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Les joueuses de l’ESBF ont fait équipe avec l’association « P’tits Bouts de Ficelle » ce vendredi 15 décembre pour apporter un moment de bonheur aux enfants hospitalisés en pédiatrie au CHU Minjoz de Besançon. Les sportives et les enfants ont pu participer à différentes activités ludiques installés dans une salle de l’hôpital. Un goûter était prévu en milieu d’après-midi. Les enfants en isolement pour des raisons médicales ont bénéficié de visites individuelles afin de pouvoir aussi profiter de ce moment. L’occasion d’oublier l’hospitalisation pendant quelques instants.

Hana Sevcikova de l’association P'tits Bouts de Ficelle : 

 

Une fresque géante composée de 85.000 briques Lego a été inaugurée au CHU Minjoz ce mardi 12 décembre. Cette œuvre a été fabriquée par les enfants des services de pédiatrie de l’établissement de santé grâce au concours de l’association Lug’Est. Pendant un an des ateliers de construction ont été animés par l’équipe d’éducatrices et les membres de l’association. 33 jeunes patients ont donc participé à la création de cette fresque de 2,66m sur 1,90m représentant Hansel et Gretel.

 

« Au départ, nous avions des petits ateliers mis en place avec la collaboration de l'association Lug’Est. On proposait des petites activités autour du lego, comme la construction d'un sapin de Noël pendant la période des fêtes. Et puis, petit à petit, on nous a proposé un plus gros projet : la réalisation de cette fresque » indique Elodie Musumeci, éducatrice au CHU de Besançon en médecine pédiatrique. C’est donc une œuvre impressionnante, de 2,66 mètres sur 1,90 mètres, qui orne désormais le mur du couloir vert situé juste à droite de l’entrée principale du CHU Minjoz. Avec en son centre, les célèbres Hansel et Gretel, devant leur maison en pain d’épice, entourés de nombreux animaux. Une œuvre qui comprend 85.000 briques Lego, composée de plus de 40 couleurs différentes, et choisie par les enfants parmi plus d’une dizaine d’autres images. « On a cherché une image qui pourrait plaire aux enfants, aux plus petits et aux plus grands. Il fallait que ça soit adapté à tous les âges. Tous les mois, on se retrouvait avec les enfants présents dans les services. On leur expliquait le projet, et chacun pouvait mettre sa petite pièce à l'édifice, en participant le temps de son hospitalisation » explique Elodie Musumeci.

 

« Il y a quelques années, nous réalisions déjà des ateliers en pédiatrie. Mais cette fois, l'idée était de laisser une trace, de faire quelque chose d'envergure. Et cette fresque en deux dimensions paraissait particulièrement adaptée » Ludovic Chouet, de l’association Lug’Est.

 

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Les membres de l'association Lug'Est, aux côtés des éducatrices en médecine pédiatrique du CHU Minjoz

 

Aider les enfants à sortir du quotidien de l’hospitalisation

Le but de ce projet était de divertir les enfants hospitalisés, les sortir de leur quotidien, et de leur permettre de s’évader le temps d’un instant. « On s'était bien préparé pour que chaque enfant ait une plaque, un détail des couleurs de tout ce qu’il devait réaliser. On était on était évidemment sous l'émotion aussi de jouer avec eux, de les occuper, et d’observer leurs réactions à la fin de la journée, en se disant qu'ils avaient pensé complètement à autre chose pendant quelques heures. Que ça leur avait fait un bien fou. On n’en sort pas indemne, ni de la même manière » confie Ludovic Chouet, de l’association Lug’Est. Un avis partagé par Elodie Musumeci, éducatrice en pédiatrie au CHU de Besançon, qui a passé beaucoup de temps au côté de ces jeunes. « C'est un temps en dehors de l'hospitalisation. On est dans une autre pièce, où il n’y a pas de soins. C'est vraiment un temps de jeu, et on a vu que ça plaisait autant aux enfants qu’aux parents et aux familles ! Les Lego c'est intergénérationnel que ça plaît à tout le monde ».

 

Une autre fresque en briques Lego sera inaugurée à l'hôpital Louis Pasteur de Dole ce mercredi après-midi, aux côtés de l’association et des personnels de l’établissement.

 

Chaque année depuis 2009, le ministère de la santé organise "La semaine de la sécurité des patients". Cette opération de sensibilisation est une occasion privilégiée de renforcer la collaboration entre les professionnels de santé, les patients, leurs proches et la société dans son ensemble. Cette année, la semaine de la sécurité des patients se tenait du 20 au 24 novembre, avec comme thème : « Faire des patients les acteurs de leur propre sécurité ».

Dans le cadre de cette Semaine de la sécurité des patients, et comme chaque année, les professionnels du CHU Minjoz de Besançon se mobilisent autour de cette campagne nationale afin d’informer et d’impliquer l’ensemble des publics de l’hôpital. De nombreuses animations sous différentes formes se sont tenues au sein de l’établissement pendant 5 jours, comme des stands d’information, des ateliers thématiques, des jeux de sensibilisation ou encore des expositions.

