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A l’occasion d’Octobre Rose, le 17 octobre, 20 patientes du CHU Minjoz de Besançon deviendront mannequins d’un jour. Elles seront habillées par le couturier bisontin Romuald Bertrand. Ainsi, le jeudi 17 octobre, elles s’élanceront sur le tapis rose spécialement déroulé pour elles. L’école de coiffure Cordier prêtera main forte pour coiffer les participantes.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une journée spéciale, qui débutera par des ateliers d’information et de sensibilisation. Après un intermède musical, programmé entre 17h30 et 18h30, le défilé se déroulera, dans le hall principal de l’hôpital bisontin, de 18h30 à 19h30.

Dans un communiqué, le collectif de défense de la santé du Doubs s’alarme quant à la situation des hôpitaux publics français. Selon des chiffres concomitants, « il y aura 1.510 postes ouverts en moins dans les hôpitaux pour la nouvelle promotion d’internes en médecine à la rentrée ».

Les internes sont des étudiants qui ont déjà effectué six années d'études de médecine, qui exercent sous la responsabilité d'un médecin senior,  tout en continuant à se former dans une spécialité. Selon le collectif, « le CHU Minjoz de Besançon n’est pas épargné, avec 37 internes en moins soit 16,5% ». Une pétition nationale est en ligne. Elle recueille déjà plus de 7000 signatures afin que le gouvernement ouvre de nouvelles places.

Dans le cadre de la fête de musique, l’hôpital Jean Minjoz de Besançon proposera une série de sept concerts, entre 11h30 et 16h30, dans le hall de l’établissement. Différentes ambiances seront proposées : piano, violoncelle, guitare, piano, chanson française et internationale.

Dans le cadre de la journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe, le CHU Minjoz de Besançon a renouvelé son partenariat avec les boulangers de la région, qui s’est étendu, cette année, avec les départements de Haute-Saône et du Jura.

Rappelons que cette journée permet d’informer le grand public sur la loi en vigueur et de le sensibiliser sur le sujet. Ainsi, depuis le 17 juin, et jusqu’au 23 juin, 250 boulangeries emballent les achats de leurs clients avec des sachets spécialement conçus pour l’occasion, et remis par le centre hospitalier bisontin.

Ce lundi, en fin d’après-midi, les nouveaux locaux du centre de ressources et de compétences de la mucoviscidose (CRCM) adultes ont été inaugurés à l’hôpital Minjoz de Besançon. Le montant des travaux s’élève à 165.000 euros, dont les 2/3 ont été financés par l’association Grégory Lemarchal. Ces locaux, entièrement rénovés, ont été repensés et décorés. Ils offrent une meilleure prise en charge des patients, en concentrant en un même lieu une équipe pluridisciplinaire (médecins, kiné, diététicienne, psychologue, assistante sociale, infirmiers et secrétaire) . A Besançon, ce sont 90 adultes qui sont accueillis au sein de cette structure.

L'interview de la rédaction  : Pierre Lemarchal

En intervenant ainsi, Mme et Mr Lemarchal veulent faire évoluer ces structures, qui « ont un grand besoin d’aide et de soutien pour mener à bien leurs missions ». Ils font ainsi référence aux conditions qu’ils ont connues lorsqu’ils accompagnaient, leur fils Grégory, soignés pour la mucoviscidose, dans un hôpital parisien. La maman et le papa du jeune chanteur disparu veulent créer des espaces « sereins et apaisants », qui concourent au mieux-être d’un malade. Ils entendent également prendre soin des familles et des soignants. Désormais, l’hôpital Minjoz dispose d’un espace de quatre salles, entièrement dédiées à ce service. Des espaces accueillants, des couleurs chaleureuses, des aménagement fonctionnels sont désormais une réalité. Au total, depuis 17 ans, ce sont 27 services qui ont été rénovés, sur les 45 qui sont déployés dans les hôpitaux français. Nice et Créteil font partie des structures récemment ciblées.

