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Ce mercredi 4 mai, le CHU de Besançon, l’Agence Régionale de Santé et la Cour d’appel ont signé un nouveau protocole de médecine légale. Il a pour objet de préciser l'organisation et le financement du schéma directeur de la médecine légale sur le ressort de la cour d'appel de Besançon. Une médecine au service de la justice, de plus en plus sollicitée, qui veut assurer une meilleure réponse judiciaire.

 

Qu’est-ce que la médecine légale ?

Le procureur général et la directrice générale du CHU ont fait le constat des difficultés d'organisation rencontrées par le service de médecine légale. Avec les autres signataires de ce nouveau protocole, ils ont convenu d'avancées permettant notamment une modification des modalités de prise en charge d'une partie des examens de garde à vue, une augmentation de l'effectif des médecins légistes, et un enrichissement des prestations offertes dans le ressort en matière de médecine légale.

La médecine légale est une spécialité de la médecine qui consiste à constater et évaluer des lésions de victimes, vivantes ou décédées, et d’aider la justice. Elle regroupe trois grands champs d’activité :

-          La médecine légale du vivant (constatation et évaluation des lésions après des violences, évaluation de leur retentissement et éventuels préjudices)

-          La médecine légale thanatologique (réalisation d'autopsie lors de mort suspecte, criminelle ou après accident de la voie publique, de corps non identifiés ou à la demande des familles)

-          L'expertise médicale (visant à répondre à des questions techniques de procédures pénales et à évaluer les préjudices de victimes dans des procédures indemnitaires).                                                                                                                    

 

Que va permettre la signature de ce nouveau protocole ?

« Il faut donner au service de médecine légale les moyens à la hauteur de la tâche qu’on leur demande d’accomplir » souligne Christophe Barret, procureur général près la Cour d’Appel de Besançon. Un propos soutenu par Chantal Carroger, directrice du CHU de Besançon, satisfaite de ce nouveau protocole qui remet la médecine légale au cœur des missions de l’hôpital. Il prévoit notamment six médecins légistes à temps plein et deux autres à temps partiel. ”A un moment, on s’est retrouvé avec deux médecins légistes seulement. Aujourd’hui, nous avons une équipe complète” a déclaré la directrice du CHU de Besançon. Par ailleurs, pour alléger l’activité des médecins légistes qui opèrent de jour comme de nuit toute de l’année, les médecins de ville ou SOS médecins sont désormais requis pour les examens de gardes à vue qui interviennent au milieu de la nuit. Qui plus est, un nouveau poste au CHU de Besançon est financé par le ministère de la Justice à hauteur de 75.000€. Et pour faire fonctionner ce service de médecine légale de la meilleure des façons, le ministère de la justice lui verse une subvention d’un million d'euros par an.

 

 

« Je suis fier, parce qu’il est assez rare de voir une signature de protocole suivi d’une augmentation de moyens » témoigne Pierre Pribile, directeur général de l’ARS Bourgogne-Franche-Comté. D’autant plus que ce service de médecine légale peut jouer un rôle extrêmement important dans de nombreuses situations. Notamment lors d’affaires criminelles. « La médecine légale est un des modes essentiels de production de la preuve. Une preuve qui peut établir une responsabilité pénale, et apporter une réponse judiciaire » explique Christophe Barret, procureur général près de la Cour d'appel de Besançon. Mais la médecine légale, ce ne sont pas seulement les autopsies réalisées pour résoudre des enquêtes. Cette discipline présente de nombreuses autres missions. Cela va de l’examen d’un suspect pour déterminer la compatibilité de son état avec une garde à vue ou non, l’examen d’une victime pour établir son ITT, la prises en charge des victimes, des familles de défunts, la mise sous scellé des indices, les analyses, l’évaluation psychiatrique, etc.

 

Quelques chiffres :

-          En 2021, le service de médecine légale du CHU de Besançon a examiné 1789 victimes dans le cadre d’une enquête.

-          999 personnes ont été vues dans le cadre d’une garde à vue.