Peut-on mélanger de la verveine, de la menthe, du millepertuis ou encore du thé vert avec un traitement médical ? Sans que celui-ci ne voit ses effets diminuer, ou au contraire décupler ? C’est en tout cas à travers un jeu « phytothérapie » qu’Anne-Laure Clairet, pharmacienne au CHU de Besançon, et ses équipes ont souhaité sensibiliser le public à ces questions.

 

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« Un jeu sur l'éducation des patients au risque de prendre de la phytothérapie en même temps que leurs médicaments »

Le principe est très simple. Plusieurs cartes sont proposées, avec une mise en situation rédigée sur le recto de la carte. Par exemple, « Le pamplemousse est-il compatible avec le Tarceva ? ». Après avoir répondu, la personne retourne alors la carte, et au verso se trouve une explication sur les risques avec des systèmes de feu vert, orange ou rouge. « Ces cartes ne sont là finalement que pour faciliter la discussion avec les patients et inciter à discuter avec nous, tout en prenant conscience des risques que peuvent représenter la prise de phytothérapie en même temps que plusieurs autres médicaments » indique Anne-Laure Clairet. « Certaines plantes peuvent augmenter l’activité, notamment du foie, et donc l'élimination des médicaments au prix d'une baisse de l'efficacité de ceux-ci. Et à l'inverse, certaines plantes peuvent bloquer l'activité du foie, et donc empêcher l'élimination et augmenter la toxicité de certains médicaments » poursuit la pharmacienne du CHU. Un atelier qui a bien fonctionné, avec des très nombreuses personnes venues se renseigner. « Les gens sont plutôt curieux, et ça suscite vraiment la curiosité. Et puis c'est un jeu qui est animé par des étudiants en pharmacie et en soins infirmiers. Donc l'échange entre les étudiants et les patients est très enrichissant pour les deux parties, il permet également de vraiment améliorer la formation nos étudiants » souligne Anne-Laure Clairet.

 

Anne-Laure Clairet, pharmacienne au CHU de Besançon : 

 

 

« En effet, dès lors que les patients sont associés aux soins qu’ils reçoivent en tant que partenaires, les données montrent que leur sécurité, leur satisfaction et leurs résultats sanitaires s’en trouvent nettement améliorés. En devenant des membres actifs de l’équipe soignante, les patients peuvent contribuer à la sécurité des soins qui leur sont prodigués et à celle du système de santé dans son ensemble. Que l’on soit soigné ou soignant, la mobilisation de tous est décisive pour, d’année en année, inciter les acteurs à s’engager davantage encore dans des démarches de sécurité maximale, de qualité et de coordination des soins » Ministère de la Santé

Le CHU de Besançon a dernièrement été certifié « Haute qualité de soins » par la Haute Autorité de Santé, un organisme indépendant, qui fixe les règles sur la qualité et  la sécurité des soins. Tous les objectifs d’un référentiel portant notamment sur le patient et les équipes de soins ont été passés au crible par un collectif de neuf experts-visiteurs. Il s’agit du meilleur résultat possible. Précisons que cette certification est délivrée pour une durée de 4 ans.

L’Amicale des personnels du centre hospitalier universitaire de Besançon organise une exposition des œuvres et créations des agents du CHU le 10 novembre, dans le hall de l’hôpital Jean-Minjoz à Besançon. Il s’agit de la quatrième édition de cet évènement. Le public pourra découvrir les talents des exposants dans des domaines très variés, tels que la peinture, le dessin, la couture ou encore la  broderie, … . Cette amicale a pour objectif d’organiser des loisirs et de tisser du lien entre ses membres.

Dans le cadre de la Semaine nationale de la dénutrition, le CHU Minjoz de Besançon animera un stand d’information le 9 novembre de 10h00 à 16h00. L’objectif : sensibiliser les usagers mais aussi les accompagnants et les professionnels de santé. Des tests de dépistage de dénutrition et des dégustations de compléments alimentaires seront proposés sur place. Médecins et diététiciens présenteront les moyens de prévention et de prise en charge de la dénutrition ainsi que des astuces pour adapter son alimentation.

 

 

C’est une belle initiative que vient de décliner le CHU Minjoz à Besançon. Une série de podcasts, baptisés « Des/équilibres », a été mise en ligne sur différentes plateformes, telles que YouTube, Spotify, Deezer, … , pour accompagner les malades et sensibiliser les étudiants et professionnels. Ce contenu regroupe 10 témoignages de patients. Leur durée est de 20 minutes chacun.

Pour découvrir cette ressource des plus riches et intéressantes, n’hésitez pas à vous rendre sur la chaîne YouTube du CHU Minjoz : https://www.youtube.com/playlist?list=PLEyV_ZFDyBIeUO0ytT9K0Jha-5QNitSDz

Une première en France. Le CHU Minjoz à Besançon est le 1er en France à disposer d’un système de navigation chirurgicale 7D pour la chirurgie du rachis. Ce nouvel équipement, dédié au bloc chirurgical pédiatrique, est non irradiant. Il réduit le temps de navigation grâce à une technologie flash,  tout en offrant une sécurité accrue du geste opératoire. Son coût est de 500.000 euros. Il est en service depuis le 19 septembre à Besançon.