L'interview de la rédaction  : Bénédicte Michaud-Thiriez, responsable du CRCM adultes de Besançon

Pour faire connaissance et aider l’association Grégory Lemarchal, n’hésitez pas à vous rendre sur le site : https://www.association-gregorylemarchal.org/

Après deux années de travaux, le CHU de Besançon s’est doté d’un plateau technique de cardiologie de très haute technologie. L’établissement dispose désormais de quatre salles entièrement rénovées et d’équipements parmi les plus performants pour prendre en charge l’ensemble des pathologies cardiaques. Le coût de cet investissement s’élève à près de 6 millions d’euros, dont presque la moitié a été prise en charge par l’Europe.

Le Professeur Nicolas Meneveau, le chef du service cardiologie du CHU de Besançon, explique que ces nouvelles installations apportent une meilleure prise en charge et modifie considérablement les interventions qui, aujourd’hui, peuvent ne pas toujours faire  appel à la chirurgie. « Avec l’avènement des nouvelles techniques, les progrès de l’imagerie, la miniaturisation du matériel, nous sommes en mesure de proposer, aux patients souffrant d’une cardiopathie grave, des approches beaucoup moins agressives, qui évitent d’ouvrir la poitrine et qui permettent d’offrir des soins de qualité, et certainement beaucoup plus sûrs » argumente le Professeur Meneveau. Et d’ajouter que ces interventions provoquent « beaucoup moins de complications post-opératoires et de morbi-mortalités postopératoires ».

 

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L'interview de la rédaction : Le Professeur Nicolas Meneveau

Quatre nouvelles salles entièrement équipées

Concrètement, le CHU Minjoz dispose de deux salles dédiées à la prise en charge de patients souffrant des artères coronaires. Chaque année, l’hôpital bisontin réalise 2.500 coronographies et 1700 angioplasties, entrainant l’implantation d’un stent. Le nouveau plateau technique  comprend également deux salles hybrides qui sont des blocs opératoires. L’un d’eux permet la prise en charge des patients souffrant de troubles du rythme cardiaque. Autrement dit, de tachycardies graves. L’autre est exclusivement dédiée  à la prise en charge de pathologies aortiques lourdes.

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L'interview de la rédaction : Le Professeur Nicolas Meneveau

 

En conclusion. Précisons que le CHU Minjoz apparaît dans le top 10 français, en termes de volumes d’activité dans ce domaine. Il est aujourd’hui doté d’un plateau technique moderne et confirme son positionnement de pointe dans cette spécialité. Actuellement, sept médecins et douze infirmières travaillent au sein de ce nouveau plateau technique de cardiologie.

 

En octobre prochain, le CHRU Minjoz ouvrira, à Besançon, son hôpital de jour de santé des femmes. A terme, l’établissement proposera sept parcours de santé. Dans un premier temps, ce sont trois parcours qui seront proposés aux patientes : le parcours chirurgical pour les patientes atteintes de cancer du sein, de cancer du pelvis, et  d’endométriose. A travers cette démarche, le CHU Minjoz entend accompagner et aider les femmes qui en ont besoin dans les trois dimensions de santé que sont la santé physique, psychique et sexuelle.

L’objectif est d’optimiser la prise en charge globale. L’hôpital de jour de santé des femmes (HDJ) associera le monde associatif. Il sera composé également de différents professionnels hospitaliers ou extra-hospitaliers. Une sage-femme, une psychologue, un kiné et une socio-esthéticienne  seront présents. Une initiation à l’hypnose sera également proposée pour permettre le développement de compétences dans la gestion de son stress et de son anxiété. Ce dispositif entend rendre les patientes actrices de leur santé, identifier leurs besoins et les orienter en fonction de ces derniers. La mission est ambitieuse et vise à améliorer la convalescence des patientes et réduire les séquelles de la maladie et/ou de la chirurgie.  « C’est important de rendre les patientes actrices de leur prise en charge et qu’elles comprennent bien ce qui va leur arriver. Si elles ont des besoins particuliers, il faut que l’on puisse anticiper les choses et qu’elles bénéficient d’un accompagnement spécifique, en rencontrant une assistante sociale par exemple » termine Séverine Bey, cadre de santé et à l’initiative de ce projet. 

