’entraîneur. Un chantier surtout « handballistique » selon Sébastien Mizoule, convaincu de la bonne forme physique des Engagées qui a été confirmé par le test VMA effectué dans la matinée. « Avec les cadres qui nous ont quittés l’année dernière, il va falloir retrouver une nouvelle dynamique et une nouvelle façon de jouer » précise le coach.

 

Un entraîneur d’expérience, imprégné du club

 

Avec un staff qui a aussi beaucoup changé, d’autres aspects seront apportés à l’ESBF cette année, mais sans bouleversement qui viendrait perturber le groupe. En effet, la plupart de ces membres sont originaires du club, et veilleront à perpétuer sa philosophie. Tout comme Sébastien Mizoule, le nouvel entraîneur qui fut pendant quatre ans adjoint et préparateur physique de la première division du HBC Nîmes, mais déjà très bien imprégné de l’ESBF par ses 6 années passées au club, où il était notamment responsable du centre de formation et entraîneur de l’équipe réserve. L’ESBF ressemble par ailleurs beaucoup à ce qu'il a connu à Nîmes, « un club familial, où on véhicule les mêmes valeurs. Mais aussi dans le jeu, tout ce qui est travail défensif et travail physique » explique le coach. « Je m’y retrouve complètement, donc à partir de là je ne vais pas changer énormément de choses. Je vais m’appuyer sur ce que je sais faire, sur ce que j’ai vécu, et sur ce que j’ai vu aux côtés de Raphaëlle (Tervel), Sandrine (Delerce) et Philippe (Monnier-Benoit) l’année dernière, et les cinq années passées. On va continuer dans cette lignée ».

 

Un début de championnat très rythmé

 

« On ambitionne toujours d’être européen à chaque saison. On ne va pas se cacher, chaque année c’est l’objectif, donc on va tout mettre en place pour l’atteindre » affiche l’entraîneur de l’ESBF. Mais le début de championnat sera ardu. Un début de championnat des plus compliqués depuis qu’il est à Besançon confie-t-il. Sept matchs seront joués, dont six contre des équipes présentes en play-offs la saison dernière. Des déplacements difficiles à Brest et à Metz sont à venir. « On va avoir un début de saison très copieux » souligne Sébastien Mizoule. En tout cas les esprits sont préparés, les corps échauffés, et les Engagées n’ont qu’une hâte : refouler le parquet et faire trembler les filets.  

 

Interview de Sébastien Mizoule, entraîneur de l'ESBF :

 

L’application "Sport à Besançon" a été mise en ligne depuis la fin du mois de juin 2021 afin de faire connaître les différentes activités sportives au grand public bisontin. On retrouve de très nombreuses possibilités à travers cet outil numérique : des informations sur les animations sportives, des renseignements sur les horaires d’ouverture des piscines, un accès aux inscriptions dans les clubs, ou encore des réservations en ligne.

 

Un outil destiné à promouvoir le sport

 

"Sport Besançon" permet de connaître les informations concernant les principales activités proposées par la Ville. « Cette application permet de donner plein d'informations sur tout types de manifestations. Par exemple, aujourd’hui nous sommes jeudi, que se passe-t-il à Besançon au niveau des animations ? En allant sur cette application, cela nous permet de savoir ce qu’il y a comme événement aujourd’hui à Besançon, où, à quelle heure, et comment y participer » souligne Abdel Ghezali, élu en charge des sports et des équipements sportifs à la ville de Besançon. L’application permet également de s’inscrire directement aux événements, mais aussi au sein d’un club sportif, ou encore de réserver directement sa place en ligne.

 

Cet été, avec "Sport Besançon", il sera possible de retrouver :

 

  • Les activités concernant Vital’été
  • Les horaires d’ouverture et les informations des diverses piscines à Besançon (Malarmé, La Fayette, Port Joint, Besançon-Chalezeule)
  • Une panoplie d’animations complémentaires (agenda sportif comme le "Trail des Forts" prévu le 28 août, "Tour Besançon Bouge" le 26 septembre)
  • Un répertoire des différents sites sportifs

 

Et dès la fin du mois d’août, l’application rassemblera l’ensemble des acteurs sportifs associatifs.

