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Le CHU de Besançon recherche 25 joueurs de poker en ligne. Cette étude s’inscrit dans le cadre d’un travail de recherche sur la dépendance aux jeux de hasard et d’argent et celle aux jeux vidéo, notamment en ligne. Les services de psychiatrie et d’addictologie du CHU de Besançon conduisent plusieurs projets portant sur les éventuelles prédispositions à la dépendance sans substance. L’objectif est de mesurer l’activité cérébrale pendant deux jeux informatiques. Pour de plus amples informations sur cette opération, il faut contacter l’hôpital bisontin au 03.81.21.90.07  

L’épidémie de Covid-19 régresse depuis plusieurs mois, et le CHU de Besançon ajuste ses recommandations quant au port du masque entre ces murs. Il ne sera plus obligatoire pour les personnels, les patients, les visiteurs.  

Néanmoins, il reste nécessaire dans certains cas

  • Pour tous : symptômes ORL ou respiratoires tels que toux, éternuements, maux de gorge...
  • Pour les patients fragiles en fonction de leur pathologie et selon les consignes de leur médecin.
  • Pour les personnels, les indications du port du masque redeviennent les mêmes qu’avant la pandémie.

Évidemment, tous les autres gestes barrières sont toujours d’actualité.  

Plus d’informations sur les modalités de visites

  • Les visiteurs sont priés de renoncer à leur visite en cas de symptômes ORL.
  • Visites autorisées de 13h à 19h, sauf consignes spécifiques affichées dans les services.
  • 2 visiteurs autorisés par chambre sauf consignes spécifiques affichées dans les services.

Dans la matinée, une femme, qui aurait perdu le contrôle de son véhicule, a heurté une voiture sur la N57 à hauteur des Premiers-Sapins dans le Doubs. La collision a fait trois blessées, dont une grave, héliportée en urgence au CHU de Besançon. La conductrice de 35 ans aurait subitement perdu le contrôle de son véhicule après un malaise. Sa voiture se serait déportée, percutant un véhicule transportant une femme de 50 ans et sa fille âgée de 19 ans.

Depuis une quinzaine de jours, le CHU Minjoz, à Besançon, dispose d’un nouveau robot dédié à la chirurgie de l’oreille. Le site bisontin est le premier centre hospitalier universitaire du quart nord-est de la France à être équipé de cet outil. A la fin de l’année 2022, seulement dix robots identiques étaient installés en France. Ce plateau technique de pointe est notamment utilisé pour la pose d’implants, qui permettent à certaines personnes atteintes de surdité d’avoir un meilleur accès au son. Il est également utilisé pour la pose de prothèses ou encore comme support à l’endoscope, pour avoir un meilleur champ de vision lors d’une intervention.

Le coût d’une telle installation est estimé à 400.000 euros. Equipé d’un joystick, de trois bras et d’un écran pour visualiser l’intervention, le robot est piloté à distance par le professionnel. La dextérité est meilleure et la sécurité est plus grande pour le patient. La maîtrise des actes est plus assurée et certains désagréments sont plus facilement évités.

Cette technologie devrait encore progresser. D’ailleurs, le Professeur Laurent Tavernier travaille actuellement, avec d’autres chercheurs du laboratoire bisontin FEMTO-ST, sur le développement d’un micro-robot pour détecter et traiter, par pulvérisation laser, une pathologie de l’oreille moyenne, autour des osselets.

L'interview de la rédaction / le Professeur Laurent Tavernier, chef du service ORL, audiophonologie, chirurgie cervico-faciale

 

Les sapeurs-pompiers du Jura sont intervenus ce matin sur la D678 à Courlaoux dans le Jura pour un accident de circulation impliquant un poids-lourd et une voiture. Le bilan définitif fait état d’un blessé grave héliporté sur le CHU de Besançon médicalisé, et d'une autre personne indemne laissée sur place. 12 sapeurs-pompiers et 5 engins se sont rendus sur place.

Thierry Gamond-Rius est le nouveau directeur général du CHU Minjoz de Besançon. Il succède à Chantal Carroger qui fait valoir ses droits à la retraite. Il prendra ses fonctions le 6 février prochain. Le nouveau patron du CHU bisontin a été nommé par décret du Président de la République en date du 30 décembre 2022.

Agé de 59 ans, il était jusqu’alors directeur du groupe hospitalier Bretagne Sud, premier établissement de médecine chirurgie obstétrique de la région. Titulaire d’une maîtrise de droit public, M. Gamond-Rius est diplômé de Sciences Po Grenoble et de l’École des hautes études en santé publique, il a également suivi la formation « Hôpital + Â».