-          202 autopsies ont été réalisées en 2021 et 88 depuis le début 2022. 

 

Chantal Carroger, directrice générale du CHU & Christophe Barret, procureur général près la Cour d'Appel de Besançon:

 

 

C’est un projet qui tient à cœur Anne Vignot, la présidente de Grand Besançon Métropole.  Soucieuse du bien-être et de la santé de ses concitoyens, lors des périodes de grande chaleur, l’édile bisontine et sa majorité ont lancé des travaux de végétalisation des espaces à proximité des arrêts de bus et de tram de la cité comtoise.

VEGETALISATION chu 4

Engagés le 10 janvier dernier, les travaux sur le parvis du CHU Jean Minjoz sont terminés. La maire de Besançon a fait de cet endroit une priorité. D’une part, pour le confort aux usagers évoqué précédemment, mais aussi pour les visiteurs de l’hôpital Minjoz, qui ont besoin également d’un havre de paix pour se ressourcer et prendre du recul dans les moments les plus difficiles.

vegetalisation chu

Les travaux réalisés

600 m2 ont été désimperméabilisés sur une surface de totale de 3200 m2. Une soixantaine d’arbres ont été plantés. Différentes variétés ont été choisies en tenant compte du cône d’envol de l’hélicoptère et de leur résistance à la sécheresse. Par ailleurs, sur la strate basse de 420 m2, plus de 3000 fleurs ont été semées. Ce sont les enfants de la crèche de l’hôpital qui ont mis en terre les dernières.  Selon Grand Besançon Métropole, cette végétalisation diminuera de plus de 20% l’effet de l’ilot de chaleur urbain sur ce secteur. Pour ces travaux, Grand Besançon Métropole a investi 150.000 euros avec le soutien de l’Agence de l’Eau de Bourgogne Franche-Comté.

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Partis de Montauban, les bénévoles de l’association « Crazy Road Trip » réalisent actuellement leur tour de France des CHU. L’objectif pour ces femmes et ces hommes est de distribuer des jouets pour les enfants dans les services d’oncologie pédiatrique. Dix centres universitaires hospitalier ont été ciblés par l’organisateur. Ce jeudi, environ 70 jeux et jouets ont été déposés au CHU Jean Minjoz.

crazy road trip 2

L’équipe médicale et son chef de service apprécient cette démarche. Comme le souligne le docteur Amsallem, jouer est une activité importante pour les enfants. Elle leur permet notamment de s’évader et de se créer un univers. Par ce biais également, ils entrent en interaction avec d’autres. Des moments précieux qui jouent un rôle social, intellectuel et physique des plus importants.

Le reportage de la rédaction / Soraya ( présidente de l'association). Dr Amsallem

 

L’hôpital de Besançon indique dans un communiqué de presse qu’un réseau expert et une filière de soins pour lutter contre l’endométriose  viennent de voir le jour en Bourgogne Franche-Comté. Une femme sur dix est concernée par cette pathologie gynécologique, qui se caractérise par la présence de muqueuse utérine en dehors de l’utérus. A Besançon, un numéro d’appel téléphonique unique est également  mis en place au CHU pour les patientes souffrant de cette pathologie. Il est également destiné aux médecins qui souhaitant adresser leurs patientes. Il s’agit du 03 81 21 94 38.

Ce lundi 10 janvier, des travaux ont débuté sur le parvis du CHRU Jean Minjoz pour une durée d’environ deux mois. Ils permettront de végétaliser l’entrée de l’hôpital, actuellement très minérale. Une soixantaine d’arbres seront plantés. L’objectif est notamment de lutter contre les îlots de chaleur.

Les travaux permettront également de mieux gérer les eaux pluviales afin qu’elles s’infiltrent naturellement dans le milieu. Grand Besançon Métropole investit 150 000 € dans cette opération, avec le soutien de l’Agence de l’Eau de Bourgogne Franche-Comté

Depuis quelques mois déjà, plusieurs services de chirurgie du CHU de Besançon disposent de 10 casques de réalité virtuelle hypnoVR conçus et développés en France, qui permettent, avant ou pendant l’opération, de diminuer la douleur, le stress et l’anxiété des patients tout en présentant également de sérieux avantages pour les équipes soignantes.