 

Abdel Ghezali, élu en charge des sports et des équipements sportifs à la ville de Besançon : 

 

 

 

C’est l’aventure de deux amis bisontins, filant le long du Danube à la recherche de la plus grande cave à vins au monde, qui sera projetée jeudi 8 juillet au Mégarama de Besançon. « Danube – En route vers la plus grande cave à vin du monde » illustre le périple de plus de 3000 kilomètres en Europe, de l’Allemagne à la Moldavie, des deux compères Bertrand Vinsu et Anthony Zacconi. La séance sera suivie d’une dégustation de vins avec « les Vents d’Anges du monde » et de fromages avec « le Trou de Souris ». Initialement, la projection était prévue le 13 mars 2020 à Besançon. Dans un monde ou le Covid-19 n’était pas venu tout chambouler. C’est donc d’un an qu'a été repoussée la sortie de ce documentaire, qui sera accessible au grand public dès jeudi prochain. Par ailleurs, les 30 ans de l’indépendance de la Moldavie seront célébrés cette année. Tout un symbole.

 

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À la conquête des vins d’Europe

 

Amateurs de vins, les deux compagnons ont fait l’acquisition d’un « Jumpy » Citroën bleu, aménagé afin de pouvoir parcourir l’Europe, à la recherche de la plus grande cave à vin du monde. C’est en traversant l’Allemagne, l’Autriche, la Slovaquie, la Hongrie, la Croatie, la Serbie, la Roumanie, puis la Gagaouzie, qu’ils ont atteint leur but ultime : la Moldavie. Et plus particulièrement Milestii Mici, un royaume vinicole souterrain de 200km. Leur périple a débuté à Besançon le 24 juin 2019, mais a véritablement commencé à Donaueschingen, une ville allemande de 20.000 habitants située au cœur de la Forêt-Noire, et abritant la source du Danube. Ce fleuve étant le deuxième plus grand d’Europe, qui deviendra leur plus fidèle compagnon tout au long de cette expédition. Tout est parti de la volonté indomptable de Bertrand, de vouloir réaliser un film sur le vin, mais aussi sur la Moldavie. Objectif atteint, tout embarquant son partenaire de voyage, Anthony, il réalisera ce dont il rêvait : un road-movie sur le vin... et la Moldavie. 

« J’avais une forte envie de faire un film qui parle de vin, et qui parle de Moldavie. Et avec un copain, Tony, on s’est dit que ce serait pas mal d’y aller en voiture, en faisant un road-trip. Et qu’on s’arrêterait dans chaque pays, rencontrer des gens qui font du vin, avec pour but ultime la plus grande cave à vin du monde : Milestii Mici »

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« Le vin, c’est magnifique. Le vin c’est la compagnie »

 

« Le vin aussi c’est ça. C’est la compagnie des gens avec qui on le déguste. C’est un échange humain de boire du vin avec quelqu’un » révèle Bertrand. Ce documentaire est un récit de rencontres. Un partage entre deux mondes qui se découvrent, qui se confient, qui s’enchantent en plongeant en harmonie dans la robe d’une essence de raisin, bercé par l'éclat des verres qui s’entrechoquent. À travers ce road-movie, on a la sensation de se retrouver à table avec Siegfried, de trinquer avec Zoltan et Tibor, d’être suspendu aux lèvres de Mirjana, et captivé par les histoires de Mila, ou de Dieter. Et de tant d’autres protagonistes encore, aussi fascinants les uns que les autres, baignant tous dans une aura de bienveillance et d’hospitalité.

« C’était important de voir les locaux, déjà parce que c’est un plaisir de rencontrer des gens, et de découvrir des cultures. Et je ne connaissais pas ce qu’il y avait entre la France et la Moldavie, mis à part l’Allemagne. Le reste n’était que des découvertes. C’était vraiment passionnant. Avec le contexte actuel, on se rend compte que c’est quelque chose qui manque » 

 

Des séances suivies de dégustations  

 

« Danube, en route vers la plus grande cave à vin du monde », sera sous-titré en roumain, en anglais, et en allemand, afin d’être distribué en Europe. Mais avant tout, c’est au Mégarama de Besançon qu’il sera diffusé dès le 8 juillet prochain, puis dans quelques salles de Franche-Comté, pour finir par se répandre un peu partout en France. Avec à chaque fois, la volonté de participier à une dégustation de vin avec les spectateurs après la séance, « parce que c’est chouette, et en bonne compagnie ! » indique Bertrand.

