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Quel avenir pour le projet d’écoquartier des Vaîtes après la décision du tribunal administratif de Besançon ? L’instance annule l’arrêté du préfet du Doubs du 18 mars 2019 portant dérogation à l’arrêté de dégradation des espèces. Cette décision fait suite à la requête exprimée le 12 avril de la même année par les associations « Les Jardins les Vaîtes Â» et « France Nature Environnement 25-90 Â». Les autres points dénoncés par les associations n’ont pas été contestés par la justice. A savoir qu’il n’y a pas d’intérêt public majeur dans un contexte de vacances des logements sur le territoire bisontin et qu’aucune autre solution alternative n’a été étudiée. Claire Arnoux, une des responsables de l’association « Les Jardins des Vaîtes Â», ne cache pas sa satisfaction. Elle y voit l’aboutissement « de longs mois de travail et de détermination Â».

Pour la Ville de Besançon, cette décision n’annonce pas la mort du projet. Lors d’une conférence de presse, qui s’est tenue ce mardi soir, Anne Vignot, la maire bisontine a annoncé que le projet se poursuivra en déclinant la proposition établie  avec un collectif de citoyens, et présentée en 2021. « Une approche différente dans la  préservation du milieu naturel et l’occupation de  l’espace urbain Â» assure la maire de Besançon.

L'interview de la rédaction / Claire Arnoux

 

A compter du 1er mars , et jusqu’au 31 mars, Préval et les commerces du Haut-Doubs lancent le défi « Sans emballages SVP ! ». Les consommateurs sont invités à apporter leurs propres contenants lors de leurs courses alimentaires. L’objectif du défi est de réaliser 10 achats sans emballage chez les commerçants et faire prendre conscience qu’il est possible de réduire sa consommation d’emballages jetables.

Durant tout le mois de mars, différents stands seront animés par les lycéens du territoire chez les commerçants partenaires. Un tirage au sort aura lieu le 18 avril avec les cartes ayant recueilli 10 adhésifs. Des bons d’achat, d’une valeur de 180 à 20 euros, seront offerts. Pour de plus amples informations : www.preval.fr

Le 11 mars prochain, l’association « Pôle Grands Prédateurs Â» organisera une manifestation pour le loup et la biodiversité. Cette marche citoyenne et pacifique débutera à 14h30 au parking Battant. Elle se terminera par une entrevue entre une délégation et le Préfet du Doubs. « La cohabitation de l’homme avec la faune sauvage ne peut plus se régler à coups de fusils, ni du côté français, ni du côté suisse Â» s’insurge le collectif. « Il est grand temps d’éveiller les consciences Â» conclut-il dans son dernier communiqué de presse.

Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, est attendu ce lundi dans le Haut-Doubs.  Il rencontrera les élus locaux pour échanger sur le  soutien que l’état apporte aux territoires de montagne face au changement climatique, notamment au travers du Fonds vert.

Avant de quitter la station, le ministre se verra présenter la luge 4 saisons, le premier investissement de la station en faveur de l’adaptation au changement climatique.


Depuis mercredi soir, la Ville de Maîche procède à l’extinction partielle de son éclairage public de 23h à 5h du matin. 489 points lumineux, situés principalement dans les
quartiers maîchois, sont concernés. La cité du Haut-Doubs évoque « une stratégie vertueuse d’économie d’énergie Â» et son concours « pour la préservation du climat Â». Le communiqué de presse indique qu’en 2023, les élus devront faire face à une augmentation de 200% des prix de l’électricité.

La communauté de communes Haut-Jura Arcades a développé une application pour découvrir les belvédères du territoire. Quatorze belvédères, répartis sur les secteurs de Longchaumois, Morez, Morbier, La Mouille et Bellefontaine, sont à découvrir. Pour s’immerger dans ces superbes espaces naturels, il suffit de télécharger l’application « escapades belvédères Â». L’outil est richement documenté et permet d’évoluer grâce à un panorama à 360°.


Le tribunal administratif de Besançon a rendu sa décision concernant la démarche de l’association « One Voice Â» qui contestait, devant la juridiction, six autorisations de tirs de défense, accordées à des agriculteurs, par la préfecture du Jura. Selon la justice, « il n’y a pas d’urgence à suspendre ces arrêtés préfectoraux Â». L’association avait choisi la procédure d’urgence pour contester la mesure préfectorale. L’affaire avait été présentée ce mercredi devant l’instance bisontine.