Le patient est invité à choisir l’univers en 3D dans lequel il évoluera. Il peut aussi choisir dans quelle langue s’exprimera la voix (féminine ou masculine) qui l’accompagnera et guidera sa respiration. S’appuyant sur l’hypno analgésie et la musicothérapie, en quelques secondes, ce dispositif plonge le patient en immersion totale dans un monde virtuel éloigné de l’hôpital.

Le CHU de Besançon dispose désormais d’un nouveau scanner dit « spectral » pour son secteur d’imagerie des urgences. Il porte une technique innovante dans l’imagerie médicale et apporte de nombreux atouts : analyse « multi-énergies » pour chaque examen, temps d’exposition réduits, moins de produits de contraste injecté et une amélioration de la pertinence du diagnostic. L’hôpital Minjoz est le premier établissement de la région à être équipé de cette technique d’imagerie pour son secteur des urgences. Moins d’une dizaine d’établissements de santé en France disposent actuellement d’un scanner spectral de ce type.

Depuis le 23 août, l’artiste bisontin Nacle est perché sur sa nacelle, face au mur situé sous l’héliport du CHU de Besançon. Armé de ses bombes d’aérosols, le graffeur a été doté d’un chantier d’envergure : un mur d’un peu plus de 8 mètres de haut, pour une cinquantaine de mètres de largeur. Jusqu’au 10 septembre, l’artiste sera à la réalisation d’une fresque, représentant des mains sur un fond très coloré, en l’honneur de tout le personnel du CHU ayant lutté contre la pandémie de COVID-19.

 

Une fresque pour tous

 

« C’est une fresque en hommage au personnel du CHU. Que ce soit le personnel soignant, administratif, mais aussi tous les autres. C’est pour tous les gens qui travaillent au CHU, et aussi pour ceux qui passent au CHU. Parce qu’on est tous concernés. C’est une fresque pour tous les bisontins, et tous les francs-comtois » souligne Nacle, examinant sa peinture, depuis l’autre côté de la route. Effectivement, après avoir soumis quatre projets à la direction de communication du CHU, celle-ci les a proposés à tout son personnel, c’est-à-dire à peu près 7000 personnes, par le biais d’un vote en interne. Et ce sont environ 1200 personnes qui ont répondu à l’appel, en votant à l’unanimité pour cette maquette, représentant des mains sur un fond coloré. « Je pense que ça a parlé à ceux qui ont voté. Cette fresque-là, ils la verront tout le temps en allant travailler, alors autant que cela leur plaise. Les gens voulaient de la couleur, sans doute pour égayer un peu leur quotidien. Ça tombe bien, c’était aussi ma préférée » révèle le graffeur.

 

Nacle 3

 

 

Nacle met la main à la pâte

 

L’artiste a ses propres codes, sa propre méthode bien connue dans le paysage urbain bisontin : des personnages peints en différentes nuances de gris. « En 7 nuances de gris, de la plus foncée à la plus claire, réhaussée avec un peu de noir et de blanc », précise Nacle. « Et pour les fonds, je travaille tout à l’aérosol, avec pas mal de couleurs. J’essaye d’en transporter dans ma nacelle à peu près 80 tous les jours, pour pouvoir travailler un maximum de couleurs, et offrir un peu de gaieté aux gens », poursuit-il. Après un peu plus de deux semaines de conception et bien qu’inachevée, on peut déjà apercevoir une grande partie de la fresque. Des mains qui se succèdent, l’une d’entre elle tenant une seringue, mais aussi un scalpel, ou encore une souris d’ordinateur. Mais aussi deux autres cherchant à se rallier, pouvant laisser croire à un clin d’œil de l’œuvre de Michel-Ange, mais signifiant plutôt la symbolique de la main tendue. En tout cas, il devrait y avoir une dizaine de mains, où chacune représentera un métier de l’hôpital ou une symbolique. « J’aimerais aussi montrer la transmission, avec une main d’une personne âgée, et celle d’un enfant. La main a un caractère universel », confie l’artiste.