Une bonne nouvelle en provenance du CHU de Besançon. Ces trois centres nationaux de référence (CNR) ont été renouvelés pour cinq ans par le ministre chargé de la santé. Il s’agit des CNR de la résistance aux antibiotiques, échinococcoses et papillomavirus humains.

Ces structures ont pour mission l’expertise concernant la microbiologie et la pathologie des agents infectieux. Elles contribuent également à la surveillance épidémiologique et doivent alerter Santé publique France et le ministère chargé de la Santé en cas de constatation de nature à présenter un risque ou une menace sur l'état de santé de la population.


Face au fort afflux de patients ces derniers mois vers les services d’urgences de Besançon, le CHU Minjoz demande à chacun de prendre les bonnes décisions et de ne pas surcharger inutilement l’endroit. Il est rappelé que si la situation ne relève pas d’une urgence, il faut déjà en passer par son médecin traitant ou le médecin de garde, en contactant le 39.66. Le 15 est accessible pour les cas les plus urgents. Un assistant de régulation prendra les renseignements et les transmettra au médecin régulateur qui proposera la solution adaptée à la situation


Le CHU de Besançon est à l’initiative d’un essai clinique dans la prise en charge de certains cancers. Le Professeur Adotévi et son équipe ont publié les premiers résultats concernant le vaccin thérapeutique anticancer UCPVax. Une soixantaine de patients atteints de cancer du poumon avancé et en échec thérapeuthique ont été traités ainsi. Les principaux résultats mettent en avant la preuve de son innocuité, de sa bonne tolérance et de son efficacité.

Les trois doses testées dans cet essai déclenchent une réponse immunitaire équivalente et efficace chez environ 80 % des patients. De plus, une amélioration de la survie a été observée chez environ la moitié des patients répondeurs au vaccin ». Ces premiers résultats prometteurs donnent une impulsion à la poursuite de l’évaluation en clinique d’UCPVax.

Le vaccin est actuellement testé, soit seul, soit en combinaison avec d’autres thérapies anticancéreuses, dans différents types de cancer tels que le glioblastome, les cancers liés au Papillomavirus humains (canal anal, ORL et cancer du col de l’utérus) et plus récemment dans le cancer du foie. Plus d’une centaine de patients ont d’ores et déjà reçu le vaccin UCPVax dont la fabrication et la distribution dans une quinzaine d’hôpitaux français est assurée par la pharmacie du CHU de Besançon. Ces essais impliquent une démarche participative de chaque patient et reposent sur des critères médicaux stricts validés par les autorités sanitaires.

Développé depuis 2011 à Besançon par l’équipe de recherche UMR RIGHT 1098, UCPVax est le fruit d’une recherche clinique et académique franc-comtoise, associant un grand nombre d’acteurs locaux parmi lesquels le CHU de Besançon et son centre d’investigation clinique Inserm CIC 1431, l’Institut fédératif du cancer de Franche-Comté, l’Etablissement Français du Sang et l’université de Franche-Comté.

Dans un communiqué de presse, le collectif de défense de la santé du Doubs alerte la population et les pouvoirs publics sur l’état de crise sans précédent que subit le CHU de Besançon. « Les arrêts de travail sont en hausse, les départs restent nombreux et les recrutements en berne Â» explique le communique de presse. Selon le collectif, pour la première fois de son histoire, le CHU a perdu 50 équivalents temps plein. Le recours à l’Intérim a progressé de 32% par rapport à 2019, à des tarifs beaucoup plus chers.

Les chiffres sont inquiétants. 159 lits sont fermés sur le CHU. La chirurgie se trouve limitée de 60 % à 80 % de ses capacités. Il est également expliqué que « la prise en charge des patients s’est dégradée Â». Selon le Rapport du Haut Conseil sur l’Avenir de l’Assurance Maladie de septembre 2022, le nombre de médecins va continuer de baisser et ne retrouvera son niveau d’aujourd’hui que vers 2035.

C’est pourquoi le CoDéS 25 rejoint l’appel lancé par Laurent Thinès, neurochirurgien et chef de service en « neurochirurgie et chirurgie de la douleur et du rachis » au CHU de Besançon, membre des collectifs inter-hôpitaux, à « un sursaut citoyen pour ne pas accepter l’agonie du système de santé en France Â»