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500 personnes se sont rassemblées ce samedi après-midi, sur le parking Battant, à Besançon, pour « défendre le loup et la biodiversité ». « Stop aux tirs de loup », « Pour une montagne vivante », « I love loup », « Préfet ne touche pas à mon loup », … tels sont les slogans qu’ont crié et chanté les manifestants. Venus de toute la Franche-Comté, de l’Ain, de Grenoble, de Valence, de Suisse, les participants ont déambulé dans les rues de Besançon. Lors du parcours, ils ont symboliquement réalisé une minute de silence en hommage aux 174 loups qui seront abattus cette année, comme l’autorise la loi. Par ailleurs, malgré le refus du Préfet du Doubs de les recevoir, ils ont manifesté devant la préfecture, où ils ont déposé une gerbe de fleurs et un courrier qui aurait dû être remis au représentant de l’état.

L'interview de la rédaction / Patrice Reydelet - Militant pôle grand prédateur

 

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« Un préfet sous la pression du lobbying agricole » ?

Les manifestants en sont convaincus, Jean-François Colombet, le préfet du Doubs, « subit la pression des représentants locaux de la FDSEA du Doubs ». Ecartés de l’instance mise en place par l’Etat, les défenseurs du loup dénoncent une volonté affichée et claire de ne pas vouloir les associer à la réflexion en cours, au niveau des services de l’état. « Il n’y a plus de négociations possibles avec les autorités. Révoltons-nous. Notre seul salut passe désormais par une écologie de combat » analyse Alain Prêtre. Dans sa ligne de mire, le préfet du Doubs, et notamment sa dernière campagne de recrutement de louvetiers, la politique d’Emmanuel Macron, et les 80 millions d’euros de subventions accordées aux chasseurs, les agriculteurs et les chasseurs.

L'interview de la rédaction : Fabrice Monnet, créateur du collectif "Defend The Wolf", dans le Jura Suisse

 

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La filière comté dénoncée

Une lettre a été déposée en préfecture. Dans cet écrit, les défenseurs du loup demandent une politique volontariste en matière de protection des élevages, type patous et clôtures électriques, l’abandon des tirs létaux, la fin de l’omerta sur les impacts de la filière comté sur l’environnement, la modification du modèle agricole en place, le développement d’un écotourisme… .

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Cette manifestation pacifique et bon enfant, même si la détermination et les valeurs défendues étaient bien réelles, s’est conclue sur la place Granvelle, au centre-ville. Pour clore cet après-midi revendicatif, les responsables d’association étaient invités à prendre la parole pour exprimer leurs doléances.

Ce vendredi, le juge des référés du tribunal administratif de Besançon a rejeté le recours de l’association « Arçon Nature et Patrimoine » contre l’arrêté du préfet du Doubs qui ne s’était pas opposé à une demande d’abattage par la commune d’Arçon de l’ensemble des arbres sur l’Allée des Tilleuls. Rappelons que le tribunal administratif doit statuer, dans quelques mois, sur un premier recours en annulation qui avait été déposé par cette association à l’égard de la même décision.

Alors qu’une manifestation est programmée ce samedi 11 mars, à 14h30, au départ du parking Battant, à Besançon, pour défendre le loup et la biodiversité, ses organisateurs expriment leur colère ce vendredi soir. Le préfet du Doubs qui, pourtant, avait donné son accord pour recevoir une délégation, à l’issue du rassemblement, s’est semble-t-il ravisé.  

Selon les organisateurs, le représentant de l’état aurait invoqué le fait que  « le Pôle grands Prédateurs, co-organisateur de la manif avec le Collectif Loup Massif du Jura, est une association jurassienne et non reconnue au niveau national ». Ces derniers prennent cette décision comme « une déclaration de guerre ».

Concernant l’affaire des tilleuls remarquables, le tribunal administratif de Besançon se positionnera ce jeudi matin sur la nouvelle requête en référé déposée par l’association « Arçon Nature et Patrimoine ». Il y a quelques semaines, la commune d’Arçon, malgré la suspension de la première autorisation, a reçu de la Préfecture du Doubs l’aval pour abattre les 15 arbres en question. Rappelons que  Doubs Nature Environnement  a dernièrement apporté son soutien au collectif local dans son combat et son action juridique.

Pour l’association « Arçon Nature et Patrimoine », les rafales de vent survenues ce dimanche 26 février ont permis de prouver la robustesse des quinze tilleuls et marronniers remarquables, menacés d’abattage, implantés au niveau de l’allée des tilleuls. Le collectif explique que ces derniers n’ont pas bougé, malgré la force du vent. Ce qui n’a pas été le cas d’un épicéa, qui a occasionné une panne électrique sur tout le village après sa chute. Son tronc s’est rompu. Pour l’heure, le combat juridique se poursuit entre les militants associatifs et le maire du village.

