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Le 15 octobre dernier, un bébé Saki à face blanche est né au Jardin zoologique du Muséum de Besançon. Cette troisième naissance à la Citadelle est importante pour cette espèce inscrite sur la Liste Rouge de l’Union Internationale pour la conservation de la nature. En août 2021, le même couple avait donné naissance à une femelle qui est toujours présente dans le groupe familial.

Naissance Saki ©Stacy Girard new

Photo : Stacy Girard

La chasse par les braconniers pour leur fourrure, la destruction et la fragmentation de leur habitat naturel en raison de la déforestation ont peu à peu inscrit les sakis à face blanche sur la Liste Rouge UICN au statut « Préoccupation mineure ». Aujourd’hui, il est impossible de dire le nombre réel de Saki dans la nature, mais un déclin des individus est certain.

Ce samedi matin, Marc Fesneau, le ministre de l’Agriculture, s’est rendu au super comice de Pontarlier. Avant de discuter avec les organisations professionnelles agricoles du département,  il s’est rendu aux Pontets, dans le Val  de Mouthe, où un loup a attaqué deux nouvelles génisses,  appartenant au GAEC Scalabrino, durant la nuit de vendredi à samedi.

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« Simplifier les procédures Â»

 

Si certaines décisions doivent se prendre au niveau européen, et en attendant le plan loup, l’état ne veut pas se dérober. Le ministre de l’Agriculture veut faire bouger les lignes. Cela passe notamment par l’évolution des arrêtés de tir. Mar Fesneau  assure que des décisions concrètes seront prises d’ici le printemps prochain.  Â« Il faut simplifier les procédures Â» a-t-il expliqué. Au cours de son entretien avec la presse, il a reconnu que, compte tenu de l’étendu des prairies, il était compliqué de mettre en place une politique de protection efficace Â».

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« Un déséquilibre réel Â»

S’il ne souhaite pas commenter le nombre de loups présents sur le massif du Jura, laissant aux experts la possibilité de le faire, le ministre reconnaît un déséquilibre, « qui met en danger l’élevage Â». « Je ne sais pas s’il y a trop de loups, mais il y a trop d’attaques et trop de problèmes sur l’élevage Â» analyse-t-il. Et de poursuivre : « on se met autour de la table et on réfléchit ensemble à la biodiversité dans son entièreté. On prend ensuite les décisions qui s’imposent pour réguler ce qu’il y a à réguler Â». Pour le ministre de l’Agriculture,  Â« le loup ne représente pas à lui seul la biodiversité Â». Selon lui, « cette façon de voir les choses est une erreur tragique pour la biodiversité Â».  Et de conclure : « il faut que l’on trouve un équilibre qui ne fasse pas reculer l’élevage et s’inquiéter des situations humaines Â».

Répondre à la détresse humaine

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Marc Fesneau s’est adressé aux éleveurs, installés au pied de la mairie de Pontarlier, qui,   symboliquement,  ont porté, autour de leur cou,  le nom des dix-huit vaches prédatées depuis le mois d’août dernier.  Le ministre dit avoir compris la détresse de ces professionnels. « Il faut voir dans quel état psychologique sont ces gens Â» commente Marc Fesneau. Et de terminer : « Lorsque des personnes donnent des noms à leurs animaux, cela montre leur attachement à l’élevage et aux animaux qu’ils élèvent Â».  

L'interview de la rédaction / Marc Fesneau

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Rester dans la légalité

Enfin, le ministre de l’Agriculture a tenu à mettre en garde celles et ceux qui viennent perturber les interventions de terrain, prises par le préfet. Il faisait sans doute référence à l’action menée mercredi dernier par des mouvements écologistes, alors qu’une opération s’organisait sur les hauteurs de Chaux Neuve pour éloigner le prédateur. Marc Fesneau rappelle que les actes mis en place sont « légaux Â». Et d’affirmer : « quand on est un républicain, on respecte la loi. Je serais toujours du côté de la légalité Â». Tout en rappelant également que les débats doivent s’effectuer dans un cadre « non violent Â».

L'interview de la rédaction / Marc Fesneau

 

Ce vendredi, s’est tenue au Mégarama et au Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie, la première réunion de concertation du projet de végétalisation de la Place de la Révolution à Besançon. Les nombreux participants ont été informés du déroulement et de l’organisation de la démarche. Les étés qui se succèdent confirment que cet endroit est particulièrement chaud. Les habitants et les passants le ressentent. La thermographie aérienne réalisée le confirme également. Le thermomètre peut indiquer jusqu’à 50° en surface.

besançon projet citoyen place de la révolution

Dans ces conditions, la Ville de Besançon s’est fixée comme objectif de végétaliser cet espace bisontin très minéral. La cité veut concrétiser ce projet avec les Bisontines et les Bisontins. Ainsi, pour recueillir les propositions de chacun, différents outils sont mis en place. Une maison de projet a été installée au Musée des Beaux-Arts où des ateliers participatifs sont proposés jusqu’au 4 décembre. Des rencontres sont organisées avec le grand public, mais également les commerçants sédentaires, ceux du marché et les acteurs de l’événementiel.