 

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Un chantier impressionnant

 

Tout ce projet est né d’une rencontre avec Aline Chassagne, l’adjointe à la culture, au patrimoine historique, et aux équipements culturels de la ville de Besançon, lors d’une des sessions de l’artiste à la Rhodiacéta. « Après s’être rencontrés, nous avons échangé nos contacts. La genèse vient d’elle, elle avait à cœur de faire une fresque en l’honneur du personnel du CHU, suite à la pandémie et tout ce qu’on a vécu ces dernières années ». Commencé le 23 août, le chantier devrait finir aux alentours du 10 septembre. « Où peut-être un peu plus parce que le format est assez gros… et les conditions météorologiques peuvent parfois compliquer un peu les choses » indique Nacle. Le montant de ce projet est de 7 000€, financé par la Ville à hauteur de 3 000€, par la Direction régionale des affaires culturelles à hauteur de la même somme, et de 1000€ par le CHU.

 

Un accident a eu lieu cette après-midi aux alentours de 16h, à Besançon, Boulevard Léon Blum. Un enfant se serait fait renverser par une voiture et serait dans un état grave. Ce dernier a été transporté au CHU de Besançon, tout comme deux autres personnes choquées par la scène. 

S’accordant sur un préavis de grève national ce jeudi 10 juin, une mobilisation de psychologues s’est tenue à Besançon devant l’Agence Régionale de Santé. Les professionnels de santé du CHU Minjoz ont été rejoints par ceux du CHS de Novillars et des psychologues de Dijon. Un petit comité a été reçu par Frédéric Cirillo, adjoint au directeur de l’organisation des soins et responsable du département ressources humaines du système de santé à l’ARS. Des mesures menaçant leur emploi Les psychologues ont dénoncé ce jeudi une série de mesures menaçant selon eux de plus en plus leurs pratiques. Ils ont aussi pointé du doigt un manque flagrant de concertation entre ces professionnels et les services de l’Etat. Parmi leurs revendications, les manifestants mobilisés ce jeudi alertent sur le salaire de début de carrière, inférieur à celui des infirmiers. Ils déplorent que le Ségur de la santé exclue la revalorisation des psychologues. Tout comme l’augmentation de leur salaire, ils demandent également l’accès direct du public aux consultations des psychologues dans les établissements de la fonction publique hospitalière. Les psychologues souhaitent aussi une réduction de la précarité et des temps partiels dans ces métiers de plus en plus sollicités, notamment depuis l’impact de la crise du Covid-19. « Tout se fait au détriment de l’hôpital » Autre motif d'inquiétude : le tarif insuffisant des remboursements des consultations. « Cela ne permet pas aux psychologues libéraux d’en vivre. Les remboursements sont insuffisants » déplore Emelyne Collot, psychologue au CHS Novillars. « L’impression qu’on a, c’est que tout cela se fait au détriment de l’hôpital » souligne à nouveau la psychologue de Novillars. Des équipes de plus en plus réduites selon elle, ne permettant pas de prendre en charge correctement la plupart des patients. « A l’hôpital, ce sont des patients qui ont besoin d’équipes pluridisciplinaires, de soins conséquents » s’inquiète Emelyne Collot. Une délégation de quatre personnes a été reçue hier à l’ARS : 2 psychologues du CHS de Novillars et deux du CHU Minjoz de Besançon. L’objectif : se faire entendre. « Il y a un problème avec les mesures proposées en ce moment, et ce n’est plus possible. Tout ça a été fait sans concertation, il faut que ça puisse être réfléchi plus largement. La prise en charge du soin psychologique est quelque chose de global, qui ne peut pas se traiter seulement en quelques séances que l’on va vous donner chez un psy en libéral » regrette Emelyne Collot.