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Ce lundi après-midi, Thierry Gamond-Rius, le directeur général du CHU de Besançon, a présenté les grands projets qui rythmeront le calendrier des prochains mois. Projets immobiliers, nouveaux équipements médicaux, organisation des soins, … de nouvelles initiatives verront le jour. Parmi lesquelles la naissance d’un nouveau bâtiment, pour 2026,  dédié à la psychiatrie, et qui réunira en un même les lieux les sites de Saint-Jacques et Minjoz à proximité de la Maison des familles et de l’internat.

Il est également annoncé l’ouverture d’un centre d’enseignement et de soins dentaires à la rentrée 2024. Il accueillera alors les étudiants en odontologie de 4è puis de 5è année. D’une superficie de 3600 m2, le futur bâtiment abritera 40 cabinets dentaires, deux salles d’imagerie dentaire, ainsi qu’un laboratoire de prothèses. Il sera localisé sur le terrain situé derrière le bâtiment orange du CHU, auquel il sera relié par une galerie aérienne.

De nouveaux équipements médicaux de pointe, pour un montant de 9,5 millions d’euros, sont également prévus. Ils s’ajoutent aux 7 millions déjà consentis. Précisons que près de 6,5 millions d’euros proviennent des fonds européens (Feder). Ces investissements apporteront les dernières innovations médicales au bénéfice des patients et conforteront le positionnement d’excellence du CHU de Besançon.

Depuis le 12 juin dernier, le CHU de Besançon dispose, au sein du bloc opératoire de chirurgie traumatologique, d’un tout nouveau système de microscope 3D robotisée : le KINEVO 900 de Zeiss Meditec. Ce microscope innovant est désormais utilisé au CHU pour les interventions de chirurgie de la main, la reconstruction mammaire avec lambeaux et plus généralement la microchirurgie. Il a été utilisé pour la première fois le 13 juin, dans le cadre d’une intervention chirurgicale sur main, c’est la première intervention française de chirurgie de la main en 3D.

Cette nouvelle plateforme de visualisation chirurgicale combine des modes de visualisation optique et numérique tout en offrant une meilleure ergonomie de travail au chirurgien. Un écran complète les binoculaires qui obligeaient les chirurgiens à rester la tête penchée en avant pendant toute la durée de l’opération. Autre nouveauté, le microscope enregistre intégralement l’intervention chirurgicale. Les images sont ensuite visionnées et font l’objet d’un débriefing en équipe ; les vidéos ainsi réalisées constituent un véritable outil pédagogique et contribuent à la diffusion et à l’amélioration des pratiques opératoires.

Le CHU de Besançon est Centre de recours SOS main, accrédité par la Fédération européenne des services d’urgences de la main (FESUM). Ainsi, le service de chirurgie orthopédique prend en charge, à l’échelle régionale, 24h / 24 et 7 jours / 7, tous les traumatismes et plaies de la main. Ce nouvel équipement de pointe, de plus de 400 000 €, constitue une avancée majeure pour la microchirurgie et la chirurgie de la main

Lancée en 1982 par le ministère de la Culture dans l’objectif de faire descendre dans la rue les cinq millions de Français qui jouaient d’un instrument de musique, la 41ème édition de la fête de la musique se tient ce mercredi. Comme chaque année de nombreux rassemblements sont organisés partout en France. Il y aura bien sûr les instants festifs, prévus dès cette fin d’après-midi au cœur des villes et villages, mais les administrations et les services publics ne sont pas en reste. Les festivités ont commencé dès 11h30 ce matin au CHU Minjoz de Besançon et se poursuivent cet après-midi et jusqu’à demain.

A 14h au CHU Minjoz ce mercredi, le public pouvait se laisser bercer au rythme de « Chœur du jeudi », une chorale venue égayer le hall de l’établissement de santé. Une petite représentation d’une demi-heure, suivie par d’autres concerts au fil de la journée. « La musique apporte toujours du bonheur. C’est d’autant plus prégnant à l’hôpital, parce que c’est un endroit où on a besoin d’être accueilli, recueilli, et tout ce qu’on peut gagner en sentiment, en confort de vie, est le bienvenu » souligne Bertrand Bosse, qui dirigeait la chorale ce mercredi. « On voyage dans le temps, avec des chants de la renaissance, du moyen-âge, mais aussi contemporains. Et puis dans l’espace, avec des chants du monde, de toutes les cultures » poursuit le chef de cœur.

