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 La Ville de Besançon se soucie de sa forêt. Les enjeux sont multiples. C’est la raison pour laquelle elle ne cesse d’adapter son plan d’aménagement forestier aux réalités du moment. Comme l’exige la loi, la cité comtoise  a rédigé son propre document. Ce cahier des charges de référence décline la gestion forestière bisontine jusqu’en 2040. Les coupes de feuillus, les coupes sanitaires, la vente de ces bois et la structuration de la filière bois pour permettre à la forêt de Chailluz de produire les bois de construction pour les futurs projets  y apparaissent. Jeudi soir, lors du conseil municipal, les élus se prononceront sur le nouveau programme de coupes et de travaux forestiers pour l’année 2023.

S’adapter au changement climatique

L’été dernier a montré que la Franche-Comté n’était pas épargnée par les feux de forêt. Ce qui oblige à prendre en compte cette situation dans la manière de gérer le domaine forestier municipal. Ainsi, un travail va s’engager entre les services de la ville, l’ONF, les services de secours et la préfecture, afin que les enjeux de défense contre les incendies soient intégrés à la gestion des massifs.  

L'interview de la rédaction : Fabienne Brauchli, en charge de la transition écologique, des espaces verts, de la biodiversité

Une convention avec les chasseurs

Un document cadre a été signé avec l’association communale de chasse agrée de Besançon. Une gestion en zonage a vu le jour et permet une occupation partagée de l’espace forestier de Chailluz. Une juste cohabitation entre chasseurs et promeneurs. Trois secteurs ont été définis. Si la partie centrale, qui correspond à la réserve, n’est quasiment jamais chassée, sauf par décision préfectorale, les zones, situées à l’est et à l’ouest,  sont ouvertes par alternance  Ã  ces différents publics. La chasse aux grands gibiers est  interdite le samedi et le dimanche après-midi. Ces règles sont en place depuis début septembre. Précisons également,  qu’à Besançon, la chasse ne se pratique pas le mercredi après-midi, le vendredi toute la journée et le dimanche après-midi.

L'interview de la rédaction :

 

Dans le cadre de l’appel à projet « initiative biodiversité Â» de l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse, le Parc naturel régional Doubs Horloger participe à la mise en Å“uvre d’un programme qui étudie l’importance du rôle des haies pour la biodiversité et la préservation de la ressource en eau.

Concrètement, cette action, soutenue par de nombreux partenaires,  prévoit la plantation de 20.000 arbres sur le territoire du Parc et un volet animation, formation et sensibilisation pour renforcer la pérennité des actions réalisées et aider à l’accompagnement des agriculteurs volontaires dans les projets de plantation et de gestions des haies.  Ainsi, ce jeudi 24 novembre, une journée spécifique se tient sur une exploitation à Villers-le-Lac et à la MFR des Fins, qui se poursuivra le 13 décembre avec un temps de plantation d’une haie fourragère, avec les élèves des MFR des Fins et de Vercel, sur l’exploitation témoin.

104.000 hectares. 60.000 habitants

Rappelons que le Parc naturel régional du Doubs Horloger se répartit sur un large territoire, composé de 94 communes. Soit 104.000 hectares de superficie et près de 60.000 habitants. Il s’étend sur les anciens cantons  du Saugeais, Morteau, Le Russey, Maîche et Saint Hippolithe. Le plateau de Belleherbe et les secteurs  d’Orchamps-Vennes, Pierrefontaine-les-Varans, Laviron et Landresse en font partie également.  Pour Charles Schelle, Vice-Président du Parc Naturel régional du Doubs Horloger, en charge de la commission « Agriculture et forêt Â», cette démarche est importante, surtout en période climatique particulière, où l’agriculture souffre et la préservation de la ressource en eau un véritable enjeu. « Il apparait que lorsque l’on a de grandes étendues, on perd en qualité au niveau de la production agricole et de la retenue des eaux. Les haies sont un élément fixe qui permet  d’obtenir des effets bénéfiques sur toute la biodiversité Â» explique l’élu de Provenchère.

Une démarche test et scientifique

Persuadés de la pertinence et des bienfaits sur l’environnement de cette démarche, les élus et leurs partenaires entendent montrer toute son efficacité et la voir se décliner sur d’autres territoires. D’ici cinq ans, sur les plus petites plantations, les bénéfices pourront déjà être enregistrés.  Le coût de cette opération s’élève à 355.000 euros. Toutes les personnes de ce territoire de vie, quel que soit leur statut peuvent souscrire. Pour obtenir de plus amples informations : 03.81.68.53.32

L'interview de la rédaction / Charles Schelle, Vice-Président du Parc Naturel régional du Doubs Horloger, en charge de la commission « Agriculture et forêt Â».