« Le vin c’est magnifique, je trouve que c’est un alcool très noble. Il y a le travail de la vigne qui est un travail passionnant. Et il y a tellement de saveurs différentes dans le vin. Il y a tellement de typicités dans les cépages. On a vu en Roumanie des gens qui travaillent le vin biologique avec des chevaux, c’est formidable de voir ça. Enfin y’a plein de façons d’imaginer, de créer et de déguster le vin » indique Bertrand Vinsu, le réalisateur. « En Autriche ils boivent du Spritz, qui est un mélange de vin blanc avec de l’eau gazeuse. Si on dit ça à un français ça va lui faire bizarre, mais en fait c’est délicieux. Surtout quand il fait chaud ! » signale le réalisateur.

Mais jeudi 8 juillet vous n’aurez pas besoin de « Spritz » pour vous rafraîchir. Il suffira de vous rendre en salle pour vous plonger en plein cœur de la source du Danube à Donaueschingen, puis de vous laisser porter aux quatre coins de l’Europe à travers le Jumpy de Bertrand et d’Anthony. Une odyssée vinicole au goût de proverbes autrichiens, de Purcari, et de douches solaires. « Danube, en route vers la plus grande cave à vin du monde », incontestablement un des meilleurs crus de 2021.   

 

Interview de Bertrand Vinsu : 

Ce mardi se tenait la journée « Justice portes ouvertes ». Les agents du greffe et magistrats du palais de justice de Besançon, ainsi que les avocats du barreau de Besançon ont accueilli ce 29 juin au Palais de Justice, les citoyens qui voulaient en connaître davantage sur leur justice, en échangeant sur son fonctionnement, les enjeux de son organisation et l’importance des moyens dont elle a besoin.

 

Ce mardi matin, 7 personnes étaient au rendez-vous : six femmes et un seul homme. Pour les accueillir, plusieurs intervenants étaient présents : Alexandra Chaumet, magistrate, vice-procureur et déléguée régionale Syndicat de la Magistrature, Me Mikael Le Denmat, bâtonnier, Raphaele Tirel, greffière et secrétaire régionale UNSA, Chaima Ben M’Barek, greffière, une avocate de Besançon.  

 

tribunal

 

Dans un premier temps, les professionnels de la justice ont entamé cette conférence en pointant du doigt les dysfonctionnements rencontrés actuellement par la justice française, en expliquant toutes les conséquences que cela engendre. Une exaspération ressentie lorsque les moyens du tribunal ont été évoqués.

"L'État ne met pas les moyens financiers et humains. On ne peut pas nous reprocher à nous, de ne pas faire des efforts", indique Alexandra Chaumet, vice-procureur et déléguée régionale Syndicat de la Magistrature.

Un propos soutenu par Raphaele Tirel, greffière et secrétaire régionale UNSA, déplorant que les greffiers croulent sous les dossiers. « Des postes sont vacants, mais ne sont pas pourvus, car ils ne sont pas budgétisés", explique-t-elle. Les départs à la retraite ne sont donc pas forcément comblés par de nouvelles arrivées. À cela, s’ajoutent quelques problèmes informatiques ou encore peu de matériel de base :"A titre d’exemple, nous sommes parfois à plusieurs sur un photocopieur. Cela peut très vite devenir compliqué quand nous avons des dossiers complets à imprimer. Sans compter sur les bugs des logiciels informatiques", souligne Chaima Ben M’Barek, greffière à Besançon.

 

le denmat

 

« La France consacre 0,2% de son PIB à l’Institution judiciaire » déplore Me Mikael Le Denmat, bâtonnier. « Pour donner un ordre d’idée, la Roumanie consacre 0,4% de son PIB à son Institution judiciaire ».