 

 

Les professionnels du CHU ou des personnes extérieures, se succéderont donc tout au long de la journée afin d’animer le hall de l’établissement. « Quand on est un patient, la culture est primordiale. Elle a des bienfaits au niveau de la santé et du moral. Plus on peut multiplier les actions culturelles, mieux c’est pour les patients » explique Jonathan Debauve, directeur de la communication et de la culture au CHU Minjoz. Mais cette action concerne aussi les agents. Pour rappel, le centre hospitalier est le premier employeur du territoire avec 7200 professionnels. Par ailleurs, plus d’un millier de visiteurs passent chaque jour au CHU. « Toute cette population peut être touchée. Les patients, le personnel, les visiteurs. Il est important de pouvoir leur proposer cette ambiance musicale afin qu’ils puissent en profiter lors de cette grande fête culturelle » poursuit Jonathan Debauve. Au programme ce mercredi, concerts de piano, trompette, et chorale. Une animation qui se poursuivra jusqu’à demain, avec un atelier « Ensemble vocal » de 19h30 à 20h30.

 

Ce mardi, les services de dermatologie et de rhumatologie du CHU de Besançon proposent un stand d’information dédié à la sensibilisation au psoriasis et au rhumatisme psoriasique. La première pathologie est une affection cutanée inflammatoire qui touche 2 à 3% des Français, tandis que la deuxième  est une forme de rhumatisme inflammatoire chronique qui affecte les articulations chez 30% des patients atteints de psoriasis. A cette occasion, la réalité virtuelle et la technologie robotique s’unissent pour mieux sensibiliser.

La société Curling, basée en Belgique, est  présente pour sensibiliser le patient aux impacts de ses habitudes de vie sur sa santé. A l’aide de la nouvelle technologie, elle renseigne les patients sur leur âge « artériel » et les risques qu’ils prennent. La sédentarité, l’alcool, le tabac, une mauvaise alimentation sont autant de causes qui retentissent notamment sur l’activité cardiaque entre autre.  Le psoriasis étant lié à des difficultés cardiaques, il est important d’adopter les bons comportements. « En tant qu’acteur de notre vie, nous sommes notre premier médecin » explique Yvan Bien.

L'interview de la rédaction / Yvan Bien

 

Des conséquences invalidantes

Comme le souligne le Professeur Clément Parti, chef du service de rhumatologie au CHU de Besançon, « les patients atteints de psoriasis peuvent développer une maladie articulaire, inflammatoire, qui peut être très invalidante ». Comme très souvent, la médecine réalise de belles prouesses et avancées.  Des traitements existent. Ils permettent de traiter les symptômes, mais aussi de cibler précisément le mal, en agissant sur une molécule spécifique. Ces deux pathologies peuvent toucher plusieurs articulations et parties du corps.

L'interview de la rédaction / le professeur Clément Parti

N’hésitez pas à consulter votre médecin traitant. Le Professeur Clément Parti rappelle que « le rhumatisme psoriasique peut avoir des conséquences irréversibles sur une articulation, avec l’apparition d’un handicap pour la suite de sa vie ».

Ce jeudi matin, Français Braun, le ministre de la santé, était à Besançon où il s’est rendu dans  deux laboratoires privés, implantés dans le pôle Témis santé. Peu avant, il a échangé, en  compagnie de Marie Guite Dufay, avec la commission santé de régions de France. Réunis en intersyndicale ce matin, une centaine de soignants de l’hôpital Minjoz de Besançon ont tenté d’interpeller François Braun pour échanger avec lui sur les moyens et la situation des hôpitaux publics en France et le prolongement de l’âge de départ à la retraite. Empêchés par les forces de l’ordre et gazés à deux reprises, les manifestants n’ont pu que rester à distance.

A l’image de Marc Paulin du syndicat Sud Santé, les syndicats et le personnel soignant de l’hôpital Minjoz dénoncent « la méprise de ce gouvernement ». Ils regrettent que François Braun n’ait pas dénié rencontrer les 7200 personnes qui travaillent au centre hospitalier dans des conditions difficiles. « Ces femmes et ces hommes qui se sont dévoués corps et âmes durant trois ans » explique M. Paulin. Et de conclure : « sans doute que le ministre avait d’autres préoccupations. Notamment la défense des laboratoires privés, qu’il a visité ce matin ».