 

La commune d’Arbois organise ce dimanche 20 novembre un référendum portant sur un projet éolien sur le 1er plateau du territoire du territoire Cœur du Jura. La population est attendue dans la halle sportive du Champs de mars jusqu’à 18h. La municipalité souhaite connaître l’avis de ses habitants avant de s’engager dans l’étude d’une telle initiative.

A Pontarlier, l’opération de renouvellement de l'éclairage public se poursuit. Pour rappel, il s'agit d'un éclairage LED plus économique, technologique, environnemental et adapté. Rappelons que plus de 250 luminaires sont en train d’être changés pour un coût total de 200.000 euros. A travers cette démarche, les élus entendent Rénover et remettre aux normes l’espace public, réaliser de fortes économies d'énergie et réduire la pollution lumineuse. En ce mois de novembre, ce sont les rues du lycée et des Déportés qui sont concernés.

L’info est relatée par le journal « Le Progrès Â». Dimanche, un éleveur jurassien, implanté dans le secteur des Rousses, a retrouvé une génisse de son troupeau morte. Selon le quotidien jurassien, les autorités auraient confirmé l’attaque d’un loup. Il y a quelques mois, en août dernier, le loup avait déjà sévi dans ce même secteur jurassien. Un veau et une génisse avaient alors perdu la vie.

Anne Vignot fait partie des 14 élus de la gauche qui ont signé une tribune dans le JDD dans laquelle ils appellent les banques à cesser de financer les énergies fossiles. La maire bisontine rappelle que cette démarche est plus que symbolique, la ville ayant été « l’une des premières à questionner ces établissements sur leur relation avec ces entreprises Â». Et de continuer : « il était important de démontrer que nous n’étions pas isolés, que toutes les grandes villes sont en train de s’emparer de ce levier-là. Si on veut arriver à une décarbonation de notre territoire, il faut le faire de façon cohérente, avec des partenaires qui sont dans cette démarche Â».

Et la COP 27 ?

La COP 27 a  débuté ce dimanche en Egypte. Anne Vignot dit « suivre  attentivement Â» ce nouveau rendez-vous. L’édile espère qu’il ne s’agira pas « d’un jeu de dupes Â». Mme Vignot attend « des mesures extrêmement fortes Â». Elle rappelle que la France « fait partie des pays européens les plus touchés Â». L’Est de la France et le Sud-Ouest sont plus particulièrement concernés.

Mme Vignot, femme, maman et grand-mère, prévient qu’elle s’est engagée en politique pour « défendre la planète Â». « L’avenir se construit aujourd’hui. Si on ne prend pas les mesures radicales nécessaires, nous allons transmettre quelque chose qui est insupportable, insoutenable, avec une crise sociale et  économique majeure Â».

L'interview de la rédaction / Anne Vignot

Après la manifestation anti-bassine et ses débordements survenus  dans les Deux Sèvres et le blocage de l’A6 par des militants écologistes,  nous avons voulu savoir s’il fallait obligatoirement passer par ces actions pour affirmer ses idées et ses combats. La rédaction a rencontré l’élu écologiste bisontin Nathan Sourisseau, également membre du bureau exécutif des jeunes écologistes français.

Est-on obligé d’en passer par là pour affirmer ses idées. N’est-ce pas contreproductif  et à l’inverse des messages que l’on veut faire passer ?

De mon point de vue, au-delà de la violence, c’est aussi la question de la désobéissance civile que l’on interroge. C’est un moyen pour moi de se faire entendre. C’est le principe même des manifestations. Si ces éléments,  que vous appelez violence, n’avaient pas été initiés, vous ne m’auriez peut être pas donné la parole aujourd’hui et je n’aurais pas pu m’exprimer sur l’urgence que nous constatons en matière de réchauffement climatique. Je crois en une complémentarité des actions. Je suis élu à la ville de Besançon et nous avons des militants sur le terrain. Tout cela se conjugue.

Qu’en pensez-vous de la prise à partie de Yannick Jadot dans les Deux-Sèvres le week-end dernier ?

Il y a forcément des limites. Yannick Jadot reste un militant actif de la cause climatique. Il a agi au sein de Greenpeace il y a quelques années. Ce son des éléments que je ne soutiens pas. Pour autant, le fait de pouvoir organiser des manifestations pour revendiquer un certain nombre de choses me paraît tout à fait important.

Ne craignez-vous pas que l’on ne retienne que la violence et pas le message ?