Octobre Rose, le mois de sensibilisation à la lutte contre le cancer du sein revient s’installer au CHU Minjoz de Besançon, à travers plusieurs temps forts. La grande action participative de cette édition 2023 consiste en la réalisation d’un énorme ruban rose que la statue « La mère et l’enfant », située à l’entrée du CHU, portera tout au long du mois d’octobre. Ce ruban a été confectionné ce lundi dans le hall de l’hôpital par des personnels du CHU à partir de plus de 550 carrés de tissu rose récoltés depuis le 15 septembre.

Ce lundi, elles étaient plus d’une quinzaine à se relayer dans le hall de l’hôpital, pour assembler plus de 550 carrés de tissu rose récoltés dans le cadre de cette campagne d’ampleur. « Le Fil Rose », cette action participative et symbolique, avait pour objectif de mobiliser et sensibiliser les professionnels du CHU, mais aussi les personnes en visite ou hospitalisées. Depuis ce lundi matin, des petits ateliers de couture sont disposés dans le hall de l’hôpital Jean-Minjoz, et le personnel se succède, des personnes viennent chacun leur tour, pour préparer, repasser, ordonner, ou encore coudre ces petits carrés de tissu roses. « Ça permet de se rencontrer un peu différemment, c’est assez festif, chaleureux, et c’est important de mobiliser les gens et de sensibiliser en faisant quelque chose de plaisant, d’amusant, tout en prenant en compte les qualités de couturière des unes et des autres ! » indique Anne Baseggio, cadre sage-femme au CHU Minjoz.

 

 

C’est suite à un appel à participation, entre le vendredi 15 septembre et le jeudi 28 septembre, que tout ces morceaux de tissu ont pu être récolté dans des urnes dédiées au CHU. Grâce à ce travail collaboratif, un immense ruban a été créé. Ce patchwork mêlant des centaines de petits carrés roses assemblés entre eux a ensuite été placé sur la statue « La mère et l’enfant », à l’entrée du CHU, et le restera pendant tout le mois d’octobre. Tout un symbole pour ce mois dédié à la sensibilisation de la lutte contre le cancer du sein.

 

Anne Baseggio, cadre sage-femme au CHU Minjoz : 

 

 

Un chèque de 37.000€ a été remis au CHU de Besançon par le Crédit Agricole ce mardi matin. Un financement qui va permettre l’acquisition de 6 casques de réalité virtuelle en pédiatrie. Il s’agit d’un outil thérapeutique qui permet de lutter contre la douleur et l’anxiété chez les plus jeunes. Grâce à ce casque vidéo et audio, l’enfant est transporté dans un monde virtuel pendant une manipulation qui peut être douloureuse. Il peut alors plonger au cœur de la montagne, sur une plage, ou en pleine forêt, avec une aventure à suivre et des stimulus pour capter son attention.

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« L’objectif de ce casque, c’est d’améliorer la prise en charge des enfants, afin qu’ils n’aient pas une mauvaise expérience de leur séjour ici » indique Gérard Thiriez, chef de service des urgences pédiatriques, de la réanimation infantile, et de la néonatologie au CHU de Besançon. En effet, cet outil thérapeutique a déjà prouvé à maintes reprises qu’il permettait une bien meilleure gestion de la douleur chez l’enfant, et une réduction significative du stress et de l’anxiété. S’appuyant sur l’hypno analgésie et la musicothérapie, en quelques secondes, ce dispositif plonge le patient en immersion totale dans le monde naturel virtuel de son choix : montagne, plage, forêt, prairie, etc. L’effet anxiolytique va abaisser le niveau de stress lié au contexte chirurgical et offrir au patient une profonde détente. Utilisé pendant un acte chirurgical ou lors d'un soin potentiellement douloureux réalisé sous anesthésie locale, l’action antalgique va s’ajouter à l’apaisement. Cet outil peut également favoriser un moindre recours aux produits pharmaceutiques et ainsi diminuer le risque d’éventuels effets secondaires, et permet aussi de privilégier les anesthésies loco-régionales plutôt que générales.

 

 

« On avait déjà essayé d’autres types de casques, et on avait été très satisfaits » souligne Gérard Thiriez. « Ensuite, pour ce projet coûteux, nous avons cherché un financeur, et c’est le Crédit Agricole qui a tout de suite soutenu l’initiative » poursuit le chef de service des urgences pédiatriques. 37.080€, c’est la somme exacte versée par l’agence bancaire française, qui servira à acquérir 6 casques de réalité virtuelle, voire plus, en fonction de l’évolution des prix du marché. « C’était l’occasion de montrer que l’on a deux casquettes. Celle de banquier, mais aussi celle d’acteurs du territoire » indique Franck Bertrand, directeur général du Crédit Agricole Franche-Comté.

 

Gérard Thiriez, chef de service des urgences pédiatriques, de la réanimation infantile, et de la néonatologie au CHU de Besançon :