Les travaux pourraient être lancés durant l’été 2023. Les plantations devraient être déployées durant l’hiver 2023/2024. D’ici là, plusieurs actions se tiendront. En février prochain, le contenu des échanges avec la population sera restitué. En mars, un vote sera organisé. Le projet final sera connu en mai prochain.

L'interview de la rédaction / Kevin Bertagnoli

A presque 24 heures du lancement du super comice de Pontarlier, les défenseurs de la nature demandent à être également reçus pour le ministre de l’Agriculture, qui participera à l’évènement  ce samedi pour échanger sur la présence du loup sur ce territoire et partager leurs propositions pour faire cesser les attaques .

Ils pensent que « qu'il ne devrait pas y avoir des anti-loups ou des pro-loups, mais des humains ouverts au respect de la biodiversité et donc aux mesures et aux comportements qui remplissent les conditions de sa sauvegarde Â».

La FDSEA et les jeunes agriculteurs du Doubs viennent de rédiger une lettre ouverte suite aux attaques du loup sur le territoire du Haut-Doubs. Ils appellent, toutes les femme et les hommes, « qui sont au cÅ“ur des territoire, à soutenir leurs agriculteurs face au stress qu’ils subissent et au sentiment d’abandon qui pourrait les gagner Â».  

« Nous n’élevons pas des animaux pour les voir disparaître dans des souffrances atroces. Il y a du respect et le bien-être animal a du sens Â» expliquent ces éleveurs. Et de poursuivre : « une cohabitation entre le loup et nos élevages est impossible. Il faut que le loup réapprenne les limites de son territoire, réapprenne à se tourner vers ses proies naturelles Â».

Un ibis chauve de la Citadelle de Besançon né en 2022 est parti le 13 octobre pour être réintroduit en Espagne, aux côtés de jeunes ibis nés au zoo de Mulhouse, dans le cadre du projet de sauvegarde Proyecto eremita. Cet oiseau classé « en danger critique d’extinction » par l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUC) va rejoindre une colonie vouée à être relâchée dans leur milieu naturel.

Depuis 1998, la Citadelle de Besançon accueille des ibis chauves et depuis 2000, ils s’y reproduisent. Parmi les 14 jeunes nés entre 2019 et 2022, 8 ont été réintroduits l’année dernière dans leur milieu naturel et 1 va y être cette année.

Après 1 mois d’acclimatation au zoo de Jerez (Andalousie), la volière des ibis sera ouverte pour les laisser s’envoler. Dans un premier temps, ils seront nourris à proximité par les équipes du zoo et pourront rencontrer d’autres ibis sauvages afin de s’acclimater à la survie en milieu naturel. Petit à petit, selon leurs capacités d’adaptation, les ibis seront relâchés dispersés et établiront leurs colonies dans les endroits propices. Depuis la création du projet, plus de 400 oiseaux ont été réintroduits et on observe une population viable in situ avec des jeunes nés de couples provenant eux de zoos

Selon un dernier communiqué de Dreal, un lynx a été retrouvé mort dans le secteur de Fasne. L’autopsie pratiquée a permis de constater que l’animal avait été tué par arme à feu. Une enquête judiciaire, conduite sous l’autorité du Procureur de la République de Besançon, est en cours. Ce délit est puni par une peine maximale de 3 ans de prison et 150.000 euros d’amende. Rappelons que le lynx boréal bénéficie du statut d’espèce protégée.

En début d’après-midi, les sapeurs-pompiers sont intervenus au port de Deluz à la suite d’un déversement d’hydrocarbure lors d’une maintenance sur un bateau suisse. Ce qui a nécessité la pose d’un barrage par une équipe spécialisée en risque chimique des sapeurs-pompiers. La pollution s’est répandue sur une surface d’environ 60 m2.

Après trois semaines plutôt calmes, le loup fait de nouveau parler de lui. Deux attaques mortelles ont été enregistrées dans la nuit de mardi à mercredi à Chapelle-des-Bois. Trois autres sont survenues le week-end dernier à Chapelle d’Huin, Rochejean et Chaux-Neuve.

L’une des vaches blessées a dû être euthanasiée. Depuis le mois d’août dernier, les autorités ont relevé 20 attaques, dont 15 mortelles. Les tirs de défense simples restent d’actualité. D’autres solutions sont actuellement en réflexion pour chercher la meilleure des cohabitations possibles.  

Dans le Jura,  le comité de pilotage gérant, depuis 2019, le dispositif qui réglemente la cueillette des champignons lactaires sur les communes forestières du département a décidé de reconduire l’opération mise en place.

Cette dernière, qui s’applique sur les territoires des communautés de communes de Champagnole/Nozeroy et Arbois Poligny Salins Cœur du Jura a pour principal objectif de lutter contre le ramassage illégal des lactaires pour alimenter les marchés de l’Europe du sud.

Chaque année, une campagne de ramassage légal est organisée et s’adresse aux habitants du secteur. Pour y participer, les cueilleurs doivent demander une carte d’autorisation auprès des communes partenaires.