Il y a encore quelques semaines, les écologistes étaient considérés comme des bisounours, des islamogauchistes. Cette fois-ci, nous serions violents. Je remarque que nos opposants cherchent à nous discréditer davantage sur la forme.

Comment tout ceci s’organise. La forme que va prendre une action est prise collectivement ?

A Besançon, je suis fortement engagé au niveau des jeunes écologistes. Ca nous arrive de nous réunir pour réfléchir à des actions que l’on pourrait mener, effectivement un peu plus choc. Par exemple, nous avons choisi, au cours d’une nuit, d’éteindre les lumières des vitrines des magasins pour sensibiliser sur cette question. Puisque la loi entre 1h et 6h du matin oblige les magasins à éteindre et  ils ne le font pas nécessairement. Effectivement, la plupart du temps, ce ne sont pas des éléments isolés.

Est-ce que l’on devient plus sage lorsque l’on est un élu ?

Je crois qu’il y a une part de cela. Néanmoins, nous gardons toujours au fond de nous notre ADN. Il y a pour moi une vraie dynamique complémentaire. Les élus vont effectivement porter des choses dans le cadre de la loi, faire évoluer notre société en profondeur, via l’aspect démocratique. Par contre, les militantes et les militants revendiquent des choses. Les deux démarches s’articulent à partir du moment où l’on reste dans le cadre, pour le militantisme, d’une désobéissance civile respectueuse. Typiquement, Europe Ecologie Les Verts est un parti non violent, mais qui défend la désobéissance civile.

Nous constatons qu’il y a une vraie urgence à agir. Je vous donne un exemple. Le mois d’octobre 2022, qui vient de se conclure, a été le mois le plus chaud jamais enregistré en France. Si on avait un gouvernement qui agissait davantage, nous n’aurions sans doute pas autant d’actions que celles que nous évoquons aujourd’hui. Mercredi, à l’Assemblée Nationale, nous avions, un nouveau 49-3 qui était proposé pour empêcher de mettre des moyens supplémentaires sur la rénovation des lignes de train ou sur la rénovation thermique des bâtiments. C’est un réel déni de démocratie, Tout cela est balayé d’un revers de main par le gouvernement.

Que répondez-vous à ceux qui disent que les actions qui sont menées sont politiques et à l’initiative de groupuscules d’extrême gauche et que les valeurs écologistes ne sont pas une priorité. Autrement dit, les gens sont plutôt là pour casser du Macron ?

L’idée n’est pas d’être pour ou contre Macron. Il s’agit d’être assez factuel sur ce qu’il a pu mettre en œuvre et ce qu’il produit maintenant. J’avais entendu durant la campagne présidentielle que son second mandat serait le mandat du climat ou ne serait pas. Il se trouve que pour le moment, il ne l’est pas. C’est aussi pour cela que ces actions sont initiées. Le fait d’avoir un parti écologiste en France et des écologistes de terrain, présents fortement, est extrêmement important.

L'interview de la rédaction / Nathan Sourisseau

 

Ce vendredi, la commune de Frasne accueillera Jérôme Bignon, le Président de Ramsar France, qui assure l’accompagnement et le suivi des zones humides et milieux aquatiques labellisés. Le responsable répond à l’invitation de l’Epage Haut-Doubs Haute Loue pour échanger sur la thématique des zones humides, les efforts de préservation, de réhabilitation et leur rôle crucial pour participer à l’atténuation du changement climatique et de ses effets. Rappelons que l’EPAGE du Haut-Doubs-Haute-Loue porte avec le Parc Naturel Régional du  Haut-Jura , l’animation du site « tourbières et lacs de la montagne jurassienne Â», fruit de l’extension en 2021, du site Ramsar « bassin du Drugeon Â».

On l’a appris ce jeudi soir, un loup a été tué mercredi soir, vers 20h30,  à Frasne par des lieutenants de louveterie. La veille, le prédateur s’était attaqué à un troupeau. D’où la présence des tireurs au même endroit le lendemain. Rappelons qu’une génisse  avait été retrouvée morte, en lisière de forêt,  mardi soir. La préfecture indique que « le tir a été déclenché alors qu’un loup était observé en situation d’attaque sur le troupeau du GAEC concerné et qu’il est donc parfaitement conforme aux dispositions de l’arrêté ministériel du 23 octobre 2020 ».

Selon  nos informations, une nouvelle attaque de loup s’est produite dans le Haut-Doubs. Les faits ont été constatés en lisière de forêt dans le secteur de Frasne ce mardi. Un veau a été la cible du prédateur. L’attaque a été confirmée par des agents de l’Office Français de la Biodiversité. Plus d’informations à venir.