L'interview de la rédaction : Marc Paulin ( syndicat Sud Santé)

 

MARC PAULIN

Une prise de conscience nécessaire

Depuis deux ans, la situation de l’hôpital bisontin ne s’améliore pas. Les arrêts de travail sont une réalité. Ils atteignent plus de 10% des effectifs aujourd’hui. 149 lits sont actuellement fermés faute de personnel. Les recrutements sont difficiles et ne permettent pas de combler les départs. « Nous n’arrivons pas à reprendre une activité normale. Le pôle chirurgie fonctionne à 80% de ses capacités. Sans parler de la situation des urgences ». La réforme des retraites cristallise également la colère. Marc Paulin rappelle que « ¼ des infirmières et 1/3 des aides-soignantes, qui partent en retraite, ont développé des pathologies liées directement à leur travail ». Le responsable syndical ajoute que « l’espérance de vie d’une infirmière est de 6 à 10 ans inférieure à la moyenne nationale ». Des arguments que le gouvernement peine à entendre.

L'interview de la rédaction : Marc Paulin (syndicat Sud Santé)

Le CHU de Besançon recherche 25 joueurs de poker en ligne. Cette étude s’inscrit dans le cadre d’un travail de recherche sur la dépendance aux jeux de hasard et d’argent et celle aux jeux vidéo, notamment en ligne. Les services de psychiatrie et d’addictologie du CHU de Besançon conduisent plusieurs projets portant sur les éventuelles prédispositions à la dépendance sans substance. L’objectif est de mesurer l’activité cérébrale pendant deux jeux informatiques. Pour de plus amples informations sur cette opération, il faut contacter l’hôpital bisontin au 03.81.21.90.07  

L’épidémie de Covid-19 régresse depuis plusieurs mois, et le CHU de Besançon ajuste ses recommandations quant au port du masque entre ces murs. Il ne sera plus obligatoire pour les personnels, les patients, les visiteurs.  

Néanmoins, il reste nécessaire dans certains cas

  • Pour tous : symptômes ORL ou respiratoires tels que toux, éternuements, maux de gorge...
  • Pour les patients fragiles en fonction de leur pathologie et selon les consignes de leur médecin.
  • Pour les personnels, les indications du port du masque redeviennent les mêmes qu’avant la pandémie.

Évidemment, tous les autres gestes barrières sont toujours d’actualité.  

Plus d’informations sur les modalités de visites

  • Les visiteurs sont priés de renoncer à leur visite en cas de symptômes ORL.
  • Visites autorisées de 13h à 19h, sauf consignes spécifiques affichées dans les services.
  • 2 visiteurs autorisés par chambre sauf consignes spécifiques affichées dans les services.

Dans la matinée, une femme, qui aurait perdu le contrôle de son véhicule, a heurté une voiture sur la N57 à hauteur des Premiers-Sapins dans le Doubs. La collision a fait trois blessées, dont une grave, héliportée en urgence au CHU de Besançon. La conductrice de 35 ans aurait subitement perdu le contrôle de son véhicule après un malaise. Sa voiture se serait déportée, percutant un véhicule transportant une femme de 50 ans et sa fille âgée de 19 ans.

Depuis une quinzaine de jours, le CHU Minjoz, à Besançon, dispose d’un nouveau robot dédié à la chirurgie de l’oreille. Le site bisontin est le premier centre hospitalier universitaire du quart nord-est de la France à être équipé de cet outil. A la fin de l’année 2022, seulement dix robots identiques étaient installés en France. Ce plateau technique de pointe est notamment utilisé pour la pose d’implants, qui permettent à certaines personnes atteintes de surdité d’avoir un meilleur accès au son. Il est également utilisé pour la pose de prothèses ou encore comme support à l’endoscope, pour avoir un meilleur champ de vision lors d’une intervention.

Le coût d’une telle installation est estimé à 400.000 euros. Equipé d’un joystick, de trois bras et d’un écran pour visualiser l’intervention, le robot est piloté à distance par le professionnel. La dextérité est meilleure et la sécurité est plus grande pour le patient. La maîtrise des actes est plus assurée et certains désagréments sont plus facilement évités.

Cette technologie devrait encore progresser. D’ailleurs, le Professeur Laurent Tavernier travaille actuellement, avec d’autres chercheurs du laboratoire bisontin FEMTO-ST, sur le développement d’un micro-robot pour détecter et traiter, par pulvérisation laser, une pathologie de l’oreille moyenne, autour des osselets.

L'interview de la rédaction / le Professeur Laurent Tavernier, chef du service ORL, audiophonologie, chirurgie cervico-faciale

 

Les sapeurs-pompiers du Jura sont intervenus ce matin sur la D678 à Courlaoux dans le Jura pour un accident de circulation impliquant un poids-lourd et une voiture. Le bilan définitif fait état d’un blessé grave héliporté sur le CHU de Besançon médicalisé, et d'une autre personne indemne laissée sur place. 12 sapeurs-pompiers et 5 engins se sont rendus sur place.