L'interview de la rédaction : Séverine Bey, cadre de santé

 

Deux approches

Ce projet est à l’initiative du centre hospitalier bisontin, qui s’appuie sur deux approches qui ont fait leur preuve : l’éducation thérapeutique et la réhabilitation améliorée après chirurgie (RAAC). « C’est vraiment centré sur le patient. C’est lui donné des compétences et qu’il ait les bonnes réactions » explique Mme Bey. La cadre de santé voit en ce projet un complément à la médecine de ville, qui a besoin d’appui et de  relais, face aux fortes sollicitations qu’elle rencontre.

Afin de promouvoir auprès des étudiants en médecine, en pharmacie et en odontologie Besançon, le CHU Jean Minjoz met le cap sur une campagne d’attractivité ciblée en lançant un nouveau site dédié exclusivement aux futurs internes « Mon internat, c’est Besac ! », à l’adresse moninternatcestbesancon.fr. L’objectif est de convaincre ces jeunes futurs praticiens de choisir Besançon pour effectuer leur 3e cycle d’études médicales ou pharmaceutiques et donc à choisir leur internat et leur spécialité.

C’est un bel anniversaire qui a été célébré ce vendredi après-midi au service de cardiologie du CHU Minjoz à Besançon. Le personnel soignant, en présence du chirurgien et Professeur Sidney Chocron, a reçu Mme Evelyne Goyet, âgée de 77 ans, qui a bénéficié d’une opération du cœur, qui lui a permis d’améliorer grandement sa santé et de prolonger une vie qui semblait bien fragile. Il y a dix ans, cette Jurassienne, en grande insuffisance cardiaque, acceptait l’implantation d’un cœur artificiel. Une intervention qu’elle redoutait, mais qu’elle ne regrette pas. En France, elle est la troisième patiente à fêter ses dix ans d’assistance cardiaque.

L'interview de la rédaction / Mme Goyet

Reconnaissante, Mme Goyet explique que cet appareillage, « un peu contraignant », lui a sauvé la vie. « La vie s’était drôlement ralentie. J’allais vraiment vers la fin » explique-t-elle. Et de continuer : « Chapeau à eux. Ce fut difficile à l’accepter, mais mon existence a grandement changé depuis ». Dix années se sont désormais écoulées et la patiente profite du quotidien et de ses proches. Depuis l’intervention, deux petits enfants sont venus agrandir la famille.

COEUR CHU 2

 

Une grande insuffisance cardiaque

Le Professeur Sidney Chocron explique que cette technologie s’adresse à des personnes « qui n’arrivent plus à respirer correctement ». « Elle était maigre. Elle était dénutrie. Aujourd’hui, elle est en pleine forme. Elle fait même du ski » ajoute le Professeur. Pour faire simple, dans le cas de cette patiente, le ventricule gauche est défaillant. Ainsi la technologie mise en œuvre a pour mission principale de le court-circuiter, via un système, composé d’une turbine, qui assure le transfert du sang, du ventricule gauche à l’aorte. La technologie d’il y a 10 ans a déjà évolué. Une décennie plus tard, elle n’est déjà plus la même. Elle se perfectionne et améliore le confort de vie des patients. Le  CHU de Besançon a réalisé  une cinquantaine d’interventions de ce type depuis 2011.

L'interview de la rédaction / Professeur Chocron

Le CHU de Besançon est désormais doté de trois IRM de pointe. Ces équipements permettent d’accélérer les prises en charge et les diagnostics, notamment au sein de la filière AVC, de la pédiatrie et des urgences pédiatriques et de la cancérologie. Ces acquisitions s’accompagnent d’une rénovation du service existant. Par ailleurs, dans un souci de rendre ces examens les plus confortables possibles, rappelons que le plateau technique d’imagerie médicale propose une solution immersive et la possibilité de visionner une vidéo pendant le temps de la prise en charge.