La séance s’est achevée par de nombreuses questions des justiciables en direction des professionnels du droit. De la fusion du tribunal de grande instance (TGI) et du tribunal d’instance (TI) en un seul tribunal judiciaire. De la discussion autour des procès filmés et diffusés, ouvrant en parallèle la question sur l’accès aux salles d’audience, peu fréquentées par les citoyens. Mais aussi sur la méconnaissance du droit et des jugements rendus. Du nombre de fonctionnaires de greffe, de juges et de procureurs qui sont parmi les plus bas au sein du Conseil de l’Europe, et de la justice française étant parmi les derniers de la classe européenne au regard du budget par an et par habitant. Une discussion riche et passionnante, permettant de mieux comprendre les problématiques rencontrées par la justice, et de s’ouvrir un peu mieux à ce monde que l’on considère comme parfois trop impénétrable et inaccessible. Alors que ses portes sont grandes ouvertes. Et que les professionnels qui le bâtissent et le composent, incitent justement les citoyens à venir au plus près afin de le découvrir, de le déchiffrer, et de le comprendre. 

 

Mr Abdallah, professeur au lycée Pasteur à Besançon : 

Ce mardi se tient la journée « Justice portes ouvertes ». Les agents du greffe et magistrats du palais de justice de Besançon, et les avocats du barreau de Besançon proposent d’accueillir ce 29 juin au Palais de Justice, les justiciables qui veulent connaître davantage leur justice et échanger sur son fonctionnement, les enjeux de son organisation et l’importance des moyens dont elle a besoin. Compte-tenu des consignes sanitaires et des règles de sécurité, deux groupes de 20 personnes maximum pourront être accueillis. Le premier groupe sera accueilli de 10h à 11h30 et le second de 14h à 15h30.

 

Une journée pour répondre aux questions des citoyens

Les portes du Palais de Justice de Besançon sont ouvertes à toutes et à tous quotidiennement. Mais elles le seront encore plus ce mardi. Fonctionnaires de greffe, avocats, magistrats, viendront à la rencontre des citoyens, selon des modalités pratiques qui seront communiquées localement par chaque juridiction, pour les orienter vers les audiences publiques auxquelles ils pourront assister, et répondre à toutes les questions qu’ils se posent sur leur justice. « Au lieu de faire une grève, ou des actions de « justice morte », on veut que les citoyens qui sont intéressés puissent venir. On prend un temps le matin et l’après-midi pour discuter avec eux et répondre à des questions légitimes qu’ils ont sur la justice. Comment elle fonctionne, pourquoi est-ce que parfois elle ne peut pas fonctionner, pourquoi peut-elle être lente, pourquoi est-ce que des décisions ne sont prises forcément à temps. Toutes les questions que peuvent se poser les citoyens sur leur justice » souligne Alexandra Chaumet, déléguée régionale du syndicat de la magistrature et vice-procureur.

 

Faire connaître le monde de la justice

Selon la magistrate, c’est un moyen choisi pour répondre à des discours stéréotypés et politiques. « Venez voir le concret de la justice quotidienne. Pas seulement celle du pénal, et des grands procès. On oublie toujours et on met de côté le gros de la justice, qui est la justice civile. Des divorces au particuliers qui ne s’entendent plus. Et c’est tout ça que les citoyens ne connaissent pas. Et grâce à cette journée, peut-être qu’ils prendront conscience de l’utilité de regarder la justice autrement que sur un biais manichéen » indique Alexandra Chaumet. Cette vision manichéenne qui est parfois trop présente dans l’esprit des citoyens, incitant l’opinion publique à s’insurger et à réclamer des peines et des jugements parfois beaucoup trop absurdes et incohérents. A taper sans relâche sur un système en souffrance. A calomnier et déprécier une institution indispensable, substantielle, qui maintient l’équilibre d’une société. Tout cela étant les conséquences d’un manque de connaissance, de compréhension, et de discernement. Il y a une nécessité aujourd’hui en France, d’éclairer, d’instruire, et de révéler ce qu’elle réellement la justice.

