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Cela risque de coincer entre les sociétés d’autoroute et le gouvernement. Dans son budget 2024, ce dernier a inscrit une taxe frappant les sociétés d’autoroute. Une décision qui ne passe pas. Ces dernières ont déjà menacé d’augmenter les péages. Une perspective qui a été rejetée par Bruno Le Maire, le Ministre de l’économie. Affaire à suivre.

Si le projet de construction d’un bâtiment à usage numérique à Planoise a été acté par les élus de Grand Besançon Métropole, ils vont devoir ce soir, lors d’un nouveau conseil communautaire, se positionner sur l’augmentation drastique des coûts concernant cet établissement. Soit un surcoût de 2,5 millions d’euros, passant de 8,1 millions d’euros à 10,6 millions d’euros. L’augmentation est de 800.000 euros pour Grand Besançon Métropole. On fait le point sur ce projet avec Nicolas Bodin, l’élu en charge de l’économie à Grand Besançon Métropole.

Rappelons tout d’abord que cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet de renouvellement urbain du quartier de Planoise, dont le montant s’établit à 230 millions d’euros. l’objectif pour les élus grands bisontins est de faire  de Planoise, un quartier d’excellence numérique. Le chantier suit sont court. La déconstruction du bâtiment où siégera la nouvelle structure a débuté. Si tout va pour le mieux son inauguration est prévue pour l’automne 2025. Rappelons qu’il verra le jour à l’angle des rues du Piémont et du Luxembourg, sur une parcelle d’environ 2700 m2.

Trois missions

Ce nouveau projet, tourné vers le numérique, s’articule autour de trois missions : la structuration de la filière et des 425 entreprises qui la composent sur Grand Besançon Métropole, la formation aux métiers du numérique et la lutte contre la fracture numérique. Pour mener à bien ces missions, les lieux se déclineront en des salles immersives, le Fablab et des cellules de travail, pour des séances de coworking, à destination d’industriels et autres développeurs.

L'interview de la rédaction : Nicolas Bodin

 

A l’issue d’une réunion à Matignon, ce mardi, avec les principaux distributeurs, le gouvernement a annoncé « près de 120.000 opérations Â» de vente de carburant à prix coûtant « dans 4.000 stations Â». Les enseignes Carrefour et Leclerc devraient réaliser de telles opérations tous les jours. Casino, Cora et Intermarché se mobiliseront deux week-ends par mois. Enfin, Système U et Auchan ont prévu des actions au moins un week-end par mois.

C’est une décision qui ne passe pas. A compter du 1er décembre, les professionnels pourront vendre leur carburant à perte. Une action commerciale qui est interdite depuis 1963. Le gouvernement entend modifier cette règle pendant six mois pour essayer de faire baisser le prix de l’essence à la pompe. Hier, les dirigeants des principales enseignes de la grande distribution ont clairement refusé de mener cette politique tarifaire. Ils sont suivis également par les distributeurs indépendants.

A Morteau, Guillaume Rognon, le chef des ventes de l’entreprise familiale, dénonce une décision gouvernementale qui manque de logique. Pour des raisons économiques et d’équilibre financier, la société ne peut se permettre de vendre à perte. L’entreprise doit pouvoir vivre économiquement et « pas question de faire de la gratuité Â». Pour le responsable haut-Doubiste, « seule une baisse des taxes permettrait de faire baisser durablement  les prix à la pompe Â». Selon lui, «  cette mesure est inapplicable Â». «  Elle ne pourra  d’ailleurs pas se mettre en place Â» avance-t-il.

« C’est porte ouverte à tout le monde Â»

Guillaume Rognon démontre l’absurdité d’une telle décision. « Quid des autres activités. On va alors  demander aux transporteurs de travailler à perte pour alimenter les supermarchés ? Â» s’interroge-t-il. Et de continuer : « avec un prix de vente inférieur de 2 centimes au prix d’achat, nous perdons jusqu’à 50.000 euros par mois Â». Le professionnel ne voit pas quels types de compensation pourraient être proposés par le gouvernement.

Et l’avenir ?

Difficile de savoir quand un retour à la normale pourrait être amorcé. Le contexte international est à l’origine de cette situation. « Depuis la fermeture des vannes par la Russie, les autres canaux d’approvisionnement sont plus couteux Â». La spéculation est bien réelle. « En une journée, les prix peuvent changer de 3 à 4 centimes en quelques heures Â» conclut M. Rognon.