La préfecture du Jura indique que les agriculteurs ont la possibilité de déposer une demande d’aide dans le cadre de la protection des troupeaux ovins et caprins contre la prédation. L’objectif est de favoriser l’adaptation des activités d’élevage à la présence du loup et du lynx notamment. Les professionnels sont accompagnés financièrement en compensant les surcoûts induits, comme le gardiennage renforcé, les chiens de protection, les clôtures électrifiées, … . Pour obtenir de plus amples informations www.jura.gouv.fr

C’est une nouvelle décision qui ne passe pas. L’association « Arçon Nature et Patrimoine » dénonce la nouvelle autorisation accordée par la Préfecture du Doubs à la commune d’Arçon pour l’abattage des 15 arbres, qu’elle juge dépérissant. Une décision qui semble aller à l’encontre de la décision prise par le tribunal administratif de Besançon quelques semaines auparavant. Rappelons que, dans un premier temps, la  justice a reconnu l’abattage de seulement 2 tilleuls. L’affaire devant être jugée sur le fond dans quelques mois. En attendant, l’association locale a déposé un nouveau référé. « Arçon Nature et Patrimoine vient également d’obtenir le soutien de France Nature Environnement.

Les images sont assez inquiétantes, mais les autorités se veulent rassurantes. Depuis quelques semaines, le Lac de Vouglans a quasiment disparu. Une situation particulière, mais qui n’est pas nouvelle. Régulièrement à pareille époque, le lac, très sollicité par le barrage pour produire de l’électricité,  baisse énormément. Cependant, la fonte des neiges et les pluies du printemps compensent assez vite ces manques. Si le phénomène est connu, il n’en reste pas moins que le manque de neige et de pluie inquiète. L’échéance est fixée au 15 mars. Il faudra alors à cette période que le lac ait retrouvé ses capacités habituelles.

Christelle Deparis-Vincent, maire de Pont de Poitte, explique que « le lac n’est jamais plein à cette époque ». Et de poursuivre : « Ponctuellement, il y a toujours des hausses et des baisses. L’inquiétude viendra plutôt courant mars en fonction de la situation ». L’objectif est connu de tous, les barrages doivent atteindre leur côte au 14 juillet.  Désormais, les yeux sont rivés sur les prévisions météorologiques. Selon Météo France, il devrait pleuvoir lors des trois prochains jours. Ce qui sera insuffisant  pour rassurer et envisager l’avenir sereinement.

A cinq mois du début des vacances estivales, la région des Lacs ne veut pas perdre tout ce qui fait son charme. « On vit essentiellement du tourisme. Les gens viennent nous voir pour les lacs, les cascades,  l’eau et la beauté de nos paysages » explique Mme  la Maire. « L’eau on en a besoin » conclut-elle.

L'interview de la rédaction : Christelle Deparis-Vincent, maire de Pont de Poitte

Quel avenir pour le projet d’écoquartier des Vaîtes après la décision du tribunal administratif de Besançon ? L’instance annule l’arrêté du préfet du Doubs du 18 mars 2019 portant dérogation à l’arrêté de dégradation des espèces. Cette décision fait suite à la requête exprimée le 12 avril de la même année par les associations « Les Jardins les Vaîtes » et « France Nature Environnement 25-90 ». Les autres points dénoncés par les associations n’ont pas été contestés par la justice. A savoir qu’il n’y a pas d’intérêt public majeur dans un contexte de vacances des logements sur le territoire bisontin et qu’aucune autre solution alternative n’a été étudiée. Claire Arnoux, une des responsables de l’association « Les Jardins des Vaîtes », ne cache pas sa satisfaction. Elle y voit l’aboutissement « de longs mois de travail et de détermination ».

Pour la Ville de Besançon, cette décision n’annonce pas la mort du projet. Lors d’une conférence de presse, qui s’est tenue ce mardi soir, Anne Vignot, la maire bisontine a annoncé que le projet se poursuivra en déclinant la proposition établie  avec un collectif de citoyens, et présentée en 2021. « Une approche différente dans la  préservation du milieu naturel et l’occupation de  l’espace urbain » assure la maire de Besançon.

L'interview de la rédaction / Claire Arnoux

 

A compter du 1er mars , et jusqu’au 31 mars, Préval et les commerces du Haut-Doubs lancent le défi « Sans emballages SVP ! ». Les consommateurs sont invités à apporter leurs propres contenants lors de leurs courses alimentaires. L’objectif du défi est de réaliser 10 achats sans emballage chez les commerçants et faire prendre conscience qu’il est possible de réduire sa consommation d’emballages jetables.

Durant tout le mois de mars, différents stands seront animés par les lycéens du territoire chez les commerçants partenaires. Un tirage au sort aura lieu le 18 avril avec les cartes ayant recueilli 10 adhésifs. Des bons d’achat, d’une valeur de 180 à 20 euros, seront offerts. Pour de plus amples informations : www.preval.fr