 

Aviser sur le travail des professionnels de la justice

Une jauge d’une vingtaine de personnes sera reçue au palais de justice ce mardi matin et après-midi. Ensuite, les visiteurs seront accompagnés avec les agents de greffe et les avocats dans une salle ou sera faite une table ronde afin de discuter et d’échanger. « On espère en tout cas donner des explications, également sur le rôle des avocats. Beaucoup se demandent pourquoi est-ce qu’on défend telle ou telle personne, et je pense que c’est aussi important que les professionnels de la justice puissent expliciter leur travail ». Parce que beaucoup de citoyens ont parfois trop tendance à se muer eux-mêmes en procureur, en juge, ou en moraliste. « Voyez avec la pandémie, tout le monde s’est érigé en épidémiologiste ou en médecin, c’est à peu près la même chose dans le monde de la justice », souligne Alexandra Chaumet.  « Mais c’est aussi important de montrer pourquoi est-ce qu’elle ne peut pas être traitée comme n’importe quel ministère régalien, comme n’importe quelle administration, car il y a des enjeux qui concernent les valeurs de la démocratie et de la république que nous sommes. Ce dialogue est important.  Cette journée permet d’avoir accès à d’autres professionnels du droit et à d’autres pans de la justice. Pour que chaque citoyen puisse dire demain : notre justice ».  

 

Ce matin aux alentours de 8h, un homme de 67 ans s’est fait renversé par un véhicule de tourisme rue du clos Munier à Besançon. La victime, grièvement blessée, a été transportée au CHU Jean Minjoz par le SDIS. 

Un nouvel espace de découverte permanent a ouvert ses portes à la Citadelle de Besançon vendredi dernier : une chambrée de soldats des régiments d’infanterie de l’époque de Louis XIV. Dans ce lieu d’exposition accessible à toutes et à tous, petits et grands peuvent vivre une expérience inédite en profitant d’outils de médiation originaux.

Aujourd’hui classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, la Citadelle de Besançon est à la fois un lieu culturel et un site touristique. Cette chambre est l’occasion de faire découvrir aux visiteurs la vie quotidienne des soldats au tournant des XVIIème et XVIIIème siècles.

 

 

Qu’est-ce que cette chambrée ?

Elle correspond à un modèle type qui se développe durant le règne de Louis XIV. Jusqu’alors les soldats étaient généralement logés chez l’habitant dans leur ville de garnison. A la fin du XVIIème siècle, sous l’impulsion du marquis de Louvois, ministre de la guerre, et de Vauban, les premières casernes se normalisent. La chambrée qui permettait d’accueillir douze hommes n’était pas un simple dortoir mais un véritable lieu d’échanges, servant aux soldats pour dormir, cuisinier, se nourrir ou encore se divertir.

 

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Que contient-elle ?

Aménagée avec une grande table centrale et deux bancs, un lit, une cheminée équipée d’ustensiles utilisés à l’époque pour cuisiner (pot à cuire, assiette, crémaillère…), un coin pour costumes mis à disposition des visiteurs, un râtelier d’armes avec des vrais fusils et d’autres factices à manipuler. Cette chambrée de soldats permet d’en apprendre plus sur l’alimentation, l’armement, l’hygiène ou encore les loisirs à travers une expérience grandeur nature. Les visiteurs peuvent déambuler à leur guise à l’intérieur de la chambrée. Tous les objets et mobiliers présents sont fidèles à la réalité historique, pour se mettre à la place des soldats. L’éclairage participe à l’immersion grâce à des sources lumineuses douces et diffuses qui reproduisent les flammes de chandelles ou de lampe à huile. Les visiteurs peuvent également s’asseoir près de la cheminée, ou encore s’allonger sur le lit.

 

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Un dispositif de réalité virtuelle

Ce lieu est aussi équipé d’un dispositif de réalité virtuelle qui recrée en 3D la chambre de l’officier voisin. Les personnes sont invitées à « l’espionner à travers le mur ». Débutant par une petite animation mettant en scène l’officier et son valet, ce dispositif permet de montrer au public les différentes conditions de vie les séparant. Puis, à l’aide d’une manette, il est possible de fouiller la chambre et de cliquer sur de nombreux points d’intérêts qui apporteront des informations supplémentaires. Un dispositif de réalité réalisé par la société de programmation Da Viking Code et la société de maquette 3D Héritagevirtuel.

 

 

Gaëlle Cavalli, responsable de la valorisation du monument Vauban à la Citadelle :