L'interview de la rédaction / Guillaume Rognon

 

Dans un mail envoyé à sa clientèle, la direction du magasin Casino #hyperFrais Besançon, implanté à Chateaufarine, annonce la fermeture de ses portes  le 29 septembre prochain, en raison d’un changement d’enseigne. C’est « Intermarché Â» qui devrait lui succéder.

Endetté à hauteur de 6,4 milliards d’euros fin 2022, le groupe Casino a procédé à la cession de ses magasins. Le groupement Intermarché, troisième acteur de la distribution alimentaire en France,  en a racheté un certain nombre. C’est une page  qui se tourne dans la zone commerciale de Chateaufarine.

La Banque de France vient de livrer ses nouvelles projections macroéconomiques. Pour l’année 2023, elle émet des anticipations prudentes avec un rythme de croissance des chiffres d’affaires qui devrait ralentir dans tous les grands secteurs d’activités. Quant au renforcement des effectifs, il devrait se poursuivre, mais de façon plus modérée. Plein Air fait le point sur la situation en Bourgogne-Franche-Comté.

L’industrie : 

Les prévisions sont prudentes pour 2023. Une faible croissance des chiffres d’affaires est attendue. Ces structures doivent faire face au renchérissement des coûts de production, notamment l’automobile et le secteur de la fabrication d’équipements. Par ailleurs, pour 2023, tous les secteurs d’activité projettent de préserver au moins les emplois. Certains devraient les consolider comme l’industrie agroalimentaire.

Les services aux entreprises :

Malgré des difficultés liées au recrutement, une nouvelle progression des chiffres d’affaires est attendue en 2023, mais elle sera plus modérée. Elle devrait être davantage portée par les activités d’ingénierie.

Hôtels, restaurants et loisirs  :

Le secteur connaît des difficultés de recrutement également. Dès la fin de contraintes sanitaires, le secteur a retrouvé une pleine activité, portée par une bonne fréquentation touristique et le retour de la clientèle d’affaires. Pour 2023, la Banque de France table sur une stabilité des chiffres d’affaires. Une stabilité des effectifs est également envisagée.

La construction :

C’est un secteur qui se porte bien. Une nette progression de la production des entreprises a été enregistrée en 2022. Elle devrait se stabiliser en 2023. Les difficultés de recrutement et dans une moindre mesure d’approvisionnement pèsent sur l’activité globale de ce secteur d’activité. Pour 2023, la tendance devrait s’inscrire en légère progression, notamment dans le gros œuvre. Un repli modéré est attendu dans les travaux publics. Une hausse légère des effectifs est prévue pour 2023.

Il est encore trop tôt pour tirer un bilan définitif de la Haute Foire de Pontarlier version 2023. Il est également un peu tôt pour évoquer une nouvelle édition en 2025. L’organisateur Micropolis Besançon et la Ville de Pontarlier auront l’occasion de faire le bilan et de se projeter sur un éventuel avenir. Néanmoins, Bertrand Guinchard, l’élu en charge de l’économie sur le territoire pontissalien, dresse un premier point positif. Dans le sens, où les exposants et les visiteurs ont montré un visage souriant  et encourageant dimanche soir.

« Les visiteurs ont apprécié. Ils ont trouvé que l’évènement était festif, convivial et animé. Les professionnels ont noué des contacts et rencontré beaucoup de clientèle Â» explique Bertrand Guinchard.

La Haute Foire de Pontarlier 2023 n’a pas encore définitivement fermé ses portes. Elle se poursuit jusqu’à 17h ce lundi. Les organisateurs comptent sur les visiteurs suisses aujourd’hui. Ce lundi 18 septembre étant férié de l’autre côté de la frontière. L’entrée est également gratuite durant toute cette journée pour tout le monde.

L'interview de la rédaction : Bertrand Guinchard

 

Face à la hausse des carburants, la première ministre Elisabeth Borne a indiqué, dans un entretien accordé au journal « Le Parisien Â» que les distributeurs pourront vendre de l’essence « Ã  perte » pendant quelques mois afin de leur permettre de « baisser davantage les prix Â». Elle a rappelé que la vente à perte était interdite par la loi depuis 1963.

Vendredi, l’Insee a revu à la hausse l’indice des prix à la consommation. Il s’établit à 4,9% sur un an en août, contre 4,8% lors de la première estimation. Le « net rebond Â» des prix de l’énergie est à l’origine de cette décision.

Le gouvernement prévoit d’effectuer 16 milliards d’euros d’économies pour son budget 2024. Un document comptable qu’il devrait présenter à la fin de ce mois de septembre. En parallèle, il table sur une croissance de 1,4% du produit intérieur brut l’an prochain, contre 1,6% auparavant.