En raison du déclenchement du seuil d’alerte de pollution, Grand Besançon Métropole a décidé de rendre le réseau Ginko gratuit ce vendredi 10 février. Cette mesure sera reconduite si le pic de pollution venait à se prolonger. Cette gratuité concerne les bus, trams et cars toute la journée.

Comme elle s’y était engagée. La ville de Besançon plantera d’ici la fin de l’hiver 1000 arbres dans tous les quartiers pour répondre aux enjeux du changement climatique. A travers cette démarche, elle veut compenser les abattages d’arbres ayant souffert de maladies ou de la sécheresse et végétaliser pour réduire les îlots de chaleur. Le choix s’est porté sur 140 essences locales afin de limiter le risque de propagation de maladies et tester les réactions de chacune d’elles aux fortes chaleurs.

À l’occasion de la journée mondiale des zones humides qui s’est tenue jeudi dernier, le conservatoire botanique organisait un événement dédié aux libellules, sous la forme d’une ciné-conférence au Scénacle de Besançon. Après une projection du film « L’appel des libellules Â», quelques naturalistes ont échangé avec le public d’une salle comble pour en dire un peu plus sur ces insectes, tout en présentant leur travail en faveur de la préservation.

À l’intersection de la rue de la Vieille Monnaie et celle d’Ernest Renan, après un porche en pierre débouchant sur une cour intérieure, se situe le Scénacle, cet espace pluridisciplinaire et pluriculturel, au sein duquel se trouve une petite salle de théâtre. Jeudi dernier, elle accueillait des étudiants, des familles et de nombreuses personnes âgées, venus assister à cette projection sur les libellules. Les spectateurs était bien au rendez-vous, à tel point que des bancs et chaises ont été rajoutés au fond de cette salle pouvant accueillir à l'accoutumée une centaine de personnes. Devant une salle comble, un naturaliste s’avance aux côtés de Magali Crouvezier, chargée de mission au Conservatoire d’espaces naturels de Franche-Comté, afin de présenter en quelques mots cette ciné-conférence.

 

Les zones humides, terre sacrée des libellules

Il n’est pas meilleures ambassadrices des zones humides que les libellules. Aussi gracieuses que redoutables, ces chasseresses peuplent les mares, étangs, tourbières et cours d’eau de notre territoire. Entièrement dépendante des zones humides et de la qualité de l’eau, les libellules ont besoin de cette ressource pour pondre, et que leurs larves s’y développent. Les pressions exercées sur ces milieux naturels menacent directement la survie de ces populations. Sur les 95 espèces présentes en France, la Franche-Comté en abrite 67, dont 25% sont aujourd’hui considérées comme menacées, et trois en danger critique d’extinction. La responsabilité du territoire dans la préservation de ces insectes est particulièrement forte, c’est la raison pour laquelle était organisé cet événement de sensibilisation à destination du grand public.

 

Le destin des libellules lié à celui de l’eau

Marie Daniel et Fabien Mazzocco sont les réalisateurs de « L’appel des libellules Â». Ils travaillent ensemble depuis plus de 13 ans, et selon eux, il était impossible de parler de libellules sans traiter de la problématique de l’eau. « Pour comprendre ce qui arrive aux libellules, nous avons rencontré plusieurs personnes différentes : des naturalistes qui nous ont guidés jusqu’aux spécimens rares, mais aussi d’autres spécialistes qui nous ont permis de prendre conscience de ce lien si fort, si essentiel entre ces animaux et l’eau. Le constat est dur et nous ne voulions pas le cacher. Au contraire » indiquent les réalisateurs. Le défi de ce film était de ramener des images de comportements, dont certains quasiment inédits. C’est pourquoi ce documentaire a été tourné sur deux saisons, afin de réussir à capter certaines séquences, comme la ponte sous l’eau, les loopings, ou encore les courses poursuites de ces libellules.

 

Magali Crouvezier, chargée de mission au Conservatoire d’espaces naturels de Franche-Comté :